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Interview de Daniel Seff - brut

Interview du chanteur et compositeur français Daniel Seff par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Prévenez les Anges" en 1994, probablement lors de sa première partie de Francis Cabrel le 16.11 à Neuchâtel ou le 17.11 à Lausanne.

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en novembre 1994 (S122). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Danielle Gagnaux-Morel - brute

Interview de Danielle Gagnaux-Morel, nouvelle chancelière d'Etat du canton de Fribourg par Philippe Huwiler.
Enregistrée à l'occasion de la nomination de Danielle Gagnaux-Morel comme nouvelle chancelière d'Etat du canton de Fribourg et première femme élue à ce poste en Suisse.

Gagnaux-Morel, Danielle

Interview de Dave Stewart - brut

Interview de Dave Steward par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée le 20 octobre 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Greetings from the Gutter".

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1994 (S116-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Deanna Yussof - brute

Interview brute de l'actrice, chanteuse et mannequin suisse et malaisienne Deanna Yusoff par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie du film hollywoodien "Anna et le roi", en septembre 1999.

Thierry Savary présente Deanna Yusoff, qui vit en Malaisie mais qui connait bien la Suisse pour y avoir vécu 14 ans, dont 2 à Fribourg. Ella habité à Gumefens.
Deanna Yusoff parle de son activité d'actrice, mannequin et chanteuse. Elle explique qu'elle fait un peu moins de mannequinat, elle se concentre plutôt sur son travail de comédienne et chanteuse.
Elle explique avoir été employée de commerce pendant longtemps. Elle aime ses nouvelles activités, car c'est très varié.

Elle explique qu'elle est partie en Malaisie car son père est malais, et elle y a vécu durant 6 ans avant. Elle est retournée quelques temps là-bas, et elle a commencé à faire des tournages. Peu à peu, elle a pris la décision de partir vivre en Malaisie, et de vivre de ce qu'elle avait envie. Elle a pris des cours de chant et de musique, du théâtre. Puis elle a été prise pour un rôle en Malaisie et les choses se sont enchaînées.
Avant cela, elle avait déjà tourné dans des publicités en Malaisie.
Elle parle du fait qu'elle a dû remettre son malais à niveau.
Deanna Yusoff parle des langues qu'elle parle.

00:07:15
Thierry Savary l'interroge sur le statut des artistes en Malaisie.
Deanna Yusoff explique qu'il y a une scène plus développée qu'en Suisse. On peut vivre du métier d'artiste à l'intérieur de la Malaisie, mais pas forcément en sortant.
Elle parle du fait d'avoir deux identités, suisse et malaisienne. Elle parle de culture, des différences.
Elle pense que le fait d'être métisse, eurasienne l'aide dans son métier, car ce n'est pas courant.
Elle parle des cultures de Malaisie.

Deanna Yusoff choisi des titres pour la diffusion de l'interview.

00:12:45
Thierry Savary lui parle de son activité de chanteuse.
Deanna Yusoff parle de son premier album, sorti en 1999. Elle explique ce qui change sur l'album qu'elle est en train de faire. Elle travaille avec Chris Jungo, un fribourgeois, qui est en Malaisie pour l'album.

Thierry Savary lui parle du choix de faire et de gérer trois carrières.
Deanna Yusoff explique qu'elle aime ces trois carrières, et elle pense qu'elles se complètent.
Elle choisit des activités dans une certaine ligne, elle fait attention aux genres de travail qu'elle fait.

Thierry Savary lui demande si cela lui empêche certaines activités.
Deanna Yusoff pense être surtout comédienne et chanteuse que mannequin. Elle fait attention é ce qu'elle fait, porte et dit. Elle pense qu'en Malaisie et en Asie il faut faire plus attention qu'en Europe. Il faut plaire à tout le monde.

Deanna Yusoff parle du statut de femme en Malaisie.

00:20:00
Thierry Savary lui parle de son manager.
Deanna Yusoff explique qu'elle a une manger en Malaisie, et un agent en France.
Elle parle de son manager. Elle parle du fait de travailler avec une femme.

00:23:00
Thierry Savary et Deanna Yusoff parlent des paysages et du climat de Malaisie.

Thierry Savary lui parle de son métier de comédienne.
Deanna Yusoff a tourné plusieurs films en Malaisie, et dernièrement un téléfilm en France avec Richard Bohringer. Elle parle du téléfilm et des conditions de tournage. Elle parle aussi du tournage de "Anna and the King". Elle parle des différences entre les différentes cultures pour les acteurs.

