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Interview de Calvin Russel - brute

Interview du chanteur et guitariste country américain Calvin Russel par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert à Fri-Son le 24 mars 1995.

Il s'agit de la version brute de l'interview. Une autre version, plus courte et probablement diffusée, existe (S139-02).

Calvin Russel explique qu'il a des origines indiennes, mais il ne sait pas quel pourcentage cela représente. Son arrière-grand-mère était indienne. Il pense que chaque être humain peut avoir une perception particulière de l'existence.

Il parle du nom de son album, "Dream of The Dog". Cela représente des croyances diverses, pas uniquement indiennes. Il y a aussi des influences chinoises, indienne ou d'art moderne. Il insiste sur le fait que c'est dangereux de penser que l’on n’est pas lié à la nature.

00:02:40
Il parle du fait de pouvoir vivre ensemble, de s'entendre. C'est pour ce la qu'il essaie de parler à tout le monde dans sa musique. Il a une sorte de pensée universelle.

00:05:00
Thierry Savary lui demande si la musique peut aider à rapprocher les gens.
Il pense que la musique était innée. C'est quelque chose de naturel pour lui. Il ne se rappelle pas comment il a commencé à jouer. Il a commencé à 12 ans.

00:06:30
Thierry Savary lui parle de sa carrière, du fait qu'il a du parcourir un long chemin avant de réussir.

Calvin Russel parle de sa carrière, son histoire pourrait être un livre. Il explique que le jour avant que sa carrière décolle, il n'a gagné que 8 dollars. Il ne sait pas comment cela s'est passé mais c'est une de ces histoires. Il est encore confus par rapport au succès qu'il a actuellement, il n'y crois pas vraiment. Il est très content.

00:09:00
Calvin Russel parle de l'argent. Il ne se rend pas vraiment compte qu'il en a car il pense surtout à sa musique, à composer. Il veut juste vivre.

00:10:15
Thierry Savary lui parle de son album.
Calvin Russel parle de l'album, il pense qu'il y a une amélioration dans cet album. Il parle du son, il en est très content.

Thierry Savary lui parle du fait de chanter, que le fait de chanter revêt une sorte de dimension spirituel, que cela procure un équilibre.
Calvin Russel parle même du pouvoir du fait de chanter. Il parle de l'influence qu'il peut avoir sur les gens.

00:14:00
Il parle du fait qu'il a du succès en Europe, mais pas au Texas, aux Etats-Unis. Quand il rentre au Texas, il rentre dans sa vie normale. La vie de musicien ce n'est pas la vie réelle. Mais il aime le fait d'avoir deux vies. Il est très heureux.

00:15:30
Thierry Savary lui parle de sa situation, du fait qu'il semble heureux.
Calvin Russel parle du fait de réaliser ce dont on rêvait. Il se demande parfois si cela n'était pas écrit.

Russel, Calvin

Interview de Candy Dulfer- brute

Interview de la saxophoniste de jazz néerlandaise Candy Dulfer par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Big Girl", en décembre 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S167-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Catherine Lara - brute

Interview de la chanteuse Catherine Lara par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Mélomanie" en 1996.

00:00:11
Elle n'est pas en promotion. Elle vient en Suisse pour le plaisir. Elle aime beaucoup cet album, car il est particulièrement personnel. Elle y collabore avec Jean-Claude Vannier qui écrit aussi beaucoup pour Mauranne. Catherine Lara fréquente peu le monde du showbiz, mais elle pense qu'il y a toujours quelque chose de bon à prendre chez chacun.

00:05:05
Catherine Lara pense qu'elle fait le plus beau métier du monde et qu'elle a beaucoup de chance de faire ça. Elle dit qu'elle est née dans une note de musique. Les chanteurs ont beaucoup de chance d'avoir en concert, un public qui réagit en direct à ce qu'ils font. C'est un métier de mégalo. Elle trouve que la musique conserve la jeunesse et est un prolongement de l'enfance. Quand on monte sur scène, on est transformé, il y a une magie.

