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Interview de Hanafree

Interview du groupe fribourgeois Hanafree par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion de la sortie d'un 45 tours.

Interview avec le chanteur Simon Ilofo du Zaïre et le guitariste Doris Zaïco du Congo. Le groupse s'est créé de la scission d'un groupe de Fribourg car ils voulaient faire de la musique mélangée. Le groupe compte de grands professionnels comme Francis Coletta et Richard Pizzorno, mais aussi Salvatore Lombardo à la batterie et Alexandra Pasina au chant.
Leur rencontre permet d'arranger la musique africaine. Leur musique est métissée, le rythme africain avec une musique un peu plus sophistiqué, le funk. Les sentiments africains et la culture européenne. Le mélange du rythme africain et l'harmonie européenne.
Leur musique sur scène et sur le disque se ressemble. Mais en studio on ne peut pas se permettre de crier par exemple. Coletta, un des responsables du studio aussi a permis de créer un ambiance familiale, même africaine. La différence avec la manière de travailler en Afrique c'est que les morceaux arrivent prêts et sont travaillés en studio. Coletta et Pizzorno ont fait les arrangement.

00:04:30
La signification de Hanafree: Hana signifie enfant: les enfants libres. On va dans un concert pour oublier le stress de la vie et s'éclater un peu.
Ils parlent de la signification de la musique, de la différence avec la Suisse et l'Afrique. Tout ce qu'on fait sur scène vient tout seul, la musique circule, tout le monde sent la musique. En Suisse la musique aussi est importante, mais il y a une différence de ressentir la musique.
Ils parlent du fait qu'ils ont participé u Passeport vacances, et ont expliqué aux enfants que tout est musique dans la vie.

00:06:45
Ils parlent de la signification de la pochette du disque. Elle représente l'importance de la musique dans la vie. signification un peu philosophique.
Ils chantent en lingala, langue d'Afrique centrale qui est parlée au Zaïre, au Congo et en Angola.
Ils parlent de quelques thèmes qu'ils abordent dans leurs chansons. S'inspirent un peu de leur vie.

00:09:10
Ils parlent de leur venu en Suisse.
Ils sont venus pour des raisons économiques et politiques. Ils se réunissent avec des membres de leur communauté.
Il est plus facile de faire de la musique en Afrique. En Suisse c'est plus difficile de percer, il faut de l'argent, par exemple pour produire un disque.
Pour écouler le disque, espèrent le vendre pendant les concerts. Mais ils n'ont pas de producteur, c'est très difficile et ce n'est pas suffisant.

00:11:43
Ils parlent de leur rencontre avec Coletta et Pizzorno. Jean-Doris a rencontré Coletta car c'était son professeur su conservatoire. L'idée de faire un groupe est née de là. Ils y a une bonne cohérence dans le groupe. Ils qualifie le groupe comme une équipe fantastique. Le mélange de cultures, de nationalité apporte beaucoup au groupe. C'est normal aujourd'hui, le monde actuel est pour l'ouverture, tous les pays s'ouvrent.

00:13:50
Ils parlent des influences du groupe.
Il y a une sorte d'admiration de Simon et Doris pour Pizzorno et Coletta. Ils s'inspirent aussi de leurs cultures. Simon aime beaucoup Ray Charles et s'en inspire pour le chant. Pour Jean-Doris les influences sont Ray Lema et Papa Wemba.

00:15:43
Ils parlent des souhaits et envies pour le futur.
Ils aimerait être connu et reconnu à Fribourg, et aussi trouver un producteur. Ils aimeraient pouvoir véhiculer leur culture par la musique. Commencer à Fribourg, au canton de Fribourg et s'étendre ensuite. Ils aimerait être connus comme un groupe du canton de Fribourg.
Le message qu'ils aimeraient faire passer aux auditeurs c'est qu'ils soutienne Hanafree, et qu'ils puissent les aider dans leur problèmes financer et trouver un producteur.

