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Savary, Thierry
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Interview d'Aaron Neville

Interview du chanteur américain de soul Aaron Neville par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1995.

Thierry Savary lui parle de sa musique qui est avant tout de l'amour.
Aaron Neville pense que la musique fait partie de chacun, que c'est un langage international. Il parle du fait qu'il ne comprend pas les paroles de Céline Dion, mais qu'il en ressent l'émotion.

Aaron Neville parle de l'Ave Maria. Il peine à expliquer ce qu'il ressent quand il la chante. Il se sent proche de Dieu. Cela l'a aidé dans des moments difficiles.

00:01:20
Il explique qu'il n'a pas d'éducation musicale, que les choses viennent du cœur.
Il a toujours su qu'il serait dans la musique, que c'était important pour lui. Il parle de son frère Art. Il explique qu'à l'adolescence il s'est vraiment rendu compte qu'il avait la musique en lui, que c'est ce qu'il ferait.

00:02:50
Aaron Neville parle du fait que chacun fait partie du même tout sur terre.

[Il manque une partie de l'interview]

00:03:30
Aaron Neville parle de la Nouvelle Orléans. C'est un endroit qui l'inspire.

Thierry Savary lui demande s'il a de la facilité d'écriture.
Aaron Neville explique que cela doit être spontané, que les choses doivent lui venir toutes seules.
Il parle du fait que l'environnement fait partie de lui, et que c'est une source d'inspiration.

00:05:25
Thierry Savary lui demande s'il est intuitif.
Aaron Neville parle du fait qu'il faut toujours peser les choses pour prendre des décisions. Dieu a donné la capacité de prendre des décisions, prendre la bonne ou la mauvaise est de notre ressort.

Aaron Neville parle du fait de jouer avec sa famille, ses frères. Quand il joue avec d'autres musiciens c'est aussi une forme de famille, mais ce n'est pas pareil. C’est particulier, il y a un sentiment particulier.

[Interview coupée]

Savary, Thierry

Interview d'Alain Berset et Christian Levrat

Interview d'Alain Berset et Christian Levrat par Thierry Savary.

A l'occasion de la parution de leur livre "Changer d'ère: pour un nouveau contrat gouvernemental", aux éditions Favre.

Savary, Thierry

Interview d'Alain Lecoultre, Thierry Leipzig, et Frédéric Perrier

Interview d'Alain Lecoultre, metteur en scène, Thierry Leipzig, comédien et Frédéric Perrier, comédien et compositeur par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion de la pièce "Mémoires des plaisirs de bouche et autres moments" au Théâtre de la cité le vendredi 18 février 2005.

Savary, Thierry

Interview d'Alain Souchon

Interview du chanteur et compositeur français Alain Souchon par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album live "Défoule sentimentale" en 1995.

Thierry Savary lui demande ce que représente pour lui un album live.
Alain Souchon explique que c'est une autre manière d'interpréter les chansons. Avec la présence du public les chansons prennent une autre vie.

TS parle de l'importance de la voix
Alain Souchon explique que c'est un problème pour lui la voix en tournée. C'est une obsession. Il n'a pas une voix qui est faite pour chanter fort 2h par jour. Puis il y a les voyages aussi qui assèchent la voix.
Il parle aussi des loges de mauvaise qualité, des désagréments des tournées.

00:02:10
TS parle du répertoire à choisir
Alain Souchon explique que cela se fait en fonction des thèmes, des tempos, des instruments, des choses qu'il a chantées sur la tournée précédente. Il y a de nombreux paramètres pour qu'il y ait une cohérence et une progression.

TS parle de la volonté de reproduire ce qu'on a fait en studio
Alain Souchon pense que la production d'une chanson fait partie de la chanson. Il pense que l'on a envie de réentendre ce qu'on connait. Il aime bien que ce soit pareil. Il parle des problèmes liés à la technique.

00:04:30
Alain Souchon parle de deux ans écoulés depuis la sortie de l'album. Ce sont deux années supers. Il a volé. Il se sent léger. Sur scène aussi il se sent léger et en forme.

Et l'après concert?
Il est lessivé, c'est un sport pour lui, "un sport sentimental". Il rentre généralement tout seul à l'hôtel. Il aime bien cette vie un peu austère en tournée.

TS lui demande s'il fait l'autocritique après le concert.
Alain Souchon explique qu'il y a toujours un petit bilan avec les musiciens.

00:06:15
TS lui demande si des gens viennent lui raconter des anecdotes sur ses chansons.
Alain Souchon explique qu'il ne voit pas beaucoup les gens. Mais il reçoit beaucoup de lettres. On lui raconte des choses touchantes.

TS lui parle de sa manière de chanter l'amour.
Alain Souchon pense qu'il ne fait pas des chansons d'amour basiques. Ce qu'il faut c'est être original, les thèmes n'importent pas. Ce qui importe c'est la manière de dire les choses. Il aime bien les jolies formes.
"C'est un bijou à faire une chanson".
Il y a beaucoup de bijou, de chansons parfaPièceent faites dans la chanson française. Il en cite quelques-unes.

00:10:00
TS lui parle d’un coté africain, compteur
Alain Souchon nie son côté africain en tant que musicien. Mais il admet qu'il aime bien raconter des histoires sur scène. Cela crée un lien entre les chansons et un lien avec les gens.
Dans un concert de rock, la chose la plus surprenante serait du silence.
Les histoires qu'il dit sur scène sont des clins d'œil à Laurent Voulzy ou à son fils. Un hommage en souriant.

