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Savary, Thierry
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Interview de Bon Jovi

Interview de membres du groupe américain Bon Jovi, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur concert à Malley le 28 avril 1993.

Bon Jovi explique que le groupe est comme une famille. C'est plus qu'un métier, c'est une aventure, une façon de vivre. Le fait d'être en tournée fait que ça devient une famille.

Ils ont toujours voulu être dans la musique depuis enfants.

Les 2 ans de séparation leur ont appris à vivre différemment. Ils ont travaillé sur des projets différents, profiter de se relaxer et profiter de la vie. Ils sont encore plus contents de se retrouver.

Le fait d'avoir travaillé en solo leur a apporté de la confiance dans la composition et une meilleure unité dans le groupe.

Ils parlent du fait d'avoir travaillé pour le cinéma. C'est très différent car qu'il faut écrire à partir d'un script, de l'histoire de quelqu'un d'autre.

00:01:30
Ils ont réunifié le groupe car après avoir décidé de mener chacun ses projets, ils avaient encore un concert prévu au Japon. Ils se sont retrouvés pour ce concert et ont aimé se retrouver ensemble. Ils se sont remis é travailler ensemble en janvier 92.

Ce n'est pas un come-back mais l'évolution d'un groupe. C'est un changement, une évolution.

Le message de leur nouvel album "Keep the Faith" c'est l'optimisme, il faut plus d'optimisme dans le monde.
Ils ne se sentent pas comme des modèles. Ils sont eux-mêmes et si cela inspire, si des gens peuvent faire des choses bien à partir de leur vie c'est très bien, c'est un compliment

00:03:00
Ils parlent de l'album "Keep the Faith".
Certaines chansons de l'album sont inspirées par le voyage que Bon Jovi a fait à travers les USA. Le fait d'être toujours en tournée enlève l'inspiration. Voyager a permis de l'inspirer.
Il a une certaine facilité d'écriture, mais ce n'est pas toujours facile d'écrire quand même.

00:03:50
Il parle de "Dry County".
Après le dernier album il était très fatigué, et désillusionné de la vie d'artiste. Il a beaucoup réfléchi, et il pense en fait avoir passé par la même phase que beaucoup de gens de son âge. C'est tous ces voyages qui ont inspirés "Dry County".

00:05:20
Il parle de l'importance de l'émotion dans la musique. C'est de l'art, il faut de l'émotion et de la puissance.

Il a écrit des morceaux à la première personne, c'est un message plus puissant.

00:06:10
Ils ont fait une chanson en espagnol, car le batteur insistait. Ils ont fini par trouver la bonne chanson et ils espèrent que ça aidera les fans hispaniques.

Ils ont fait 6 mois en studio, c'est la première fois qu'ils faisait si long.
Ils font toujours leurs albums en studio en live.
Le fait de jouer live c'est un de leur point fort. Le public leur donne de l'énergie supplémentaire. Ils adorent voir le public enthousiasmé.

00:08:05
3 vœux: la longévité, le bonheur, et aller manger!

Savary, Thierry

Interview de Brand New Heavies

Interview du groupe britannique d'acid jazz Brand New Heavies par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1992.

Les membres de Brand New Heavies expliquent qu'ils pensent être nés pour être musiciens.
La chanteuse explique que c'est un peu sans le savoir, que c'est juste naturel.
Ils parlent du fait que la soul et le funk se sont imposés naturellement.

00:01:00
Ils expliquent que pour eux c'est important de faire de la musique sans utiliser les technologies modernes, mais simplement des instruments. Ils sont avant tout musiciens, ils ont grandi avec cette musique. Ils pensent que c'est plus vrai.

00:03:20
Ils abordent leurs premiers concerts, la réaction du public étant donné qu'ils font un genre de musique à contre-courant de la mode technologique. Les gens ont très bien répondus, c'était une vraie récompense.

00:04:05
C'est difficile d'être dans l'industrie de la musique, on ne peut plus simplement être musicien, surtout si on fait un genre de musique un peu commerciale. On doit se mêler de politique et d'autres sujets qu'on ne voudrait pas mais on n’a pas le choix.

00:04:50
La musique a une connotation spirituelle, la musique apporte beaucoup de joie et comble des vides. Il faut être complétement dédié à ce que l'on fait.

00:05:40
Faire de la musique implique de faire de grands sacrifices. La chanteuse explique qu'elle a laissé toute sa vie aux USA pour venir en Angleterre. Mais il faut faire ces sacrifices pour arriver à ce que l'on veut dans la vie. Puis être en groupe implique de faire des compromis tout le temps.
C'est difficile aussi de maintenir des relations personnelles, car on est toujours en train de voyager, de bouger. C'est très difficile pour l'autre personne, plus que pour soi car on fait ce que l'on veut faire.

00:07:45
Définition:
La richesse: être bien et confiant, être en paix avec soi. Se sentir calme, car on peut arriver à atteindre ses objectifs
C'est se sentir bien avec soi-même, ce n'est pas une question d'argent car si on a de l'argent et rien d’autre ça ne sert à rien. Être bien avec soi-même et savoir que tu fais de bonnes choses. Car quand on se sent bien avec soi-même on peut accomplir des choses.