Savary, Thierry

Interview d'Hinterland

Interview du groupe de rock Hinterland par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Gerry Leonard, du groupe Hinterland, guitariste.
Ils viennent de Dublin, et jouent ensemble depuis 3 ans. Ont sorti un album, et commencent à faire une tournée. Leur musique a des influences pas très modernes, Lez Zepplin, STC. Ont de bonnes relations avec leur maison de disques, ont leur liberté de créer. Ont un contrat de 6 albums.
Vous préférez le studio ou la scène? Les deux.
Ils ont leur propre studio pour créer leur musique, ont un petit enregistreur, ils travaillent parfois seuls avant de présenter leurs idées aux autres membres du groupe.
Ils aiment voyager, mais en bus c'est difficile. Sont en tournée européenne avant d'aller à NY.
Qu'est-ce qui vous intéresse dans la vie? S'amuser, se faire du bien-. C'est très important de pouvoir se réaliser dans la musique.
Est-ce qu'il y a des problèmes qui vous touchent particulièrement? Pas vraiment maintenant, mais je pense que ça va se développer.
Est-ce que ça a été dur avant de pouvoir signer? Oui, pendant 15 ans. Quand on s'est rencontrés on savait qu'il allait se passer qqch.
En fait si vous soulez nous connaître, écoutez notre disque et vous saurez qui on est.

Savary, Thierry

Interview de Jungle Brothers

Interview du groupe de rap Jungle Brothers par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en 1990.

Que pensez vous du concert de ce soir?
Très sympa!
ils aiment jouer dans ce genre de festival jazz car ce sont leurs influences.
Le reggae et le rap ont une base commune avec le hip hop.
Le rap c'est de la poésie, de la musique des sensations qui viennent de la rue.
C'est aussi une façon de vivre, comme une religion.
On trouve du rap partout, c'est la culture, la religion.
Quel est le message de votre musique?
Notre but c'est de laisser le hip hop se développer. Le message c'est la paix l'amour et l'unité.
Qu'est-ce que vous pensez par exemple de Public Ennemy?
Ils ne détestent personne, c'est complétement faux.

Est-ce que votre musique s'adresse aux noirs?
elle est pour tous, mais elle a commencé pour les noirs. Pas de problème que d'autres jouent mais il doivent savoir d'où ça vient.
En France il y a des gens qui font du rap, c'est cool mais il faut être conscient que d'où ca vient.
Les jurons c'est pas grave, c'est la traduction du langage de la rue.

00:04:00 - 00:05:15 : font une impro de rap

Savary, Thierry

Interview de Michel Petrucciani

Interview de Michel Petrucciani, pianiste jazz, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage en solo à la salle Jolimont de Fribourg le 10.04.1991.

L'interview débute avec un morceau de jazz de Michel Petrucciani, et est entrecoupée de morceaux jazz de MP ou d'autres.
Parle de son parcours "assez long", il a débuté à 4 ans, puis a fait partie d'un trio familial, le Trio Petrucciani, surtout actif dans le sud de la France. A 16 ans rencontre Aldo Romano avec lequel il fait un disque, puis part à Paris et devient professionnel.
Après part aux USA à 18 ans, en Californie chez un ami. Il rencontre alors Charles Lloyd, il joue un peu avec lui, et Chalres Lloyd cherche à remonter un groupe et cherche un pianiste. Ils vont alors travailler ensemble pendant 5 ans.
Puis monte un trio, enregistre deux albums à NY. Il a fait en tout 25 disques.

00:06:30 - 00:10:45 : [interlude musical: " Mr KJ", de Michel Petrucciani]

Parle des solos, quelque chose qu'il ne fait pas beaucoup car est plus dans l'harmonisation mais c'est un exercice qu'il apprécie et en fait de plus en plus.