00:11:55
TS lui parle d'utiliser différents supports musicaux, différents styles.
Alain Souchon aime que ce soit varié, qu'un disque ait un éventail musical large. Mais il aime aussi que les autres donnent une même couleur à leurs chansons. Mais lui aime le changement dans la vie comme dans ses albums.

Il parle de son travail d'acteur. Il aimait bien cela. Mais il n'a pas le temps. Tout le monde rêve de faire du cinéma. Mais cela ne l'a pas vraiment enthousiasmé. C'est difficile à faire mais aussi rasoir.

00.14:20
Alain Souchon est quelqu'un de très intuitif et instinctif. Il choisit ses rôles au cinéma en fonction du personnage, s’il a envie de faire cela. Mais il aimerait faire quelque chose de drôle. Il a beaucoup d'admiration pour les gens qui font rire. Il pense que ce sont les gens les plus intelligents.

00:15:30
TS lui demande s'il faut avoir de bonnes connexions avec les gens pour écrire des chansons qui leur parlent
Il essaie de se mettre à leur place, il trouve que c'est important d'essayer de comprendre ce que les gens vivent. Il parle des enfants des banlieues. Il faut essayer de se mettre à leur place.

00.16:30
TS lui parle de son ancien album, qui a mis du temps à être fait.
Alain Souchon explique que cela ne le dérange pas. Il aime prendre le temps de rechercher des sons, des choses. Il pense que c'est bien aussi de donner la paix aux gens. Il aime aussi avoir des périodes plus calmes. Après une tournée, il y a une petite phase de déprime. Une impression de vide.

Alain Souchon il explique ce que représente pour lui l'album live.

Savary, Thierry

Interview d'Alaska

Interview de Jean-Marc du groupe français Alaska par Thierry Savary.

Emission prête à diffuser, avec des chansons d'Alaska en interludes musicaux.

Thierry Savary explique que Jean-Marc compose presque tous les textes.
Jean-Marc explique que le chanteur, Hervé compose aussi quelques chansons depuis peu.
Jean-Marc joue un peu de tout, mais il n'a pas de spécialisation. Dans Alaska il joue de la basse et de la flûte.
Le groupe est composé de trois musiciens français et deux allemands.

Jean-Marc explique que quand ils se sont formés, ils n’arrivaient pas à percer en France, mais ils ont eu du succès en Allemagne, au Danemark et Autriche.
Ils ont rencontrés les deux musiciens allemands à ce moment-là.
Ils chantent en français, et les gens apprécient leur musique même s'ils ne comprennent pas les paroles.

00:02:15 - 00:06:42 : [Musique]

TS lui demande comment ils s'organisent pour se rencontrer.

Les trois français sont du nord de la France, et les Allemands de Cologne, donc ce n'est pas si loin. Ils ont l'habitude de louer une maison pour se voir et pour jouer. Il y a une osmose dans le groupe. Il explique que l'un des français ne parle pas allemand, et l'un des allemand ne parlent pas français mais il y a une grande entente.

TS s'interroge sur le nom de groupe
Jean-Marc explique que c'est parce qu'ils viennent du nord, et il y a aussi une référence à la chanson "la complainte du phoque en Alaska"; au groupe Beau Dommage.

00:08:50
TS demande s'ils pensent avoir fini de galérer
Jean-Marc explique que ce n'est pas fini, Mais le plus important c'est de trouver des musiciens qui s'entendent aussi bien musicalement qu'humainement. Et à force cela va finir par payer.
Les influences musicales au sein du groupes sont très diverses. Chacun ajoute un peu sa touche aux chansons, pour les arrangements.

00:10:25 - 00:14:25 : [Musique]

TS demande si la direction a été réfléchie ou si la démarche est instinctive.
Jean-Marc explique que la base c'est l'écriture des chansons. Il faut être sincère et faire ce qu'on a envie. Il faut prendre du plaisir, et même si cela n'est pas dans la tendance du moment.
Il explique que pour lui l'écriture est un besoin. Il ne peut pas décider d'écrire. Les chansons s'écrivent par rapport à des petits moments de la vie. Il écrit des textes autobiographiques.

00:16:10 - 00:20:13 : [Musique]

TS demande si l'on peut tout dire de soi dans une chanson.
Jean-Marc explique que c'est une question de fond et de forme. Il parle des chansons d'amour. Il faut rester dans le flou, mais avoir des petits messages codés pour que la personne comprenne que c'est pour elle. Il parle de la chanson Sally. Il explique qu'il a écrit cette chanson, et qu'il a rencontré une femme plus tard et qu'elle correspond totalement à la chanson.
Il explique que lorsque la chanson prend forme il y a une forme de satisfaction. La chanson nous suit, elle entraine des souvenirs.

TS parle des images dans les chansons, et demande si on lui raconte des anecdotes sur les chansons.
Ce n'est pas arrivé. Mais il raconte que le chanteur qui interprète ses texte ressent les mêmes choses que lui en les interprétant.

TS lui demande s'il y a des choses qu'il ne peut pas dire en chanson.
Il dit que oui mais il relativise la souffrance de l'artiste. Il n'y a pas toujours besoin de souffrir pour écrire. Cela dépend de ce que l'on ressent. Le style de musique est influencé par l'état d'esprit.

00:25:00 - 00:28:50 : [Musique]

TS lui demande ce qu'il pense des chansons des autres.
Il explique qu'il écoute beaucoup les textes. Il pense que les chansons éternelles sont celles qui ont été composées avec juste une guitare.

TS parle du premier album d'Alaska, qui va sortir.
Le disque a été produit par le label Gorgone, et Disque Office pour la Suisse.
Les arrangements ont été faits par le groupe, et la direction artistique plutôt par lui, en accord avec le reste du groupe.
En septembre le single "Bleu dans l'âme" va être diffusé un peu partout.