L'amour toujours: Un peu comme des fleurs qui grandissent dans ton cœur, ta tête. C'est une relation très forte. C'est aussi une forme de paix intérieure.

00:10:00
3 vœux: (la chanteuse) que la guerre s'arrête, de pouvoir voler, d'avoir du succès dans sa vie personnelle et par rapport aux choses choisies.

3 vœux: paix, harmonie pour le monde, avoir du succès pas en terme financier seulement mais par rapport à ce qu'il entreprend, rendre les gens heureux.

Un vœu réalisé c'est d'avoir pu faire de la musique live dans les années 90 alors que la mode est à la techno, juste de savoir qu'on peut le faire.

Savary, Thierry

Interview de Bruno Manser

Interview de l'activiste écologique suisse Bruno Manser par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de sa présence au Monteux Jazz festival, en juillet 1996.

Thierry Savary parle de la période de Bruno Manser en Malaisie, dans le peuple des sources.
Bruno Manser explique qu’il y a vécu 6 ans, avec le peuple de Penan. Il se battait contre la déforestation des forêts tropicales. Il est rentré en Suisse pour poursuivre ce combat.

Bruno Manser explique ce qu'il a fait avant de partir en Malaisie. Il a été à l'université, mais il a préféré un apprentissage pratique. Il a essayé de vivre dans les montagnes, en autarcie, mais il n'y pas trouvé ce qu'il voulait. C'est pour cela qu'il est parti à Bornéo.

Il pense que la raison de la destruction des forêts tropicales se trouve chez nous, car on veut produire et acheter pour bon marché.

00:03:15
Thierry Savary souligne qu'il a travaillé le bois avant de partir.
Bruno Manser explique que cela l'avait fasciné de travailler comme menuisier et bûcheron. Il parle des bois précieux.
Il parle de toute la faune qui vit dans les arbres que l'on détruit, et de la biodiversité qui est détruite lorsqu'on abat ces arbres. Il parle du problème de ces peuples indigènes qui ne trouvent plus assez de nourriture à cause de l'exploitation pour le commerce international.
Il parle de l'indifférence des autorités locales.

00:05:50
Bruno Manser explique que pour les indigènes, la destruction de la forêt n'est pas juste la destruction de la beauté mais de leurs ressources.

Thierry Savary lui demande pourquoi il a choisi Bornéo.
Bruno Manser explique qu'au départ il cherchait un peuple qui n'était pas touché par notre civilisation. Après des recherches il a trouvé les Penan à Bornéo.

Thierry Savary lui demande comment s'est fait son intégration.
Bruno Manser explique qu'il a dû marcher durant 10 jours dans des régions et des conditions très difficiles. Puis il a vu des traces de pas, et il a rencontré les indigènes. L'un des indigènes parlait malais. Bruno Manser avait appris le malais avant de partir.
Il explique qu'il n'avait pas peur de ne pas être accepté, car il pense que si l'on fait de son mieux on est accepté, et sinon on peut partir. Lorsque l'on entre dans une nouvelle culture, il faut accepter de ne pas savoir, et faire preuve d'humilité. Il est allé là-bas pour apprendre et ne pas imposer des idées.
Il pense que l'on a beaucoup à apprendre au point de vue social des indigènes. En 6 ans, il n'a jamais vu une dispute.

00:10:30
Thierry Savary lui demande quand l'envie de lutter est arrivée, et comment cela a été reçu.
Bruno Manser explique qu'il a compris assez vite ce qui se passait. Mais lui était là-bas car il était fasciné par la vie dans la nature. Il savait que son engagement entraînerait son expulsion par le gouvernement.
Les indigènes lui ont demandé de l'aide, car il était blanc, il pensait que c'était un membre de l'ancienne colonie anglaise.
Il a essayé d'organiser une rencontre des différents groupes pour qu'ils puissent parler ensemble.
Il raconte comment le gouvernement vend des droits d'abattage d'arbres dans des zones habitées à des compagnies.
Les villageois n'étaient pas écoutés, il a pensé que de réunir les différentes ethnies leur donnerait plus de poids.
Cela lui a pris un an.
Il allait formuler leurs demandes, mais le gouvernement a voulu l'arrêter. Il a été arrêté plusieurs fois, on lui a tiré dessus. Il a vécu durant 5 ans de manière clandestine avec les indigènes.
Il a été approché par des organisations non gouvernementales, qui le poussaient à faire connaître le problème au niveau international.

Il explique que cela fait 6 ans qu'il se bat depuis l'extérieur, mais il pense que cela ne sert pas beaucoup, il y a peu de choses qui changent.

00:17:00
Bruno Manser parle de son jeune de 2 mois pour pousser le gouvernement à agir. Il parle des raisons économiques du refus, dû aux accords économiques entre la Malaisie et la Suisse.
Il explique qu'il a essayé de faire une loi pour que les produits vendus en Suisse doivent mentionner l'origine du bois, mais que cette loi a été refusée.