00:11:30 - 00:15:20 : [interlude musical: Solo de M. Petrucciani "Amalgame"]

Son premier disque, qui a changé sa vie. Parle de ses influences, des gens qu'il aime, et préfère parler des gens vivants. Meilleur pianiste pour lui Herbie Hancock, car il arrive tout faire, aussi bien du disco, du funk, du rock que du blues. Un peu ce que MP voudrait faire car il aime tout, et pense que mettre des étiquettes c'est un peu dépassé.

00:17:00 - 00:19:00 : [interlude musical: "Rock It", d'Herbie Hancock]

Parle de sa manière de composer. Il a besoin de projets concrets, de travailler sous pression. Il n'est pas un fou du travail. Il aime composer, mais il faut qu'il ait de la pression.
Il a deux enfants, et sa journée normal c'est de passer la journée à la maison avec ses enfants, surtout qu'il et souvent en tournée, il doit rattraper le temps perdu avec ses enfants.

00:20:15 - 00:21:00 : [interlude musical]

Parle de ses influences musicales: la musique classique, musique brésilienne, musique africaine, jazz africain.

00:22:00 - 00:24:40 : [interlude musical: "O Nano Oye", de Michel Petrucciani]

Quand il joue si se laisse aller a l'impiression que qqn d'autre joue pour lui, qu'il est possédé.
Ses rêves: plein de rêves, pour ses enfants, et il a encore plein d'idées de disques. Aimerait faire un album piano voix avec un chanteur.

00:26:00 - 00:30:20 : [interlude musical : "Get away Jordan", Take 6]

Petrucciani, Michel

Interview de Steel Pulse

Interview de Steel Pulse par Thierry Savary.

Enregistrée probablement lors du concert de Steel Pulse à Fri-Son le 9 novembre 1991. Uniquement les réponses.

Parle de la recette du succès du groupe. Steel Pulse explique sa vision de la musique, ce qu'elle représente pour lui et en général, ce que la musique apporte aux gens. On parle aussi de blues et de reggae, de leurs différences et similitudes et du succès grandissant du reggae, que Steel Pulse attribue à la situation mondiale actuelle. Car le reggae dénonce des choses. Il parle du pouvoir de la musique, qu'elle permet de faire passer des messages, et que selon lui le message le plus important est qu'il est possible de changer le système. Les voyages ont montré à Steel Pulse l'importance de comprendre les gens, car cela permet d'avoir un monde plus calme et en paix. Il aborde sa relation avec la Jamaïque, un pays qui a un long historique de combattre l'oppression. Il parle ensuite du marché de la musique, de la différence entre grands et petits labels. Il aborde ensuite le futur album du groupe, qui sortira en 1992. Il est plus engagé politiquement, retour aux racines musicales. Il parle ensuite de la collaboration sur cet album avec des gens plus expérimentés, comme Steven Bray et Stevie Wonder. Il répond ensuite à Thierry Savary concernant une chanson sur le racisme. Il pense que le racisme est trop présent et qu'il est nécessaire de faire ce genre de chanson.

Savary, Thierry

Interview de Patricia Kaas

Interview de Patricia Kaas, chanteuse.

Le journaliste souligne que c’est la seule artiste francophone à vendre plus de disques en Suisse allemande que romande. Patricia Kaas apprécie cela car elle se sent plus comme une artiste internationale.
Les concerts sont différents dans d'autres pays, mais cela relève surtout de la langue.
La chanson française a un public partout, c'est surement ce qui plait chez elle à l'étranger, et sa voix.
Le public japonais est très timide, mais elle a appris à "les prendre".
Elle raconte quelques anecdotes lors de concerts, une alarme incendie ou une chute de scène.
00:04:55
Elle va aller faire deux dates à Moscou, ne s'attarde pas trop sur les événements politiques, ce qui compte c'est de faire plaisir à son public.
Quand elle chante à l'étranger, elle ne touche pas de cachet, car propose pratiquement le même spectacle qu'en France. Comme cela coute cher elle ne touche pas de cachet. Elle veut plutôt montrer qu'un artiste français peut être aussi bien qu'un anglo-saxon, et finalement cela permet de récolter du public et des fans.
00:06:45
Elle a refusé de chanter en anglais, car elle ne le parle pas, et ne peut pas mettre d'émotion. Elle a aussi voulu que son album aux USA soit 100% en français car elle se présente comme une artiste française. Elle veut garder cette image de chanteuse française, et ne sortira jamais d'album entièrement en anglais.

