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Savary, Thierry
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L'île aux Chênes ou l'île au trésor

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'Ile des Chênes, aussi connu comme l'île au trésor.

Thierry Savary rappelle qui est Alain Bougard.

Alain Bougard explique qu'il va parler d'une île au trésor, l'île aux Chênes, proche du Canada.
Il explique que tout a débuté en 1795, avec un jeune qui a découvert un puis. Ils ont alors essayé de creuser car ils pensaient y trouver un trésor.

Thierry Savary souligne que généralement on imagine plutôt les pirates et les trésors dans les Caraïbes que vers le Canada.
Alain Bougard parle des pirates, et expliquent qu'ils ont sévi partout. C'était normal qu'ils aillent sur les côtes du Canada pour se cacher.
Il parle de piraterie, et notamment de Barbe Noire et son trésor.

Alain Bougard explique que d'autres auraient pu cacher un trésor sur l'île au trésor que les Pirates.

00:07:00
Alain Bougard parle des différentes fouilles du puis, et des différentes étapes qui semblent prouver qu'il y a un trésor. Il parle de Siméon Lynds, qui a fait des fouilles entre et a fini par faire faillite. Puis il y a eu d'autres chercheurs.

00:13:00
Alain Bougard explique que les fouilles se sont ensuite enchaînées. Même le futur président Roosevelt a investi dans les fouilles.
Il explique que les fouilles ont révélé 3 petits chaînons d'une gourmette en or, mais personne n'a pu les dater.
En 1955 on a répertorié plus de 200 trous sur l'île.

A l'heure actuelle il y a encore une entreprise qui cherche le trésor.
Alain Bougard explique qu'il y a plusieurs hypothèses de trésor enterré sur l'île en plus de celle des pirates.

Alain Bougard conclue sur le fait qu'une inscription trouvée sur une dalle indique que 2mio de livres ont été enterrées.
L'île a été tellement fouillée qu'il devient de plus en plus difficile de trouver quelque chose. On ne sait même plus où était le puis d'origine.

Savary, Thierry

Victor Hugo à Guernesey

Magazine d'Alain Bougard consacré à Victor Hugo et l'île de Guernesey.

Alain Bougard va parler du destin de Victor Hugo en lien avec l'île de Guernesey.
Il explique que l'île est située entre la France et l'Angleterre.

Victor Hugo était en opposition avec Napoléon, qu’il appelait "Napoléon le petit". Il quitte alors Paris, pour Jersey, puis Guernesey.

Guernesey est une île qui est très fleurie au printemps et en été, puis plutôt grise en automne et hiver. Elle correspond bien à l'esprit de Victor Hugo.
Alain Bougard explique que peu à peu l'île va devenir une île rêvée de Victor Hugo. Il rêve des côtes de la France.
C'est à Guernesey qu'il écrit "Les Contemplations".

Alain Bougard explique l'arrivée de Victor Hugo à Guernesey. Il est séduit par l'île dès son arrivée. Il aime la luminosité de l'île.

00:04:30
Alain Bougard explique qu'il arrive sans argent, et se rend au "Nid de Goéland", une location bon marché.
La famille Hugo vit dans des conditions très limitées et doit faire des économies.
Victor Hugo a commencé "Les Contemplations" à Jersey, mais il les termine à Guernesey. Le livre sort en 1856, et c'est un vrai succès.
La famille passe alors de la misère à l'opulence et ils achètent une maison.
La maison est extraordinaire. On peut encore la voir aujourd'hui.
Dès son arrivée dans la maison, Victor Hugo se met à faire ses meubles, à décorer. Il se sent une nouvelle vocation. La maison est très chargée.

00:10:20
Thierry Savary demande comment Victor Hugo vivait dans la maison et comment sa famille supportait cela.
Alain Bougard explique que sa famille ne vit pas très bien la vie sur l'île. Seule sa maîtresse supporte l'exil.
Mais Victor Hugo travaille énormément. Il a installé un étage pour travailler.
Il va rester une quinzaine d'années.

