file ARCHNUMFR 1829 - Le cherche-musiques

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Cote

CH BCUF Dépôt légal audio:ARCHNUMFR 1829

Titre

Le cherche-musiques

Date(s)

  • [1996] (Production)

Niveau de description

file

Étendue matérielle et support

1 disque compact stéréo (DDD) 12 cm

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Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

(1913-1995)

Notice biographique

figure incontournable du paysage musical fribourgeois, Pierre Kaelin est né le 12 mai 1913 à Estavayer-le-Lac. Après avoir obtenu sa maturité gymnasiale au collège de l’Abbaye d’Einsiedeln, il entre, en 1933, au Séminaire diocésain de Fribourg et seconde l’abbé Joseph Bovet en tant que maître de chant. En 1937, il est ordonné prêtre et fréquente l’École César Franck et l’Institut grégorien à Paris jusqu’en 1939. Ses études sont interrompues par la guerre et il s’engage comme aumônier et officier des loisirs dans l’armée suisse (création du Quatuor du Régiment de Fribourg , du Joli Chœur de Bercher, du Quatuor Kaelin et du Quatuor ABCD). Il reprend ses études à Paris en 1946 et obtient un diplôme de composition, direction d’orchestre et chant grégorien en 1947. La même année, il est nommé vicaire et maître de chapelle à la paroisse de Notre-Dame du Valentin à Lausanne. En 1949, succédant à l’abbé Bovet, il devient maître de chapelle à la Cathédrale de Fribourg (jusqu’en 1983) et également professeur à l’École normale cantonale (jusqu’en 1977).
En parallèle à son activité paroissiale, il crée plusieurs chorales qui auront un rayonnement important dans le canton. En 1952, il fonde la Chanson de Fribourg : un chœur mixte regroupant une trentaine de choristes en costume folklorique et au répertoire varié. Il y restera à sa tête jusqu’à ses 80 ans en 1993. En 1957, pour présenter le répertoire classique au grand public, il crée le Chœur Symphonique de Fribourg (premier nom : Chœur Symphonique de la Cathédrale) et dirige les grands chefs-d’œuvre de la musique chorale symphonique jusqu’en 1986 (puis, la direction du Chœur est reprise par son neveu Pierre Huwiler). En 1971, il fonde Les Petits Chanteurs de Fribourg afin d’encourager le chant choral auprès des enfants. Composé uniquement de garçons entre 7 et 13 ans, leur répertoire est très varié (folklore, chants modernes religieux ou profanes). Ils sont accompagnés par un orchestre en play-back. Les Petits Chanteurs de Fribourg disparaissent en 1984. Pierre Kaelin dirige également d’autres chœurs comme le Chœur mixte Paroissial du Valentin (1947-1949) ou le Chœur mixte de la Cathédrale de Saint-Nicolas (1949-1983).
L’abbé Kaelin est aussi un compositeur prolifique, avec plus d’un millier de compositions, telles que des oratorios (La Symphonie des deux Mondes, 1980 ; Liturgies d’été, 1981 ; Pslamus friburgensis, 1981 ; La Messe là-bas, 1991), des cantates (Messire François, 1953 ; La Joie partagée, 1965 ; etc), des musiques de scène (Terre promise, 1960 ; La Grande aile, 1960 ; etc.), des festivals (Terre de Gruyère, 1963 ; Terres de Fribourg, 1981 ; etc.), des suites chorales (Negro Spirituals, 1953 ; etc.), un opéra (Ischa, 1969), etc. Il publie également « Le Livre du Chef de Chœur » en 1949, complété et réédité, en 1974, sous le nom de « L’Art Choral ». Il possède également des talents – moins connus – d’inventeurs. Ses inventions (comme le tékaphone) ont été léguées à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg en 2010 par André Glardon.
Pierre Kaelin s'engage aussi dans des projets humanitaires. Il fonde le CIMAL (Centre d'information mondial anti-lèpre) en 1965 et s'implique également auprès de "Musique Espérance", association fondée en 1982 par le pianiste argentin Miguel Ángel Estrella, dont la vocation est de mettre "la musique au service des Droits de l'Homme, de la Paix et de la Jeunesse". Kaelin coordonne les activités de la fondation en Suisse et pose les premier jalons de l'antenne fribourgeoise, qui verra le jour en 1998. Il s'engage également au ravers de certaines oeuvres comme "La Joie partagée", dont il compose la musique sur des textes de l'Abbé Pierre, ou la "Symphonie des Deux Mondes", sur des textes de Don Helder Cámara, avec laquelle il réalise une tournée mondiale à vocation humanitaire entre 1980 et 1990.
Pierre Kaelin décède le 1er juin 1995 à l’âge de 82 ans.

