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Magazine consacré au Camel Trophy 1994 - enregistrements bruts

Plusieurs interviews et enregistrements divers lors du Camel Trophy 1994 en Argentine, par Thierry Savary.

  • S376-02 : Carine Duret, l'une des deux premières femmes à participer au Camel Trophy, en 1994. Enregistrée à l'aéroport de Buenos Aires. Durée: 00:11:53
  • S376-03 : Martin Krauer, journaliste au Blick, assistant dans l'équipe suisse, habitué du Camel Trophy. Enregistrée à Iguazu (départ de la course aux chutes). Durée : 00:12:18
  • S376-04 : Stefan Waeber, candidat fribourgeois du Camel Trophy. Enregistrée pour les informations. Durée : 00:16:59
  • S376-05 : Enregistrement d'une conférence de presse pour l'ouverture du Camel Trophy, office du tourisme, en espagnol et anglais. Durée : 00:10:35
  • S376-06 : Bruno Kneubuhler, membre de l'équipe suisse. Durée: 00:09:05
  • S376-07 : Enregistrement d'une conférence de presse de Iain Chapman, directeur du Camel Trophy. Durée : 00:01:42
  • S376-08 : Interview d'un garde du parc national d'Iguazu, descendant d'ancêtres suisses. Il raconte l'histoire et l'origine des chutes d'Iguazu. Il parle aussi du parc national. En espagnol. Durée : 00:13:09
  • S376-09 : Bruits de la nature dans le parc et bruit des chutes. Durée : 00:05:44
  • S376-10 : Guy de Luigi, journaliste et participant au Camel Trophy. Durée : 00:04:04
  • S376-11 : Roger Juillerat, journaliste, participant du Camel Trophy en 1993 en Malaisie. Durée : 00:07:13
  • S376-12 : Bruits de voitures, de motos, divers bruits de la compétition. Durée : 00:13:14

Savary, Thierry

Interview de Rachel des Bois - brut

Interview de la chanteuse française Rachel des Bois par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à Fribourg, à l'occasion de la sortie de son album "Au cœur des foyers" en 1993.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en octobre 1994 (S115-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de José Barrense-Dias - brut

Interview du chanteur suisse d'origine brésilienne José Barrense-Dias par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée chez José Barrense-Dias à Nyon, à l'occasion de la sortie de son album « Accord en Cordes », en octobre 1994.

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en octobre 1994 (S332-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'André Sugnaux - brute

Interview de l'artiste peintre fribourgeois André Sugnaux par Thierry Savary, [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de son exposition à la librairie du Vieux Comté à Bulle et à la librairie Saint-Paul à Fribourg, en avril 1995.

André Sugnaux parle de sa découverte de l'Egypte. Il a d'abord découvert le Maghreb, où il a fait des recherches sur des peintures préhistoriques. Puis il a découvert l'Egypte grâce à Soeur Emmanuelle. Il explique qui est Soeur Emmanuelle. Elle s'occupe des défavorisés dans les bidonvilles en Egypte, notammen le bidonville du Mokhattam, dans lequel elle lui a demandé de venir. Il explique leur rencontre, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Suisse à Tunis. Il explique que lorsqu'il est arrivé, il s'est rendu compte de la difficulté de ce qu'il devait faire. Ils ont finalement construit une école dans le bidonville, qu'il a décoré.

00:04:45
André Sugnaux explique que les premiers mois dans le bidonville étaient difficiles, car il n'était pas accepté. Puis, comme il a travaillé pour les enfants, les habitants l'ont accepté et il s'y rend encore régulièrement, il fait partie de la famille.
Il est proche des enfants, car il pense que pour changer le monde, c'est avec les enfants qu'il faut travailler. Il parle notamment des chiffonniers, des enfants qui vivent dans des conditions difficiles physiquement et mentalement.
Il explique qu'il ne s'est pas contenté de faire son travail, il a fait bien plus. Il a aidé à de nombreux niveaux.