Alain Bougard s'interroge de savoir si les œuvres de Victor Hugo auraient été aussi fortes sans son exil à Guernesey.

00:14:30
Alain Bougard parle des petits-enfants de Victor Hugo.
Mais la guerre éclate. Victor Hugo pourra revenir dur le continent.

Savary, Thierry

La Nouvelle-Calédonie

Magazine d'Alain Bougard consacré à la Nouvelle-Calédonie.

Alain Bougard explique que l'on ne connait pas beaucoup les débuts de la Nouvelle-Calédonie.
Il rappelle qu'au début des années 1980, il y a eu beaucoup de mouvements indépendantistes en Nouvelle Calédonie, pour commémorer les 200 ans d'occupation française.

Alain Bougard explique que James Cook a découvert la Nouvelle-Calédonie. L'île sera oubliée, jusqu'en 1791, pour essayer de retrouver La Pérouse.
Les deux navires de chercheurs firent le tour de l'archipel, et l'un des capitaines mourra en Nouvelle Calédonie où il fût enterré.

00:04:00
Puis en 1827 et 1840 et la découverte du bois de santal pour que la colonisation débute. On converti alors les habitants au protestantisme et au christianisme.
Des missionnaires français s'installent d'abord sur l'île.
En 1844 des chefs de tribus se placent sous la protection de la France.
Les missionnaires seront oubliés jusqu'au naufrage d'un bateau 2 ans plus tard. Au même moment, un autre navire reçoit l'ordre de retirer le drapeau français. Les matelots naufragés sont ramenés en France, et seuls les missionnaires restent.
Les tribus veulent alors s'approprier les richesses matérielles des missionnaires et les attaquent. Ils sont secourus.
En 1850, des matelots et des soldats sont tués et mangés par des indigènes.
Suite à cela, en 1853, la France officialise son établissement en Nouvelle-Calédonie.
On choisit la capitale, Port-de-France, qui deviendra Nouméa pour éviter la confusion avec Fort-de-France, en Martinique.

Savary, Thierry

Interview de Michel Petrucciani

Interview de Michel Petrucciani, pianiste jazz, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage en solo à la salle Jolimont de Fribourg le 10.04.1991.

L'interview débute avec un morceau de jazz de Michel Petrucciani, et est entrecoupée de morceaux jazz de MP ou d'autres.
Parle de son parcours "assez long", il a débuté à 4 ans, puis a fait partie d'un trio familial, le Trio Petrucciani, surtout actif dans le sud de la France. A 16 ans rencontre Aldo Romano avec lequel il fait un disque, puis part à Paris et devient professionnel.
Après part aux USA à 18 ans, en Californie chez un ami. Il rencontre alors Charles Lloyd, il joue un peu avec lui, et Chalres Lloyd cherche à remonter un groupe et cherche un pianiste. Ils vont alors travailler ensemble pendant 5 ans.
Puis monte un trio, enregistre deux albums à NY. Il a fait en tout 25 disques.

00:06:30 - 00:10:45 : [interlude musical: " Mr KJ", de Michel Petrucciani]

Parle des solos, quelque chose qu'il ne fait pas beaucoup car est plus dans l'harmonisation mais c'est un exercice qu'il apprécie et en fait de plus en plus.

00:11:30 - 00:15:20 : [interlude musical: Solo de M. Petrucciani "Amalgame"]

Son premier disque, qui a changé sa vie. Parle de ses influences, des gens qu'il aime, et préfère parler des gens vivants. Meilleur pianiste pour lui Herbie Hancock, car il arrive tout faire, aussi bien du disco, du funk, du rock que du blues. Un peu ce que MP voudrait faire car il aime tout, et pense que mettre des étiquettes c'est un peu dépassé.

