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Interview de François Dupeyron - brute

Interview du cinéaste François Dupeyron à l'occasion de la sortie de son film "La Machine", par Thierry Savary.

Enregistrée en novembre 1994

00:00:06
Françis Dupeyron raconte la genèse du film et explique que le producteur est très content du résultat.

00:02:20
Thierry lui demande de décrire la manière dont il a travaillé. Françis Dupeyron voulait réaliser une tragédie grecque depuis longtemps. Il dit que les thèmes mythiques réapparaissent au cinéma qui avaient déjà été adaptés dans le cinéma muet.

00:06:58
Françis Dupeyron explique que les notion de bien et du mal qui se retrouve aussi en nous, sont importants dans son film et c'est des notions que les occidentaux cherchent à oublier au travers du christianisme.

00:08:06
Françis Dupeyron s'est aussi renseigner sur ce qui se fait en terme de films d'épouvante. Il a essayé de trouver de la fluidité dans le film en travaillant au niveau du subjectif du regard. Il a retrouvé un plaisir à tourner.

00:12:40
Françis Dupeyron décrit le rapport qu'il a eu avec les acteurs ainsi que son rapport et le leur au film. Faire un film ça comporte des risques

00:20:46
Françis Dupeyron décrit son processus d'écriture.

Savary, Thierry

Interview de François Silvant - brut

Interview du comique François Silvant par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée au centre Waro à Bulle, à l'occasion de la tournée de son spectacle « François Silvant et ses Messieurs », en 1994.

00:00:55
Thierry Savary demande à François Silvant de parler de sa carrière. Il a débuté le théâtre il y a 25 ans mais il a commencé a faire des spectacles au théâtre en solo il y a 11 ans. Il a commencé à faire du théâtre à l'âge de 17-18 ans à l'école-club Migros puis il a continué en parrallèle de son activité professionnelle. Puis il s'est retrouvé au chômage et a créée sont premier spectacle en solo "Je veux plus de crème dans les mille feuilles".

00:03:33
Il a joué tous les genre, aussi bien de la comédie que du théâtre dramatique. Il s'est inspiré de son expérience de chômeur, à l'armée et dans sa vie en général pour créer son premier spectacle en solo. Aujourd'hui, il est entouré au niveau technique et il aime bien recevoir des conseils pour éviter de remettre tus sont travail en question.

00:06:24
Thierry Savary lui dit qu'un humoriste doit avoir plusieurs talents et notamment celui d'observateur. François Silvant dit que sa première source d'inspiration c'est ce qu'il voit et ce qu'il entend, c'est un imitateur. Dans les personnages qu'il créée, il y a des choses très proches de la réalité même si parfois cela part dans des choses très farfelues pendant le spectacle.

00:08:24
Thierry Savary se demande si les gens ne rient pas de leur propre situation quand ils rient à un sketch. François Silvant est d'accord et souligne qu'il a voulu commencer par revisiter les figures du début que son Adam et Cro-Magnon.

00:09:41
Il crée une forme de poésie en faisant des jeux de mots et en partant du quotidien vers l'imaginaire. Le travail sur les jeux de mots est plus long et fastidieux que sur ce qui relève de la citation de situations vécues.

00:10:06
Il considère que son texte est terminé lorsque lui-même rit à ses blagues mais il y a aussi des choses qui se modifient en permanence que ça soit dans le texte ou dans l'interprétation. Parfois, c'est le publique qui lui révèle des choses sur son spectacle.

00:12:12
Thierry Savary demande si le public qui vient le voir a changé entre le spectacle qui traitait des dames et l'actuel qui traite des messieurs. Il y a le public qui regrette qu'il ne joue plus les dames et il y a ceux qui sont content de voir qu'il peut faire autre chose. Il aurait pu continuer a incarner Mme Pahud mais il voulait changer et certaine personne du public lui avait demandé de parler aussi des hommes. Il est très satisfait du résultat et le public le lui rend bien.