00:08:55
Elle pense que son premier album était plus "top 50" que le deuxième, car le premier était plus fait par rapport à ce que le public voulait et le deuxième est plus pour elle. Elle ne pense plus être une artiste top 50, car il faut avoir un tube pour être reconnue. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir son public.
Elle va changer un peu son accompagnement musical pour sa tournée aux USA, mais ne va pas tomber dans de la musique moderne, ni dans le jazz ou le blues. Pense que son style va ressortir beaucoup plus dans son prochain album, de fin 1992. Il sera plus autobiographique au niveau des textes, va plus collaborer avec les auteurs des textes. Musicalement entre Piaf et Joe Cocker. Va plus chanter en piano voix, une balance entre ce qu'elle aime et ce qu'aime le public.

00:14:30
Elle ne fait pas de la musique pour danser, mais plutôt un album à écouter chez soi. Même si un peu triste parfois.
Elle a 24 ans, mais se sent parfois très mûre dans ses décisions, et se sent un peu plus femme qu'il y a quelques mois en arrière. Mais dans sa vie privée se sent quand même dans son âge.
Elle ne ressent pas le besoin d'une relation stable car travaille beaucoup, n'a pas vraiment le temps.
Elle aimerait être mère de famille, mais ne sait pas quand.
Parle de ses styles vestimentaires.

Kaas, Patricia

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview d'Elmer Food Beat

Interview du groupe Elmer Food Beat.

Enregistrée lors de leur passage à la patinoire Saint-Léonard de Fribourg le 25.05.1991.

Interview entrecoupée d'extraits musicaux du groupe.

La vulgarité
On aime pas les mots crus. On chante de la gaudriole et des choses pas très sérieux mais il n'y a pas de mots vulgaires dedans. Provocation des machos, deuxième degrés.
Tradition française suivie mais sans s'en rendre compte, Rabelais, Pierre Perret. (extrait musical du ZIZI de Pierre Perret)
Beaucoup de gens en France ont écrit sur l'amour ou le sexe, mais ce n'était pas délibéré de suivre cette tradition française. Mais se distancie car ne se considère pas dans la gaudriole, un peu plus suggéré.
Les membres du groupe ne sont pas tous d'accord.

Les chanson "le plastique" et "Daniela"
Parle de leur titre "le plastique c'est fantastique". Un chanson délire, mais pas pour promouvoir quoi que ce soit. On eu une proposition d'une grosse boite de publicité pour faire un chanson de prévention contre l'alcool au volant. Ce n'est pas du tout ce qu'ils veulent faire, montre bine le décalage entre ce qu'ils veulent et ce que les gens perçoivent.
Parlent de leur titre "Daniela". Daniela n'existe pas réellement, mais existe pour beaucoup de gens, fantasme masculin. Il faut que ce soit sain.

Le groupe
Pas de chef dans le groupe, il y a des échanges. Se connaissent bien, communiquent. Se fait très naturellement.
Ont peu de vie privée, mais en ont une entre les membres du groupe car arrivent à s'isoler durant les tournées, mais c'est assez compliqué. Peu de vie privée avec leur famille.
Se voient même en dehors des tournées, sont pratiquement toujours ensemble.
Ont pu prendre des amis en tant que techniciens, donc ont encore élargi le groupe, sont pas 5 membres du groupe musiciens mais 12.
Permet d'atténuer les tensions car pas obligé de se croiser, évite les problèmes

Les femmes
Sont bien perçus par les femmes, ont de bons rapports avec les femmes. La plupart comprennent ce qu'ils veulent dire, que leur textes sont pour rire. L'attirance physique fait que se sent plus proche.
Leur réaction lorsque des femmes sont venues seins nus après l'un de leur concert pour se faire signer des autographes.
Pas assez de femme en politique, comme dans les autres domaines. Les femmes sont leur moteur. Aucun problème avec leur mères noi leurs copines.