00:08:40
Thierry Savary lui parle des fresques qu'il a faites sur les écoles.
André Sugnaux explique qu'il a étudié la culture égyptienne pendant plusieurs mois avant de peindre. Il s'est intéressé à l'art contemporain et pharaonique. Il s'en est inspiré pour sa fresque, pour introduire des symboles, mais sans tendance religieuse ou politique.
Ces fresques cherchent aussi à donner du rêve et de l'évasion aux enfants.

00:11:30
André Sugnaux explique qu'il a des contacts avec des professeurs d'art et d'égyptologie en Egypte, qui l'ont aidé pour réaliser ses fresques.

00:12:45
André Sugnaux parle des conditions de vie des enfants, de ceux qui sont à l'école ou non. Il explique que ces conditions sont très difficiles. Il est touché par cela, et il peint ce qu'il voit et ressent. Ce sont ces oeuvres qui sont exposées au Vieux Comté à Bulle. Ces oeuvre lui permettent de s'équilibrer, car ce qu'il voit le bouleverse.

00:16:15
Thierry Savary parle de la lumière dans ses oeuvres, et lui demande si cela vient de ce qu'il a vu et vécu en Egypte.
André Sugnaux explique que malgré les ocnditions de vie difficiles, il y a énormément de lumière dans leur vie. Il parle d'un peuple formidabel, de leur gentillesse.

00:17:45
Thierry Savary souligne que les expositions sont mises en place pour soutenir un jeune médecin.
André Sugnaux explique qu'il a rencontré un jeune qui devait abandonner ses études de médecine. Il a été touché, et il a décidé de l'aider. Ils ont travaillé 10 ans ensemble. Il a désormais terminé ses études. Il aimerait ouvrir son cabinet pour aider les enfants des bidonvilles. L'argent récolté par les expositions servira à l'aider à monter son cabinet, pour aider les enfants des bidonvilles.

00:23:15
Thierry Savary lui parle de sa vie en Egypte.
André Sugnaux explique que selon le travail qu'il a à faire en Egypte, il peut y passer de 3 à 9 mois par an. Il y a aussi un besoin affectif de retourner en Egypte. Il précise que le travail qu'il fait est bénévole. S'il est payé, il fait d'autres activités en Egypte. Il parle notamment d'investissements réalisés dans des hôpitaux.

00:27:10
Thierry Savary parle de ses travaux exposés à la Galerie des Yeux Noirs à Romont.
André Sugnaux explique qu'on lui a mis une salle à disposition à Romont pour exposer ses travaux récents, qui traitent de l'enfant, l'homme et la terre, et qui n'ont rien à voir avec l'Egypte.

Sugnaux, André

Interview de Guesch Patti - brute

Interview de la chanteuse française Guesch Patti par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Blonde", en 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S218). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Jacques Basler - brute

Interview du sculpteur vaudois Jacques Basler par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de son exposition au Musée du Pays et Val de Chamey.

00:00:32
Il expose ses sculptures à l'extérieur du musée durant tout l'été. Jacques Basler vit de la sculpture depuis 14 ans, il pratique depuis 20 ans. Il a une galerie à Rue où il expose 2 fois par an. Il a une sculpture dans une exposition à Bologne bientôt. Pour lui, l'exposition à Charmey est importante. Au début, ses sculptures étaient plus réalistes. Son processus de création a évolué. Petit à petit, il a pu réaliser des bronzes. Actuellement, il travaille sur acier et bois et ensuite, sur cette base, il réalise des bronzes. C'est le bois qui donne l'impulsion de la sculpture. Il est fasciné par les arbres. Il est tout le temps en balade avec sa tronçonneuse.

00:05:08
Il croit en la science et au progrès, mais il pense qu'il faut respecter la nature. La sculpture lui a enseigné de la technique, la passion, une grande patience. Plus il avance, plus il devient modeste, une sculpture amène l'apprentissage pour la suivante. Il n'arrive jamais à dire que son travail est abouti. Il n'est jamais satisfait de ses sculptures lors de la finition. Sa femme et ses enfants donnent leur avis sur son travail, mais il n'écoute personne d'autre.