00:31:40 - 00:36:05 : [Musique]

Savary, Thierry

Interview d'Alex Bugnon

Interview du pianiste jazz suisse Alex Bugnon par Thierry Savary.

Depuis le dernier festival de Montreux il y a deux ans, il a fait une tournée aux USA et en Amérique latine. Il a sorti un disque il y a trois mois. Il a déjà fait une tournée, et repart dès son retour aux USA. C'est très intéressant mais toujours un peu la même chose.
Il aimerait faire une tournée en Europe avec d'autres musiciens jazz, un "all star band" avec notamment Victor Bailey, Omar Hakim, Najee,...

00:01:53
Pour le dernier album, il a travaillé avec des gens très connus. Il est allé au Berklee College of Music avec certains comme Victor Bailey, et il pense que ce serait facile avec des gens de sa génération, mais ce serait peut-être plus dur de jouer avec des gens d'autres générations.
Il y a un esprit de collaboration aux USA, même s'il y a un esprit de compétition mais plutôt amusant.

00:03:00
Sa musique est très acceptée, plus épanouie aux USA. Ce serait possible de le faire aussi en Suisse mais plus difficile. Comme c'est de la musique instrumentale, peut-être plus dur ici. Aux USA, c'est beaucoup plus accepté, il y a de plus en plus d'ouverture pour ce genre de musique.
Les gens ont besoin d'une musique instrumentale, il n'y a pas de paroles, juste des sons, c'est plus facile. Il faut moins de concentration. Le gout des gens change, ils en ont un peu marre d'écouter toujours de la variété.

00:05:37
Lors de la composition d'un album, il ne vise pas un certain marché mais simplement ce qu'il a toujours eu envie de faire, et il se trouve que ça marche.
On utilise la musique instrumentale dans des magazines, des publicités etc. Il aime plutôt ça car il a décidé de vivre de la musique, ça fait des royalties et c'est très bien.
Il ne pense pas à des images quand il compose, que la musique.

00:07:10
La conception du nouvel album a été très vite une fois que le changement de maison de disque a été fait. Le changement a pris beaucoup de temps, à cause de la paperasse. Après ça a été très vite, il travaille très bien sous pression. Il a fini le disque en un mois. Il a choisi de très grands musiciens pour cet album, comme Victor Bailey et Buddy Williams, les meilleurs musiciens de rythmique selon lui. Il voulait un disque bien fait, et vite fait. Il est revenu à des instruments acoustiques, la batterie et le piano. Il voulait être l'un des premier dans ce genre de musique à revenir aux instruments acoustiques.

00:10:19
La comparaison avec Joe Sample c'est un compliment. Il est à la tête depuis 40 ans, toujours très gentil, il lui est arrivé plein de misères mais il revient toujours et sort des choses incroyables.
Il y un grand respect pour les musiciens de cette trempe, il apprend beaucoup avec eux. Il préfère écouter des gens de cette génération plutôt que de la sienne. Il y a une relève en jazz acoustique, mais pas en termes de personnalités.

00:12:52
Il est toujours épaté par des gens, mais toujours des gens de deux ou trois générations en arrière. Il aime aller écouter ces gens pendant qu'on en a encore l'occasion car ils ne seront bientôt plus là.
A NY c'est impossible de tout faire, il y a trop d'offre de concerts. Il faudrait aller tous les jours. Il n'est pas souvent chez lui, il aime profiter d'être chez lui quand c'est le cas.

00:14:25
Les vocaux qui figurent sur le disque sont construits autour du piano, comme toutes les autres lignes musicales. Il faut que les voix ne soient pas trop agressives. Il travaille toujours avec le même chanteur pour poser les voix.

00:16:45
Il se sent plus Newyorkais qu'Européen, mais il revient de plus en plus souvent en Suisse. Il va peut-être redevenir moitié moitié.

00:17:25
Il pense pouvoir donner des impressions aux gens avec sa musique mais il aimerait mieux choquer les gens par la manière dont il joue et compose. Il trouve délicat de faire passer des messages, à moins que ce soit pour une grande cause.

00:18:30
En Amérique Latine ils aiment beaucoup ce qui vient des USA et ce qu'il fait. Ils aiment découvrir. C'est extraordinaire.

00:19:50
Il a fait quelques musiques de films, mais il n'a pas encore écrit de musique pour un film. Ce sont des chansons qui ont été choisies mais pas composées pour l'occasion, Il aimerait en faire, il va aller prendre des cours pour cela à NYU.

00:20:45
Il a le projet de faire un clip. Il en avait déjà fait pour son premier album, il va faire un clip dès qu'il rentre aux USA.

00:21:15
Il travaille peu avec d'autres musiciens car il est tellement pris par sa propre carrière. Il aimerait bien pouvoir jouer avec d'autres, et c'est difficile pour les gens de l'appeler. Mais il aimerait plutôt se lancer dans la production, faire moins de tournées et produire plus.

00:22:15
La scène c'est ce qu'il y a de mieux, là qu'on voit si quelqu'un est vraiment bien ou pas, car dans les studios il y a tellement de moyen que n'importe qui peut faire un disque.

00:23:00
Rien n'est jamais gagné, il faut toujours attaquer, faire de la promotion. Dès qu'on ralenti quelqu'un d'autre prend sa place. Il faut toujours être frais et original.

00:23:52. Il est très content de la manière dont les choses se déroulent, et il sent que c'est sur le point de devenir très sérieux. Il veut juste faire de la musique.

