file ARCHNUMFR 1970 - Chansons du pays de Gruyère

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Cote

CH BCUF Dépôt légal audio:ARCHNUMFR 1970

Titre

Chansons du pays de Gruyère

Date(s)

  • P 1988 (Production)

Niveau de description

file

Étendue matérielle et support

1 DISQUE COMPACT 12 cm

Zone du contexte

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

(1941-)

Notice biographique

Nom du producteur

(1902-1953)

Notice biographique

Né à Fribourg le 13 août 1902. Décédé à Fribourg le 26 janvier 1953. Originaire de Saint-Silvestre (Singine), fils de François-Auguste, tailleur, et d'Élisabeth Gnoblauch, Georges Aeby a passé son enfance de " Bolze " dans la Vieille-ville de Fribourg, parlant tant le français que le dialecte singinois, devenant ainsi un parfait bilingue. L'essentiel de ses études se déroule à l'École normale d'Hauterive où il est élève de Joseph Bovet et de Léo Kathriner. Jeune instituteur d'une classe allemande à l'école de l'Auge à Fribourg (1922-1936), il étudie la musique et l'orgue avec Paul Haas, qui fut organiste à la cathédrale St-Nicolas à Fribourg et directeur du Conservatoire, et au Conservatoire de Berne avec Ernst Graf. Il suit les cours de direction d'orchestre d'Hermann Scherchen à Zurich et de Félix Weingartner à Bâle. Chef de la Landwehr de Fribourg de 1934 à sa mort en 1953, Georges Aeby a amené cette harmonie au niveau de la classe d'" Excellence ". À ce titre, il a écrit et transposé de nombreuses pièces. De 1936 à 1953, il fut aussi maître de musique dans les écoles secondaires de Fribourg, directeur de plusieurs sociétés chorales et, de 1934 à 1946, organiste et chef du chœur de la paroisse de Saint-Maurice. On lui doit plus de 600 œuvres (messes, chœurs profanes, marches, pièces pour harmonie ou fanfare, jeux scéniques). En marge de son œuvre de compositeur, il a toujours volontiers écrit des pièces faciles ou même des exercices de lecture à vue ou de solfège pour les sociétés de musique ou de chant plus modestes de la " Cantonale 2 " ou des Céciliennes, joué le rôle de conseiller des directeurs et des organistes du canton, et donné des cours de formation aux jeunes apprentis-directeurs. Biographie composée à partir de l'article : Aeby, Georges / Jean-Louis Matthey. In : Dictionnaire historique de la Suisse 1, Hauterive 2001, p. 76 et du catalogue : Chatton Étienne, (Moret Oscar, Schneuwly, Oswald, Haymoz Jean-Yves, préface de Martin Nicoulin) : Georges Aeby : catalogue exhaustif de l'œuvre. Fribourg, Bibliothèque cantonale et universitaire, 1992, 275 p.

Nom du producteur

(1896-1952)

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Nom du producteur

(1879-1951)

Notice biographique

Fils de Pierre Bovet et de Marie Josephine Andrey, Joseph Bovet est né à Sâles, en Gruyère, le 8 octobre 1879. Troisième enfant d’une famille de dix, il entreprend le parcours scolaire caractéristique des jeunes qui se destinent à la prêtrise. Ecole primaire dans son village natal, Collège Saint-Charles à Romont, Collège Saint-Michel à Fribourg (1896-1900), passage par Einsiedeln (1900-1901) avant un séjour d’étude au couvent bénédictin de Seckau en Autriche (1903). Ses études au Séminaire de Fribourg achevées, il est ordonné prêtre le 23 juillet 1905.