00:09:48
Elle pratique encore le violon. Elle a accompagné Claude Nougaro un temps, mais elle n'est pas très passéiste. Sa voix a changé au cours de sa carrière. Avec l'âge, elle gère mieux ses sentiments et son énergie. Dans cet album, il y a plus de douceur. Elle va vers la Word musique, elle trouve fascinantes ses voix qui viennent du monde entier. Elle a envie de faire un disque de violon avec des voix pour la suite, mais pas un disque avec des chansons couplets-refrains. Elle admire la reconversion qu'a faite Gainsbourg en se mettant à parler sur ses chansons. Il y a parfois des chanteurs qui ne s'adaptent pas aux changements de leur voix et de leur corps et elle trouve que ça ne fonctionne pas, à part pour Aznavour qui a gardé son côté crooner qui lui convient très bien.

00:15:06
Thierry Savary et Catherine Lara trouvent que Gilbert Beccaud et Claude Nougaro ont ce décalage entre leur manière de chanter et la musique de leurs chansons et, du coup, ça ne fonctionne pas du tout. Pour son dernier album, elle a beaucoup travaillé avec Sylvain Luc sur le plan rythmique. Ils travaillaient ensemble à l'instinct, en improvisant et en gardant les mesures qui leur plaisaient. Catherine Lara montre peu ce qu'elle produit avant la finalisation des chansons, elle est assez pudique et c'est quelqu'un de fidèle en particulier avec sa maison de disques. Elle est aussi fidèle à la Suisse, elle y a enregistré (à Lausanne avec Sébastien Santa Maria) et elle trouve ne suisse une sérénité qu'elle apprécie.

00:19:28
Elle a déjà fait des expériences musicales diverses dans ses albums précédents, mais comme c'est une musicienne de concept. Elle a trouvé son album sur George Sand formidable en terme d'expérience, mais cela a nécessité énormément d'argent et ce n'était pas facile, car actuellement, le monde de la musique est en récession mondiale. Les ventes de disque ont chuté et elle trouve que la musique et en particulier les CD sont encore trop cher, mais comme les charges sont énormes, c'est difficile de baisser les prix. La musique devient un produit de luxe. Les places de concert sont trop chères.

00:22:45
Thierry Savary souligne que Stéphane Eicher se définit comme un artisan du bonheur, Catherine Lara espère être une artisane du rêve. Qu'elle arrive à faire oublier leurs emmerdes aux gens. Elle reçoit beaucoup de courrier et elle a un beau contact avec le public. Elle aussi a des chansons qui ont jalonné son existence, "Love me tender" à l'adolescence, en passant par les Beatles et Elvis Presley. Elle adore découvrir ce qui se passe actuellement, en particulier le rap.

Savary, Thierry

Interview de Charles Wicki /Der Klang - brute

Interview de Charles Wicki du collectif de rock alternatif genevois Der Klang par Thierry Savary [Nationalité : musicien]

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1995 (S164-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Wicki, Charles

Interview de Claude Nicollier - brut

Interview de Claude Nicollier par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en octobre 1994 (S123). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Claude Nobs - brute

Interview brute de Claude Nobs par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997.

00:00:22
À Caux, lieu de résidence de Claude Nobs, c'est le centre de préparation du festival. La communication est très importante et ils sont à la pointe de l’informatique. Ils ont lancé leur site internet il y a 3 ans. C'était dans les premiers et c'est aussi ici que sont conservé les archives du festival et celles, personnelles, de Claude Nobs. Il y a environ 1 million de titres de musique conservés. Pour les archives du festival, il projette de sortir des choses en DVD. C'est ce qui avait séduit Quincy Jones, toutes ces archives sur la musique noire-américaine. Claude Nobs souligne qu'aux USA, il n'y a presque aucun concert de jazz enregistré et presque pas de festival non plus. C'est ce qui fait la valeur de ces archives. Il est content d'avoir fait des investissements pour cela. En général, les artistes viennent 2 jours pour leur concert et souvent, ils montent au chalet. C'est un peu un endroit de détente. Il y a beaucoup de projets qui y sont discutés.

00:05:10
Les artistes aiment bien venir à Montreux. Il essaie actuellement de négocier la venue de Ray Charles au festival. Le moment où Nobs est le plus tendu, c'est entre le lancement du programme et le début de la vente des billets quand il ne sait pas comment ça va tourner. Ils ont décidé de ne pas augmenter la capacité du festival, mais il y a des animations autour qui se sont beaucoup développés. Il aimerait que cet aspect se développe encore plus et est très heureux que les Montreusiens y participent de manière aussi importante.