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

(1960-2018)

Notice biographique

Caroline Suzanne Charrière, compositrice, flûtiste, cheffe de chœur et d’orchestre, enseignante, *26.12.1960 à Fribourg, 01.10.2018 à Fribourg, cath., de Val-de-Charmey, fille de Jean, menuisier, et de Simone, née Barras. Célibataire, sans enfants.

Caroline Charrière, la cadette de quatre enfants, est immergée dans la musique dès son enfance, en entendant jouer son père, sa sœur et ses frères, membres de la fanfare La Concordia à Fribourg [→MLS La Concordia] ; elle les rejoindra, ayant choisi la flûte traversière. Après l’obtention d’une maturité classique au collège Sainte-Croix Fribourg, elle accomplit une formation musicale complète au Conservatoire de Lausanne, étudiant la flûte avec Pierre Wavre, la direction d’orchestre avec Hervé Klopfenstein puis la composition avec Jean Balissat [→MLS Jean Balissat]. Titulaire d’une bourse d’études, elle se perfectionne sur la flûte au Northern College of Music à Manchester pendant une année.

À son retour d’Angleterre, elle s’installe à Fribourg, où elle enseignera la flûte puis également la culture musicale au Conservatoire [→MLS Conservatoire de Fribourg] à temps partiel jusqu’à son décès. Pédagogue engagée, elle cherchait minutieusement par quel moyen elle pouvait faire avancer chacune et chacun de ses élèves, qu’elle marquait par sa personnalité généreuse. À part une dizaine d’années passée à Estavannens (FR) et un séjour à la Cité des arts à Paris en 2017, elle réside toute sa vie dans sa ville natale. En 1991, elle y fonde l’ensemble vocal féminin Chœur de Jade avec quelques amies ; cette formation sera une source d’inspiration importante pour la composition et remportera plusieurs concours ; elle en demeurera la cheffe attitrée jusqu’à son décès. Elle dirigera temporairement des chœurs supplémentaires dans son canton.

Caroline Charrière commence à improviser au piano dès l’adolescence ; sa première œuvre à entrer dans son catalogue est Pièce en mi bémol mineur pour piano (1982). Les commandes affluant dans les années 1990, elle décide, à quarante ans, de faire de la composition son activité principale ; elle sera ainsi l’une des premières femmes, en Suisse, à vivre de la composition : elle assumera toute sa vie une attitude féministe constructive. Dès 2000, sa production annuelle passe de deux œuvres en moyenne à sept, couvrant tous les genres, de la pièce pour un instrument à l’opéra en passant par l’oratorio, lied, la musique de chambre, la musique chorale et l’orchestre, avec une prédilection pour la voix humaine. Les commandes d’œuvres lui sont adressées par des interprètes, par des festivals (Lucerne Festival, Festival de musiques sacrées de Fribourg, Murten Classics, Pro Helvetia, etc.) et elle est lauréate de plusieurs concours de composition, dont le deuxième prix pour Awakening pour quintette de cuivres décerné dans le cadre de la Dokumenta 14 à Kassel (D) en 2017. La même année, la Ville de Fribourg attribue à Caroline Charrière la résidence d’artistes de l’Atelier Jean Tinguely à la Cité des Arts à Paris pour une année. La compositrice avait le projet d’écrire, durant ce séjour, une Passion universelle ; elle en a terminé le livret et esquissé la musique avant que la maladie ne la force à rentrer à Fribourg ; Caroline Charrière s’est éteinte chez elle, Grand-Rue 43.