00:19:20
Thierry Savary lui parle de son interdiction de retourner en Malaisie.
Bruno Manser explique qu'il est en discussion avec le gouvernement.

Thierry Savary explique qu'ils sont au Montreux Jazz.
Bruno Manser explique que le groupe Jazzorange lui a dédié une chanson, "Salva la selva", c'est pour cela qu'il est au Montreux Jazz.
Il explique que le premier pas pour sauver les forets est de regarder l'origine du bois des produits qu'on achète.

Bruno Manser se dit fatigué de cette lutte. Il pense que les gens doivent commencer à agir réellement et ne pas uniquement faire des promesses.

Savary, Thierry

Interview de Calvin Russel

Interview du chanteur et guitariste country américain Calvin Russel par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1992.

Calvin Russel explique que son plus vieux souvenir c'est lui en train de chanter, qu'il pense avoir toujours voulu être musicien, chanteur.
Dans la musique il faut sans cesse prouver que tu es capable de faire des choses. On peut considérer le métier comme un combat.
La musique c'est à la base des émotions, L'émotion c'est tout.

00:01:15
Il pense que parfois jouer pour lui-même est aussi bien que d'être sur scène, car la musique c'est l'émotion. Quand on crée de la musique c'est de l'émotion.

00:02:00
Il n'a pas de problème pour trouver de l'inspiration.
La musique c'est une grande partie de sa vie. Pour faire cette carrière il faut faire des sacrifices.
Mais il ne pense pas pouvoir faire autre chose.
Il rêve même de musique.

00:03:30
La meilleure partie du métier c'est quand il finit une chanson et qu'il se dit qu'il l'aime et qu'elle vaut la peine d'être jouée. C'est ce qu'il y a de plus satisfaisant.
Parfois il a un petit doute et il retouche ses chansons sinon il ne les garde pas.
Il aime avoir un part d'improvisation tous les soirs, il faut cela pour garder l'envie.

00:05:30
Le guitariste parle
Il explique que quand il a commencé à jouer avec Calvin il a appris à être simple, de ne pas trop compliquer la musique, de faire quelque chose de dirigé.
Calvin est surpris de cette confidence.

00:06:30
Pour quelqu'un qui écrit des chansons c'est difficile de savoir combien de liberté laisser au musicien, mais ils ont toujours eu un bon feeling. C'est tous les jours différent.
Calvin explique que parfois il a une idée précise mais sinon il laisse le guitariste libre.

Savary, Thierry

Interview de Calvin Russel - brute_2

Interview brute du chanteur et guitariste country américain Calvin Russel par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "The Story of Calvin Russell - This Is My Life ", en janvier 1997.

Thierry Savary souligne qu'il vient de sortir son cinquième album. Il a beaucoup de succès en Europe, mais il se sent encore comme un étranger en Europe.
Calvin Russel explique que c'est très frustrant, car il n'arrive pas à avoir autant de succès aux USA.

Il vit encore à Austin. Mais il a enregistré son album à Memphis, pour plusieurs raison pratiques. Il voulait que ses chansons aient un bon son. Il explique comment il a rencontré les musiciens. Tout a été très facile. Il y a eu quelque chose de spontané. Ce sont des musiciens expérimentés et très talentueux.
Calvin Russel parle de musiciens impressionnants, il raconte des anecdotes.

00:09:30
Thierry Savary parle de son univers sur la pochette.
Calvin Russel parle de l'endroit où il a pris les photos de la pochette, un endroit magique.

00:12:20
Thierry Savary lui demande s'il a la sensation de vivre dans un environnement magique.
Calvin Russel est heureux mais il ne sait pas s'il vit dans un endroit magique. Il pense qu'il est comme tout le monde. Il parle de la pollution qui le rend fou, de l'importance de protéger la planète.

00:15:25
Thierry Savary l'interroge sur sa perception du monde en regard de son parcours difficile.
Calvin Russel n'aime pas trop ce changement de guerrier à philosophe qu'il a vécu. Il est forcé d'accepter plus de choses.
Dans le business de la musique, 'c’est ce qui est bon, c'est que l'on peut dire ce que l’on pense, et peut-être que des gens écoutent. Il déteste être forcé de faire des choses.
Il parle de son album. Il en est fier.

Savary, Thierry

Interview de Calvin Russel_2

Interview du chanteur et guitariste country américain Calvin Russel par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert à Fri-Son le 24 mars 1995.

Calvin Russel explique qu'il a des origines indiennes, mais il ne sait pas quel pourcentage cela représente. Son arrière-grand-mère était indienne. Il pense que chaque être humain peut avoir une perception particulière de l'existence.

Il parle du nom de son album, "Dream of The Dog". Cela représente des croyances diverses, pas uniquement indiennes. Il y a aussi des influences chinoises, indienne ou d'art moderne. Il insiste sur le fait que c'est dangereux de penser que l’on n’est pas lié à la nature.