00:08:46
Une fois qu'une sculpture est achetée, elle appartient à son propriétaire, mais il a souvent encore des bronzes. A chaque fois qu'il vend une culture, c'est un miracle. Avec les tirages de bronze, il peut faire agrandir ses sculptures. Il travaille avec la fonderie à Pietrasanta. Sa technique évolue avec le temps. Il voyage beaucoup entre la Suisse et l'Italie. En sculpture, la France a une grande influence sur la Suisse romande, c'est très intellectuel comme pratique et lui est plus à l'aise avec une pratique "italienne" de la sculpture. Une sculpture, pour lui, doit être sensuelle et donner envie de toucher. Il représente beaucoup de femmes dans ses sculptures. Pour lui, tout vit en couple.

00:13:30
Il est en train de faire une danseuse en bois d'olivier. Il a une sculpture violente "agression" qui est dans le parc. Il pense que le progrès passe par la culture. C'est l'inculture qui fabrique les guerres. Plus il va en avant, plus la distance entre ses idées et ce qu'il peut faire devient grande et il a des idées pour dans 10 ans. Il ne pratique pas de communication dans son métier, c'est un sauvage. Les choses viennent et il ne faut pas les forcer.

Savary, Thierry

Interview de Marc Lavoine - brute

Interview du chanteur français Marc Lavoine par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].
Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album de compilations "Best of 1985/1995", en octobre 1995.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1995 (S164-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Lavoine, Marc

Interview de Mme Rodin - brute

Interview brute de Mme Rodin, propriétaire de la galerie Rodin à Avry-Bourg.

Enregistrée à l'occasion d'une exposition consacrée à l'artiste peintre indien Kuldip Singh Jus à la galerie Rodin à Avry-Bourg.

Mme Rodin explique que c'est la première fois que sa galerie expose un artiste aussi important. L'ambassadeur d'Inde est même venu au vernissage. C'est un artiste qui expose normalement dans les capitales. La directrice a eu de la chance de faire sa rencontre.

00:02:00
Thierry Savary souligne la particularité de l'artiste qui dessine des mains.
La directrice explique que pour l'artiste les mains sont le moyen d'expression le plus important.
Ils parlent de son style et de ses techniques.

00:04:00
Thierry Savary signale qu'on trouve d'autres choses dans la galerie.
Mme Rodin présente certaines de ses collections, notamment des sculptures et bijoux en or de René Hiber, ou d'autres sculptures d'artistes italiens. Toutes les collections sont temporaires.

Interview de Nicolas Peyrac - brute

Interview du chanteur et écrivain français Nicolas Peyrac par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "J'avance", en avril 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S170-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Jane Birkin - brute

Interview de la chanteuse anglo-française Jane Birkin par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Versions Jane", en avril 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S187-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Fou - brute

Interview de Christophe Meyer, chanteur et guitariste et seul membre permanent du groupe de punk suisse Fou, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Orange", en mai 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S195-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Claude Nobs - brute

Interview brute de Claude Nobs par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997.

00:00:22
À Caux, lieu de résidence de Claude Nobs, c'est le centre de préparation du festival. La communication est très importante et ils sont à la pointe de l’informatique. Ils ont lancé leur site internet il y a 3 ans. C'était dans les premiers et c'est aussi ici que sont conservé les archives du festival et celles, personnelles, de Claude Nobs. Il y a environ 1 million de titres de musique conservés. Pour les archives du festival, il projette de sortir des choses en DVD. C'est ce qui avait séduit Quincy Jones, toutes ces archives sur la musique noire-américaine. Claude Nobs souligne qu'aux USA, il n'y a presque aucun concert de jazz enregistré et presque pas de festival non plus. C'est ce qui fait la valeur de ces archives. Il est content d'avoir fait des investissements pour cela. En général, les artistes viennent 2 jours pour leur concert et souvent, ils montent au chalet. C'est un peu un endroit de détente. Il y a beaucoup de projets qui y sont discutés.

00:05:10
Les artistes aiment bien venir à Montreux. Il essaie actuellement de négocier la venue de Ray Charles au festival. Le moment où Nobs est le plus tendu, c'est entre le lancement du programme et le début de la vente des billets quand il ne sait pas comment ça va tourner. Ils ont décidé de ne pas augmenter la capacité du festival, mais il y a des animations autour qui se sont beaucoup développés. Il aimerait que cet aspect se développe encore plus et est très heureux que les Montreusiens y participent de manière aussi importante.