00:13:46
Thierry Savary lui parle du sketch sur les dérivés de "con" qui fait aussi beaucoup travailler les mots. Ce texte avait d'abord été écrit pour Le Matin et il a été assez facile de le mettre en spectacle mais le texte "être ou ne pas être" a été plus compliqué à élaborer et à mémoriser. Quand un texte est prêt, il l'apprend mot à mot et il faut une grande discipline. En plus, il est placé à la fin du spectacle et à ce moment François Silvant est fatigué.

00:15:57
Thierry Savary demande s'il ne serait pas tenté de mettre son spectacle en images. François Silvant répond qu'il n'y a jamais pensé et que c'est une bonne idée.

00:17:07
François Silvant est allé présenter son travail au Québec, au Sénégal et en Belgique mais cela lui suffit de jouer en suisse romande et un peu en France. Il joue à un rythme lent. A Canne, un producteur lui a proposé de jouer à Paris, il va le faire en 1995 mis cela lui fait peur car il n'a pas envie de jouer 250 fois par année et d'être pressé comme un citron.

00:18:44
Thierry Savary lui demande si ses amis le sollicitent comme humoriste. Il ne fait pas souvent des événements privés mais ça lui arrive, en fonction des ses coups de cœur.

00:20:11
Thierry Savary demande comment François Silvant a reçu son dernier disque d'humour. Il répond que c'est un bon produit qui a été réalisé en une seule prise à Morges et pour la vidéo et pour le disque.

00:20:48
Thierry lui demande ce qu'il a prévu pour la suite. Il va continuer sa tournée en suisse romande et écrire des texte pour son prochain projet sur les couples et il va voir ce que son spectacle donne à Paris. Dans son processus d'écriture, ce n'est pas un acharné, il note quelques petits trucs continuellement et il les ressort au moment voulu. Et il fait beaucoup de jardin et il est en train de modifier sa maison donc il fait de la peinture, de la cuisine.

Savary, Thierry

Interview de Fred Chichin (Rita Mitsouko) - brut

Interview de Fred Chichin des Rita Mitsouko à l'occasion de leur concert à Yverdon-les-Bains en octobre 1994, par Thierry Savary [Nationalité: musicien].

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1994 (S116-05). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Gérald de Palmas - brute

Interview du chanteur français Gérald de Palmas par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son premier album "La Dernière année" en 1994.

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en novembre 1994 (S119). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Gérard Blanchard - brute

Interview de Gérard Blanchard par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Branle Poumons" .

00:00:43
Thierry Savary lui demande s'il avait des rêves de musique étant petit. Oui, car il s'embêtait beaucoup durant son enfance et il voyait les artistes à la télévision, il voulait faire comme eux. Il s'est acheté une guitare. Il n'avait pas un milieu familial favorable à la musique, c'était le milieu ouvrier. Il fallait survivre. L'accordéon vient de ce milieu, malgré le fait que ça soit un instrument assez cher. Il parle de ses premières expérience en tant que musicien. C'était le premier qui a fait de l'accordéon rock. Son premier album a été réalisé en 10 jour. Il a commencé au cabaret et au café-théâtre.

00:07:00
Thierry Savary lui demande comme s'est passé la période de creux qu'il a eu à partir de 1984. Il a eu peur, il a fait une dépression et s'est mis à boire mais il n'a jamais cessé d'écrire des albums. Au début des années 90, il est retourné dans les cafés théâtres et il a essayé des nouvelles chansons. Puis, il s'est mis à la peinture. Des producteurs lui ont accordés leur confiance et il a refait un album et il prépare son prochain album.