00:17:00 - 00:19:00 : [interlude musical: "Rock It", d'Herbie Hancock]

Parle de sa manière de composer. Il a besoin de projets concrets, de travailler sous pression. Il n'est pas un fou du travail. Il aime composer, mais il faut qu'il ait de la pression.
Il a deux enfants, et sa journée normal c'est de passer la journée à la maison avec ses enfants, surtout qu'il et souvent en tournée, il doit rattraper le temps perdu avec ses enfants.

00:20:15 - 00:21:00 : [interlude musical]

Parle de ses influences musicales: la musique classique, musique brésilienne, musique africaine, jazz africain.

00:22:00 - 00:24:40 : [interlude musical: "O Nano Oye", de Michel Petrucciani]

Quand il joue si se laisse aller a l'impiression que qqn d'autre joue pour lui, qu'il est possédé.
Ses rêves: plein de rêves, pour ses enfants, et il a encore plein d'idées de disques. Aimerait faire un album piano voix avec un chanteur.

00:26:00 - 00:30:20 : [interlude musical : "Get away Jordan", Take 6]

Petrucciani, Michel

Interview de Flying Pickets

Interview en français et en anglais de Flying Pickets par Thierry Savary.

Enregistrée en festival (un autre concert en fond sonore)

Parle de leur amour de la scène, de la différence entre enregistrer en studio et se produire en direct. Comme ils se produisent sans instrument et sans micro ils peuvent se produire n'importe où.
Dernier album qui reprend d'autres artistes, les qules ont déjà rentcontrés, lesquels ont envie de rencontrer. C'et toujours flatteur pour un artiste d'être repris pas quelqu'un d'autre. Le groupse s'est formé car les membres aimaient se chanter leur chansons préférées, mais aucun ne jouait d'un instrument, et peu à peu ils sont devenu un groupe, et sont assez uniques car il existent peu de groupe a cappella. Parlent de leurs influences musicales, beaucoup d'influences anglaises, et de plus en plus américaines.

Savary, Thierry

Interview de Steel Pulse

Interview de Steel Pulse par Thierry Savary.

Enregistrée probablement lors du concert de Steel Pulse à Fri-Son le 9 novembre 1991. Uniquement les réponses.

Parle de la recette du succès du groupe. Steel Pulse explique sa vision de la musique, ce qu'elle représente pour lui et en général, ce que la musique apporte aux gens. On parle aussi de blues et de reggae, de leurs différences et similitudes et du succès grandissant du reggae, que Steel Pulse attribue à la situation mondiale actuelle. Car le reggae dénonce des choses. Il parle du pouvoir de la musique, qu'elle permet de faire passer des messages, et que selon lui le message le plus important est qu'il est possible de changer le système. Les voyages ont montré à Steel Pulse l'importance de comprendre les gens, car cela permet d'avoir un monde plus calme et en paix. Il aborde sa relation avec la Jamaïque, un pays qui a un long historique de combattre l'oppression. Il parle ensuite du marché de la musique, de la différence entre grands et petits labels. Il aborde ensuite le futur album du groupe, qui sortira en 1992. Il est plus engagé politiquement, retour aux racines musicales. Il parle ensuite de la collaboration sur cet album avec des gens plus expérimentés, comme Steven Bray et Stevie Wonder. Il répond ensuite à Thierry Savary concernant une chanson sur le racisme. Il pense que le racisme est trop présent et qu'il est nécessaire de faire ce genre de chanson.

Savary, Thierry

Interview de Mano Negra

Interview du groupe La Mano Negra par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en 1991.