00:09:12
Le festival a baissé ses prix depuis 2 ans. Il estime que c'est possible de venir au jazz avec un petit budget et de bien fêter. Thierry Savary lui demande comment il établit sa programmation. Il y a des projets qui se préparent sur des années (p. ex orchestre symphonique), mais c'est à l'époque du MIDEM à Canne que la programmation commence à se dégager. Claude Nobs connaît la plupart des artistes et élabore directement les projets avec eux, mais il ne fait pas les contrats avec eux, mais avec leurs managers et leurs agents. Les artistes sont payés par la banque. Thierry Savary demande s'il n'est pas fatigué du festival qui fête cette année ses 31 ans. Il répond qu'on lui a posé déjà plusieurs fois la question et qu'il faudra bien s'arrêter un jour et il espère trouver une équipe qui prendra la passation, mais pour l'instant, il a encore la motivation.

00:13:10
Il est enthousiaste pour les gens et la musique. Il parle de blues avec Eric Clapton et de Ferrari avec Chris Réa. Depuis 1970, il connaît Van Morrison et il a des contacts très cordiaux avec lui. Chuck Berry est connu pour négocier 5000.- dollars de plus à la dernière minute pour monter sur scène. Ce qui le séduit le plus dans l'organisation du festival, c'est de voir le public heureux. Il présente les groupes sur scène, car il les connaît bien et il aime bien le faire rapidement pour laisser la place à la musique. C'est devenu une tradition qu'il monte sur scène pour accompagner un artiste, mais il n'a pas la prétention de se revendiquer artiste.

00:18:00
Thierry Savary demande si sa manière de percevoir la vie, en passant de la cuisine à la musique, a évoluée. Il a découvert le jazz au travers de l’émission radiophonique "Pour ceux qui aiment le Jazz", animée par Franck Ténot et Daniel Filipacchi. Il doit beaucoup à cette émission et c'est comme ça qu'il en est venu à réaliser un festival de jazz. Thierry Savary souligne que les gens sont moins à cheval maintenant par rapport au fait que Montreux n'est pas un festival uniquement de jazz et Claude Nobs souligne que déjà la seconde année, il y avait des artistes qui n'étaient pas complètement jazz. Pour lui, tant que sur le plan musical et émotionnel ça fonctionne, pourquoi ne pas amener d'autres musiques. Claude Nobs travaille aussi pour la Warner, c'est ce qui le fait vivre. Il s'occupe actuellement d'un projet avec les disques Atlantique. Il fait aussi beaucoup de recherche au niveau des développements de l’informatique. Cela lui permet de créer des liens avec des groupes qui seraient intéressés à jouer au festival.

00:22:15
Claude Nobs fait partie de la SUISA et il trouve qu'il n'y a pas assez d'appuis pour la culture de la part de la Confédération. Au festival, ils ont la chance d'avoir des sponsors qui font presque du mécénat. Claude Nobs sent bien l'édition de cette années et se réjouis de voir la réaction des gens.

Savary, Thierry

Interview d'Henri Dès - brute

Interview brute de l'auteur-compositeur-interprète vaudois Henri Dès par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion du début de sa tournée, et de la sortie de l'album "Du Soleil", en septembre 1999.

Thierry Savary commente le fait que sa dernière tournée avait débuté deux ans auparavant.
Henri Dès explique que ses dernières tournées ont toutes durées deux ans, pour permettre de roder le spectacle avant de partir dans des grandes salles, comme l'Olympia à Paris.

00:02:20
Thierry Savary lui parle de la participation folle du public.
Henri Dès explique que lorsqu'il sort un nouvel album, il remarque qu'au fil des spectacles, les gens chantent de plus en plus car ils ont pu écouter l'album.

Henri Dès explique comment il choisit les titres de ses spectacles dans son répertoire.