00:09:12
Le festival a baissé ses prix depuis 2 ans. Il estime que c'est possible de venir au jazz avec un petit budget et de bien fêter. Thierry Savary lui demande comment il établit sa programmation. Il y a des projets qui se préparent sur des années (p. ex orchestre symphonique), mais c'est à l'époque du MIDEM à Canne que la programmation commence à se dégager. Claude Nobs connaît la plupart des artistes et élabore directement les projets avec eux, mais il ne fait pas les contrats avec eux, mais avec leurs managers et leurs agents. Les artistes sont payés par la banque. Thierry Savary demande s'il n'est pas fatigué du festival qui fête cette année ses 31 ans. Il répond qu'on lui a posé déjà plusieurs fois la question et qu'il faudra bien s'arrêter un jour et il espère trouver une équipe qui prendra la passation, mais pour l'instant, il a encore la motivation.

00:13:10
Il est enthousiaste pour les gens et la musique. Il parle de blues avec Eric Clapton et de Ferrari avec Chris Réa. Depuis 1970, il connaît Van Morrison et il a des contacts très cordiaux avec lui. Chuck Berry est connu pour négocier 5000.- dollars de plus à la dernière minute pour monter sur scène. Ce qui le séduit le plus dans l'organisation du festival, c'est de voir le public heureux. Il présente les groupes sur scène, car il les connaît bien et il aime bien le faire rapidement pour laisser la place à la musique. C'est devenu une tradition qu'il monte sur scène pour accompagner un artiste, mais il n'a pas la prétention de se revendiquer artiste.

00:18:00
Thierry Savary demande si sa manière de percevoir la vie, en passant de la cuisine à la musique, a évoluée. Il a découvert le jazz au travers de l’émission radiophonique "Pour ceux qui aiment le Jazz", animée par Franck Ténot et Daniel Filipacchi. Il doit beaucoup à cette émission et c'est comme ça qu'il en est venu à réaliser un festival de jazz. Thierry Savary souligne que les gens sont moins à cheval maintenant par rapport au fait que Montreux n'est pas un festival uniquement de jazz et Claude Nobs souligne que déjà la seconde année, il y avait des artistes qui n'étaient pas complètement jazz. Pour lui, tant que sur le plan musical et émotionnel ça fonctionne, pourquoi ne pas amener d'autres musiques. Claude Nobs travaille aussi pour la Warner, c'est ce qui le fait vivre. Il s'occupe actuellement d'un projet avec les disques Atlantique. Il fait aussi beaucoup de recherche au niveau des développements de l’informatique. Cela lui permet de créer des liens avec des groupes qui seraient intéressés à jouer au festival.

00:22:15
Claude Nobs fait partie de la SUISA et il trouve qu'il n'y a pas assez d'appuis pour la culture de la part de la Confédération. Au festival, ils ont la chance d'avoir des sponsors qui font presque du mécénat. Claude Nobs sent bien l'édition de cette années et se réjouis de voir la réaction des gens.

Savary, Thierry

Interview de Daniel Pittet et Olivier Matter - brute

Interview des photographes Daniel Pittet et Olivier Matter par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur exposition sur les rhumeries de Marie-Galante à l'espace Pertuis à la rue de la Grand Fontaine à Fribourg.

00:00:59
Daniel Pittet n'est pas que photographie, il est également ingénieur. La photographie lui permet de créer et découvrir des endroits qu'il aime. C'est un pur plaisir pour lui. Olivier Matter a découvert la photographie au gré de ses voyages. Ce sont des autodidactes. Daniel Pittet a eu souvent l'occasion d'échanger avec d'autres photographes. Olivier Matter s'inspire d'autres photographes. Daniel Pittet s'intéresse moins à la technique et plus au sujet. Olivier Matter mentionne l’arrivée du numérique mais il pense qu'il y a toujours de la place pour la photo telle qu'ils la font.