Savary, Thierry

Interview d'Alexandre Ponomarev (Choeur d'enfants Vesna)

Interview d'Alexandre Ponomarev, directeur du Chœur d'enfants Vesna de Moscou par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage à l'Eglise Sainte-Thérèse de Fribourg, le 17 novembre 1996.
Alexandre Ponomarev parle en russe. L'interview est traduite en direct par Isabelle Vonlanthen, étudiante de russe à l'Université de Fribourg.

Thierry Savary présente Alexandre Ponomarev et Isabelle Vonlanthen, traductrice.
Thierry Savary parle du chœur Vesna, et de leur passage en Suisse.
Alexandre Ponomarev explique que c'est la première fois que le chœur vient en Suisse, ils seront là pour 3 jours, dont un à Fribourg, avec un programme religieux.
Ils sont en train de tourner en Europe avec un grand programme. On leur a demandé de faire un répertoire religieux en Suisse car ils chantent dans des églises. Ils chanteront de la musique russe orthodoxe.
Alexandre Ponomarev explique que leur programme n'est pas chanté très souvent en Russie. Le chœur Vesna est le premier chœur d'enfants à chanter un programme russe orthodoxe.

00:03:40
Thierry Savary souligne que c'est un des plus grands chœurs d'enfants au monde, ils sont très réputés.
Alexandre Ponomarev explique que c'est plus qu'un chœur, c'est une communauté de vie des enfants. Trente ans auparavant, c'était juste des enfants qui se réunissaient pour chanter. Ils n’avaient pas de formation musicale mais ils aimaient la musique. Il y avait de plus en plus d'enfants qui les rejoignaient. Le chœur s'est formé comme une grande famille qui aime la musique. Il n’y a pas de sélection des enfants, même si le répertoire est difficile.
Alexandre Ponomarev explique que comme il aime la musique classique, le chœur chante surtout un répertoire classique.
Le chœur s'est agrandit et est connu partout dans le monde.

00:07:20
Thierry Savary lui demande comment se passe l'organisation.
Alexandre Ponomarev explique que le chœur est composé d'une centaine d'enfants, entourés par 3 personnes. Les enfants s'entraident entre eux, les plus âgés aident les plus jeunes. Il parle de l'école, qui est composée de 300 enfants à partir de 5-6 ans. Le chœur qui est en Europe est composé d'enfants de 10 à 17 ans. Il y a une bonne atmosphère dans l'école, il n'y a pas de problème de discipline. Les enfants aiment vraiment la musique.
Ils chantent souvent à Moscou, et depuis la chute de l'URSS ils peuvent sortir de la Russie.

00:10:30
Thierry Savary lui demande ce que la chute de l'URSS a changé beaucoup de choses pour l'école.
Alexandre Ponomarev explique que le chœur a fêté ses 30 ans. La moitié de son existence a été faite de lutte avec le gouvernement pour exister. Mais ils ont toujours eu des soutiens. Il explique que certains de ces soutiens sont morts pour leur engagement.

Aujourd'hui ils fonctionnent comme une entreprise. Les études sont gratuites pour les enfants. Ils commencent à 5 ans et finissent à 17 ans. Ils ont 2 leçons de chants, et 2 de piano. Ils sont aussi des cours sur la théorie musicale et l'histoire de la musique. Il y a aussi des chœurs avec des petits enfants. Lors des concerts tous les enfants chantent. Le grand chœur a un programme très difficile.
Ils ont reçu un prix à Arezzo, et aussi à Nantes.
Il y a beaucoup d'anciens élèves qui travaillent dans l'école.

00:15:20
Thierry Savary lui demande si les enfants suivent aussi un autre programme que la musique.
Alexandre Ponomarev explique que le matin les enfants vont à l'école normale, et l'après-midi est dédié à la musique. Les enfants aiment l'école, et il n'y a jamais de problème de discipline.

Alexandre Ponomarev explique qu'ils n'ont presque pas besoin de sélection, car ils n'ont pas autant de demande que cela. Il parle du changement de la culture russe. Ils peuvent prendre presque tous les enfants.

00:17:30
Thierry Savary lui demande ce que font les anciens élèves, est-ce que certains font carrière.
Alexandre Ponomarev explique qu'il y a plutôt des professeurs de musique que des chanteurs.

Thierry Savary parle de l'engagement des enfants pour des organisations de paix, comme l'Unicef.
Alexandre Ponomarev explique que sous l'URSS ils allaient chanter dans des pays d'Europe de l'Est, avec lesquels ils avaient de bons contacts. Il y avait des échanges entre les enfants.
La première fois qu'ils sont allés en Europe de l'Ouest était en 1986, en Autriche. Depuis ils ont beaucoup d'invitations mais ils n'ont pas les moyens de toutes les honorées. Grâce aux concours internationaux, ils peuvent voyager un peu partout en Europe. Ils sont partis aussi au Japon.

Alexandre Ponomarev parle de la manière de penser qui est différente. Il parle de la culture différente. Il aimerait que les gens en Europe apprennent à connaître la Russie de manière différente. Il parle des familles d'accueil, et des contacts.

Savary, Thierry

Interview d'Alliance Ethnik

Interview de Mickael (Faster Jay) du groupe de rap français Alliance Ethnik par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1995.

Mickael explique qu'ils ont préparé l'album pendant longtemps, mais que pour le titre "respect" et son succès les choses ont été vite. Mais ils n'étaient pas prêts à assumer le succès. C'est le public qui décide. Le succès ne signifie pas qu'il faille changer d'attitude. Il pense que le groupe n'a pas changé.