00:12:42
Il parle de Léo Ferré et Richard. Léo Ferré a fait une carrière sans la presse. Maintenant, il faut être médiatique. Il n'aiment pas du tout l'aspect médiatique de son métier, ça l'angoisse. Il trouve que c'est difficile d'être authentique et indépendant. Ils parlent de la poésie. Thierry lui dit que son album est très éclectique et Gérard Blanchard lui répond qu'il l'a toujours été. On lui l'a reproché. Il a aussi des goûts musicaux éclectiques. Il aime les

00:18:16 - 00:19:03
[grésillements et coupures]

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini - brute

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary, [Nationalité : musicien].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Dispetto" en 1995.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en mars 1995 (S125-05). Se référer à cette notice pour les détails.

Interview de Gilbert Jacquet- brute

Interview de Gilbert Jacquet, chef technique des remontées mécaniques à Moléson, de Dominique Crausaz et d'autres participants par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une série de sauts à l'élastique depuis une cabine des remontées mécaniques à Moléson.

00:00:16
C'est nouveau d'utiliser un téléphérique pour la réalisation de sauts à l'élastique. Gilbert Jacquet confie qu'il a une grande appréhension de ce saut. Ils espèrent que cela va intéresser les gens. C'est une bonne idée d'utiliser le téléphérique pour cela quand il n'y a pas de neige.

00:01:40
Gilbert Jacquet vient de sauter et confie ses impressions. Il a trouvé ça fabuleux et très impressionnant. Pour lui, ça vaut la peine et il aimerait refaire ça de jour.

00:03:14
Thierry Savary et Dominique Crausaz sont dans la cabine pour aller sauter. Dominique Crausaz est serein pour l'instant, mais il pense que la panique va le gagner lors de l'ouverture de la porte. Le saut se fait à 110 m de haut. Dominique Crausaz commence à avoir peur. Thierry Savary est assez tranquille. Description du processus avant que la première personne saute.

00:08:37
L'élastique est remonté par le treuil. Thierry Savary interroge une personne qui a déjà fait du parapente. Une personne qui est responsable des sauts explique que c'est différent de faire un saut depuis une grue, lui saute régulièrement et malgré l'habitude, la peur est toujours présente. Quand le saut est effectué attaché par la taille, il est possible de faire des figures.

00:11:59
Le suivant est tiré au sort. La sécurité est très importante, il y a à chaque fois un double contrôle. Dominique Crausaz dit qu'il a plus peur d'un saut en parachute, car dans ce cas, il n'est pas arraché, contrairement à un saut à l'élastique. La cabine bouge beaucoup lorsqu’une personne saute.

00:15:08
Thierry Savary interroge une personne responsable des sauts. La cabine est à 80 m du sol, l'élastique fait 17m et il y a un amarrage de 2m des longes de 2m ce qui fait une chute d'environ 20 m de chute libre. Il pense que le saut à l'élastique est plus impressionnant que le saut en chute libre. Les sangles peuvent supporter plusieurs tonnes et des mousquetons font la liaison entre l'amarrage et l'élastique. Un technicien décrit son travail comme sympathique.

00:17:26
Dominique Crausaz va bientôt sauter, il souhaite bonne chance à RadioFR. Il est encore assez relax. Il décrit le processus de préparation et saute. Thierry se prépare pour sauter.

00:25:58
Dominique Crausaz décrit ses impressions après le saut.

Savary, Thierry

Interview de Guesch Patti - brute

Interview de la chanteuse française Guesch Patti par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Blonde", en 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S218). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Guy Montagné - brute

Interview brute du comédien et humoriste français Guy Montagné par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son spectacle à Reconvilier, pour diffusion avant son spectacle à l'Aula de l'Université de Fribourg, le 27 novembre 1999.

Thierry Savary explique que Guy Montagné est actuellement en tournée en Suisse.
Guy Montagné explique qu'il aime ces tournées, mais c'est très fatigant, très exigeant, et il faut une grande discipline. Mais c'est aussi très enrichissant.