La musique de Caroline Charrière est essentiellement tonale, mais ne s’inscrit dans aucun courant particulier. Curieuse, extrêmement érudite, la compositrice analysait et étudiait tous les styles musicaux, du chant grégorien à la musique électro-acoustique en passant par la musique tibétaine. Parmi ses principales sources d’inspiration, citons Hildegarde de Bingen, Gustav Mahler, Claude Debussy, Frank Martin, Arthur Honegger, Sofia Goubaïdoulina, John Rutter. Sa musique s’inscrit dans la continuité historique de la musique occidentale, se nourrissant de ce qui existe, sans chercher à rompre avec le passé. Le langage musical de Caroline Charrière est dépouillé, sobre, dépourvu d’effets faciles ; il est le résultat d’un processus de concentration sur l’essentiel.

Son catalogue comporte 153 œuvres, écrites entre 1982 et 2017, dont la plupart sont publiées.

En juin 2019 est fondée l’Association Caroline Charrière, qui a pour vocation de faire connaître et de diffuser la musique de la compositrice. (www.carolinecharriere.ch)

Auteure : Irène Minder-Jeanneret

Nom du producteur

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(1945-)

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(1931-2007)

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(1946-)

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(1879-1951)

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Fils de Pierre Bovet et de Marie Josephine Andrey, Joseph Bovet est né à Sâles, en Gruyère, le 8 octobre 1879. Troisième enfant d’une famille de dix, il entreprend le parcours scolaire caractéristique des jeunes qui se destinent à la prêtrise. Ecole primaire dans son village natal, Collège Saint-Charles à Romont, Collège Saint-Michel à Fribourg (1896-1900), passage par Einsiedeln (1900-1901) avant un séjour d’étude au couvent bénédictin de Seckau en Autriche (1903). Ses études au Séminaire de Fribourg achevées, il est ordonné prêtre le 23 juillet 1905.