Durant cette première période, Joseph Bovet s’initie de différentes manières à la musique. Avec son père, instituteur, il collecte des partitions et des chansons anciennes, qui sont rassemblées dans les volumes de La Gruyère illustrée. Ce travail d’ «ethnomusicologue» lui permet de nourrir ses connaissances au sujet de la musique populaire régionale. Au Collège Saint-Michel, il dirige la fanfare pour laquelle il compose quelques marches. A Einsiedeln, il étudie l’orgue avec le père Staub et le chant grégorien avec le père Breitenbach, alors qu’à Seckau il parfait sa formation musicale.
De 1905 à 1908, il accomplit son ministère dans la paroisse Notre-Dame à Genève, un milieu urbain qui ne lui convient pas spécialement. Mais Joseph Bovet se fait remarquer par sa hiérarchie comme un entraîneur et un entrepreneur. Ainsi dirige-t-il en avril 1907 une de ses compositions, Plaintes du comte de Gruyères en exil.
Mais en 1908, l’évêque et le Gouvernement rappellent ce jeune prêtre plein de promesses. En quelques années, ils lui confient des responsabilités importantes pour la formation musicale du canton. Dès ce moment - et jusqu’en 1949 - il forme musicalement les instituteurs fribourgeois en sa qualité de professeur à l’Ecole normale d’Hauterive. A cette responsabilité s’ajoute, dès 1910, la charge de professeur de chant sacré au Séminaire diocésain. Ainsi, durant quatre décennies, l’abbé Bovet tient en ses mains la formation des deux courroies de transmission que sont les instituteurs et les prêtres. Grâce à ce travail pédagogique, il parvient à réorienter de manière fondamentale l’activité musicale fribourgeoise. Des ouvrages comme Le Kikeriki (1933) et L’Ecolier chanteur (1936) rencontrent un vif succès dans les établissements scolaires de Suisse romande.
Rapidement, le prêtre devient le moteur de toute la vie musicale de son canton. Nommé maître de chapelle à la cathédrale Saint-Nicolas - en 1923 - il assied son influence sur la musique liturgique. Dès 1916 en effet, à la demande de son évêque, il avait pris les rênes du mouvement des Céciliennes, ces chœurs d’église qui animent musicalement la liturgie. Durant près de trente ans, l’abbé Bovet est de toutes les fêtes, de tous les concours, de tous les cours de formation. Il est l’âme du mouvement, dont il va tripler les effectifs pour les hisser à 4000 membres en 1946.
Mais Joseph Bovet développe également une autre facette de son talent, celui de chef d’orchestre et de chœur. La Landwehr, l’Orchestre de la ville, la Société de chant de la ville de Fribourg, le Groupe choral qu’il fonde en 1918, le Chœur-Mixte de Saint-Nicolas, la Maîtrise de Saint-Nicolas plus connue sous le nom des Pinsons de l’abbé Bovet : impressionnante est la liste des ensembles dirigés par l’abbé. A leur tête, ils interprètent ses propres partitions mais s’aventurent aussi vers le grand répertoire. Paulus et le Lauda Sion de Mendelssohn, la Création et les Saisons de Haydn, le Désert de David, les Requiem de Mozart et de Cherubini, la Passion selon Saint-Marc de Perosi, de nombreuses cantates de Bach mais aussi des œuvres plus contemporaines comme le Roi David de Honegger et le Psaume LXXX de Roussel.
A travers ces multiples activités, celui qui est chanoine du Chapitre de Saint-Nicolas depuis 1930 influence le goût musical collectif. Durant la Deuxième guerre mondiale, il participe à la Défense nationale spirituelle en sillonnant la Suisse entière, accompagné de ses ensembles, donnant causeries et auditions à la troupe et aux civils, dont il remonte le moral.
Le nom de Joseph Bovet est resté attaché à ces structures musicales, dont certaines lui ont survécu. Mais son rayonnement, l’abbé le doit aussi à ses compositions. Ce sont pas moins de 3000 œuvres qui composent actuellement son catalogue. Réparties assez équitablement entre profane et sacré, ces compositions, d’inégales dimensions et valeurs, ont été notamment diffusées dans de nombreux chansonniers édités dans toute la Suisse romande. Durant la première moitié du XXe siècle, rares sont les recueils de chant qui ne contiennent des compositions de Bovet.
Emblème de cette production, le Vieux chalet (1911) a rencontré dès sa publication un immense succès, traduit dans de très nombreuses langues. Si les œuvres de l’abbé Bovet ont touché le peuple, c’est notamment en raison de la simplicité de leur forme, de leur qualité mélodique, du caractère rassurant qui en émane. Perçu comme un des maîtres de la chanson populaire, Bovet a su offrir à ses contemporains une sorte de « patrie musicale », au moment où la société rurale subissait les assauts de la modernité. Ses festivals, et notamment Mon Pays (1934) monté à l’occasion du Tir fédéral, furent de grandioses mises en scène d’un pays à la recherche de son identité.
Présenté à la fin de sa vie comme le « barde du pays », le charismatique prêtre a joui d’une immense popularité, au point d’avoir des obsèques quasi nationales, à son décès le 10 février 1951. Par deux fois, les Fribourgeois lui ont élevé une statue : à Fribourg en 1955 et à Bulle en 1957. Une chose unique dans les annales du canton. Sa mémoire a fait l’objet d’un véritable culte, notamment parmi les Fribourgeois de l’extérieur, une association issue de l’exode rural qui a fixé la figure du musicien sur son drapeau.
En 2001, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, les nombreuses manifestations et concerts ont témoigné de la pérennité du souvenir d’un musicien qui tient, pour Fribourg, d’un véritable lieu de mémoire.
Patrice Borcard

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

  • [Cologny] : Cascavelle, P 1988
  • Contient
  • Au pays de Gruyère ; Notre dame aux oiseaux / Georges Aeby
  • Le chagrin de Madeleine ; Paysan que ton chant s'élève ; Le vieux chalet ; La poya ; La montagne ; L'armailli des grands monts ; La youtse / Joseph Bovet. Galé gringo ; Djan de la bolyèta ; Le ranz des vaches / harm. Joseph Bovet
  • Les chevriers ; Nostalgie / Carlo Boller. A Molèjon ; Au bois / harm. Carlo Boller
  • Poï / harm. Paul-André Gaillard
  • Bala Grevire / Michel Corpataux
  • Enregistrement réalisé en mai 1986 au Théâtre de Vevey. Direction artistique: Ysabelle Van Wersch-Cot
  • Au pays de Gruyère / Le chagrin de Madeleine / Galé Gringo / A Molèjon / Paysan que ton chant s'élève / Poi / Les Chevriers / Au bois / Le vieux chalet / La Poya / Notre Dame aux oiseaux / La Montagne / Bala Grevire / Nostalgie / Djan de la Bolyèta / L'armailli des grands monts / La Youtse / Le Ranz des vaches
  • Ingénieur du son Jacques Doll
  • Interpr.: Choeur mixte (Bulle) ; Choeur des armaillis de la Gruyère ; Corpataux, Michel (direction)

Évaluation, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Mode de classement

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  • français

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Notes de langue et graphie

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Identifiant(s) alternatif(s)

ARCHNUMFR

1970

MMS ID IZ8

991012140159705509

Mots-clés

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Noms

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