Guy Montagné parle des différences entre les publics, selon les salles ou les régions. Chaque ville, chaque public est différent.
Thierry Savary lui demande s'il s'adapte aux publics et aux régions.
Guy Montagné explique qu'il s'adapte surtout au public. Son spectacle est rôdé, tout est écrit, mis en scène, c'est très précis. Son humeur s'adapte en fonction des gens. Il explique le début et le fil rouge de son spectacle.

00:05:30
Guy Montagné rencontre les gens à la sortie des spectacles pour des dédicaces. Il explique que les réactions du public lui font beaucoup de bien.

Thierry Savary lui parle de ses livres, dont le quatrième exemplaire vient de sortir.
Guy Montagné explique qu'il y a deux manières différentes de voir les histoires. Certaines peuvent aller sur scènes, d'autres uniquement dans les livres. Il explique que chaque livre demande qu'il mont un peu la barre, de plus en plus exigent. Dans ses spectacles, il cherche des histoires les plus inédites possibles. Dans le livre et le spectacle, le travail n'est pas le même. En spectacle, il faut que les gens rient beaucoup, qu'ils comprennent tout de suite, et qu'il y ait des lieux communs.

00:10:30
Thierry Savary parle du fait qu'il est médiatisé par la télévision, ce qui fait que les gens en attendent plus.
Guy Montagné explique que lorsqu'il sort un spectacle, c'est dangereux, car il ne sait pas vraiment où il va au début de la tournée. Il parle d'une anecdote dernièrement, après deux mois de tournée, d'une blague qu'il va ajouter probablement au spectacle. Il parle de l'importance du metteur en scène.
Il explique que TF1 lui a demandé de faire une cassette du spectacle.
Sa metteur en scène est sa femme. Il parle de leur relation dans le travail.

00:13:40
Thierry Savary lui parle de la télévision comme révélateur, de son rôle dans sa carrière.
Guy Montagné en parle comme d'une publicité extraordinaire. Il regrette que l'humour piquant ne passe plus trop à la télévision, ce qui donne une image un peu déformée de la réalité.
Il pense que le vrai travail c'est la scène, et que la télévision sert surtout à se faire de la publicité.
Il parle de faire participer le public aux spectacles. Son rêve serait de faire un spectacle dans un restaurant.

Il parle de la mission de l'humoriste, il pense que son rôle est de lutter contre le phénomène social isolationniste. Il pense que cela est dû à internet. Il parle des différences de comportement et de relation entre les anglo-saxons et les européens.

00:17:45 : [coupure]

Thierry Savary lui parle de son métier de comédien.
Guy Montagné explique qu'il a toujours interprété des rôles, que ce soit au cinéma, théâtre ou télévision. Il est comédien avant tout.

Thierry Savary lui parle de l'exercice du one-man-show.
Guy Montagné explique que c'est le sentiment de l'acrobate, du funambule. Il n'y a pas le droit à l'erreur. Il parle du fait de faire rire tout le monde au même moment. Il faut faire monter les choses, comme un tourbillon. Il explique qu'il a une grande peur avant de rentrer sur scène. Il parle de prouesse. Il explique qu'il y a des petits trucs. Il raconte des anecdotes.

00:22:30
Thierry Savary lui parle de la capacité de l'humoriste à rester sérieux.
Guy Montagné explique que les humoristes aimeraient toujours être pris au sérieux. Mais c'est très difficile. Il y a une plus grande culture des humoristes dans le monde anglo-saxons. Ils sont bien plus respectés. Dans les pays européens et francophone c'est très différent.
Il explique que pour lui faire rire les gens est un besoin et une mission. Il prend son métier très au sérieux.

00:25:00
Thierry Savary lui demande si l'humour lui permet de mieux vivre au quotidien.
Guy Montagné explique que c'est l'inverse. Comme il doit s'inspirer des choses, il observe tout, et il se révolte rapidement. Cela fait partie de son tempérament. Il explique que quand on fait de l'humour, c'est difficile d'avoir de la compassion.