Thierry Savary souligne que d'anciens albums ont aussi été rhabillés. Ils parlent des pochettes, des dessins faits par Etienne XXX sur les albums Henri Dès parle de sa discographie comme d'une belle collection.
Il a aussi sorti des CD-Rom.

00:06:30
Henri Dès parle du fait que ses albums sont traduits, et notamment dernièrement en vietnamien.
Il explique que les traductions découlent d'initiatives spontanées d'autres personnes.

00:08:45
Thierry Savary parle d'une "fièvre" Henri Dès en francophonie.
Henri Dès constate que depuis quelques années il remarque qu'il y a de plus en plus de monde. Il pense qu'il ne peut pas augmenter encore le public, il fait déjà des Zénith. Il ne pensait pas que les spectacles fonctionneraient dans de si grandes salles. Il pense que cela fonctionne car les gens chantent, et qu'il y a toute une expérience lors des spectacles.

Henri Dès explique que chaque jour c'est une surprise pour lui de voir autant de gens, c'est impressionnant. Il a beaucoup d'émotions de voir tous ces gens, et surtout de les entendre. Il parle aussi de l'accueil sur scène qui est très émouvant.

00:12:45
Thierry Savary lui parle de son rythme de vie, d'avoir une vie équilibrée.
Henri Dès explique qu'il prend les choses très sereinement. Il a la chance d'avoir une grande équipe sur laquelle s'appuyer et qui le connaissent. Ce sont tous des amis.
Ils parlent de cette stabilité. Henri Dès explique qu'il a fait de l'artisanat qui a réussi, et pas du show-business. Tout a été fait au fur et à mesure, c'est ce qui explique que tout fonctionne.

00:15:30
Thierry Savary lui parle de la chanson pour enfants.
Henri Dès explique qu'il y a beaucoup de monde qui fait cela, mais qui n'ont pas forcément autant de succès. Il est sur le devant de la scène actuellement.
Il pense que peu de gens font cela car la chanson pour enfant est un monde à part. C'est quelque chose qui est un peu péjoratif, il aimerait que cela change.

Thierry Savary parle de la difficulté de s'adresser à des enfants.
Henri Dès pense que c'est toujours difficile de faire une chanson. Il pense que pour s'adresser aux enfants il faut une certaine sensibilité. Il cite Cabrel qui n'arrive pas à faire cela.

Il souligne que de plus en plus d'adultes apprécient ses chansons. Il explique que son écriture évolue aussi.

00:20:00
Thierry Savary lui parle du nouvel album qui va sortir.
Henri Dès explique que lorsqu'il écrit, il réfléchit désormais aux musiciens qui vont l'accompagner. Il explique que son fils joue de la batterie sur l'album.
Il explique que le magazine "Chorus" a été choisi dans les coups de cœur de musique francophone.
Henri Dès parle de sa manière de travailler avec les musiciens. Il parle de "liberté surveillée".

00:25:00
Thierry Savary et Henri Dès parlent de John Woolloff, qui va partir en tournée avec lui.

Henri Dès parle de comment il écrit et compose. Il ne se pose pas de questions.
Il lui arrive d'avoir des mélodies ou des textes en tête, et même d'arrêter des répétitions.

00:30:15
Thierry Savary lui parle de son courrier.
Henri Dès explique qu'il a une personne qui répond pour lui. S'il y a vraiment des demandes particulières, c'est lui qui répond.
Il lui arrive souvent d'avoir des messages de parents d'enfants malades.

Thierry Savary lui parle de ses projets futurs.
Henri Dès explique qu'il a tellement de projets qu'il prend les choses par étapes, petit à petit, sinon c'est trop. Une chose après l'autre. On ne peut pas penser à tout en même temps. Il fait un parallèle avec les joueurs de tennis, qui jouent la balle et pas le match.

Savary, Thierry

Interview de Liane Foly - brute

Interview brute de Liane Foly par Thierry Savary à Lausanne.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Caméléon".