Le rôle du sonorisateur: le public fait beaucoup de bruit, il faut régler. Aussi s'il se passe qqch sur scène.
Jouer dans les festivals n'est pas forcément la scène qu'ils préfèrent, mais au Paléo il y a une bonne ambiance.
Vu le style de musique du groupe, dans les petites salles on est plus proche du public, mais cela dépend surtout de la manière de mettre en place la scène plus que de la taille de la salle ou du lieu.
MN essaie de casser la séparation entre le public et les musiciens, créer une relation. Souvent ont des amis qui font la sécurité pour aider le public à monter sur scène.
Un groupe nombreux, doit s'organiser pour que cela se passe bien, et au niveau relationnel ça se passe bien car ils sont tous amis. Essaie de casser un peu les habitudes, pour ne pas s'installer dans une routine. Pour cela vont jouer dans des lieux insolites, des squats, des endroits peu communs.
MN ont eu la chance de signer avec une maison de disques en étant en position de force. C'est eux qui pont rédigé leur contrat, et ont trouvé une maison qui acceptait ces conditions.
Le passage de groupe underground à groupe à succès, ce que ça change. Un autre environnement, des autres rencontres.
Ont voyagé en Amérique Latine, et ont trouvé un public en or alors qu'ils ne sont pas habitués à de la musique rock. Ont joué près de Cuzco devant des indiens et ont complétement accroché. Le voyage permet de relativiser aussi, de voir la vie autrement
Concernant le style musical, le mélange de tous les genres est venu naturellement, ont fait ce qu'il leur plait de faire. Il ne fait pas avoir peur de s'inspirer des influences qu'ils ont.
Sont vraiment très proches.
En studio gardent leur spontanéité, ont joué comme ils ont l'habitude de le faire.
Des choses qu'ils aimeraient faire vraiment: refaire une tournée en Amérique Latine avec le Royal Deluxe en cargo.

Savary, Thierry

L'île des vents

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'île des vents.

Alain Bougard raconte un compte de la littérature bretonne.
C'est une histoire qui raconte comment sont nés les vents.

Alain Bougard raconte le compte de l'île des vents.

Savary, Thierry

La Tasmanie

Magazine d'Alain Bougard consacré à la Tasmanie.

Thierry Savary parle de la Tasmanie, à partir d'un livre dont il lit des extraits du compte de Beauvoir.
Alain Bougard complète. Il explique que la terre a été découverte par Tasman.
C'est une région qui a été longtemps ignorée. Tout le monde était persuadé qu'il s'agissait de la pointe sud de l'Australie. On ne se rendait pas encore compte que c'était une île.

Thierry Savary poursuit la lecture. Le livre décrit les paysages de la Tasmanie.
Alain Bougard complète en disant que le climat de la Tasmanie est plutôt tempéré, et que la végétation y est bien présente.
Mais au sud-ouest, la Tasmanie devient une jungle de montagne, humide, où très peu de gens se sont installés.
Il parle des communautés qui ont vécues en Tasmanie.
Il parle notamment des aborigènes, qui ont été entièrement décimés.

00:08:00
Thierry Savary poursuit la lecture de son récit de voyage.
Alain Bougard parle de Launceston.
Il parle aussi de Hobart, qui surprend par son calme.
Il parle de la population.

00:12:30
Alain Bougard explique que les Français se sont beaucoup investis en Australie au XIXème siècle, au point de presque la coloniser.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas

Interview de Caroline du groupe Les Maracas, par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'un passage du groupe à Lausanne.

Explique qui sont Les Maracas, qui sont les 5 membres, comment s'est formé le groupe originaire de Montpellier. Caroline raconte comment s'est fait le passage vers le professionnalisme, comment fonctionne la dynamique du groupe. L'interview aborde aussi les influences musicales du groupe et leur processus de composition. Caroline raconte aussi comment se prennent les décisions au sein du groupe, et on évoque aussi le succès grandissant des Maracas.

Savary, Thierry

Interview de Toto

Interview de Jeff Porcaro, batteur du groupe de rock américain Toto par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Jeff Porcaro parle du fait de jouer au Montreux Jazz, que c'est comme un rêve de jouer ici et qu'il est très content. Le dernier rêve pour un musicien de venir jouer ici.