Savary, Thierry

Interview de Jean-Louis Aubert

Interview de l'auteur-compositeur, chanteur et guitariste français Jean-Louis Aubert par Thierry Savary.
Enregistrée en 1993 à l'occasion de la sortie de son album "H", en octobre 1992.

Il manque certaines questions.

Jean-Louis Aubert parle de sa relation au public sur scène, de la gratification et du bien-être que cela procure.
Le bonheur suprême dans la musique c'est l'instant présent. Il parle du rapport au temps du musicien.

00:03:30
Thierry Savary lui demande s'il contrôle toujours ce qui se passe lorsqu'il est sur scène.
Jean-Louis Aubert parle du fait de perdre le contrôle et rester malgré tout dans un état de grâce. Il prend Jimmy Hendrix en exemple.
Il parle des imprévus et des ratés sur scène, des silences.

Thierry Savary parle d'un univers magique.
Jean-Louis Aubert pense que les êtres humains ne se rendent pas assez compte du fait qu'ils vivent dans un univers magique.
Il explique le fait que dans sa musique il en veut toujours plus, toujours plus parfait. Il compare la musique à la philosophie dans le rapport à l'être.

00:08:25
Thierry Savary parle du lien entre la musique et l'ésotérique.
Jean-Louis Aubert pense que la musique a toujours un lien avec la métaphysique.
Il parle d'Alice Cooper et des Who, des messages et de l'identification.

00:10:00
Jean-Louis Aubert parle du fait que la musique peut toucher les gens très profondément, et de la dimension que peut prendre la musique.
Jean-Louis Aubert parle du fait que la musique est accessible, et qu'elle peut dire beaucoup, parler aux gens. Il compare la musique à la peinture.

00:13:40
Thierry Savary lui demande si les mots sont indissociables de la musique.
Jean-Louis Aubert explique que pour lui les mots sont indissociables de la musique, l'un et l'autre l'aide à composer et à écrire. Même si la musique peut exister sans paroles.
Il parle de son rapport aux mots, à la parole. Il parle de sa manière de penser, de ne pas s'éloigner des gens.

00:18:15
Jean-Louis Aubert parle de son rapport à la terre et aux hommes, de la nature, de l'écologie.

Thierry Savary lui parle du titre de son album, "H", et lui demande si c'est pour "humanité"
Jean-Louis Aubert parle du titre de son album, du fait que ce soit une lettre seule. Il parle de "H" comme "humain".
Il parle du futur.

00:22:00
Jean-Louis Aubert parle d'écologie, des relations entre les êtres humains.

00:26:15
Thierry Savary parle de sa chanson "Temps à nouveau".
Jean-Louis Aubert parle de la phrase "prendre le souffle à nouveau", il parle de l'air, de respirer.
Il parle de la place de l'homme dans l'univers, de l'espoir et de trouver un système politique plus universel.
Il parle de l'importance d'observer le monde.

00:34:30
Thierry Savary lui parle du fait qu'il se pose beaucoup de questions, lui demande si cela l'aide pour composer des chansons.
Jean-Louis Aubert explique qu'il retrouve toutes les questions qu'il se pose dans ses chansons, sans s'en rendre compte.
Il parle de certaines de ses chansons, des images qu'elles lui inspirent.

00:38:30
Thierry Savary lui parle des voyages.
Jean-Louis Aubert explique qu'il vient de rentrer de Bolivie, où il a enregistré le clip de "Temps à nouveau".
Il parle de l'influence de la nature sur l'esprit, sur l'humilité.
Il parle du fait de vivre plus simplement, de faire des choses qui lui permettent de grandir, et de penser un peu plus à ce dont il a besoin, pour pouvoir continuer à créer.