00:00:25
Liane Foly a conçu et réalisé le disque avec son équipe et c'est un disque plus personnel. Elle l'a réalisé à Los Angeles. Il y aura des versions anglaises et espagnoles. Sa passion, c'est découvrir et voyager. Parfois, elle peut visiter un peu en tourner, mais ce qui est intéressant, c'est les rencontres. Elle avait pour cet album, déjà une idée globale sur l'ambiance et les voix qu'elle voulait mettre sur cet album. Elle voit cet album comme un film, une succession de courts-métrage. Le point commun entre les histoires qui y sont raconté, c'est l'amour et le but, c'était d'être positif. Elle a ouvert son répertoire au niveau rythmique.

00:05:43
Elle a collaboré avec beaucoup de gens sur cet album. Une belle rencontre, c'est Maurice White et aussi Mars Lasar qui lui a beaucoup appris. Pour cet album, elle a aussi collaboré avec d'autres musiciens français, son frère Philippe Falliex et Hervé Gourdikian. Ce mélange d'origine, a été très intéressant et riche. Il a plusieurs singles sur cet album. Il faut l'écouter plusieurs fois pour remarquer les arrangements particuliers. Les musiciens, Liane Foly et Mars Lasar avaient les mêmes influences musicales américaines ce qui fait qu'ils se sont bine entendus. Elle a dédié cet album à toutes les oreilles, les opinions et les différences, Liane Foly a envie d'égalité et de fraternité entre les hommes.

00:12:15
Liane Foly a un public très large et très diversifié. Cet album est le fruit d'influences diverses. Elle recherche l'originalité dans sa musique. Au niveau de la voix, elle a appris des choses, elle change selon la vie. Comme elle a écris les chansons de cet album, elle a pu mieux y placer sa voix. Elle a écrit tous les textes pour cet album. En matière de musique, il y a les sens et l'inspiration qui vont se combiner. Cet album lui ressemble beaucoup. L'image qu'elle donne n'est pas la même que son image au quotidien.

00:19:17
Thierry Savary lui demande si elle a parfois été impressionnée par son statut de vedette. Pour elle, il ne faut pas se leurrer quand on signe dans une maison de disques, c'est en toute connaissance de cause et ça implique de potentiellement devenir un personnage public. Parfois, des gens lui racontent des expériences qu'ils ont eues sur sa musique. C'est très fort. Ce qui lui a le plus plu dans la réalisation de ce disque, c'est la liberté qu'elle a eu pour le faire. Elle a pris un an et demi pour le réaliser. Elle est toujours très souriante, ça lui vient de son enfance. Elle raconte la réalisation de son clip. Elle aime quand les gens s'investissent. Elle aime beaucoup collaborer avec son manager.

00:26:39
Thierry Savary lui demande sa réaction lors de la sortie de l'album. Elle ne l'a pas vraiment écouté et ne renvient pas dessus. Elle espère qu'il aura du succès et est contente de l'accueil. La patience et la vigilance sont des grandes vertus de ce métier. L'entrée dans le monde du show-business a été un grand apprentissage, elle estime avoir de la chance de faire ce métier. Elle est en train de réfléchir au spectacle de cet album, elle doit être vraiment attentive à la technique. Elle vient le 6 décembre à l'Arena de Genève.

Savary, Thierry

Interview de Double Pact - brute

Interview brute de Stress, Nega et Yvan du groupe de rap valdo-genevois Double Pact par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album C'est comme la vie, en octobre 1999.

Thierry Savary souligne le fait que ce soit coutumier du milieu hip-hop d'avoir un surnom.
Nega et Stress expliquent que tous leurs amis ont aussi un surnom. Ils expliquent d'où leur viennent leurs surnoms.

00:02:45
Thierry >Savary parle du succès de la scène hip-hop.
Stress explique que c'est normal que le rap soit reconnu, et que cela entraîne forcément de l'argent.
Ils expliquent qu'ils essaient de travailler ave3c des jeunes dans le rap, de développer des choses pour les jeunes.
En Suisse romande, il y a de plus en plus d'albums ou de mxi qui sortent avec des groupes de jeunes. Cela va développer la scène locale.

00:05:20
Thierry Savary parle de la scène hip-hop en Suisse.
Stress trouve que c'est bien, mais que finalement on ne fait que suivre ce qui se passe ailleurs. Il prend l'exemple de la France. Il parle du manque de structures en Suisse, et du fait que c'est difficile de diffuser le rap en Suisse.