Thierry Savary souligne que le titre s'est bien vendu aussi outre-Atlantique.
Mickael explique que les choses ont bien marché, car la maison de disques a bien fait son travail de promotion.

Thierry Savary demande s'ils vont changer de manière de travailler.
Mickael explique qu'ils ne vont pas changer leur manière de travailler.
Au niveau du relationnel, ce n'est pas difficile à gérer. Il faut savoir garder ses amis d'avant le succès. Il faut savoir faire la part des choses.

Thierry Savary demande s'ils pensaient que les choses allaient marcher.
Mickael explique qu’ils ont simplement fait ce qu'ils avaient envie. Mais on ne put jamais savoir si cela va marcher. Cela a plus au public.

00:03:30
Thierry Savary souligne le coté funky d'Alliance Ethnik
Mickael explique qu'il écoute de la funk depuis petit, comme d'autres membres du groupe. Il a été élevé là-dedans, c'est leur s influences premières.

Alliance Ethnik c'est un état d'esprit, une attitude, une manière d'être dans la vie.
Une attitude positive, cool.

00:04:35
Thierry Savary parle du nom.
Mickael explique qu'il y a plusieurs ethnies dans le groupe. Ce qui peut vouloir dire que tout le monde peut travailler avec tout le monde.
Thierry Savary parle des autres groupes de rap dans l'album
Il explique qu'ils défendent l'état d'esprit du rap des années 80, ou tout le monde s'entendait bien. C'est un clin d'œil à cette époque.

Mickael explique qu'il n'écoute que du vinyle, et surtout de la soul, du funk. Toute la musique black.
Alliance Ethnik est sorti en vinyle.

00:06:45
Thierry Savary demande si c'est une belle aventure?
Mickael explique qu'ils ont beaucoup de chance. C'est un milieu très dur et tout le monde n'y arrive pas. Ils ont beaucoup de chance de voyager, de rencontrer des gens, et d'être dans ce milieu, même s'il faut faire la part des choses car il y a toujours des choses négatives.

Savary, Thierry

Interview d'Amar Sundy

Interview d'Amar Sundy, chanteur et guitariste de blues, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Amar Sundy vient d'une lignée de Touaregs. Il en a conservé l'esprit nomade, et l'envie de découvertes.
Il vient de sortir un album, Paris-Chicago, qui reflète ce qu'il vit.
Il a découvert le blues au Hoggar, en Algérie, grâce à la guitare.
Il évoque les origines du blues, ses origines africaines.

00:02:15
Il parle de la musique actuelle. L'évolution de la musique revient vers une musique traditionnelle après un détour aux musiques électroniques. Actuellement le blues subit des influences différentes, d'autres origines à son exemple lui qui vient du Hoggar.
La comparaison du blues et du reggae. Les deux installent une dimension et un climat.

00:03:43
Il parle de son passage dans le métro. Il y a découvert un monde génial, qu'il voit comme une étape nécessaire pour accéder aux clubs parisiens. Il y est resté 1 an et demi.
La différence entre le métro et la scène, c'est le contact. Dans le métro on est seul et on se donne au maximum. Sur scène c'est différent. Le point commun c'est de faire passer quelque chose. C'est une évolution. Différence matérielle mais la même source.

00:05:30
Son départ pour Chicago.
Il a eu besoin d'aller à la source. Il a été invité par Jimmy Johnson. Mais avant il a du faire ses preuves. La scène blues en France n’est pas vraiment existante, mais la scène aux USA, le Chicago blues est très ouvert, formidable mais difficile à pénétrer.
Parle de son expérience avec Memphis Slim. Il a pu jouer un jour avec lui, et durant le concert, Memphis Slim a tout arrêté, et a demandé au public de donner un dollar sous peine d'arrêter le concert car sa partie était trop bin jouée.
Il raconte aussi une anecdote avec Albert King, leur rencontre dans les loges après un concert, après quoi ils ont collaboré ensemble.

00:09:12
Il parle de son album, de la manière dont il a été fait. Il n'a rien prémédité. Il voulait faire quelque chose de nouveau, de "frais".
Une sorte de challenge de chanter en français, mais il voulait être soi-même et a donc décidé de chanter en français plutôt qu'en anglais. Il a fait le disque en 25 jours, ce qui est rapide, car il a travaillé avec de grands professionnels et en live.

00:13:12
Sa carrière se divise en 3 parties: le Hoggar, Chicago et Paris. Il s'appelle Amar Sundy suite à une rencontre avec un cambodgien, Sundy Sun, qui lui a tout appris du blues. Ils se sont rencontrés dans le métro et s'étaient promis de faire un groupe appelé Amar Sundy. Sundy est mort mais il a décidé de continuer en sa mémoire.

00:14:10
Parle de la liberté du musicien.
Il ne fait pas de concession pour faire sa musique. Il ne fait pas du commercial car il ne sait s'exprimer que d'une manière et est en paix avec lui.
Il parle de sa vision d'être musicien. Il faut d'abord être un être humain, le plus important c'est la vie. Il fait de la musique inspirée, il a besoin d'expérience pour faire un album. Va donc faire le prochain probablement dans longtemps. Il va rester nomade toute sa vie. Et espère rester lui-même.

Savary, Thierry

Interview d'Amina

Interview de la chanteuse franco-tunisienne Amina par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Festival des Potes de Fribourg, le 11 décembre 1993.

Amina explique que dans tous le bassin méditerranéen est favorable à l'expression artistique. Le chant se transmet en famille. Les gens restent proches de leur famille.
C'est typique en Tunisie que les jeunes et le vieux écoutent la même musique. En Europe il y a des concerts pour jeunes et d'autres pour vieux. C'est très riche de pouvoir connaitre et grandir avec les classiques.
En France c'est différent, les jeunes ne connaissent pas la musique classique et traditionnelle.

