file ARCHNUMFR 2215 - Les plus belles pages de l'abbé Bovet : 2001 - 50e anniversaire de la mort du musicien fribourgeois

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Cote

CH BCUF Dépôt légal audio:ARCHNUMFR 2215

Titre

Les plus belles pages de l'abbé Bovet : 2001 - 50e anniversaire de la mort du musicien fribourgeois

Date(s)

  • [2002] (Production)
  • [2002] (Production)

Niveau de description

file

Étendue matérielle et support

3 disques compacts en coffret 12 cm 1 livret

Zone du contexte

Nom du producteur

(1949-)

Notice biographique

Nom du producteur

(1945 -)

Notice biographique

André Ducret, compositeur fribourgeois, né à Fribourg en 1945. Il entame son cheminement musical qui sera jalonné, dans l'ordre chronologique, par les figures de Pierre Kaelin, Michel Corboz, Jean Balissat, Eric Ericson et Dan-Olof Stenlund. A la tête d'un choeur d'enfants de 1970 à 1982, il dirige le Choeur St-Michel, ensemble constitué d'une cinquantaine de jeunes étudiants, de 1976 à 2006. Il partage son expérience de chef de choeur aussi bien à l'étranger qu'en Romandie où il est en outre très favorablement accueilli par les musiciens de l'Orchestre de Chambre de Lausanne et de l'Orchestre de la Suisse Romande. De 1989 à 1992, il a pu se confronter aux exigences du milieu professionnel en assurant la direction du Choeur de la Radio Suisse Italienne. En automne 1993, il reprend des mains de Pierre Kaelin les rênes de la Chanson de Fribourg où il reste jusqu'en 1997. De concerts en concours, d'enregistrements en créations, il continue de mener le Choeur des XVI sur les chemins d'une expérience chorale intense et diversifiée. André Ducret a tenu aussi à prolonger sa pratique de l'art vocal en chantant comme premier ténor au sein des quatuors vocaux "Jaquemart" et "Le méridien". Ses talents de compositeur trouvent un terrain d'expression aussi bien dans le champ de la musique populaire que dans le domaine plus virtuose du langage contemporain. Les oeuvres d'André Ducret sont réunies à la Bibliothèque cantonale universitaire de Fribourg. (Sources biographiques : Compositeurs suisses d'oeuvres chorales : biographies : catalogues d'oeuvres avec discographie et bibliographie, Zurich, 1999, p. 106. Site internet : http://xvi.ch/fr/andre-ducret (consulté le 18.02.2013)

Nom du producteur

(1879-1951)

Notice biographique

Fils de Pierre Bovet et de Marie Josephine Andrey, Joseph Bovet est né à Sâles, en Gruyère, le 8 octobre 1879. Troisième enfant d’une famille de dix, il entreprend le parcours scolaire caractéristique des jeunes qui se destinent à la prêtrise. Ecole primaire dans son village natal, Collège Saint-Charles à Romont, Collège Saint-Michel à Fribourg (1896-1900), passage par Einsiedeln (1900-1901) avant un séjour d’étude au couvent bénédictin de Seckau en Autriche (1903). Ses études au Séminaire de Fribourg achevées, il est ordonné prêtre le 23 juillet 1905.