Thierry Savary et Deanna Yusoff parlent du film "Anna et le roi". Elle parle des conditions de tournage, du budget, des décors, des costumes. Elle parle des moyens investis dans le film.
Elle parle du fait 'avoir une carrière internationale. Elle ne pensait pas un jour tourner dans une superproduction, ni aux côtés de Jodie Foster. Elle est très contente et attends les critiques du film.
Elle joue le rôle de la première femme de roi, un des rôles principaux.

00:36:00
Thierry Savary lui parle du caractère froid et distant des acteurs américains.
Deanna Yusoff explique qu'elle n'a pas vu Jodie Foster en dehors des tournages, mais sur le plateau elle a pu avoir de bons échanges. En revanche, les asiatiques sont plus chaleureux, et il y avait un contraste. Elle parle de l'acteur principal, originaire de Hong Kong. Elle parle des différences culturelles.
Elle parle du fait qu'elle va devoir s'habituer à cela si elle part aux USA.

Thierry Savary lui demande si cela était impressionnant et si cela change sa manière de jouer de se retrouver avec Jodie Foster.
Deanna Yusoff explique que sur le plateau, il n'y avait pas autant de hiérarchie que sur des tournages en Malaisie. Il y avait une bonne ambiance. Elle souligne le professionnalisme.
Le film sortira en décembre aux USA.

00:41:00
Thierry Savary lui parle des prix qu'elle a reçus en Malaisie.
Deanna Yusoff explique qu'elle a gagné un grand prix avec son premier film, qui a fait beaucoup de bruit. A la suite de cela, elle n'avait plus de propositions de films. Mais aujourd'hui, cela lui permet d'être respectée, car elle a gagné l'équivalent des oscars en Malaisie en 1992.

00:45:50
Thierry Savary lui demande quels sont ses prochains rêves.
Deanna Yusoff aimerait pouvoir continuer de tourner des films en Europe. Elle aimerait avoir une carrière sur la durée et aussi faire du théâtre.

Savary, Thierry

Interview de Déborah - brute

Interview de la chanteuse vaudoise Déborah par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie

Il s'agit de l'interview brute (S206-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Diane Tell - brute

Interview de la chanteuse québécoise Diane Tell par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Désir Plaisir Soupir", en février 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S177-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Dick Rivers - brut

Interview du chanteur français Dick Rivers par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Plein soleil", en juin 1995

Il s'agit de l'interview brute enregistrée en juin 1995 (S170-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Dominique de Rivaz

Interview de Dominique de Rivaz par Thierry Savary.

A l'occasion de la sortie de son premier long-métrage "Mein Name ist Bach"

Savary, Thierry

Interview de Double Pact - brute

Interview brute de Stress, Nega et Yvan du groupe de rap valdo-genevois Double Pact par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album C'est comme la vie, en octobre 1999.

Thierry Savary souligne le fait que ce soit coutumier du milieu hip-hop d'avoir un surnom.
Nega et Stress expliquent que tous leurs amis ont aussi un surnom. Ils expliquent d'où leur viennent leurs surnoms.

00:02:45
Thierry >Savary parle du succès de la scène hip-hop.
Stress explique que c'est normal que le rap soit reconnu, et que cela entraîne forcément de l'argent.
Ils expliquent qu'ils essaient de travailler ave3c des jeunes dans le rap, de développer des choses pour les jeunes.
En Suisse romande, il y a de plus en plus d'albums ou de mxi qui sortent avec des groupes de jeunes. Cela va développer la scène locale.

00:05:20
Thierry Savary parle de la scène hip-hop en Suisse.
Stress trouve que c'est bien, mais que finalement on ne fait que suivre ce qui se passe ailleurs. Il prend l'exemple de la France. Il parle du manque de structures en Suisse, et du fait que c'est difficile de diffuser le rap en Suisse.

Ils arrivent à produire et à sortir des albums car ils ont pris des risques. Il faut en prendre pour pouvoir exposer sa musique u monde entier, mais c'est difficile. Il faut une attitude professionnelle, sans être professionnels. Il faut faire des sacrifices.
Ils parlent du fait de prendre le pli d'être professionnels, de respecter des timings et autre petites choses pour que les choses marchent.
Ils ont appris tout cela avec le temps.

