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Savary, Thierry
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Interview d'Armand Niquille - brute

Interview de l'artiste-peintre fribourgeois Armand Niquille par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie du livre de Jacques Biolley « Armand Niquille : réalités et images du sacré » et de l'exposition "Niquille: Réalités et images de la foi" au Château de Gruyères, en avril 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S187-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'Aswad- brut

Interview du groupe de reggae anglais Aswad par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S168-04). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'Axelle Red - brut

Interview de la chanteuse belge Axelle Red par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S157-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de 3T - brute

Interview de Taj, Tarryl et TJ Jackson, du groupe 3T par Thierry Savary, et une autre journaliste [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de leur passage à Münich, en janvier 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S173-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Alliance Ethnik - brute

Interview du groupe de rap français Alliance Ethnik par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur premier album "Simple et Funky" en 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S136-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Art Mengo- brute

Interview du chanteur français Art Mengo par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "La mer n’existe pas", en décembre 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S168-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Barrigue - brut

Interview du dessinateur humoristique français Barrigue à l'occasion de la séance de dédicace à la Librairie La Bulle pour la sortie de son nouvel ouvrage "Barricatures L'Année 1994 à traits tirés" , par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

00:00:50
Barrigue parle de sa pratique du dessin depuis son enfance et de son métier de dessinateur de presse.

00:03:59
Barrigue parle de l'utilisation du texte dans ses dessins.

00:04:52
Barrigue explique qu'il trouve que la liberté d'expression est restreinte depuis quelques années.

00:06:40
Thierry Savary demande à Barrigue le rôle du marketing dans son métier. Il explique l'importance de savoir se vendre dans ce métier.

00:07:16
Barrigue explique qu'il doit défendre ses dessins au Matin et auprès du public.

00:10:32
Barrigue donne les noms de dessinateurs qu'il admire dans le milieu du dessin de presse et parle de sa production graphique.

00:12:17
Barrigue explique sa vision du dessin de presse et de son inspiration.

00:14:37
Thierry Savary l'interroge par rapport au plagia dans le monde du dessin et à ses albums "Barricatures".

00:17:20
Barrigue parle de sa passion pour le hockey sur glace et notamment pour Fribourg-Gottéron.

Savary, Thierry

Interview de Barrigue - brute

Interview brute du dessinateur de presse suisse Thierry Barrigue par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une séance de dédicace avec Patrick Chappatte à La Bulle à Fribourg, en décembre 1999.

Thierry Savary présente Barrigue et rappelle les séances de dédicaces prévues à Fribourg.
Barrigue parle de Fribourg, qu'il aime beaucoup. Il vient régulièrement, et il a un rapport d'amitié avec les fribourgeois.

Il parle de ses "barricatures", un ouvrage qu'il publie chaque année depuis 19 ans, depuis 1980.
Il parle du fait de travailler sur la durée, pour que les choses fonctionnent encore. Il explique que ce n'est pas facile de débuter ni de durer dans le métier du dessin de presse. Il parle de l'importance de rester en colère et de conserver un regard frais sur l'actualité.

Barrigue se définit comme un idéaliste, déçu du monde et de son entourage. Il explique qu'avec le temps il a perdu un peu cet idéalisme, ce qui se traduit par le fait qu'il fait de moins en moins de dessins politique. Il a envie de recentrer ses dessins sur le quotidien des gens.

00:05:45
Thierry Savary parle de Chappatte, un jeune, avec lequel Barrigue a une bonne relation.
Barrigue explique qu'il aime autant les dessins que l'homme chez Chappatte.

[00:06:44 - 00:06:45 : coupure, manque un morceau de l'interview]

[Manque le début]
Barrigue parle des jeunes et de la responsabilité vis-à-vis d'eux. Il parle de l'importance de retrouver une place pour s'épanouir et pour du temps libre.

00:08:00
Thierry Savary souligne que la communication, le manque de communication est l'un des thèmes privilégiés de Barrigue.
Barrigue parle des moyens de communication et de la manière dont ils vont être apprivoisés dans le temps. Il parle du rôle du dessin de presse, de l'importance de mettre le doigt sur des problèmes. Il parle de la télévision, des dangers.