Durant cette première période, Joseph Bovet s’initie de différentes manières à la musique. Avec son père, instituteur, il collecte des partitions et des chansons anciennes, qui sont rassemblées dans les volumes de La Gruyère illustrée. Ce travail d’ «ethnomusicologue» lui permet de nourrir ses connaissances au sujet de la musique populaire régionale. Au Collège Saint-Michel, il dirige la fanfare pour laquelle il compose quelques marches. A Einsiedeln, il étudie l’orgue avec le père Staub et le chant grégorien avec le père Breitenbach, alors qu’à Seckau il parfait sa formation musicale.
De 1905 à 1908, il accomplit son ministère dans la paroisse Notre-Dame à Genève, un milieu urbain qui ne lui convient pas spécialement. Mais Joseph Bovet se fait remarquer par sa hiérarchie comme un entraîneur et un entrepreneur. Ainsi dirige-t-il en avril 1907 une de ses compositions, Plaintes du comte de Gruyères en exil.
Mais en 1908, l’évêque et le Gouvernement rappellent ce jeune prêtre plein de promesses. En quelques années, ils lui confient des responsabilités importantes pour la formation musicale du canton. Dès ce moment - et jusqu’en 1949 - il forme musicalement les instituteurs fribourgeois en sa qualité de professeur à l’Ecole normale d’Hauterive. A cette responsabilité s’ajoute, dès 1910, la charge de professeur de chant sacré au Séminaire diocésain. Ainsi, durant quatre décennies, l’abbé Bovet tient en ses mains la formation des deux courroies de transmission que sont les instituteurs et les prêtres. Grâce à ce travail pédagogique, il parvient à réorienter de manière fondamentale l’activité musicale fribourgeoise. Des ouvrages comme Le Kikeriki (1933) et L’Ecolier chanteur (1936) rencontrent un vif succès dans les établissements scolaires de Suisse romande.
Rapidement, le prêtre devient le moteur de toute la vie musicale de son canton. Nommé maître de chapelle à la cathédrale Saint-Nicolas - en 1923 - il assied son influence sur la musique liturgique. Dès 1916 en effet, à la demande de son évêque, il avait pris les rênes du mouvement des Céciliennes, ces chœurs d’église qui animent musicalement la liturgie. Durant près de trente ans, l’abbé Bovet est de toutes les fêtes, de tous les concours, de tous les cours de formation. Il est l’âme du mouvement, dont il va tripler les effectifs pour les hisser à 4000 membres en 1946.
Mais Joseph Bovet développe également une autre facette de son talent, celui de chef d’orchestre et de chœur. La Landwehr, l’Orchestre de la ville, la Société de chant de la ville de Fribourg, le Groupe choral qu’il fonde en 1918, le Chœur-Mixte de Saint-Nicolas, la Maîtrise de Saint-Nicolas plus connue sous le nom des Pinsons de l’abbé Bovet : impressionnante est la liste des ensembles dirigés par l’abbé. A leur tête, ils interprètent ses propres partitions mais s’aventurent aussi vers le grand répertoire. Paulus et le Lauda Sion de Mendelssohn, la Création et les Saisons de Haydn, le Désert de David, les Requiem de Mozart et de Cherubini, la Passion selon Saint-Marc de Perosi, de nombreuses cantates de Bach mais aussi des œuvres plus contemporaines comme le Roi David de Honegger et le Psaume LXXX de Roussel.
A travers ces multiples activités, celui qui est chanoine du Chapitre de Saint-Nicolas depuis 1930 influence le goût musical collectif. Durant la Deuxième guerre mondiale, il participe à la Défense nationale spirituelle en sillonnant la Suisse entière, accompagné de ses ensembles, donnant causeries et auditions à la troupe et aux civils, dont il remonte le moral.
Le nom de Joseph Bovet est resté attaché à ces structures musicales, dont certaines lui ont survécu. Mais son rayonnement, l’abbé le doit aussi à ses compositions. Ce sont pas moins de 3000 œuvres qui composent actuellement son catalogue. Réparties assez équitablement entre profane et sacré, ces compositions, d’inégales dimensions et valeurs, ont été notamment diffusées dans de nombreux chansonniers édités dans toute la Suisse romande. Durant la première moitié du XXe siècle, rares sont les recueils de chant qui ne contiennent des compositions de Bovet.
Emblème de cette production, le Vieux chalet (1911) a rencontré dès sa publication un immense succès, traduit dans de très nombreuses langues. Si les œuvres de l’abbé Bovet ont touché le peuple, c’est notamment en raison de la simplicité de leur forme, de leur qualité mélodique, du caractère rassurant qui en émane. Perçu comme un des maîtres de la chanson populaire, Bovet a su offrir à ses contemporains une sorte de « patrie musicale », au moment où la société rurale subissait les assauts de la modernité. Ses festivals, et notamment Mon Pays (1934) monté à l’occasion du Tir fédéral, furent de grandioses mises en scène d’un pays à la recherche de son identité.
Présenté à la fin de sa vie comme le « barde du pays », le charismatique prêtre a joui d’une immense popularité, au point d’avoir des obsèques quasi nationales, à son décès le 10 février 1951. Par deux fois, les Fribourgeois lui ont élevé une statue : à Fribourg en 1955 et à Bulle en 1957. Une chose unique dans les annales du canton. Sa mémoire a fait l’objet d’un véritable culte, notamment parmi les Fribourgeois de l’extérieur, une association issue de l’exode rural qui a fixé la figure du musicien sur son drapeau.
En 2001, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, les nombreuses manifestations et concerts ont témoigné de la pérennité du souvenir d’un musicien qui tient, pour Fribourg, d’un véritable lieu de mémoire.
Patrice Borcard

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

(1941-)

Notice biographique

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Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

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Portée et contenu

  • Fribourg : Disques Office, [2002]
  • Disque 1: Concert inaugural, le 13 février 2000, Aula de l'Université, Fribourg ; Concert de Noël, le 3 décembre 2000, Eglise de Saint-Pierre-aux-Liens, Bulle ; Extraits des CD "Charles Jauquier, Florilèges" ; La voix de l'abbé Bovet et celle des Pinsons
  • Disque 2: Manifestation du Souvenir, le 10 février 2001, Eglise du Collège Saint-Michel, Aula de l'Université, Fribourg ; Extraits du CD "Bovet, Quatuor du Jaquemart" ; Credo de la Messe du divin rédempteur
  • Disque 3: Concert de clôture, les 5 et 6 janvier 2002, Eglise de Belfaux
  • Disque 1: Vincent Perrenoud (orgue) ; Groupe Mon Pays ; dir. Pierre-André Guignard ; Choeur mixte La Concorde, Sâles ; dir. Denis Aebischer ; Chanson du Pays de Gruyère ; Choeur des armaillis de la Gruyère ; dir. Michel Corpataux ; Choeur d'enfants La Voix du Gibloux ; dir. Jocelyne Vonlanthen-Carrel ; Groupe Mon Pays ; dir. Pierre-André Bugnard ; Accroche-Choeur ; dir. Jean-Claude Fasel
  • Disque 2: Vincent Perrenoud (orgue) ; La Chanson du Moulin, Neyruz ; dir. Gérald Kaeser ; Choeur Saint-André, Onnens ; dir. Jean-Marie Hirt ; Choeur Saint-Michel ; Choeur des XVI ; dir. André Ducret
  • Disque 3: Choeur des XVI ; Anonymos ; Choeur d'enfants La Voix du Gibloux ; dir. André Ducret

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2215

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