00:00:33
Il parle de la naissance du groupe. Ils ne sont pas des musiciens de studio, au contraire, ils se connaissent et jouent ensemble depuis qu'ils ont 13 ans, à l'école déjà. Musicien de studio n'était pas un job pour faire de l'argent. Ils ont été appelés par des musiciens comme Tommy Bolin, Steely Dan pour jouer sur leurs albums. Ils étaient surtout pris parce qu'ils n'étaient pas des musiciens de studio.

00:01:25
Il aime jouer parfois sur scène, parfois en studio. Parfois jouer en studio c'est jouer sur scène. La personnalité ne change pas entre les deux.
La musique c'est une manière de vivre amusante même s’il faut payer un peu pour ça. Il est toujours contente de travailler pour des groupes ou chanteurs dont il aime la musique. Il est très reconnaissant de pouvoir jouer aujourd'hui encore.

00:02:13
Il aimerait pouvoir aller au Brésil pendant le carnaval, jouer de la cloche dans la rue avec tout le monde. Il aime toutes les sortes de musique.

00:02:50
Les études ne sont pas vraiment utiles pour la musique car on perd un peu la connaissance de la musique des rues. A l'école on devient trop technique et on oublie le langage du cœur ou de l'âme.

00:03:51
Ses conseils pour devenir musiciens sont d'écouter et de jouer autant de musique que possible, de jouer avec d'autre gens. Ne pas jouer pour devenir une star, car ça ne marche pas. Il faut aimer la musique et jouer. C'est principalement dû à la chance, être au bon endroit au bon moment. Il faut jouer et peut-être que quelqu'un entendra.

00:05:00
Il aimerait bien produire de jeunes talents, de n'importe quel style musical.

00:05:30
3 vœux: ils sont un peu répétitifs: la paix dans le monde, plus de faim et plus de souffrance. Et aussi revenir au jardin d'Eden, avant la pomme (il rit).

Savary, Thierry

Interview de L'Affaire Louis Trio

Interview de Karl Niagara, guitariste, et de Bronco Junior, claviériste du groupe L'Affaire Louis Trio par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

C'est la première fois qu'ils viennent à Paléo, ils trouvent l'ambiance sympa.
D'habitude, ils tournent avec beaucoup de décors et beaucoup de musiciens. Ils vont jouer à 10 et avec les 2/3 du décor. Ils n'ont pas eu besoin de changer beaucoup pour les festivals.

00:01:30
Ont toujours été nombreux sur scène, mais le trio c'est la composition. Les musiciens sont les même sur scène et sur album.

00:02:00
Ont commencé en faisant simultanément des concerts et du studio. Ils ont cherché un maximum de dates et ont eu la chance de trouver un studio qui débutait et qui était prêt à faire des nouveautés.

00:03:10
Les trois de base n'ont jamais vraiment étudié la musique, ils ont pris quelques cours, mais sont surtout des autodidactes. Ils ont très vite eu envie de jouer et d'écrire des chansons. Ils ne savent pas vraiment lire la musique.

00:04:05
Ont toujours fait de la musique pour le fun, mais ils ont quand même toujours eu envie d'arriver à quelque chose, de faire des albums, de jouer avec les gens qui les intéressaient. Même si ce n'était pas facile, ils y sont arrivés.
La scène rock lyonnaise était très développée avant leur arrivée. Mais maintenant un peu morte. Plutôt un avantage de travailler à Lyon plutôt qu'à Paris.

00:05:45
Lors de la sortie d'un album, il y beaucoup à faire, ils passent beaucoup de temps à Paris. Mais le reste du temps peuvent rester à Lyon, pour travailler, composer. Ils tiennent à tout faire tous seuls donc ça prend beaucoup de temps. Ils travaillent assez lentement. Chez Barclay ils sont contents car ils ont toujours eu beaucoup de liberté, ils sont libres artistiquement.