00:09:30
Thierry Savary leur parle des paroles des chansons dans le hip hop, et de la différence avec le sérieux dans la vie.
Stress et Nega expliquent que c'est comme tout autre travail, il y a la partie création, puis le reste du travail, l'organisation, les rendez-vous.
Ils parlent de la difficulté de concilier le travail ou les études et la musique. Ils ont de plus en plus de peine à jongler entre les deux, les journées deviennent difficiles.
Ils déplorent quand même que la vocation musicale ne soit pas très valorisée en Suisse, ils ont eu de mauvaises expériences.

Le métier est un apprentissage constant. Ils parlent de l'importance de prendre du recul pour pouvoir gérer les choses.

00:14:45
Thierry Savary parle du dernier album. Il souligne la coloration musicale forte.
Stress explique qu'ils ont beaucoup muri depuis l'album précédent. Ils aiment avoir une vision large et une grande culture musicale.
Nega explique qu'ils écoutent beaucoup de style de musique différents tous les trois, c'est important que cela se reflète dans l'album.
Ils soulignent le fait que le rap permet de ne pas être limités dans les styles musicaux.

Stress et Nega écrivent tous les deux les textes. Ils parlent de la manière d'écrire, de l'importance d'avoir une méthode et d'être rôdés. Mais le plus difficile c'est l'inspiration, qui ne vient pas toujours quand il faut.

00:19:00
Thierry Savary souligne l'importance des textes dans le rap.
Stress parle du fait qu'il y a beaucoup de jeunes qui écoutent leur musique. Ils ont donc une responsabilité par rapport à ces jeunes. Il faut des choses positives, même si on dénonce des choses. Nega souligne que cela ne sert à rien de projeter des choses négatives. Le plus important c'est d'avoir un message positif. Ils veulent pouvoir proposer des solutions.

Thierry Savary parle des images dans les chansons.
Stress explique que lorsqu'il écrit, il essaie de transcrire les images qu'il voit, et il essaie d'exprimer ce que les gens ressentent mais n'arrivent pas à exprimer avec des mots. Il pense que les sentiments sont les même pour tout le monde.
Nega parle de leur démarche comme quelque chose de similaire au travail d’un réalisateur de film.

00:23:00
Thierry Savary leur parle du fait qu'ils ont une éducation, mais que ce n'est pas le cas de tous les rappeurs.
Stress parle de l'importance du travail, et aussi du fait d'être né avec un don pour la musique.

Thierry Savary leur parle de leur collaboration avec des rappeurs français.
Stress parle des gens qu'ils ont pu rencontrer et qui figurent sur leur album, et cite notamment la Fonky Family ou Freundeskreis.
Nega souligne qu'ils ont toujours été bien entourés depuis leurs débuts.
Leur album devrait sortir en France prochainement.

00:28:00
Thierry Savary leur parle du monde financier de la musique.
Stress explique qu'ils sont en train d'apprendre, ils font des expériences. Mais les histoires de contrats sont vraiment compliquées. Ce sont des choses qui ne les intéressent pas trop, et c'est trop éloigné du milieu artistique.
Ils soulignent l'importance du respect dans le milieu, des questions de faire son travail correctement.

00:31:00
Thierry Savary leur demande leurs impressions sur leur album, avec le recul.
Nega souligne le fait qu'une grande partie de l'album s'est faite en studio, et il y a un côté très spontané qu'il aime beaucoup.
Stress parle de la difficulté du studio. Il pense que le fait d'avoir fait des choses spontanées va plaire au public.
Ils parlent des conditions de travail du studio.

Savary, Thierry

Interview de fans du Cirque Knie - brute

Interview de Benoît Pittet, Pierre-André Chenaux et Bertrand Gothuey, trois fribourgeois collectionneurs et fans du cirque Knie, par Thierry Savary, [A l'ombre du baobab]

Enregistrée probablement au printemps 1995, à l'occasion du exposition des collections des trois invités, à Cottens.

[Il manque le début de l'interview].

On parle de l'organisation du cirque Knie.

Pierre-André Chenaux parle des collections qu'il a chez lui. Il fait de la photographie depuis 1965, c'est sa passion. Il récolte aussi les articles de presse. Il se procure les journaux en suivant le fil de la tournée du cirque Knie. Il a également d'autres objets.
Ils parlent de la musique de cirque.

00:03:20
Thierry Savary leur demande s'ils connaissent ce qui va se passer dans la nouvelle tournée du cirque Knie.
Les invités parlent du programme. Ils vont aller voir le programme lundi. Ils suivent la tournée, environ la moitié de la tournée.