Thierry Savary lui demande s'il est pris au sérieux lorsqu'il émet des avis, opinions.
Guy Montagné explique qu'il est là pour faire rire. Il peut faire passer des messages mais il faut que cela soit subtile, il ne faut pas que les gens le sentent.
Il pense que les artistes n'ont pas à prendre de positions politiques. Il faut faire un choix.

00:29:00
Thierry Savary lui demande d'où lui viennent les histoires.
Guy Montagné explique que c'est très difficile d'inventer des histoires. Depuis toujours, les histoires viennent du bouche à oreilles. Il rajoute sa patte en démontant le mécanisme, et en en gardant l'essence. Il faut amener des personnages et une ambiance.

Savary, Thierry

Interview de Hanafree

Interview du groupe fribourgeois Hanafree par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion de la sortie d'un 45 tours.

Interview avec le chanteur Simon Ilofo du Zaïre et le guitariste Doris Zaïco du Congo. Le groupse s'est créé de la scission d'un groupe de Fribourg car ils voulaient faire de la musique mélangée. Le groupe compte de grands professionnels comme Francis Coletta et Richard Pizzorno, mais aussi Salvatore Lombardo à la batterie et Alexandra Pasina au chant.
Leur rencontre permet d'arranger la musique africaine. Leur musique est métissée, le rythme africain avec une musique un peu plus sophistiqué, le funk. Les sentiments africains et la culture européenne. Le mélange du rythme africain et l'harmonie européenne.
Leur musique sur scène et sur le disque se ressemble. Mais en studio on ne peut pas se permettre de crier par exemple. Coletta, un des responsables du studio aussi a permis de créer un ambiance familiale, même africaine. La différence avec la manière de travailler en Afrique c'est que les morceaux arrivent prêts et sont travaillés en studio. Coletta et Pizzorno ont fait les arrangement.

00:04:30
La signification de Hanafree: Hana signifie enfant: les enfants libres. On va dans un concert pour oublier le stress de la vie et s'éclater un peu.
Ils parlent de la signification de la musique, de la différence avec la Suisse et l'Afrique. Tout ce qu'on fait sur scène vient tout seul, la musique circule, tout le monde sent la musique. En Suisse la musique aussi est importante, mais il y a une différence de ressentir la musique.
Ils parlent du fait qu'ils ont participé u Passeport vacances, et ont expliqué aux enfants que tout est musique dans la vie.

00:06:45
Ils parlent de la signification de la pochette du disque. Elle représente l'importance de la musique dans la vie. signification un peu philosophique.
Ils chantent en lingala, langue d'Afrique centrale qui est parlée au Zaïre, au Congo et en Angola.
Ils parlent de quelques thèmes qu'ils abordent dans leurs chansons. S'inspirent un peu de leur vie.

00:09:10
Ils parlent de leur venu en Suisse.
Ils sont venus pour des raisons économiques et politiques. Ils se réunissent avec des membres de leur communauté.
Il est plus facile de faire de la musique en Afrique. En Suisse c'est plus difficile de percer, il faut de l'argent, par exemple pour produire un disque.
Pour écouler le disque, espèrent le vendre pendant les concerts. Mais ils n'ont pas de producteur, c'est très difficile et ce n'est pas suffisant.

00:11:43
Ils parlent de leur rencontre avec Coletta et Pizzorno. Jean-Doris a rencontré Coletta car c'était son professeur su conservatoire. L'idée de faire un groupe est née de là. Ils y a une bonne cohérence dans le groupe. Ils qualifie le groupe comme une équipe fantastique. Le mélange de cultures, de nationalité apporte beaucoup au groupe. C'est normal aujourd'hui, le monde actuel est pour l'ouverture, tous les pays s'ouvrent.