00:02:00
Il pense que la musique était innée. Il ne se rappelle pas comment il a commencé à jouer. Il a commencé à 12 ans.

Il parle de sa carrière, son histoire pourrait être un livre. Il explique que le jour avant que sa carrière décolle, il n'a gagné que 8 dollars. Il ne sait pas comment cela s'est passé mais c'est une de ces histoire.
Il parle du fait qu'il a du succès en Europe, mais pas au Texas. Il rentre au Texas, il rentre dans sa vie normale. La vie de musicien ce n'est pas la vie réelle. Mais il aime le fait d'avoir deux vies. Il est très heureux.

Savary, Thierry

Interview de Candy Dulfer

Interview de la saxophoniste de jazz néerlandaise Candy Dulfer par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Big Girl", en décembre 1995.

Candy Dulfer parle du titre de son album. Il y a une variation sur le titre de son père, aussi saxophoniste, appelé "Big Boy". Il y a aussi un clin d'œil à la chanson "Fat Girl". Elle explique aussi qu'elle est contente de ce qu'elle fit, donc le titre convenait.

00:01:15
Candy Dulfer parle du fait qu'elle a joué avec beaucoup de grands musiciens.
Elle se sent très chanceuse. Elle a joué avec Prince, Pink Floyd. Elle est très contente, mais cela n'a jamais été son rêve. Elle a toujours voulu être une grande musicienne, et c'est ce à quoi elle travaille. Elle essaie de faire la balance entre ce style de vie et sa vie privée, et le fait de devoir répéter son saxophone.

00:02:45
Candy Dulfer raconte ses débuts avec Prince, une large anecdote.
Elle devait jouer avec lui, puis il a annulé au dernier moment. Elle a donc contacté Prince pour lui dire sa déception. Le lendemain, il l'a recontactée, ils ont joué ensemble et cela a été un grand moment. Puis Prince a vraiment aimé sa manière de jouer et ils sont partis en tournée ensemble. Elle a travaillé durant 3 mois à Minneapolis. Il voulait qu'elle parte en tournée et elle n'a pas voulu, c'était trop pour elle. Elle a rencontré Dave Stewart à ce moment-là, avec lequel elle a eu un grand succès.

00:08:40
Candy Dulfer parle du fait que ses deux premiers albums ont bien fonctionnés.
C'est ce qui a été le plus satisfaisant pour elle, car les gens ont aimé sa musique, et pas uniquement ce qu'elle avait fait avec Prince ou Dave Stewart. Elle est contente de pouvoir faire sa propre musique.

Candy Dulfer parle de son père. Il a eu un grand nombre de groupes. Il a joué de tous les genres, il est toujours attiré par de nouveaux styles. Elle pense que c'est l'un des meilleurs musiciens de jazz, car il essaie d'amener le jazz à un niveau supérieur.

Elle pense qu'0ils ne pourraient pas avoir un groupe ensemble car ils sont toujours en train de ^se disputer. Mais ils ont déjà joué ensemble plusieurs fois, et cela se passe très bien. Elle trouve aussi un côté rassurant au fait d'être avec son père.

00:11:25
Candy Dulfer parle du fait que sa mère et sa manager. Sa mère a toujours été avec elle, depuis ses débuts. Elle l'aide à gérer ses affaires, mais elle ne donne pas vraiment son avis. Elle admire sa mère pour cette raison, car c'est difficile de rester en retrait. Elle a aussi la chance de pouvoir se reposer car sa mère est son manager et elle ne la pousse pas.

00:12:30
Candy Dulfer parle de son expérience avec les JB Horns, une section de cuivre.
Elle a été très impressionnée par leur manière de jouer. Ils n'ont pas vraiment besoin de répéter. Cela a été une très belle expérience, et elle a appris beaucoup de jouer avec eux.

00:14:00
Candy Dulfer parle du fait d'avoir la chair de poule sur scène.
Elle explique que c'est très rare, cela arrive peut-être une fois par an. Elle est très critique envers sa propre musique, mais cela peut arriver avec d'autres musiciens. Elle explique que son petit ami est un jouer de clavier, et qu’il arrive à lui donner la chair de poule.

00:15:05
Candy Dulfer parle du fait d'être funky.
Pour elle il fait un juste dosage entre la technique, le bon goût et le bon timing. Il faut être vraiment fort pour faire du funk, il faut avoir beaucoup d'expérience. Il faut se dédier totalement à la musique. Elle aimerait beaucoup arriver à être funky.
Son groupe doit connaître les bases du funk, et être capable d'improviser.

00:17:45
Candy Dulfer parle du fait de jouer en groupe.
Il faut savoir comment réagir, écouter les autres. Il faut que les musiciens se regardent, et arrivent à jouer ensemble. Elle a de la chance d'avoir un bon groupe.