00:04:18
Monter cette exposition ensemble a été très naturel pour eux. C'est Olivier qui a proposé le sujet à Daniel et il a tout de suite été emballé. Ce qui est intéressant, c'est que bien que traitant le même sujet, ils ont produit des choses relativement différentes. Olivier Matter est un grand voyageur et la photographie influence les endroits où il va. C’était la première fois qu'ils partaient ensemble en voyage.

00:06:38
Ils ont travaillé de manière assez indépendante l'un de l'autre. Sur place, ils travaillaient sur les mêmes lieux, mais chacun de leur côté puis, ils se retrouvaient le soir avec une bouteille de rhume pour discuter de leur travail. Ce n'était pas la première fois qu'Olivier Matter allait aux Antilles et il avait déjà vu ces distilleries. Par contre, Daniel Pittet n'était jamais allé aux Antilles. Ils avaient donc une approche très différente. Il faut toujours demander aux gens s'ils sont d'accord d’être pris en photo. Ils décrivent le processus de réalisation du reportage photo.

00:09:58
Pour ce sujet, Olivier Matter a été inspiré par un voyage il y a 2-3 ans et il y a découvert les distilleries, mais à ce moment-là, ils ne distillaient pas le rhum, car c'était trop tard dans la saison pour la récolte de la canne à sucre et il a eu à ce moment l'idée de ce reportage photo. Il avait été frappé par la vétusté des machines à vapeur. Marie-Galante est un des derniers endroits où il y a ce genre de distillerie. Ailleurs, en Guadeloupe, les distilleries sont modernisées. Ils décrivent la culture, la récolte de la canne à sucre et la distillation du rhume ainsi que la manière dont sont gérés les domaines agricoles.

00:19:34
En Suisse, on ne trouve pratiquement pas de rhum agricole. Le rhum rythme la vie des gens en Guadeloupe. Tous les prétextes sont bons pour boire du rhum. Lors du reportage, ils se sont documentés auprès des gens du cru.

00:22:25
Le reportage est en noir et blanc pour souligner la vétusté des machines et afin de donner un doute sur l'époque à laquelle il a été fait. Il y a un mélange homme-machine et Daniel Pittet a essayé de rendre le mouvement qu'il y a dans ces distilleries. Olivier Matter pense que ces lieux sont destinés à disparaître du fait de la vieillesse des machines. On utilisait ce genre de machine en France pour la distillation au 19e siècle. Elles ont été envoyées aux Antilles et en Afrique quand on les a jugées trop vieilles et cela fait plus de 100 ans qu'elles tournent là-bas.

00:25:04
Le personnage du Père Labat est celui à qui on doit le développement du rhum agricole. Il a inventé un alambic spécial qui donne tout le caractère au rhum agricole. Actuellement, c'est la distillerie Poisson qui produit le rhum du Père Labat et applique la recette qu'il avait développée. Il s'est aussi penché sur la culture de la canne et la manière d'en extraire le jus. Il a développé le rhum en se basant sur un médicament à base de canne à sucre qui l'avait soigné.

00:28:00
Le rhum est un alcool qui soi-disant n'attaque pas le foie, mais détruit les cellules nerveuses du cerveau et on peut reconnaître un grand buveur de rhum à sa démarche qui est particulière. Les ouvriers qui travaillent dans ces distilleries sont relativement privilégiés, car ils disposent d'un travail régulier et soutenu quelques mois par année ce qui n'est pas le cas de tous.

00:30:56
Dans ses photos, Daniel Pittet a été particulièrement attiré par l'être humain, il a essayé de s'approcher des gens au maximum. Il voulait montrer l'homme dans la machine. Olivier Matter s'est plutôt focalisé sur les machines et leurs rouages qu'il avait déjà vus au Sénégal. C'est un heureux hasard que leurs photos soient si complémentaires. Ils pensent que ça serait difficile de montrer ces photos à Marie-Galante. Ils gardent un bon souvenir des gens qu'ils ont rencontrés là-bas.

00:36:00
Dans les projets futurs, Daniel Pittet va partir en Afrique l'hiver prochain et Olivier Matter l'accompagnera.

Savary, Thierry

Interview de Daniel Seff - brut

Interview du chanteur et compositeur français Daniel Seff par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Prévenez les Anges" en 1994, probablement lors de sa première partie de Francis Cabrel le 16.11 à Neuchâtel ou le 17.11 à Lausanne.