00:13:50
Ils parlent des influences du groupe.
Il y a une sorte d'admiration de Simon et Doris pour Pizzorno et Coletta. Ils s'inspirent aussi de leurs cultures. Simon aime beaucoup Ray Charles et s'en inspire pour le chant. Pour Jean-Doris les influences sont Ray Lema et Papa Wemba.

00:15:43
Ils parlent des souhaits et envies pour le futur.
Ils aimerait être connu et reconnu à Fribourg, et aussi trouver un producteur. Ils aimeraient pouvoir véhiculer leur culture par la musique. Commencer à Fribourg, au canton de Fribourg et s'étendre ensuite. Ils aimerait être connus comme un groupe du canton de Fribourg.
Le message qu'ils aimeraient faire passer aux auditeurs c'est qu'ils soutienne Hanafree, et qu'ils puissent les aider dans leur problèmes financer et trouver un producteur.

Savary, Thierry

Interview de IAM - brut

Interview du rappeur français Shurik'n, membre du groupe IAM, par Thierry Savary [Les Grands Espaces].

Enregistrée à l'occasion du passage du groupe à Fri-Son le 16.04.1994.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en avril 1994 (S105). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Iannis Kyriakidis, Albert Vial et Michel Sapin (Cabaret Chaud 7) - brut

Interview des comédiens Iannis Kyriakidis, Albert Vial et Michel Sapin (Cabaret Chaud 7) par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à Estavayer à l'occasion de leur dernière tournée, le spectacle "Liquidation totale" en novembre 1994.

00:00:35
Thierry Savary leur demande si le fait de terminer l'aventure du Cabaret Chaud 7 est difficile. Albert Vial dit que tout doit avoir une fin et que c'est l'occasion de se lancer dans d'autres choses. Michel Sapin n'est pas nostalgique et l'ambiance de cette fin est sereine. Iannis Kyriakidis n'a pas de nostalgie non plus. Il n'a pas l’impression que 23 ans se sont écoulés depuis la création du Cabaret Chaud 7.

00:03:35
Thierry Savary demande quelles ont été les étapes clés. Albert Vial dit que c'est le premier spectacle en 1971 à Estavayer puis la montée à Fribourg avec le café de la tête noire. Ensuite, pendant sept ans la cave à la Rue des Épouses, puis une expérience au Café des Grand’Places pendant 4 ans et à l’Auberge de la Croix-Blanche, au Mouret. Il ne redoute pas le dernier spectacle. Pour le public, il y a une émotion supplémentaire sachant que c'est leur dernier spectacle. Michel Sapin spécifie qu'ils n'étaient pas subventionné sauf une fois par la loterie Romande t si les gens viennent les voir c'est qu'ils les aiment et que c'est réciproque.

00:06:53
Thierry Savary leur demande de parler de ce dernier spectacle. C'est un best-of des meilleures moments. Le spectacle marche bien, il y a beaucoup de rappels. Il y a des gens qui reviennent à plusieurs représentations. Albert Vial explique que la mise en scène original des sketch est reprise et arrangée. Le lâché de ballon à la fin de la pièce marque le fait que c'est le dernier spectacle mais en dehors de ça, il n'y a pas de touche particulière.

00:12:10
Ils pensent qu'il n'y aura pas de come-back. Iannis Kyriakidis a des projets, mais il ne souhaite pas en parler. Michel Sapin a un projet aussi mais il ne veut pas en parler non plus. C'est un huis clot. Albert Vial a également des projets et il reviendra vers Thierry Savary pour en parler quand cela sera le moment. Il ne vont pas refaire de disque best-of.

00:16:40
Thierry Savary dit que s'il ne faisait pas de la radio, il programmerait des artistes. Le 23.12 sera la dernière du spectacle à ’Auberge de la Croix-Blanche, au Mouret. Ils parlent du Noël des cloches au Café du Tunnel à Fribourg. Il n'y aura pas de souper-spectacle cette année.