Ils arrivent à produire et à sortir des albums car ils ont pris des risques. Il faut en prendre pour pouvoir exposer sa musique u monde entier, mais c'est difficile. Il faut une attitude professionnelle, sans être professionnels. Il faut faire des sacrifices.
Ils parlent du fait de prendre le pli d'être professionnels, de respecter des timings et autre petites choses pour que les choses marchent.
Ils ont appris tout cela avec le temps.

00:09:30
Thierry Savary leur parle des paroles des chansons dans le hip hop, et de la différence avec le sérieux dans la vie.
Stress et Nega expliquent que c'est comme tout autre travail, il y a la partie création, puis le reste du travail, l'organisation, les rendez-vous.
Ils parlent de la difficulté de concilier le travail ou les études et la musique. Ils ont de plus en plus de peine à jongler entre les deux, les journées deviennent difficiles.
Ils déplorent quand même que la vocation musicale ne soit pas très valorisée en Suisse, ils ont eu de mauvaises expériences.

Le métier est un apprentissage constant. Ils parlent de l'importance de prendre du recul pour pouvoir gérer les choses.

00:14:45
Thierry Savary parle du dernier album. Il souligne la coloration musicale forte.
Stress explique qu'ils ont beaucoup muri depuis l'album précédent. Ils aiment avoir une vision large et une grande culture musicale.
Nega explique qu'ils écoutent beaucoup de style de musique différents tous les trois, c'est important que cela se reflète dans l'album.
Ils soulignent le fait que le rap permet de ne pas être limités dans les styles musicaux.

Stress et Nega écrivent tous les deux les textes. Ils parlent de la manière d'écrire, de l'importance d'avoir une méthode et d'être rôdés. Mais le plus difficile c'est l'inspiration, qui ne vient pas toujours quand il faut.

00:19:00
Thierry Savary souligne l'importance des textes dans le rap.
Stress parle du fait qu'il y a beaucoup de jeunes qui écoutent leur musique. Ils ont donc une responsabilité par rapport à ces jeunes. Il faut des choses positives, même si on dénonce des choses. Nega souligne que cela ne sert à rien de projeter des choses négatives. Le plus important c'est d'avoir un message positif. Ils veulent pouvoir proposer des solutions.

Thierry Savary parle des images dans les chansons.
Stress explique que lorsqu'il écrit, il essaie de transcrire les images qu'il voit, et il essaie d'exprimer ce que les gens ressentent mais n'arrivent pas à exprimer avec des mots. Il pense que les sentiments sont les même pour tout le monde.
Nega parle de leur démarche comme quelque chose de similaire au travail d’un réalisateur de film.

00:23:00
Thierry Savary leur parle du fait qu'ils ont une éducation, mais que ce n'est pas le cas de tous les rappeurs.
Stress parle de l'importance du travail, et aussi du fait d'être né avec un don pour la musique.

Thierry Savary leur parle de leur collaboration avec des rappeurs français.
Stress parle des gens qu'ils ont pu rencontrer et qui figurent sur leur album, et cite notamment la Fonky Family ou Freundeskreis.
Nega souligne qu'ils ont toujours été bien entourés depuis leurs débuts.
Leur album devrait sortir en France prochainement.

00:28:00
Thierry Savary leur parle du monde financier de la musique.
Stress explique qu'ils sont en train d'apprendre, ils font des expériences. Mais les histoires de contrats sont vraiment compliquées. Ce sont des choses qui ne les intéressent pas trop, et c'est trop éloigné du milieu artistique.
Ils soulignent l'importance du respect dans le milieu, des questions de faire son travail correctement.

00:31:00
Thierry Savary leur demande leurs impressions sur leur album, avec le recul.
Nega souligne le fait qu'une grande partie de l'album s'est faite en studio, et il y a un côté très spontané qu'il aime beaucoup.
Stress parle de la difficulté du studio. Il pense que le fait d'avoir fait des choses spontanées va plaire au public.
Ils parlent des conditions de travail du studio.

Savary, Thierry

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