00:10:55
Thierry Savary l'interroge sur le rôle du dessinateur de presse dans les évolutions ou changements de mentalité des gens.
Barrigue pense que le dessin de presse ne change pas grand-chose. Il pense que le texte et l'image doivent s'enrichir et se compléter. Il pense aussi que même s'il pointe des choses, cela ne change rien. Cela amuse les gens.

Thierry Savary et Barrigue parlent de Christoph Blocher, de l'actualité politique, de la montée de l'UDC dans la politique suisse.

Ils parlent des humoristes et des dessinateurs de presse comme des gens pessimistes et profondément désillusionnés, ce qui leur permet de faire de l'humour.

00:14:15
Thierry Savary souligne l'actualité suisse des dix dernières années, et le fait que Barrigue y est installé depuis longtemps.
Barrigue explique qu'il a fui la France, il est arrivé en Suisse 20 ans auparavant, et il a la double nationalité. Il souligne le manque d'ouverture français, qu'il oppose au fédéralisme et à l'ouverture suisse. Il parle des différentes mentalités entre cantons, tout en partageant une identité commune. Il parle d'une autoflagellation suisse. Il souligne la richesse culturelle, politique et identitaire en Suisse.

Thierry Savary lui demande quel regard il porte sur son dernier album.
Barrigue explique qu'il est assez critique avec lui-même. Il est constamment dans le doute. Il pense que c'est indispensable de douter. Il aime la démarche globale, l'originalité de son livre.

Thierry rappelle comment est fait l'ouvrage.
Barrigue voulait donner une impression de croquis, c'est quelque chose qu'il fait de plus en plus. Il donne quelques anecdotes sur la réalisation du livre.

00:20:15
Thierry Savary lui parle du passage au nouveau millénaire.
Barrigue explique que pour lui le troisième millénaire appartient aux enfants, aux jeunes. Il explique que le plus important pour lui est de voir ses enfants heureux.

Savary, Thierry

Interview de Barrio Chino - brute

Interview brute de Sylvie et Gil Aniorte Paz du groupe français Barrio Chino par Thierry Savary.

Thierry Savary introduit le groupe. Sylvie et Gil sont frère et sœur.

Sylvie explique un peu l'histoire de la famille, qui est très multiculturelle. Ils ont beaucoup d'histoire. Sylvie explique comment le groupe et l'écriture de leur univers musical a commencé.

00:03:00
Gil parle des instruments qu'il joue, tant méditerranéens que de plus loin.

Sylvie et Gil parlent de l'univers musical dans lequel ils ont grandi. Ils ont eu des grands-parents musiciens, chanteurs, engagés. Ils pensent que c'est important de grandir dans cet environnement.

Gil explique qu'il n'aurait pas pu faire autre chose que de la musique.

00.05:00
Thierry Savary leur parle des chansons traditionnelles.
Sylvie pense que c'est quelque chose qui s'est perdus. Elle parle notamment de la période yéyé, qui a détruit la musique traditionnelle. Elle parle de l'Alcazar de Marseille qui a été détruit. Elle déplore le fait qu'il n'y a plus d'endroits pour apprendre les chansons traditionnelles et locales.

Thierry Savary parle de la tradition chorale fribourgeoise.

00:07:45
Thierry Savary leur parle de leur formation musicale.
Gil explique qu'ils ont appris avec leur famille, mais qu'ils ont aussi appris des choses plus classiques, de technique. Il parle de la musique flamenca, qui ne s'enseigne pas dans les conservatoires. Chaque région possède son flamenco, il y a des codes. Ensuite il y a eu un enseignement général, mais c'est encore autre chose. Il faut jouer avec des musiciens pour s'imprégner.

Sylvie explique que tant dans la musique arabe qu'andalouse, c'est à la personne d'apprendre et de s'imprégner. Les gens n’enseignent pas.
[Interview coupée, il manque la fin]

Savary, Thierry

Interview de Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat - brut

Interview de Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat du duo humoristique Cuche et Barbezat par Thierry Savary [Les Nébuleuses].