00:03:00
Elle se dit comme le produit des deux cultures, elle n'a pas fait un pont entre les deux. Sa musique est très métissée, et elle pense qu'on ira de plus en plus dans cette direction.
Elle pense que la musique est beaucoup plus forte que n'importe quel parti politique ou autre qui essaie d'expliquer comment ne pas être raciste. Le fait de l'explique c'est l'être. La musique peut vraiment aider. Mais il faut garder une diversité.

00:04:50
Sa carrière au cinéma est arrivée par accident. Pour la musique c'est une expression naturelle. Elle a toujours eu une recherche de faire sonner différemment la musique arabe et européenne.
Elle pense que chanter c'est son destin.

00:05:50
Elle conseille à tout le monde de chanter car cela permet de changer les vibrations autour de soi. Un son peut rendre agressif comme calmer. Chanter c'est mettre son corps en éveil, s'exprimer. On est dans une complexité par rapport à exprimer ce que l'on ressent. On manque de liberté d'expression. En Afrique du Nord il y a cette liberté dans la musique.

00:07:10
Elle parle de Tony Allen, batteur sur son album. Elle a des musiciens très mélangés. Elle a aussi eu Nigel Kennedy sur l'album. Elle explique leur rencontre et leur collaboration.

00:08:50
Elle aimerait bien pouvoir connaitre des expériences des gens sur la musique. Elle raconte une anecdote sur un homme qui lui a raconté une histoire sur sa musique.

00:10:25
Elle explique qu'elle n'écoute pas son album une fois qu'il est terminé, pas avant 8 mois ou un an. Elle n'arrive pas à prendre du recul avant.

00:11:10
Elle demande des conseils à ses musiciens, pendant qu'ils font l'album. Elle veut sortir du studio en se disant que ce qu'elle a fait lui plait.
Elle pense que le comble du malheur c'est de vouloir faire plaisir à tout le monde. Elle préfère faire ce qu'elle a envie, avec des erreurs et des qualités.

00:12.30
Elle adore la scène. C'est plus éclatant qu'un disque. Le disque c'est le côté freudien, et cela l'énerve. La technique prend trop de place.
Sur scène, elle voyage, surtout grâce à ses musiciens. Ils montent sur scène pour faire la fête. Il n'y a pas de distance avec le public. La scène offre des surprises.

00:14:00
Le cinéma peut aider pour interpréter une chanson, ou pour rentrer dans le sentiment rapidement. Mais pas pour le contact avec le public.

Sur scène, elle se sent voler, mais elle a le pouvoir de faire que la joie arrive ou que cela se passe mal. C'est un pouvoir de responsabilité.

00:15:35
3 vœux: avoir un génie qui fasse ce qu'elle veut, mais que de bonnes choses, et qu'il ait un numéro secret.

Savary, Thierry

Interview d'Anders Osborne

Interview du chanteur et guitariste de country suédois Anders Osborne par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1996.

Anders Osborne explique qu'il est né et à grandit en Suède, puis il est parti vivre à la Nouvelle Orléans.

Il a été batteur avant, mais il ne s'est jamais trop éloigné de la guitare. Il a découvert les slides et l'open tuning et il a découvert toutes les possibilités de la guitare.
Il parle de la voix et de la guitare, il aime faire les deux.

Il parle de son groupe et de leur organisation. Ils vivent tous à la Nouvelle Orléans.

Il parle du violon, il aime beaucoup cet instrument.

Savary, Thierry

Interview d'André et Cédric Le Marquand

Interview des horlogers suisses André et Cédric Le Marquand par Thierry Savary

Enregistrée en direct de Bulle.

Thierry Savary présente les invités.
André Le Marquand explique que c'est une entreprise familiale, il travaille avec sa femme et ses deux enfants. Ils vivent pratiquement à l'usine.
André Le Marquand a créé une marque horlogère.
La marque est jeune car elle n'a qu'une vingtaine d'année. André Le Marquand explique qu'il faut développer une identité propre dans la marque.

00:05:00
Thierry Savary souligne l'importance de la pub.
Cédric Le Marquand explique qu'il faut se faire connaître pour vendre un produit dans l'horlogerie. Les gens achètent un nom plus qu'un produit.

André Le Marquand explique qu'ils restent propriétaire de la marque, il ne veut pas d'investissement étranger. La plupart des grandes marques sont financées par l'étranger.

Thierry Savary soulève l'accent d'André Le Marquand.
André Le Marquand explique qu'il vient des îles Jersey. Il a vécu l'occupation allemande pendant la guerre. Il a été amené en Suisse après la guerre pour se faire soigner, et c'est là qu'il a rencontré sa femme Monique. Son pères est originaire des îles de la manche, mais sa mère était Suisse.
Sa jeunesse lui a donné le courage de fonder sa société.
André Le Marquand explique que c'est aussi dû à des hasards de la vie.

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Thierry Savary lui parle de ses débuts, notamment d'une fresque.
André Le Marquand explique qu'il s'occupait du chantier d'une usine. Il devait faire quelque chose pour décorer le hall et a proposé une fresque. C'est là qu'il a eu son premier contact avec l'horlogerie. C'est là qu'est venue l'idée de faire une montre.

Sa première montre est sortie en 1969, la Spacemen. Il a vendu 150'000 pièces. Les stars la portaient à Hollywood, il a dû aller à Hong Kong pour des contrefaçons. Il a pris goût à ce moment-là.