Savary, Thierry

Emission spéciales : Calendrier de l'Avent Géant - Gabby Marchand

Petite discussion entre Thierry Savary et Gabby Marchand et diffusion d'une chanson de Gabby Marchand dans le cadre de l'opération "Calendrier de l'Avent géant" pour les enfants défavorisés du canton de Fribourg.

Gabby Marchand présente la chanson diffusée le 29.12, "J'ai mis mon manteau d'hiver".

00:01:40 - 00:02:55 : [Chanson]

Gabby Marchand donne ses voeux pour la nouvelle année.

00:04:50 - 00:07:20 : [Chanson]

Gabby Marchand parle de la chanson du 30.12. Il donne encore ses voeux, et parle de la chanson qui sera diffusée le 31.12.

00:09:00 - 00:10:10 : [Chanson]

Savary, Thierry

Semaine Beatles - interviews_2

Interviews de personnalités fribourgeoises et d'auditeurs à l'occasion d'une semaine spéciale consacrée aux Beatles. Les personnes interviewées racontent leurs expériences, souvenirs et impressions générales. Ils chantent une petite partie de leur chanson préférée.

Liste des personnes interrogées:

00:00:02 - 00:05:00 : Vincea McClelland, guitariste classique canadienne
00:05:10 - 00:08:50 : Félicien Morel, conseiller d'Etat, président du Conseil d'Etat
00:08:55 - 00:14:45 : Kevin Flynn, musicien-chanteur irlandais.
00:14:55 - 00:17:00 : Jacques Eschmann, conseiller communal de Fribourg
00:17:05 - 00:24:35 : Thierry Savary
00:24:45 - 00:27:00 : Kurt Eicher, directeur de Radio Fribourg
00:27:05 - 00:28:15 : Jean-Paul Schorderet, champion fribourgeois de motocross
00:28:25 - 00:32:30 : Jean-Luc Nordmann, directeur des magasins Placette (Manor)
00:32:40 - 00:35:00 : Auditrice (Isabelle)

Flynn, Kevin

Interview de Matthias Jabs (Scorpions) - brute

Interview de Matthias Jabs, guitariste du groupe allemand de hard rock Scorpions par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Face the Heat".

00:00:14
Thierry Savary lui demande s'il rêvait d'être artiste étant petit. Mathias Jabs répond que tout à commencé comme dans un rêve. D'un hobby, s'est devenu un métier et maintenant c'est sa vie. Il n'imagine pas de vivre sans musique. Même s'il décident d'arrêter, ils n'y arriverons pas. C'est une question d'équilibre et c'est une manière géniale de s'accomplir, c'est plus qu'un job.Il décrit la montée en popularité du groupe, l'impact qu'ils ont aujourd'hui et ce que ça fait de voyager autour du monde, de rencontrer autant de personnes si différente.

00:08:35
Pour Matthias Jabs, la musique est un pouvoir politique qui unifie les gens. Il explique qu'une chanson comme "Wind of change" a un effet peu importe où ils jouent dans le monde, c'est un langage international. La musique stimule l'imagination et suscite des sentiment, sinon ce n'est pas de la musique c'est un bruit de fond comme dans un ascenseur. Elle peut aussi rappeler des instants de la vie.

00:12:30
Il pense que les musiciens ont beaucoup de responsabilité car leurs mots ont beaucoup d'influence. Il dit que les années 90 semble être la décennie où il y aura de plus en plus de problèmes que cela arrive à un point culminant et ils veulent prendre ça en compte dans leurs chansons. L'euphorie de la chute du mur et de la réunification de l'Allemagne a laissé la place à la morosité et au chômage.