Durant cette première période, Joseph Bovet s’initie de différentes manières à la musique. Avec son père, instituteur, il collecte des partitions et des chansons anciennes, qui sont rassemblées dans les volumes de La Gruyère illustrée. Ce travail d’ «ethnomusicologue» lui permet de nourrir ses connaissances au sujet de la musique populaire régionale. Au Collège Saint-Michel, il dirige la fanfare pour laquelle il compose quelques marches. A Einsiedeln, il étudie l’orgue avec le père Staub et le chant grégorien avec le père Breitenbach, alors qu’à Seckau il parfait sa formation musicale.
De 1905 à 1908, il accomplit son ministère dans la paroisse Notre-Dame à Genève, un milieu urbain qui ne lui convient pas spécialement. Mais Joseph Bovet se fait remarquer par sa hiérarchie comme un entraîneur et un entrepreneur. Ainsi dirige-t-il en avril 1907 une de ses compositions, Plaintes du comte de Gruyères en exil.
Mais en 1908, l’évêque et le Gouvernement rappellent ce jeune prêtre plein de promesses. En quelques années, ils lui confient des responsabilités importantes pour la formation musicale du canton. Dès ce moment - et jusqu’en 1949 - il forme musicalement les instituteurs fribourgeois en sa qualité de professeur à l’Ecole normale d’Hauterive. A cette responsabilité s’ajoute, dès 1910, la charge de professeur de chant sacré au Séminaire diocésain. Ainsi, durant quatre décennies, l’abbé Bovet tient en ses mains la formation des deux courroies de transmission que sont les instituteurs et les prêtres. Grâce à ce travail pédagogique, il parvient à réorienter de manière fondamentale l’activité musicale fribourgeoise. Des ouvrages comme Le Kikeriki (1933) et L’Ecolier chanteur (1936) rencontrent un vif succès dans les établissements scolaires de Suisse romande.
Rapidement, le prêtre devient le moteur de toute la vie musicale de son canton. Nommé maître de chapelle à la cathédrale Saint-Nicolas - en 1923 - il assied son influence sur la musique liturgique. Dès 1916 en effet, à la demande de son évêque, il avait pris les rênes du mouvement des Céciliennes, ces chœurs d’église qui animent musicalement la liturgie. Durant près de trente ans, l’abbé Bovet est de toutes les fêtes, de tous les concours, de tous les cours de formation. Il est l’âme du mouvement, dont il va tripler les effectifs pour les hisser à 4000 membres en 1946.
Mais Joseph Bovet développe également une autre facette de son talent, celui de chef d’orchestre et de chœur. La Landwehr, l’Orchestre de la ville, la Société de chant de la ville de Fribourg, le Groupe choral qu’il fonde en 1918, le Chœur-Mixte de Saint-Nicolas, la Maîtrise de Saint-Nicolas plus connue sous le nom des Pinsons de l’abbé Bovet : impressionnante est la liste des ensembles dirigés par l’abbé. A leur tête, ils interprètent ses propres partitions mais s’aventurent aussi vers le grand répertoire. Paulus et le Lauda Sion de Mendelssohn, la Création et les Saisons de Haydn, le Désert de David, les Requiem de Mozart et de Cherubini, la Passion selon Saint-Marc de Perosi, de nombreuses cantates de Bach mais aussi des œuvres plus contemporaines comme le Roi David de Honegger et le Psaume LXXX de Roussel.
A travers ces multiples activités, celui qui est chanoine du Chapitre de Saint-Nicolas depuis 1930 influence le goût musical collectif. Durant la Deuxième guerre mondiale, il participe à la Défense nationale spirituelle en sillonnant la Suisse entière, accompagné de ses ensembles, donnant causeries et auditions à la troupe et aux civils, dont il remonte le moral.
Le nom de Joseph Bovet est resté attaché à ces structures musicales, dont certaines lui ont survécu. Mais son rayonnement, l’abbé le doit aussi à ses compositions. Ce sont pas moins de 3000 œuvres qui composent actuellement son catalogue. Réparties assez équitablement entre profane et sacré, ces compositions, d’inégales dimensions et valeurs, ont été notamment diffusées dans de nombreux chansonniers édités dans toute la Suisse romande. Durant la première moitié du XXe siècle, rares sont les recueils de chant qui ne contiennent des compositions de Bovet.
Emblème de cette production, le Vieux chalet (1911) a rencontré dès sa publication un immense succès, traduit dans de très nombreuses langues. Si les œuvres de l’abbé Bovet ont touché le peuple, c’est notamment en raison de la simplicité de leur forme, de leur qualité mélodique, du caractère rassurant qui en émane. Perçu comme un des maîtres de la chanson populaire, Bovet a su offrir à ses contemporains une sorte de « patrie musicale », au moment où la société rurale subissait les assauts de la modernité. Ses festivals, et notamment Mon Pays (1934) monté à l’occasion du Tir fédéral, furent de grandioses mises en scène d’un pays à la recherche de son identité.
Présenté à la fin de sa vie comme le « barde du pays », le charismatique prêtre a joui d’une immense popularité, au point d’avoir des obsèques quasi nationales, à son décès le 10 février 1951. Par deux fois, les Fribourgeois lui ont élevé une statue : à Fribourg en 1955 et à Bulle en 1957. Une chose unique dans les annales du canton. Sa mémoire a fait l’objet d’un véritable culte, notamment parmi les Fribourgeois de l’extérieur, une association issue de l’exode rural qui a fixé la figure du musicien sur son drapeau.
En 2001, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, les nombreuses manifestations et concerts ont témoigné de la pérennité du souvenir d’un musicien qui tient, pour Fribourg, d’un véritable lieu de mémoire.
Patrice Borcard

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

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Portée et contenu

  • Senèdes : Artlab, [1996]
  • L'instant du bonheur / Joseph Bovet. Les oeufs du premier mai : tiré du Festival Terre de Fribourg / J. Winiger, P. Kaelin. Un ami / E. Gardaz, M. Ducarroz. Adju mon bi payi / Brodard, P. Kaelin. La fête / L. Despont, M. Ducarroz. Apprends-moi la musique / L. Despont, F. Volery. Instants d'amour / L. Despont, C. Charrière. Rengaine à quat'sous / L. Despont, L.-M. Crausaz. Tag, tagueur / L. Despont, J.-Y. Haymoz. Violon-tango / L. Despont, H. Baeriswyl. Jazz au choeur / L. Despont, H. Baeriswyl
  • Interpr.: La Chanson des quatre saisons ; dir. Louis-Marc Crausaz

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1829

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