Enregistrée en 1994 à l'occasion de leur passage à l'aula du Collège Saint-Michel à 20h30 les 25 et 26 mars 1994 pour leur spectacle "Suisse mais humoristes".

00:00:02
Cuche et Barbezat font la publicité pour leur spectacle.

00:02:05
Thierry Savary leur demande quel genre d'enfants ils étaient. Cuche était gentil et Barbezat avait de la peine à l'école mais il était plus beau que Cuche. C'est les deux des cadets de fratrie. Ils ont commencé à faire des sketch pour faire plaisir aux camarades du ski-club le soir puis ils ont fait des sketch le dernier jour de leur scolarité pour les élèves et contre les profs. Leurs parents n'étaient pas favorables à ce qu'ils fassent du théâtre.

00:04:09
Au Val-de-Ruz, il y a avait une émulation du théâtre amateur ce qui les a poussé vers le théâtre. Puis ils ont rencontré Pierre Miserez, Eric Lavanchy et François Silvant notamment. Ils ont une bonne complicité donc c'est plus facile de travailler à deux pour eux.

00:07:00
Ils ont été joué à Paris et ont appris plein de choses et rencontré des copains. Là-bas, c'est une famille mais c'est aussi la jungle. Autour du théâtre du Point virgule, il y a une famille et ils sont solidaire entre eux. Mais il y a beaucoup de monde qui fait des spectacles à Paris et c'est des conditions difficiles pour se faire connaître. Leur accent est pas connoté suisse mais provincial au même titre que l'accent breton.

00:10:14
Ils viennent de sortir leur premier album. C'était un peu difficile pour eux car généralement ils sont très visuel. Ça les a forcé à écrire des textes plus radiophoniques. Ils auraient jamais eu l'idée de faire un disque d'eux même. Ils expliquent le titre de leur spectacle. Ils discutent de l'expression "ou bien" et de l'aspect campagnard de leur spectacle. Ils aiment bien aussi avoir une interactivité avec le public mais préfèrent improviser entre eux pour ne pas charger une personne du public.

00:15:45
A Fribourg, ils vont faire un mélange de sketch entre ceux qui sont sur le disque et d'autres qu'ils ont composé. Il expliquent le processus de promotion de leur disque. Il ne savent pas encore ce qu'ils vont faire pour la suite.

18:45
S'ils pouvaient faire chacun un vœux ça serait de pourvoir faire le maximum de vœux et qu'ils se réalisent et de pouvoir toujours avoir l'enthousiasme qu'ils ont maintenant et que le métier ne deviennent pas une habitude ou si c'est le cas, qu'ils aient le courage de changer de métier.

Savary, Thierry

Interview de Bergamote - brute

Interview de Gérald et Patrick Lapp par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la représentation du spectacle "Bergamote" à l'aula du Collège Saint-Michel pour soutenir le maintient du site de production de la brasserie Cardinal à Fribourg, en 1996.

00:00:48
Gérald explique que Claude-Inga Barbey a proposé de venir jouer gratuPièceent, car elle n'avait pas le temps d'écrire pour le journal "La Torgnolle".

00:01:48
Patrick Lapp explique que c'est rare qu'il joue gratuPièceent et que l’initiative vient de Claude-Inga Barbey et qu'ensuite, ils sont allés chercher Claude Blanc et Daniel Rosis. Le Spectacle Bergamote ce n'est pas un spectacle de café-théâtre, ni de théâtre, ni de cabaret, "Bergamote", c'est "Bergamote". Si on veut savoir à quoi ressemble le spectacle, il faut écouter le dimanche matin, l'émission "Bergamote" sur la première.

Savary, Thierry

Interview de Candy Dulfer- brute

Interview de la saxophoniste de jazz néerlandaise Candy Dulfer par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Big Girl", en décembre 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S167-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Catherine Lara - brute

Interview de la chanteuse Catherine Lara par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Mélomanie" en 1996.