00:16:30
Il crois qu'il y a une solution à tous ces problèmes, il faut juste la trouver. La musique, par son pouvoir unificateur et sa faculté à générer de la joie peut amener quelque chose. L'actualité c'est 99% de mauvaises nouvelles et parfois, il y en a une de bonne. Maintenant, il faut des bonnes nouvelles.

Savary, Thierry

Semaine Beatles - interviews

Interviews de personnalités fribourgeoises et d'auditeurs à l'occasion d'une semaine spéciale consacrée aux Beatles. Les personnes interviewées racontent leurs expériences, souvenirs et impressions générales.

Liste des personnes interrogées:

00:00:02 - 00:05:15 : José Ribaud, rédacteur en chef de "La Liberté"
00:05:20 - 00:07:50 : Raphaël, DJ au Rock Café
00:08:00 - 00:10:40 : Patrice Brasey, HC Gottéron
00:10:45 - 00:11:45 : Shad Silver, HC Gottéron
00:11:50 - 00:19:50 : Auditeurs et auditrices
00:20:00 - 00:22:15 : Vladimir Karati, entraîneur de Fribourg Olympic
00:22:25 - 00:24:45 : Ron Putzi et Patrick Colley, Fribourg Olympic
00:24:50 - 00:25:45 : Ron Putzi et d'autres joueurs de Fribourg Olympic chantent
00:25:55 - 00:27:45 : "Tintin", le soigneur de Fribourg Olympic
00:27:50 - 00:32:00 : Auditeurs et auditrices
00:32:10 - 00:33:50 : Carole Rich, chanteuse
00:34:00 - 00:36:40 : Madame Jaccoud, propriétaire de magasin de musique à Fribourg
00:36:40 - 00:37:45 : Claire, disquaire à Fribourg
00:37:55 - 00:42:30 : Jean-Claude Pilloud, curé-doyen de Saint-Pierre
00:42:40 - 00:47:00 : Auditeurs et auditrices
00:47:10 - 00:59:30 : Dom Torche, producteur de disques et responsable du studio "Reliefs" à Belfaux
00:59:35 - 01:05:25: Pierre Aeby, conseiller d'Etat.

Magazine consacré au Camel Trophy 1994 - enregistrements bruts

Plusieurs interviews et enregistrements divers lors du Camel Trophy 1994 en Argentine, par Thierry Savary.

  • S376-02 : Carine Duret, l'une des deux premières femmes à participer au Camel Trophy, en 1994. Enregistrée à l'aéroport de Buenos Aires. Durée: 00:11:53
  • S376-03 : Martin Krauer, journaliste au Blick, assistant dans l'équipe suisse, habitué du Camel Trophy. Enregistrée à Iguazu (départ de la course aux chutes). Durée : 00:12:18
  • S376-04 : Stefan Waeber, candidat fribourgeois du Camel Trophy. Enregistrée pour les informations. Durée : 00:16:59
  • S376-05 : Enregistrement d'une conférence de presse pour l'ouverture du Camel Trophy, office du tourisme, en espagnol et anglais. Durée : 00:10:35
  • S376-06 : Bruno Kneubuhler, membre de l'équipe suisse. Durée: 00:09:05
  • S376-07 : Enregistrement d'une conférence de presse de Iain Chapman, directeur du Camel Trophy. Durée : 00:01:42
  • S376-08 : Interview d'un garde du parc national d'Iguazu, descendant d'ancêtres suisses. Il raconte l'histoire et l'origine des chutes d'Iguazu. Il parle aussi du parc national. En espagnol. Durée : 00:13:09
  • S376-09 : Bruits de la nature dans le parc et bruit des chutes. Durée : 00:05:44
  • S376-10 : Guy de Luigi, journaliste et participant au Camel Trophy. Durée : 00:04:04
  • S376-11 : Roger Juillerat, journaliste, participant du Camel Trophy en 1993 en Malaisie. Durée : 00:07:13
  • S376-12 : Bruits de voitures, de motos, divers bruits de la compétition. Durée : 00:13:14

Savary, Thierry

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