Ils parlent de la venue du cirque Knie à Fribourg.

00:06:30 - 00:08:00 : [Musique de cirque]

Savary, Thierry

Interview de Farafina (2e partie) - brute

Interview brute du groupe Farafina par Thierry Savary (2e partie).

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de leur nouvel album.

00:00:11
Thierry Savary leur demande de parler des instruments qu'ils utilisent régulièrement. Le tambour est la radio d’Afrique dans les temps anciens. Ils expliquent l'utilisation des instruments dans les rites. C'est très bien pour un griot de jouer dans un groupe. Thierry Savary demande s'il y a des gens qui ont approché le groupe pour faire un travail d'ethnologie avec eux. Les premiers intérêts ont été plutôt dans le cadre ethno-musicologique, mais rapidement, le groupe s'est ouvert un plus large horizon.

00:06:08
Quand ils sont en Afrique, les membres du groupe sont très occupés, contrairement à lorsqu'ils sont en Europe, où ils sont très disponibles. Au niveau musical, en Afrique ce sont des fêtes dans la rue avec un fort échange avec le public. Les gens interagissent entre eux, beaucoup plus qu'en Europe. Deux des membres du groupe expliquent que lorsqu'il sont en Europe, les gens qui sont restés en Afrique leur manque et ils ne manquent jamais d'aller leur rendre visite lorsqu'ils finissent une tournée.

00:09:02
Pour leur nouvel album, ils ont pu avoir 6 semaines pour l'enregistrer alors que le précédent avait été réalisé en 2 jours. Les conditions étaient vraiment plus favorables. Ils ont beaucoup répété en amont au Burkina Faso. Il a été écouté par des fans et des amis sur place avant d'être enregistré. Pour la première fois, ils ont produit sous leur propre label.

00:14:16
Thierry Savary leur demande quels vœux ils aimeraient voir se réaliser. Ils veulent le succès du groupe et que leur travail puissent être vraiment constructif.

Savary, Thierry

Interview de Fish - brute

Interview de Fish par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Suits" et son concert à l'Estival à Estavayer (?) .

00:00:03
Thierry Savary lui demande si c'était un de ses rêves de devenir musicien. Il décrit le processus qui l'a amené à devenir musicien et acteur. Il parle du marketing et de la promotion de film et de musique. Il a toujours voulu écrire des scénarios. Il aime beaucoup être sur scène et décrit ce que ça produit chez lui. Il a eu beaucoup de chance de découvrir son talent pour être chanteur.

00:08:29
En tant qu'artiste, c'est un privilège de pouvoir donner un concert. Il se considère comme très chanceux d'avoir ce talent, de pouvoir donner du sens à pendant qu'il chante. Il est confiant en sa capacité de transmettre du sens et des émotions dans ses chants. Il parle de l'armée et de la manière dont elle prend de la place dans la société, des différents conflits armés du 20e siècle.

00:15:40
Thierry Savary dit qu'il fait un peu le travail d'un journaliste et transcrit le réel dans ses chansons. Fish parle de son expérience d'écrire le scénario et la bande son d'un film. Il parle à nouveau du marketing et de la promotion de film et de musique. Il explique qu'après avoir terminé un album, il a toujours une période un peu à vide et c'est pareil quand il sort de scène pendant quelques minutes. Il dit qu'il a beaucoup de chance de vivre près de la plage pour s'échapper.

00:21:58
Thierry Savary lui demande quels seraient ses trois vœux. Il aimerait marquer le but décisif pour l'équipe d'écosse lors de la coupe du monde, il aimerait faire un album majeur mais il ne saurait pas que faire avec l'argent car il déteste ce que l'argent fait aux gens et il aimerait construire des bâtiments et les donner pour que les gens vivent dedans. Il aimait faire des constructions en lego et duplo quand il était enfant. Il parle d'architectes qu'il aime. Il parle de sécurité financière. Si son album a du succès, il pourra utiliser le bénéfice pour en faire un autre. Il adorerait faire un film et diriger des acteurs. Il parle d'acteurs qu'il admire. Il parle de son expérience de visite d'un zoo avec sa fille. Il aimerait qu'à sa mort, il puisse se dire qu'il a fait beaucoup de choses et des choses cool. Il aimerait que les gens réalisent que la vie ce n'est pas faire un maximum d'argent entre 18 et 50 ans pour avoir une retraite dorée mais que c'est d'apprécier sa vie à chaque moments.