00:18:40
Candy Dulfer parle de David Sanborn.
Il est très gentil. Ils se sont rencontrés et ont parlé longtemps de saxophone. Elle raconte comment ils ont collaboré ensemble. Elle a beaucoup aimé jouer avec lui. Elle raconte des anecdotes. David Sanborn est très modeste. Il y avait un petit esprit de compétition mais bon enfant.

00:22:15
Candy Dulfer explique que cet album représente une forme de liberté, car elle a pu réellement faire ce qu'elle voulait, et ce qu'elle aimait sans se soucier de l'avis des autres.

Savary, Thierry

Interview de Candy Dulfer- brute

Interview de la saxophoniste de jazz néerlandaise Candy Dulfer par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Big Girl", en décembre 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S167-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Carlos Leal

Interview du chanteur Carlos Leal et Just One du groupe de hip-hop suisse Sens Unik par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion de la sortie de leur dernier album "Mea culpa".

Savary, Thierry

Interview de Caro

Interview par téléphone de de la chanteuse française Caroline Verdi, Caro, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Vous avez dit bizarre", en juin 1996.

Thierry Savary parle de la relation particulière de Caro avec la Suisse romande.
Caro explique que depuis 2 ans la Suisse est devenue une relation privilégiée.
Elle parle de la sortie des albums, pour l'instant tous les deux ans.

Thierry Savary souligne le caractère rock de sa musique.
Caro explique que pour elle rock est plus un état d'esprit.
Elle parle des problèmes qu'elle a pu avoir à trop dire ce qu'elle pense.

Thierry Savary parle de ses amitiés avec Delanoë et Bécaud.
Elle pense que l'honnêteté est importante, que les artistes doivent être vrais.

00:03:00
Thierry Savary parle du fait qu'elle tourne dans le monde entier.
Caro parle de la chance pour pouvoir rencontrer de bonnes personnes. Elle pense que c'est une question de destinée.
Elle pense que la chance se provoque quand même.

Elle ne sait pas si elle est née pour faire ce métier, mais elle le fait avec passion.

Thierry Savary lui parle d'anges gardiens.
Caro explique comment elle perçoit les anges gardiens.

Caro parle de sa manière de chanter. Elle pense que c'est de l'émotion.
Elle parle de conviction, et de public.

00:06:10
Thierry Savary lui demande si elle parle toujours en français.
Caro explique que les pays étrangers sont souvent francophiles. Parfois plus que les Français.

Thierry Savary lui parle des quotas.
Caro pense que "c'est du bidon". Elle pense que l'intérêt serait de faire découvrir de nouveaux talents. Elle parle des radios.
Caro explique que l'album est sorti en France, et qu'il y a un plus grand engouement du public que des radios.

00:08:45
Thierry Savary lui parle de Bruno Grimaldi, qui a collaboré à tout l'album et a fait un duo avec Caro.
Caro explique que leurs voix s'harmonisent bien. Elle parle de Bruno Grimaldi comme son double.
Elle explique que l'album s'est fait rapidement, en 6 mois.

00:10:14 [problèmes de qualité de son]
Elle ne fait jamais écouter ses maquettes à d'autres, mis à part les gens avec lesquels elle travaille.

Caro parle de son actualité. Elle espère venir en Suisse.

Savary, Thierry

Interview de Cassandra Wilson

Interview de la chanteuse de jazz américaine Cassandra Wilson par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1994.

Cassandra Wilson explique avoir toujours aimé la musique et la performance. Depuis son enfance cela a toujours été son intérêt.

Elle pense que l'on peut parler de destinée. Son père était musicien, elle a toujours entendu de la musique à la maison. Elle a commencé les cours de musique à 6 ans. Elle pense que ses parents l'ont préparée à devenir musicienne.

Elle aimait les cours au début mais s'est lassée car il fallait beaucoup de discipline. Elle décidé à 12 ans de passer du piano à la guitare.

00:01:50
Elle raconte que sa rencontre avec Lou Donaldson a été très importante avec de la perspective. Il lui a dit qu'elle devait apprendre à jouer le blues. Il aimait beaucoup sa manière de chanter, mais lui disait toujours qu'elle devait apprendre le blues. C'était son crédo.

00:03:00
Elle parle de son nouvel album. Les gens lui demandent pourquoi il lui a fallu autant de temps pour commencer à s'exprimer. Elle ne regrette pas ce qu'elle a fait auparavant car ce sont des pièces de puzzle qui amènent à aujourd'hui.

00:03:50
Elle a toujours été très sensible, intuitive. Elle a toujours aimé prendre de l'énergie des gens, c'est quelque chose d'important en tant que musicien, artiste. C'est un travail de donner une image aux gens.

00:04:45
Elle utilise beaucoup d'imagination quand elle chant, des couleurs, des images. Mais cela se fait de manière inconsciente. Ce n'est pas facile à décrire.
Elle pense qu'il y a une relation proche entre les arts visuels et la musique. Il y a beaucoup de couleurs dans la musique, les gens utilisent des couleurs pour parler de musique.

