[Lausanne] : La Première (Radio télévision suisse), [2020]
Cinq émissions diffusées sur la Première du 15 au 19 juin 2020
Emission 3: Comprendre et prévenir
Emission 3. Le féminicide nʹest pas un fait isolé: il est au contraire l'aboutissement d'un cycle de violences et l'expression d'une emprise qui dure depuis de longues années. Initiée par le Bureau de l'égalité de Fribourg, les polices bernoises et fribourgeoises, l'exposition itinérante Plus fort que la violence s'adresse ainsi aux jeunes afin de décortiquer le mécanisme infernal de la violence conjugale. Des élèves de l'école professionnelle de Bulle témoignent. Source: RTS
[Lausanne] : La Première (Radio télévision suisse), 2017
Extraits d'une émission diffusée sur la Première le 13 février 2017
Le Fribourgeois Daniel Pittet, qui a subi des abus sexuels d'un prêtre capucin à la fin des années 1960, publie "Mon père, je vous pardonne: survivre à une enfance brisée". Dans ce livre, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, raconte sa rencontre avec le capucin, en 2016. Source: RTS
[Lausanne] : La Première (Radio télévision suisse), 2016
Emission diffusée sur la Première le 4 mars 2016
En 2016, les écoles de Blonay-St-Légier (VD) ont décidé de mettre un accent particulier sur la prévention du cyber-harcèlement. Alexandre Nicolet, enseignant et médiateur scolaire est l'un des initiateurs de ce projet. "J'ai vu un enfant pleurer devant une exposition d'affiches traitant du harcèlement. Des situations passées lui revenaient en mémoire. Je croyais connaître mes élèves, je me trompais, je n'avais rien vu". Ce jour-là, l'équipe du théâtre forum Caméléon joue une pièce interactive pour les élèves et Michel Lachat, ancien juge pour mineurs, donne une conférence ouverte aux enseignants, aux parents et à tous les habitants de la région. Source: RTS
Les adolescents qui décrochent de l'école et se retrouvent sans diplôme ni travail inquiètent leurs parents, leur quartier et leur pays. A Romont, un cycle d'orientation a lancé " la Bulle ", un programme original pour affronter le problème. Le dispositif repose sur le travail de deux éducatrices à demeure. Plongée dans une expérience qui n'épargne ni les élèves ni les enseignants. Tout commence lors d'une période troublée, dans les années 2000-2005. Le Cycle d'orientation de la Glâne - un millier d'élèves - se trouve dans une région de quasi-campagne, mais il affronte des problèmes propres à certaines villes. Dans l'école d'abord, avec des élèves qui multiplient les incivilités. Autour de l'école ensuite, avec des groupes de jeunes gens désoeuvrés qui inquiètent les habitants. La ville de Romont et le CO prennent une série de mesures pour lutter contre le décrochage scolaire. La principale est la plus récente: " la Bulle ". C'est une salle de renvoi, aménagée dans l'école où se relaient deux éducatrices. Les enseignants ont la possibilité d'y placer les élèves qu'ils ne parviennent plus à tenir durant des périodes relativement longues, de l'ordre d'une semaine ou deux. Aujourd'hui, trois ans plus tard, beaucoup de choses ont changé. Les incivilités semblent avoir disparu, et les éducatrices ont pris leurs marques. Elles ont réfuté l'idée d'une salle de renvoi où les profs peuvent se décharger des situations de crise, et l'école a remplacé le concept initial par une procédure de recadrage en plusieurs étapes. A la moindre incartade, l'élève doit s'expliquer devant l'éducatrice ou devant un adjoint de direction. Le placement prolongé à " la Bulle " n'intervient plus qu'en dernier recours. L'idée est de saisir le décrochage dans l'œuf, avant qu'il ne dégénère. Du coup, les enseignants sont sollicités. Ils doivent tirer la sonnette d'alarme dès qu'ils sentent une situation leur échapper et mettre leurs difficultés sur la table. Malgré tout cela, certains élèves décrochent encore, et quittent l'école sans diplôme. Or, surprise, " la Bulle " leur reste ouverte. Les éducatrices les reçoivent, les conseillent et leur fournissent de l'aide en matière de rattrapage scolaire et de recherche d'emploi (RTS)
Petra Gössi, Präsidentin FDP ; Christian Levrat, Präsident SP ; Gerhard Pfister, Präsident CVP ; Albert Rösti, Präsident SVP ; Regula Rytz, Präsidentin Grüne ; Jürg Grossen, Präsident GLP ; Patrick Mathys, Leiter "Krisenbewältigung und internationale Zusammenarbeit" BAG