00:21:09
Thierry Savary demande s'il sont d'accord de réponde à ses questions de micro-trottoir. Il leur demande ce qu'ils demanderait à un robot humanoïde dont les pouvoirs sont illimités. Michel Sapin demanderait une imitation de Raphael Rimaz en plus grand, de se mettre à la place d'Albert Vial et Iannis Kyriakidis demanderait de créer une nouvelle race avec ce robot de sexe féminin. Thierry Savary leur demande ce qu'ils pense de l'introduction des odeurs au cinéma. Iannis Kyriakidis n'est pas très sensible aux odeurs, Michel Sapin va au cinéma avec le critique musical Bernard Sansonnens et donc il bénéficie déjà d'odeurs au cinéma. Pour lui, il y a déjà des odeurs de pieds, de pop-corn mais pourquoi pas introduire d'autres odeurs. Albert Vial va peut au cinéma mais il se demande si ce sont les bonnes ou les mauvaises odeurs qui seront diffusées.

Savary, Thierry

Interview de Incognito - brute

Interview de Jean-Paul 'Bluey' Maunick, guitariste du groupe d'acid jazz britannique Incognito, par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée en mai 1995 à l'occasion de la sortie de leur album "100° And Rising", en 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S153-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Jacques Barillon

Interview de Jacques Barillon par Thierry Savary.

A l'occasion de la sortie de son livre "Le désir criminel".

Savary, Thierry

Interview de Jacques Basler - brute

Interview du sculpteur vaudois Jacques Basler par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de son exposition au Musée du Pays et Val de Chamey.

00:00:32
Il expose ses sculptures à l'extérieur du musée durant tout l'été. Jacques Basler vit de la sculpture depuis 14 ans, il pratique depuis 20 ans. Il a une galerie à Rue où il expose 2 fois par an. Il a une sculpture dans une exposition à Bologne bientôt. Pour lui, l'exposition à Charmey est importante. Au début, ses sculptures étaient plus réalistes. Son processus de création a évolué. Petit à petit, il a pu réaliser des bronzes. Actuellement, il travaille sur acier et bois et ensuite, sur cette base, il réalise des bronzes. C'est le bois qui donne l'impulsion de la sculpture. Il est fasciné par les arbres. Il est tout le temps en balade avec sa tronçonneuse.

00:05:08
Il croit en la science et au progrès, mais il pense qu'il faut respecter la nature. La sculpture lui a enseigné de la technique, la passion, une grande patience. Plus il avance, plus il devient modeste, une sculpture amène l'apprentissage pour la suivante. Il n'arrive jamais à dire que son travail est abouti. Il n'est jamais satisfait de ses sculptures lors de la finition. Sa femme et ses enfants donnent leur avis sur son travail, mais il n'écoute personne d'autre.

00:08:46
Une fois qu'une sculpture est achetée, elle appartient à son propriétaire, mais il a souvent encore des bronzes. A chaque fois qu'il vend une culture, c'est un miracle. Avec les tirages de bronze, il peut faire agrandir ses sculptures. Il travaille avec la fonderie à Pietrasanta. Sa technique évolue avec le temps. Il voyage beaucoup entre la Suisse et l'Italie. En sculpture, la France a une grande influence sur la Suisse romande, c'est très intellectuel comme pratique et lui est plus à l'aise avec une pratique "italienne" de la sculpture. Une sculpture, pour lui, doit être sensuelle et donner envie de toucher. Il représente beaucoup de femmes dans ses sculptures. Pour lui, tout vit en couple.

00:13:30
Il est en train de faire une danseuse en bois d'olivier. Il a une sculpture violente "agression" qui est dans le parc. Il pense que le progrès passe par la culture. C'est l'inculture qui fabrique les guerres. Plus il va en avant, plus la distance entre ses idées et ce qu'il peut faire devient grande et il a des idées pour dans 10 ans. Il ne pratique pas de communication dans son métier, c'est un sauvage. Les choses viennent et il ne faut pas les forcer.

Savary, Thierry

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