00:00:11
Elle n'est pas en promotion. Elle vient en Suisse pour le plaisir. Elle aime beaucoup cet album, car il est particulièrement personnel. Elle y collabore avec Jean-Claude Vannier qui écrit aussi beaucoup pour Mauranne. Catherine Lara fréquente peu le monde du showbiz, mais elle pense qu'il y a toujours quelque chose de bon à prendre chez chacun.

00:05:05
Catherine Lara pense qu'elle fait le plus beau métier du monde et qu'elle a beaucoup de chance de faire ça. Elle dit qu'elle est née dans une note de musique. Les chanteurs ont beaucoup de chance d'avoir en concert, un public qui réagit en direct à ce qu'ils font. C'est un métier de mégalo. Elle trouve que la musique conserve la jeunesse et est un prolongement de l'enfance. Quand on monte sur scène, on est transformé, il y a une magie.

00:09:48
Elle pratique encore le violon. Elle a accompagné Claude Nougaro un temps, mais elle n'est pas très passéiste. Sa voix a changé au cours de sa carrière. Avec l'âge, elle gère mieux ses sentiments et son énergie. Dans cet album, il y a plus de douceur. Elle va vers la Word musique, elle trouve fascinantes ses voix qui viennent du monde entier. Elle a envie de faire un disque de violon avec des voix pour la suite, mais pas un disque avec des chansons couplets-refrains. Elle admire la reconversion qu'a faite Gainsbourg en se mettant à parler sur ses chansons. Il y a parfois des chanteurs qui ne s'adaptent pas aux changements de leur voix et de leur corps et elle trouve que ça ne fonctionne pas, à part pour Aznavour qui a gardé son côté crooner qui lui convient très bien.

00:15:06
Thierry Savary et Catherine Lara trouvent que Gilbert Beccaud et Claude Nougaro ont ce décalage entre leur manière de chanter et la musique de leurs chansons et, du coup, ça ne fonctionne pas du tout. Pour son dernier album, elle a beaucoup travaillé avec Sylvain Luc sur le plan rythmique. Ils travaillaient ensemble à l'instinct, en improvisant et en gardant les mesures qui leur plaisaient. Catherine Lara montre peu ce qu'elle produit avant la finalisation des chansons, elle est assez pudique et c'est quelqu'un de fidèle en particulier avec sa maison de disques. Elle est aussi fidèle à la Suisse, elle y a enregistré (à Lausanne avec Sébastien Santa Maria) et elle trouve ne suisse une sérénité qu'elle apprécie.

00:19:28
Elle a déjà fait des expériences musicales diverses dans ses albums précédents, mais comme c'est une musicienne de concept. Elle a trouvé son album sur George Sand formidable en terme d'expérience, mais cela a nécessité énormément d'argent et ce n'était pas facile, car actuellement, le monde de la musique est en récession mondiale. Les ventes de disque ont chuté et elle trouve que la musique et en particulier les CD sont encore trop cher, mais comme les charges sont énormes, c'est difficile de baisser les prix. La musique devient un produit de luxe. Les places de concert sont trop chères.

00:22:45
Thierry Savary souligne que Stéphane Eicher se définit comme un artisan du bonheur, Catherine Lara espère être une artisane du rêve. Qu'elle arrive à faire oublier leurs emmerdes aux gens. Elle reçoit beaucoup de courrier et elle a un beau contact avec le public. Elle aussi a des chansons qui ont jalonné son existence, "Love me tender" à l'adolescence, en passant par les Beatles et Elvis Presley. Elle adore découvrir ce qui se passe actuellement, en particulier le rap.

Savary, Thierry

Interview de Claude Nicollier - brut

Interview de Claude Nicollier par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en octobre 1994 (S123). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Claude Nobs - brute

Interview brute de Claude Nobs par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997.