Il parle des mécaniques des montres, la qualité première de l'horlogerie suisse.

00:14:00
Cédric Le Marquand parle de la montre "Le Tourbillon". Il parle de sa fabrication et de son prix. C'est une montre pour collectionneur.
Il parle d'autres montres, notamment certaines programmées en mécanique automatique.

Thierry Savary relève que leurs montres sont particulières.
André Le Marquand explique que leurs montres sont des pièces de bijouterie. Ils n'ont pas le nom, mais il faut que les clients aient le coup de foudre sur les montres. Ils font quelque chose de différent.

00:16:25 - 00:18:35 : [Musique]

André Le Marquand explique qu'il vit avec la musique. Il ne peut pas créer sans musique. Mais la musique varie en fonction de l'état d'esprit.
La musique contribue à l'état d'esprit, elle le porte, il a besoin de créer dans une atmosphère agréable.
Il explique que les foires aussi l'aident beaucoup.

00:21:00
Cédric Le Marquand ne crée pas de montres. Son père essaie de lui apprendre le goût et les idées. Il pense que c'est plus important que la réalisation.
André Le Marquand explique qu'il n'a aucun souci pour l'avenir de l'entreprise car il y a ses enfants.

00:22:45
Thierry Savary parle de l'amitié qui les lie à leurs clients.
André Le Marquand explique qu'il ne peut pas travailler avec quelqu'un qu'il n'apprécie pas. Il explique que la plupart des clients sont des amis. Ils sont reçus partout dans le monde. Ils vivent de très belles expériences.

Il arrive aussi qu'il prenne des risques. Il raconte qu'il a risqué la prison même.
Quand ils voyagent il se promène avec leurs collections. Les clients doivent pouvoir voir et toucher les objets.

André Le Marquand parle d'un stand à la foire de Bâle. Ils ont collaboré avec la maison Morand. Contrairement aux autres marques, les gens ne sont pas enfermés. Tout est ouvert, sur des plateformes et les gens peuvent se voir. Ils aiment mélanger leurs clients et les faire apprendre à se connaître.

Cédric Le Marquant explique qu'ils sont bien implantés au Moyen Orient, ils ont aussi des clients aux USA, et ils essayent de développer le marché Européen et l'Extrême Orient.

Thierry Savary parle de la maison d'André Le Marquand, qui est un aquarium, tout vitré.
André Le Marquand explique qu'il est différent, il pense que c'est bien mais pas toujours facile.

Il parle du projet de participer au 25ème anniversaire de la mort de Jo Siffert, avec son fils Philippe. Ils vont faire des montres pour l'occasion. Cela va faire une bonne publicité aux USA.

Savary, Thierry

Interview d'André Sugnaux

Interview du peintre fribourgeois André Sugnaux par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion des 60 ans de l'artiste, de ses 40 ans de peinture et de la publication de l'ouvrage "Voyage pictural"aux Editions La Sarine.

Savary, Thierry

Interview d'Andy Parkin

Interview du peintre et alpiniste Andy Parkin par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de sa participation à l'exposition "Recup'art" au Musée de Charmey, en janvier 1996.

Thierry Savary parle de l'exposition et présente les autres artistes qui exposent: Gilles Gueguen, Yves-Alain Repond et Flaviano Salzani.
Il parle de l'accident qu'a subit Andy Parkin.
Andy Parkin parle de son hospitalisation. Il a failli mourir mais il ne s'en rendait pas compte. Il a commencé à dessiner à ce moment-là. Il a mis toute son énergie dans la peinture pendant des années. Cela l'a aidé à évoluer rapidement dans la récupération après l'accident. Il a pu récupérer un certain niveau en alpinisme. Mais maintenant il ne peut plus vivre sans l'art ni l'alpinisme.
Il parle de l'effet que son accident a eu sur lui. Il parle d'un apprentissage de l'humilité, et du fait de devoir apprendre à vivre autrement. L'art l'a beaucoup aidé.

00:03:40
Thierry Savary lui demande s'il pense que son accident n'est pas arrivé par hasard.
Andy Parkin parle de sa jeunesse, d'une attitude de jeunesse qui ne voyait pas le futur. Après son accident il a réfléchi à cela.

Thierry Savary lui demande s'il a eu peur de grimper après.
Andy Parkin parle de son instinct. Il pense que c'est ce qui garde en vie. Il suit ses intuitions et ses envies.
Il mène aujourd’hui un style de vie qui ne l'empêche pas de créer, dans l'art comme l'alpinisme.

00:06:00
Thierry Savary lui parle de son art, fait avec des objets de récupération.
Andy Parkin récupères des objets dans la montagne. Il parle des endroits qu'il a visité où les gens récupère des choses que nous jetterions. Il parle du gaspillage comme d'un crime. Il a été impressionné par le côté inventif des gens dans des pays qu'il a visité, par l'aspect de recyclage.
Il fait de l'art avec des objets récupéré en montage ou lors de ses voyages. Il essaie de se laisser guider par les matières. Il s'inspire des objets, il essaie de les voir comme un enfant, de jouer avec ces objets. Il parle de simplicité. Il parle du fait d'apprendre des enfants, de leur ouverture d'esprit.

00:09:15
Thierry Savary lui demande s'il aime parler de ses œuvres.
Andy Parkin pense que l'on en parle trop, car l'œuvre existe déjà.

Thierry Savary rappelle l'exposition, et ses activités dans l'alpinisme, les solos.
Andy Parkin explique que ce qu'il préfère c'est le partage avec les gens. En solo, c'est un autre style. Il y a une grande liberté. Il ne pense pas jouer avec sa vie, car il est encore plus concentré, il n'y a pas de place pour l'erreur. Il pense que cela change son attitude face aux autres. Il y a aussi un côté de se faire un peu peur, d'avoir des sensations.