00:07:25
Le dernier album a été enregistré plus live, dans un esprit de scène. Ont beaucoup répété avant d'aller en studio. Grace à cette préparation ont pu se permettre de jouer l'album en live en studio. Ils avaient envie de rendre cet album le plus vivant possible. Ils ont réussi à obtenir cette ambiance vivante.

00:09:15
Les textes sont toujours écrits par le chanteur tout seul. C'est lui qui donne cette identité BD au groupe. Mais cette image est arrivée très vite et a pris beaucoup de place, au début ce n’était pas facile. On un goût de l'image, ils sont assez pointilleux sur les clips et les pochettes.

00:11:42
Est-ce qu'il y des chansons qui marchent mieux avec le public? Les gens réagissent beaucoup plus vite aux chansons qui sont sorties en 45 tours, qui sont un peu connues. Sinon, il y a quelques chansons dont ils sont sûrs qu’elles vont marcher sur scène, et c'est surtout dû au dernier album.
C'est très difficile de définir l'ordre dans lequel vont jouer les chansons, ça se fait souvent un peu au fur et à mesure. Ça change au fur et à mesure des tournées. Le problème c'est aussi les chansons calmes, car ça endort les gens.
C'est aussi un problème pour la création des albums.

00:14:50
Pour le futur: ont beaucoup tourné durant les derniers mois. A la rentrée en octobre vont refaire une tournée en France pour 2 mois. Vont sortir un nouveau 45 tours en octobre. Et entre temps ils travaillent de nouvelles chansons et vont enregistrer un album durant l'année.
Ils souhaitent que ça continue comme ça pour le futur.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas_2

Interview du groupe de rock français Les Maracas par Thierry Savary.

Les Maracas font un point sur leur actualité, les tournées de l'été. Ils n'aiment pas énormément les tournées même si rencontrent beaucoup de gens.
Le groupe se connait depuis 5 ans, les tournées ne changent pas la dynamique du groupe
00:02:30
Le changement de statut professionnel s'est fait très progressivement. Ont des rapports amicaux avec leur maison de disque, Squat, qui est un petit label. Mais maintenant ils voient comment marche le système.
00:04:20
S'ils devaient donner un conseil à des jeunes qui se lancent, qui cherche une maison de disques, ils diraient de soigner leur démo, d'aller le plus loin possible jusqu'à être satisfaits de leur travail puis après essayer de décrocher des rendez-vous. Les maisons de disques sont toujours à la recherche de nouveaux talents, surtout les majors.
00:06:28
Ce qui a changé depuis qu'ils sont musiciens professionnel. Anciens étudiants, l'activité intellectuelle leur manque. Tout ce qu'il y a autour du concert est routinier, on passe beaucoup de temps à attendre, sur la route.
00:08:48
Les volontés pour le deuxième album au niveau commercial. Ils aimeraient vendre plus d'albums que le premier. Mais ils vont plus réfléchir au contenu de l'album sans se concentrer sur le côté commercial. Ils travaillent en groupe, ils participent tous, même si c'est Laurent le chanteur qui écrit les textes.
00:10:00
Les événements marquants pour le groupe en 1991: l'arrivée d'un manager. Il a trouvé plein de dates. La rencontre avec leur ami anglais W.I.Z qui a réalisé un de leurs clips.
Les événements marquants en 1991 au niveau général: la guerre du Golfe pendant la promo du disque, un côté irréel.
00:12:05
Les fêtes de Noël approchent: ils sont contents de revoir leur famille.
00:12:45
Vœux pour l'année suivante: Voyager, visiter la Polynésie. Pas de nouvelle guerre.

Savary, Thierry

Interview de Schascle

Interview de par Thierry Savary.

Enregistrée lors du Montreux Jazz Festival 1991.