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en novembre 1994 (S122). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Dave Stewart - brut

Interview de Dave Steward par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée le 20 octobre 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Greetings from the Gutter".

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1994 (S116-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Deanna Yussof - brute

Interview brute de l'actrice, chanteuse et mannequin suisse et malaisienne Deanna Yusoff par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie du film hollywoodien "Anna et le roi", en septembre 1999.

Thierry Savary présente Deanna Yusoff, qui vit en Malaisie mais qui connait bien la Suisse pour y avoir vécu 14 ans, dont 2 à Fribourg. Ella habité à Gumefens.
Deanna Yusoff parle de son activité d'actrice, mannequin et chanteuse. Elle explique qu'elle fait un peu moins de mannequinat, elle se concentre plutôt sur son travail de comédienne et chanteuse.
Elle explique avoir été employée de commerce pendant longtemps. Elle aime ses nouvelles activités, car c'est très varié.

Elle explique qu'elle est partie en Malaisie car son père est malais, et elle y a vécu durant 6 ans avant. Elle est retournée quelques temps là-bas, et elle a commencé à faire des tournages. Peu à peu, elle a pris la décision de partir vivre en Malaisie, et de vivre de ce qu'elle avait envie. Elle a pris des cours de chant et de musique, du théâtre. Puis elle a été prise pour un rôle en Malaisie et les choses se sont enchaînées.
Avant cela, elle avait déjà tourné dans des publicités en Malaisie.
Elle parle du fait qu'elle a dû remettre son malais à niveau.
Deanna Yusoff parle des langues qu'elle parle.

00:07:15
Thierry Savary l'interroge sur le statut des artistes en Malaisie.
Deanna Yusoff explique qu'il y a une scène plus développée qu'en Suisse. On peut vivre du métier d'artiste à l'intérieur de la Malaisie, mais pas forcément en sortant.
Elle parle du fait d'avoir deux identités, suisse et malaisienne. Elle parle de culture, des différences.
Elle pense que le fait d'être métisse, eurasienne l'aide dans son métier, car ce n'est pas courant.
Elle parle des cultures de Malaisie.

Deanna Yusoff choisi des titres pour la diffusion de l'interview.

00:12:45
Thierry Savary lui parle de son activité de chanteuse.
Deanna Yusoff parle de son premier album, sorti en 1999. Elle explique ce qui change sur l'album qu'elle est en train de faire. Elle travaille avec Chris Jungo, un fribourgeois, qui est en Malaisie pour l'album.

Thierry Savary lui parle du choix de faire et de gérer trois carrières.
Deanna Yusoff explique qu'elle aime ces trois carrières, et elle pense qu'elles se complètent.
Elle choisit des activités dans une certaine ligne, elle fait attention aux genres de travail qu'elle fait.

Thierry Savary lui demande si cela lui empêche certaines activités.
Deanna Yusoff pense être surtout comédienne et chanteuse que mannequin. Elle fait attention é ce qu'elle fait, porte et dit. Elle pense qu'en Malaisie et en Asie il faut faire plus attention qu'en Europe. Il faut plaire à tout le monde.

Deanna Yusoff parle du statut de femme en Malaisie.

00:20:00
Thierry Savary lui parle de son manager.
Deanna Yusoff explique qu'elle a une manger en Malaisie, et un agent en France.
Elle parle de son manager. Elle parle du fait de travailler avec une femme.

00:23:00
Thierry Savary et Deanna Yusoff parlent des paysages et du climat de Malaisie.

Thierry Savary lui parle de son métier de comédienne.
Deanna Yusoff a tourné plusieurs films en Malaisie, et dernièrement un téléfilm en France avec Richard Bohringer. Elle parle du téléfilm et des conditions de tournage. Elle parle aussi du tournage de "Anna and the King". Elle parle des différences entre les différentes cultures pour les acteurs.

Thierry Savary et Deanna Yusoff parlent du film "Anna et le roi". Elle parle des conditions de tournage, du budget, des décors, des costumes. Elle parle des moyens investis dans le film.
Elle parle du fait 'avoir une carrière internationale. Elle ne pensait pas un jour tourner dans une superproduction, ni aux côtés de Jodie Foster. Elle est très contente et attends les critiques du film.
Elle joue le rôle de la première femme de roi, un des rôles principaux.