00:05:45
Elle pense que c'est difficile de dire quand écouter son album, les gens lui ont dit plusieurs choses différentes. C'est un album sur l'humeur. Elle pense que cela vient de l'influence de Miles Davis sur elle. Elle vient de réaliser cet impact. Davis a une manière de créer des ambiances, des humeurs.

00:07:00
Thierry Savary lui demande si le fait de chanter apporte un équilibre?
Elle pense que chanter lui fait se sentir très légère. C'est comme un rituel, une habilité à communiquer avec un autre monde.
Le fait de chanter donne des vues différentes de la vie. C'est une vision. Le corps absorbe aussi le son, c'est pour cela que la musique est spéciale.

00:08:30
Elle explique qu'elle va jouer avec la plupart des musiciens sur le projet, tout un groupe.

Thierry Savary lui demande comment s'est fait l'album?
Elle explique que cela s'est fait de manière intuitive, mais elle pense que l'intuition est la forme la plus élevée de l'intellect. Elle pense que l'intuition est sous-estimée.

00:10:20
Thierry Savary lui demande ce que la musique apporte aux gens selon elle?
Elle pense que c'est une manière d'échanger de l'énergie spirituelle, de connecter avec d'autres êtres humains, de nous élever ensemble. La musique aide à nous créer nous-mêmes. Pour créer un monde meilleur, la musique a un rôle à jouer.

00:11:30
Elle pense que les gens doivent écouter plus de musique pour rendre le monde meilleur, mais aussi des autres arts.
La musique c'est une manière de communiquer avec un monde spirituel, et de comprendre son rôle et sa place dans le monde.

Savary, Thierry

Interview de Catherine Lara - brute

Interview de la chanteuse Catherine Lara par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Mélomanie" en 1996.

00:00:11
Elle n'est pas en promotion. Elle vient en Suisse pour le plaisir. Elle aime beaucoup cet album, car il est particulièrement personnel. Elle y collabore avec Jean-Claude Vannier qui écrit aussi beaucoup pour Mauranne. Catherine Lara fréquente peu le monde du showbiz, mais elle pense qu'il y a toujours quelque chose de bon à prendre chez chacun.

00:05:05
Catherine Lara pense qu'elle fait le plus beau métier du monde et qu'elle a beaucoup de chance de faire ça. Elle dit qu'elle est née dans une note de musique. Les chanteurs ont beaucoup de chance d'avoir en concert, un public qui réagit en direct à ce qu'ils font. C'est un métier de mégalo. Elle trouve que la musique conserve la jeunesse et est un prolongement de l'enfance. Quand on monte sur scène, on est transformé, il y a une magie.

00:09:48
Elle pratique encore le violon. Elle a accompagné Claude Nougaro un temps, mais elle n'est pas très passéiste. Sa voix a changé au cours de sa carrière. Avec l'âge, elle gère mieux ses sentiments et son énergie. Dans cet album, il y a plus de douceur. Elle va vers la Word musique, elle trouve fascinantes ses voix qui viennent du monde entier. Elle a envie de faire un disque de violon avec des voix pour la suite, mais pas un disque avec des chansons couplets-refrains. Elle admire la reconversion qu'a faite Gainsbourg en se mettant à parler sur ses chansons. Il y a parfois des chanteurs qui ne s'adaptent pas aux changements de leur voix et de leur corps et elle trouve que ça ne fonctionne pas, à part pour Aznavour qui a gardé son côté crooner qui lui convient très bien.

00:15:06
Thierry Savary et Catherine Lara trouvent que Gilbert Beccaud et Claude Nougaro ont ce décalage entre leur manière de chanter et la musique de leurs chansons et, du coup, ça ne fonctionne pas du tout. Pour son dernier album, elle a beaucoup travaillé avec Sylvain Luc sur le plan rythmique. Ils travaillaient ensemble à l'instinct, en improvisant et en gardant les mesures qui leur plaisaient. Catherine Lara montre peu ce qu'elle produit avant la finalisation des chansons, elle est assez pudique et c'est quelqu'un de fidèle en particulier avec sa maison de disques. Elle est aussi fidèle à la Suisse, elle y a enregistré (à Lausanne avec Sébastien Santa Maria) et elle trouve ne suisse une sérénité qu'elle apprécie.

00:19:28
Elle a déjà fait des expériences musicales diverses dans ses albums précédents, mais comme c'est une musicienne de concept. Elle a trouvé son album sur George Sand formidable en terme d'expérience, mais cela a nécessité énormément d'argent et ce n'était pas facile, car actuellement, le monde de la musique est en récession mondiale. Les ventes de disque ont chuté et elle trouve que la musique et en particulier les CD sont encore trop cher, mais comme les charges sont énormes, c'est difficile de baisser les prix. La musique devient un produit de luxe. Les places de concert sont trop chères.

00:22:45
Thierry Savary souligne que Stéphane Eicher se définit comme un artisan du bonheur, Catherine Lara espère être une artisane du rêve. Qu'elle arrive à faire oublier leurs emmerdes aux gens. Elle reçoit beaucoup de courrier et elle a un beau contact avec le public. Elle aussi a des chansons qui ont jalonné son existence, "Love me tender" à l'adolescence, en passant par les Beatles et Elvis Presley. Elle adore découvrir ce qui se passe actuellement, en particulier le rap.