00:11:40
Thierry Savary parle de son goût pour les voyages et les rencontres.
Andy Parkin parle des échanges culturels. C'est quelque chose qui le fascine. Il va partir en Amérique latine, en Patagonie.

Thierry Savary parle de la musique, quelque chose qui accompagne Andy Parkin.
Andy Parkin travaille toujours avec de la musique, pour créer son petit monde. Il a une grande sensibilité pour la musique. Il aurait aimé être musicien, pour pouvoir faire plaisir aux autres.

Savary, Thierry

Interview d'Angélique Kidjo_2

Interview de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Fifa" en 1996.

Angélique Kidjo explique qu'elle aime Fribourg et qu'elle aime jouer à Fri-Son.

Thierry Savary lui demande ce que le Bénin représente pour elle.
Angélique Kidjo explique que le Bénin est l'essence de son âme, et sa culture. Elle parle de la pluie au Bénin.
Angélique Kidjo parle de la culture qui est importante au Bénin. Elle a une famille où la musique est importante. Elle a chanté depuis son enfance, et dansé aussi.
Elle pense que la danse renforce la voix. Danser lui permet de communiquer plus avec le public. Elle pense que les gens en Europe ne dansent pas assez, parce qu'ils sont trop coincés.

Thierry Savary parle des ancêtres d'Angélique Kidjo, des amazones.
Angélique Kidjo explique qu'au Bénin les femmes sont très actives car c'est une société matriarcale.

00:03:35
Thierry Savary parle d'Angélique Kidjo comme d'une artiste internationale.
Angélique Kidjo pense surtout être privilégiée du fait de pouvoir faire ce qui lui plait musicalement, du fait d'avoir une grande liberté. Elle parle de de l'importance de ne pas mettre des barrières. Elle parle de la musique traditionnelle du Bénin qui a beaucoup d'influences.

Angélique Kidjo parle de son nouvel album. "Fifa" est une chanson qu'elle a écrite pour sa fille, et signifie "la paix". Elle parle des prochaines générations, des enfants, et de l'importance de leur inculquer la notion de paix. Elle parle de sa fille, de sa manière de se comporter lorsqu'ils sont au Bénin. Elle a dédié son album aux enfants du monde.

00:07:40
Angélique Kidjo explique que l'album a été fait au Bénin. Elle voulait pouvoir avoir les rythmes et les sons du Bénin.
Elle explique être une grande figure au Bénin, mais qu'elle ne s'en rendait pas compte.
Elle raconte des rencontres avec les habitants.

00:10:30
Thierry Savary parle de conservation du patrimoine.
Angélique Kidjo explique qu'elle se sent bien grâce à sa culture. Elle pense que c'est indispensable de conserver ce patrimoine mais de ne pas le conserver à l'état statique. Pour garder son identité culturelle il faut s'ouvrir aux autres.
Elle explique avoir choisi des jeunes pour jouer sur l'album, car ils interprètent le folklore à leur manière.
Elle parle de la diversité de la musique africaine.

00:14:15
Thierry Savary parle du vaudou au Bénin.
Angélique Kidjo explique que le vaudou existe dans plusieurs régions du monde. Au Bénin, il est différent car il intègre la réalité. Elle parle de la diabolisation du vaudou. Elle parle des religions. Elle explique que le vaudou lui a appris à aimer son prochain.

00:16:50
Thierry Savary lui parle de ses combats, du manque de compréhension entre les gens.
Angélique Kidjo pense que c'est le plus gros problème de l'humanité. Elle pense que les problèmes viennent du fait que les gens ne sont pas compris. Elle parle du manque de solidarité dans le monde moderne.
Elle a envie que c'est qu'elle chante s'adresse à tout le monde. Elle aimerait que le côté positif de l'Afrique qu'elle transporte parle aux gens.
Elle parle de la nature humaine

00:19:30
Thierry Savary parle de l'urgence que l'on sent dans sa voix.
Angélique Kidjo explique qu'elle a peur de la situation du monde, et peur d'une guerre mondiale. Elle parle du fait que les politiciens ne défendent pas les intérêts des gens. Elle parle du fait que les gens n'ont plus de compréhension et sont égoïstes. Elle parle de la crise. Elle parle des pays pauvres.
Elle chante avec urgence pour que les choses changent un minimum.

00:21:40
Thierry Savary lui parle de Santana, qui est sur l'album, un rêve d'enfant.
Angélique Kidjo explique que Santana lui a demandé de faire la première partie de sa tournée. Elle l'a rencontré et l'homme a pris le pas sur l'artiste, c'est quelqu'un de très simple et proche des gens. Elle parle de Santana et ses proches et sa famille qu'elle a pu rencontrer. Ils ont collaboré ensemble, il est venu jouer sur son album.

Angélique Kidjo parle des rencontres dans le métier. Il arrive que certaines rencontres ne donnent rien, qu'il ne se passe rien.

00:24:50
Angélique Kidjo explique que cet album se positionne dans son cœur par rapport à l'évolution de sa vie. Elle a pu réaliser son rêve d'enregistrer des percussions de chez elle. Elle n'a pas pu tout mettre sur le disque. Elle aimerait donner ses enregistrements au gouvernement du Bénin pour que ces sons soient conservés.
Elle raconte certaines expériences, certaines rencontres lors des enregistrements.
Elle parle de son disque et de son rapport à sa culture, du travail de conservation de la culture qu'elle est en train de faire.

Kidjo, Angélique

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