00:00:22
À Caux, lieu de résidence de Claude Nobs, c'est le centre de préparation du festival. La communication est très importante et ils sont à la pointe de l’informatique. Ils ont lancé leur site internet il y a 3 ans. C'était dans les premiers et c'est aussi ici que sont conservé les archives du festival et celles, personnelles, de Claude Nobs. Il y a environ 1 million de titres de musique conservés. Pour les archives du festival, il projette de sortir des choses en DVD. C'est ce qui avait séduit Quincy Jones, toutes ces archives sur la musique noire-américaine. Claude Nobs souligne qu'aux USA, il n'y a presque aucun concert de jazz enregistré et presque pas de festival non plus. C'est ce qui fait la valeur de ces archives. Il est content d'avoir fait des investissements pour cela. En général, les artistes viennent 2 jours pour leur concert et souvent, ils montent au chalet. C'est un peu un endroit de détente. Il y a beaucoup de projets qui y sont discutés.

00:05:10
Les artistes aiment bien venir à Montreux. Il essaie actuellement de négocier la venue de Ray Charles au festival. Le moment où Nobs est le plus tendu, c'est entre le lancement du programme et le début de la vente des billets quand il ne sait pas comment ça va tourner. Ils ont décidé de ne pas augmenter la capacité du festival, mais il y a des animations autour qui se sont beaucoup développés. Il aimerait que cet aspect se développe encore plus et est très heureux que les Montreusiens y participent de manière aussi importante.

00:09:12
Le festival a baissé ses prix depuis 2 ans. Il estime que c'est possible de venir au jazz avec un petit budget et de bien fêter. Thierry Savary lui demande comment il établit sa programmation. Il y a des projets qui se préparent sur des années (p. ex orchestre symphonique), mais c'est à l'époque du MIDEM à Canne que la programmation commence à se dégager. Claude Nobs connaît la plupart des artistes et élabore directement les projets avec eux, mais il ne fait pas les contrats avec eux, mais avec leurs managers et leurs agents. Les artistes sont payés par la banque. Thierry Savary demande s'il n'est pas fatigué du festival qui fête cette année ses 31 ans. Il répond qu'on lui a posé déjà plusieurs fois la question et qu'il faudra bien s'arrêter un jour et il espère trouver une équipe qui prendra la passation, mais pour l'instant, il a encore la motivation.

00:13:10
Il est enthousiaste pour les gens et la musique. Il parle de blues avec Eric Clapton et de Ferrari avec Chris Réa. Depuis 1970, il connaît Van Morrison et il a des contacts très cordiaux avec lui. Chuck Berry est connu pour négocier 5000.- dollars de plus à la dernière minute pour monter sur scène. Ce qui le séduit le plus dans l'organisation du festival, c'est de voir le public heureux. Il présente les groupes sur scène, car il les connaît bien et il aime bien le faire rapidement pour laisser la place à la musique. C'est devenu une tradition qu'il monte sur scène pour accompagner un artiste, mais il n'a pas la prétention de se revendiquer artiste.

00:18:00
Thierry Savary demande si sa manière de percevoir la vie, en passant de la cuisine à la musique, a évoluée. Il a découvert le jazz au travers de l’émission radiophonique "Pour ceux qui aiment le Jazz", animée par Franck Ténot et Daniel Filipacchi. Il doit beaucoup à cette émission et c'est comme ça qu'il en est venu à réaliser un festival de jazz. Thierry Savary souligne que les gens sont moins à cheval maintenant par rapport au fait que Montreux n'est pas un festival uniquement de jazz et Claude Nobs souligne que déjà la seconde année, il y avait des artistes qui n'étaient pas complètement jazz. Pour lui, tant que sur le plan musical et émotionnel ça fonctionne, pourquoi ne pas amener d'autres musiques. Claude Nobs travaille aussi pour la Warner, c'est ce qui le fait vivre. Il s'occupe actuellement d'un projet avec les disques Atlantique. Il fait aussi beaucoup de recherche au niveau des développements de l’informatique. Cela lui permet de créer des liens avec des groupes qui seraient intéressés à jouer au festival.

00:22:15
Claude Nobs fait partie de la SUISA et il trouve qu'il n'y a pas assez d'appuis pour la culture de la part de la Confédération. Au festival, ils ont la chance d'avoir des sponsors qui font presque du mécénat. Claude Nobs sent bien l'édition de cette années et se réjouis de voir la réaction des gens.

Savary, Thierry

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