Savary, Thierry

Interview de Célia - brute

Interview de Célia, coopératrice d'E-changer et de la marche mondiale des femmes par Thierry Savary
Enregistrée à l'occasion du Forum social mondial à Belém.

Savary, Thierry

Interview de Céline Dion

Interview de Céline Dion par Thierry Savary.

Céline Dion parle du fait que la musique c'est une histoire de famille pour elle. Elle a 13 frères et sœurs, et tout le monde dans sa famille chante, ses parents sont musiciens aussi.
Dans sa famille tout le monde l'encourage, c'est son grand support
Il y a quelques membres de sa famille qui ont fait des disques, mais ils ont arrêté en ayant une famille. Il faut tout donner pour faire une carrière de chanteuse dans le show business. Le talent ne suffit pas, il faut beaucoup de travail.
Elle joue de certains instruments mais juste pour le plaisir, elle n'a pas le niveau pour faire plus.

00:02:10
Elle a enregistré son premier album grâce à sa mère. Elle voulait chanter, et sa mère a dit d'accord mais professionnellement. Elle lui a écrit une chanson, son frère et elle ont fait une démo chez eux, puis ils sont allés faire une démo dans un studio. Elle avait 12 ans, et elle a rencontré son impresario avec lequel elle travaille encore.

00:03:13
Quand elle a enregistré la chanson de sa mère "Ce n'était qu'un rêve", elle était stressée, mais pas impressionnée car elle ne trouve pas qu'un studio d'enregistrement soit impressionnant. Mais elle était très nerveuse pour cette première expérience. Elle a enregistré en live, cela ne se fait plus aujourd'hui.

Pour l'aider à réussir, elle a toujours pu compter sur le soutien de ses parents, de sa famille. Il faut aussi avoir "le flair" pour trouver la bonne compagnie de disques, des gens qui travaillent pour que tu réalises ton rêve, pas juste un projet.

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Elle a toujours eu de la chance depuis le début de sa carrière, elle a toujours eu des gens bons autour d'elle.
Elle croit au destin, au timing, au travail et à la chance. Mais énormément au destin. Elle pense que ce qui lui arrive devait arriver.

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Il faut aussi de l'ambition, "je ne crois pas que tu puisses trouver quelqu'un qui veut plus que moi". Elle dit que quand elle veut quelque chose elle finit par y arriver, elle s'y consacre.

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Elle parle de ses prix. Il n'y en a pas qui lui font plus plaisir que d'autres, ils font tous plaisir. Juste d'être nominée ça fait plaisir. Chaque fois qu'elle gagne elle pense à remercier les gens qui travaillent dans l'ombre, car on ne peut pas y arriver tout seul. Elle pense que c'est important de remercier la maison de disques, la famille, tous les gens qui ont travaillé pour que tu y arrives.

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TS parle de l'Eurovision pour la Suisse.
Son "gérant" est ami avec un suisse, qui lui a proposé la chanson. L'Eurovision n'est pas connue au Canada. Elle ne comprenait pas comment c'était possible de représenter la Suisse. Elle a gagné, elle était très fière. Elle aime bien quand il y a de la pression. Elle ne voulait pas décevoir la Suisse. C'est une merveilleuse expérience.

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En studio, il n'y a pas de pression, si on se trompe on recommence. On peut faire des pauses. Sur scène si on se trompe c'est trop tard. C'est pour ça que c'est ce qu'elle préfère, car c'est sa maison, personne ne peut lui faire du mal. Elle a des gens en face, des musiciens. Chanter en live c'est ce qu'elle préfère.

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A l'intérieur, elle est timide, pas forcément forte. Mais sur scène elle sent que la force en elle prend tout le contrôle, elle se sent forte, heureuse, bien. Elle se sent elle-même. Quand elle chante, elle est plusieurs personnes. Comme "Meryl Streep" dans un film. Pour elle, quand elle chante, elle chante un petit film, elle voit des images et elle doit devenir ce personnage. Ce qui l'amuse beaucoup. Elle aimerait bien faire des films. Elle a fait une minisérie pour la TV canadienne et elle a eu une satisfaction incroyable.

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A la TV elle sent qu'elle fait son travail, pas quand elle chante. Quand elle fait des interviews c'est son travail. Si elle chante que ce soit à la télé ou ailleurs, tant qu'il y a une scène, c'est sa maison.

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Elle fait ce métier déjà depuis 11 ans. Elle n'avait pas d'images du métier. Elle fait son maximum. Elle pense qu'elle n'aura jamais fini, qu'elle aura toujours quelque chose à faire.

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Une journée sans musique ce n'est pas difficile. Elle aime chanter, mais il y a le travail aussi. Quand elle peut se reposer elle n'a pas envie de chanter, juste se reposer.