00:36:00
Thierry Savary lui parle du caractère froid et distant des acteurs américains.
Deanna Yusoff explique qu'elle n'a pas vu Jodie Foster en dehors des tournages, mais sur le plateau elle a pu avoir de bons échanges. En revanche, les asiatiques sont plus chaleureux, et il y avait un contraste. Elle parle de l'acteur principal, originaire de Hong Kong. Elle parle des différences culturelles.
Elle parle du fait qu'elle va devoir s'habituer à cela si elle part aux USA.

Thierry Savary lui demande si cela était impressionnant et si cela change sa manière de jouer de se retrouver avec Jodie Foster.
Deanna Yusoff explique que sur le plateau, il n'y avait pas autant de hiérarchie que sur des tournages en Malaisie. Il y avait une bonne ambiance. Elle souligne le professionnalisme.
Le film sortira en décembre aux USA.

00:41:00
Thierry Savary lui parle des prix qu'elle a reçus en Malaisie.
Deanna Yusoff explique qu'elle a gagné un grand prix avec son premier film, qui a fait beaucoup de bruit. A la suite de cela, elle n'avait plus de propositions de films. Mais aujourd'hui, cela lui permet d'être respectée, car elle a gagné l'équivalent des oscars en Malaisie en 1992.

00:45:50
Thierry Savary lui demande quels sont ses prochains rêves.
Deanna Yusoff aimerait pouvoir continuer de tourner des films en Europe. Elle aimerait avoir une carrière sur la durée et aussi faire du théâtre.

Savary, Thierry

Interview de Déborah - brute

Interview de la chanteuse vaudoise Déborah par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie

Il s'agit de l'interview brute (S206-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Diane Tell - brute

Interview de la chanteuse québécoise Diane Tell par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Désir Plaisir Soupir", en février 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S177-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Dick Rivers - brut

Interview du chanteur français Dick Rivers par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Plein soleil", en juin 1995

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en juin 1995 (S170-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Double Pact - brute

Interview brute de Stress, Nega et Yvan du groupe de rap valdo-genevois Double Pact par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album C'est comme la vie, en octobre 1999.

Thierry Savary souligne le fait que ce soit coutumier du milieu hip-hop d'avoir un surnom.
Nega et Stress expliquent que tous leurs amis ont aussi un surnom. Ils expliquent d'où leur viennent leurs surnoms.

00:02:45
Thierry >Savary parle du succès de la scène hip-hop.
Stress explique que c'est normal que le rap soit reconnu, et que cela entraîne forcément de l'argent.
Ils expliquent qu'ils essaient de travailler ave3c des jeunes dans le rap, de développer des choses pour les jeunes.
En Suisse romande, il y a de plus en plus d'albums ou de mxi qui sortent avec des groupes de jeunes. Cela va développer la scène locale.

00:05:20
Thierry Savary parle de la scène hip-hop en Suisse.
Stress trouve que c'est bien, mais que finalement on ne fait que suivre ce qui se passe ailleurs. Il prend l'exemple de la France. Il parle du manque de structures en Suisse, et du fait que c'est difficile de diffuser le rap en Suisse.

Ils arrivent à produire et à sortir des albums car ils ont pris des risques. Il faut en prendre pour pouvoir exposer sa musique u monde entier, mais c'est difficile. Il faut une attitude professionnelle, sans être professionnels. Il faut faire des sacrifices.
Ils parlent du fait de prendre le pli d'être professionnels, de respecter des timings et autre petites choses pour que les choses marchent.
Ils ont appris tout cela avec le temps.

00:09:30
Thierry Savary leur parle des paroles des chansons dans le hip hop, et de la différence avec le sérieux dans la vie.
Stress et Nega expliquent que c'est comme tout autre travail, il y a la partie création, puis le reste du travail, l'organisation, les rendez-vous.
Ils parlent de la difficulté de concilier le travail ou les études et la musique. Ils ont de plus en plus de peine à jongler entre les deux, les journées deviennent difficiles.
Ils déplorent quand même que la vocation musicale ne soit pas très valorisée en Suisse, ils ont eu de mauvaises expériences.