Schascle sort tout juste du concert, elle est très impressionnée et encoure sous le coup de l'émotion d'avoir pu jouer avec de si grands musiciens.
Son parcours: aime la musique et en fait depuis petite. Elle vient de sortir un album a LA
Même si sa musique est teintée "black music", elle n'est pas vraiment influencée par des musiciens afro-américains, et n'arrive pas à explique son style.
Normalement s'évade lors qu'elle chante et qu'elle est sur scène, mais là elle était très stressée.
L'art, la musique sont très puissants, arrivent à l'émouvoir beaucoup, elle s'évade. C'est l'expression de l'esprit.
Va peut-être faire d'autres choses, car la musique est universelle, et elle va voyager et espère absorber des autres cultures.
Elle apprécie le fait d'être libre avec sa maison de disque et de pouvoir rester elle-même. Elle est très contente de ce qui lui arrive.
Elle est le plus heureuse sur scène, car en studio il y a plus de pensées, plus réfléchi, sur scène c'est plus expressif, il y a l'énergie, les vibrations de la scène.
Ne cherche pas la perfection, l'important est plus l'expression que la recherche de la perfection. Elle a besoin d’être touchée par la musique, que ce soir vrai et pas parfait. C’est pour ça qu'elle n'aime pas la musique électronique, par machine.
Elle est très spirituelle, mais pas religieuse. C'est une universaliste, car elle croit que tout est lié, avec une même force. Elle aime se laisser porter, et du coup ça marche car elle fait ce qu'elle a envie de faire et ce qui l'a rend heureuse.
Pour ce premier album, elle ne changerait rien, dans sa vie entière elle ne changerait rien, elle est très heureuse maintenant, et elle va continuer à explorer et évoluer.
3 vœux: elle n'y touche pas, elle veut juste continuer à faire ce qu'elle fait et grandir spirituellement et intellectuellement. N'a pas de vœux car elle vit ses vœux tous les jours, elle veut juste vivre sa vie, s'aimer, donner aux autres, la nature. Elle ferait le rêve que les gens s'intéressent à la planète.

Savary, Thierry

Les îles Corn

Magazine d'Alain Bougard consacré aux îles Corn.

Alain Bougard rappelle que les îles ont toujours été un objet de litiges.
Il va parler d'îles peu connues, qui se trouvent dans la mer des Caraïbes. Les îles Corn, ou îles Maïs, se trouve à quelques kilomètres au large du Nicaragua. Il y a deux îles, la grande et la petite Corn.
Ce sont des îles qui ont été l'objet de grands litiges par le passé.
Au XVIème siècle, quand les Espagnols arrivent, les îles sont déjà habitées par les indiens Mosquitos et les pirates.

André Bougard raconte l'histoire d'un naufrage de pirates sur les îles Corn, au XVIIème siècle.

00:05:00
Au XVII et XVIIIème siècle, les Anglais colonisent les îles Corn. Puis, l'Angleterre cède les îles Corn aux Espagnols. Mais les colons restent sur les îles. Les Indiens Mosquitos vont se rebeller et créer un royaume, qui sera finalement dirigé par les Anglais.

En 1841, les Anglais abolissent l'esclavage. Puis la Colombie revendique les îles, anciennes possessions de l'Espagne. Mais le Nicaragua revendique ces îles. On se demande pourquoi il y a tant de revendications pour ces îles.

00:08:50
A la fin du XIXème siècle, c'est l'époque de la construction du canal de Panama. Le Nicaragua possède un grand lac au milieu du pays, et voulait lui aussi son canal. Mais les USA ne voulaient pas de ce canal qui faisait concurrence à celui du Panama. Ils encouragent une révolte, et envoie des marines pour aider les révolutionnaires à prendre le pouvoir.
Dans l'optique de la construction d'un canal, le Nicaragua donne les îles Corn pour 99 ans aux USA.

Au XXème siècle, toute la carte géopolitique de la région est remise en cause.
Les îles Corn ne sont plus du tout stratégiques. On y produit surtout des bananes et du rhum. Leur principal partenaire économique sont les USA. Il y a des touristes américains et nicaraguayens, mais pas d'Européens.

Savary, Thierry

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