00:15:30
Elle est passée par plusieurs étapes, TS lui demande comment elle se sent dans les grandes ou petites salles.
A Montréal, il y a le Théâtre Saint Denis, de 2300 personnes. Il y a 2 ans elle a fait 42 spectacles d'affilée. 2300 personne c'est intime, c'est comme un salon, c'est chaleureux. Elle aime beaucoup ça. Elle a aussi fait le Forum à Montréal, où il y a 15'000 personnes et elle a aussi beaucoup aimé ça. C'est plus rock'n'roll, c'est la fête. Pour le son c'est terrible mais pour l'ambiance c'est mieux, c'est une ambiance de fête. Tu dois crier. Une petite salle c'est plus intime, chaleureux. Elle aime beaucoup les deux ambiances.

00:17:15
Il n'y pas vraiment de liens entre les chanteurs francophones du Canada. Mais s'ils se croisent sur les plateaux télé ils s’encouragent.
Il y a quand même un mouvement de chanson française qu'ils défendent. C'est important de garder la langue pour les québécois. Elle fait les deux, français et anglais et aime les deux.

00:18:25
Parle de Luc Plamondon. Elle a déjà travaillé avec lui sur un album et avait beaucoup aimé cela. Elle a fait des reprises de Starmania. Puis elle a réussi comme ça à le convaincre de travailler avec lui, ils ont fait un album entier ensemble. Ils ont enregistré à Paris au studio de Michel Berger et ont passé un très bon moment.

00:19:50
Il n'y a pas de différence d'enregistrer en Europe ou aux USA. Cela dépend surtout du producteur. C'est une question d'individus.

00:20:40
Plamondon est connu pour la qualité de ses textes. Céline Dion trouve qu'il écrit des textes merveilleux, elle a beaucoup aimé travailler avec lui, il est jeune dans sa tête. Malgré la différence d'âge ils ont été élevés de la même façon.

00:21:50
Dans "Je danse dans ma tête", il y a un passage compliqué. Quand elle a entendu la chanson la première fois ce passage était au synthé. Puis ils ont essayé et ça a marché. Elle a trouvé ça drôle et ils ont gardé la voix au lieu du piano.

00:23:07
C'est aussi un pied de nez au samplig et parce qu'on pensait qu'elle n'y arrivait pas alors elle aurait tout fait pour y arriver. Elle aime essayer avant de dire qu'elle n'est pas capable.

00:23:50
Deux albums en français et en anglais, car elle a deux carrières. Elle aimerait beaucoup chanter dans les deux langues toute sa vie.

00:24:25
Maintenant qu'elle commence à être connue aux USA les gens s'intéressent à ses albums francophones.

00:24:45
Elle ne pense pas que son métier passe trop vite, mais sa vie de tous les jours passe trop vite. De se voir vieillir avant de sentir les choses. Elle se voit et s'entend vieillir mais elle ne le sens pas.
Tout va très rapidement, elle n'a pas le temps de vivre chaque étape, tout va très vite mais elle est comblée.

00:26:00
Elle a prévu une tournée aux USA mais pas encore en Europe.

[Enregistrement coupé, il manque la fin]

Savary, Thierry

Interview de Chaka Khan

Interview de la chanteuse américaine Chaka Khan par Thierry Savary et d'autres journalistes.

Enregistrée à l'occasion de la conférence de presse avant son concert au Montreux Jazz festival en juillet 1993.

Chaka Khan explique qu'elle va probablement se diriger plus vers le jazz, et qu'elle est en train de travailler sur deux albums en ce sens.

Elle explique qu'elle n'est pas faite pour les duos, même s'il y a des gens avec lesquels elle aimerait travailler.
Elle explique qu'après avoir fait de la production on ne peut plus revenir en arrière.
C'est très différent de produire ou non. Avant, elle ne faisait que chanter lorsqu'elle enregistrait un album. Elle a fait du bon travail avec les producteurs, mais ses albums ne reflétaient pas autant sa vraie nature que les derniers, ceux qu'elle a produits.

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Elle parle de la fusion du rap et du jazz. Elle est très contente de voir que cela se passe, même si elle n'est pas très fan de rap. C'est très bien que les jeunes fassent cela, c'est une forme de retour à leurs racines.

Avant de monter sur scène, elle est toujours stressée, elle ne mange pas de la journée.

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Elle explique que le nom Chaka c'est son nom africain qui lui a été donné durant une cérémonie par un Baba, un prêtre africain. Cela signifie feu. Cela fait partie d'une expérience culturelle qu'elle a faite en devenant Yoruba.

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Les voyages aident à créer. Elle connait des gens qui passent leur vie en studio et font de bonnes choses pourtant. Elle parle de Joni Mitchell qui écrit de superbes chansons car elle prend sa voiture et part à l'aventure à travers le pays pour trouver de l'inspiration en recherchant des coins sauvages et en rencontrant des gens.

Elle pense que les gens devraient aller plus à la rencontre des autres, des autres cultures. Elle se considère citoyenne du monde. Elle parle d'écologie, de préserver la terre.

Savary, Thierry

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