Le métier est un apprentissage constant. Ils parlent de l'importance de prendre du recul pour pouvoir gérer les choses.

00:14:45
Thierry Savary parle du dernier album. Il souligne la coloration musicale forte.
Stress explique qu'ils ont beaucoup muri depuis l'album précédent. Ils aiment avoir une vision large et une grande culture musicale.
Nega explique qu'ils écoutent beaucoup de style de musique différents tous les trois, c'est important que cela se reflète dans l'album.
Ils soulignent le fait que le rap permet de ne pas être limités dans les styles musicaux.

Stress et Nega écrivent tous les deux les textes. Ils parlent de la manière d'écrire, de l'importance d'avoir une méthode et d'être rôdés. Mais le plus difficile c'est l'inspiration, qui ne vient pas toujours quand il faut.

00:19:00
Thierry Savary souligne l'importance des textes dans le rap.
Stress parle du fait qu'il y a beaucoup de jeunes qui écoutent leur musique. Ils ont donc une responsabilité par rapport à ces jeunes. Il faut des choses positives, même si on dénonce des choses. Nega souligne que cela ne sert à rien de projeter des choses négatives. Le plus important c'est d'avoir un message positif. Ils veulent pouvoir proposer des solutions.

Thierry Savary parle des images dans les chansons.
Stress explique que lorsqu'il écrit, il essaie de transcrire les images qu'il voit, et il essaie d'exprimer ce que les gens ressentent mais n'arrivent pas à exprimer avec des mots. Il pense que les sentiments sont les même pour tout le monde.
Nega parle de leur démarche comme quelque chose de similaire au travail d’un réalisateur de film.

00:23:00
Thierry Savary leur parle du fait qu'ils ont une éducation, mais que ce n'est pas le cas de tous les rappeurs.
Stress parle de l'importance du travail, et aussi du fait d'être né avec un don pour la musique.

Thierry Savary leur parle de leur collaboration avec des rappeurs français.
Stress parle des gens qu'ils ont pu rencontrer et qui figurent sur leur album, et cite notamment la Fonky Family ou Freundeskreis.
Nega souligne qu'ils ont toujours été bien entourés depuis leurs débuts.
Leur album devrait sortir en France prochainement.

00:28:00
Thierry Savary leur parle du monde financier de la musique.
Stress explique qu'ils sont en train d'apprendre, ils font des expériences. Mais les histoires de contrats sont vraiment compliquées. Ce sont des choses qui ne les intéressent pas trop, et c'est trop éloigné du milieu artistique.
Ils soulignent l'importance du respect dans le milieu, des questions de faire son travail correctement.

00:31:00
Thierry Savary leur demande leurs impressions sur leur album, avec le recul.
Nega souligne le fait qu'une grande partie de l'album s'est faite en studio, et il y a un côté très spontané qu'il aime beaucoup.
Stress parle de la difficulté du studio. Il pense que le fait d'avoir fait des choses spontanées va plaire au public.
Ils parlent des conditions de travail du studio.

Savary, Thierry

Interview de fans du Cirque Knie - brute

Interview de Benoît Pittet, Pierre-André Chenaux et Bertrand Gothuey, trois fribourgeois collectionneurs et fans du cirque Knie, par Thierry Savary, [A l'ombre du baobab]

Enregistrée probablement au printemps 1995, à l'occasion du exposition des collections des trois invités, à Cottens.

[Il manque le début de l'interview].

On parle de l'organisation du cirque Knie.

Pierre-André Chenaux parle des collections qu'il a chez lui. Il fait de la photographie depuis 1965, c'est sa passion. Il récolte aussi les articles de presse. Il se procure les journaux en suivant le fil de la tournée du cirque Knie. Il a également d'autres objets.
Ils parlent de la musique de cirque.

00:03:20
Thierry Savary leur demande s'ils connaissent ce qui va se passer dans la nouvelle tournée du cirque Knie.
Les invités parlent du programme. Ils vont aller voir le programme lundi. Ils suivent la tournée, environ la moitié de la tournée.

Ils parlent de la venue du cirque Knie à Fribourg.

00:06:30 - 00:08:00 : [Musique de cirque]

Savary, Thierry

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