Savary, Thierry

Interview de Florent Pagny - brute

Interview du chanteur français Florent Pagny par Thierry Savary [A l'ombre du baobab].

Enregistrée à l'occasion de sa venue à Genève en mars 1995, après la sortie de son album "Rester vrai" en 1994.

Il s'agit de l'interview brute (S139-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Fou - brute

Interview de Christophe Meyer, chanteur et guitariste et seul membre permanent du groupe de punk suisse Fou, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Orange", en mai 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S195-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de François Couplan et Marc Veyrat - brute

Interview brute de François Couplan et Marc Veyrat par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de leur livre de recettes "Herbier gourmand" chez Hachette.

00:02:22
Thierry Savay leur demande de s'exprimer à tour de rôle sur l'amour qu'ils portent à la nature. Ils ont beaucoup travaillé pour ce projet : ce sont deux hommes passionnés de botanique qui ont décidé de faire de la cuisine. Toutes les années, Marc Veyrat introduit 30 nouvelles plantes dans ses plats donc 30 goûts nouveaux. Ils pensent que ce type de collaboration va faire des petits.

00:06:29
Ils font constamment des recherches. Pour Couplan, c'est intéressant de travailler au niveau des saveurs, car c'est un aspect des plantes qu'il ne traite pas d'habitude, voir le regard du cuisinier sur la plante. Veyrat trouve magique de travailler avec Couplan. Couplan a appris à Veyrat à toucher les plantes. Ils sont heureux dans leur métier. Ils ont touché un plantain en venant et l'odeur qui s'en dégageait, c'était du champignon. Pour Veyrat, une plante, c'est comme du vin, il faut la décanter, l’oxygéner avant de la mettre dans l'assiette. Veyrat, dit que certaines plantes ont des arômes qui sortent tout de suite. C'est le côté fascinant des plantes.

00:13:24
Veyrat, dit que la nature ça se mérite que c'est elle qui domine. Pendant les services au restaurant, c'est le moment où il peut, il y avoir le plus beau compliment pour eux. Couplan apprend à analyser les saveurs avec Veyrat qui crée les recettes. Ce qui est fabuleux, c'est qu'il y a énormément de possibilités dans leur collaboration. Il faudrait qu'ils vivent 2000 ans pour l'exploiter à fond.

00:18:00
François Couplan habite à Massonnens et organise des stages de cueillette de plantes, en particulier en Gruyère. Il pense qu'un livre ce n'est pas suffisant, il faut aller à la rencontre de la plante dans la nature et généralement, les gens ont un blocage avec ça. Lui et Marc ont eu la chance d'être éduqué à la botanique depuis l'enfance. Le petit-fils de Couplan a appris quelles plantes étaient comestibles dès l'enfance. Couplan appelle à faire découvrir les plantes et le monde aux enfants.

00:26:25
Veyrat pense qu'il faut mettre en avant les valeurs de la terre dans l'éducation des enfants. Il anime des cueillettes pour les enfants également. Et ceux qui vivent dans un environnement bétonné en ont d'autant plus besoin. Veyrat pense que les endroits préservés sont un trésor. Actuellement, il y a une redécouverte du monde rural.

00:33:05
Thierry Savary demande qu'ils pensent que les gens changent leur comportement à leur contact. Marc Veyrat dit qu'un tiers de ses clients lui disent qu'ils sont content d'avoir découverts des arômes nouveaux, mais qu'ils étaient venus à reculons. Il pense que sa cuisine respecte les plante, mais n'en abuse pas. Il fait 50% de ses plats avec des plantes et aujourd'hui, il est reconnu de même que François Couplan. Il constate une évolution et que petit à petit les gens sont convaincu. Couplan souligne que c'est un moment important actuellement, avant la pratique de l'agriculture, nos ancêtres mangeaient ses plantes. Elles ont été oubliées et maintenant, elles reviennent sur le devant de la scène. Pour lui, l'avenir ne peut se baser que sur le passé.

00:42:11
Veyrat souligne que ses références, c'est aussi le passé. Il parle de ses références de goût. Thierry Savary souligne que le respect de la clientèle amène aussi une forme d'éducation. Veyrat dit que ses clients lui ont tout appris. Il est autodidacte et se remet tout le temps en question, pour lui, il faut savoir s'effacer au bon moment et c'est ce qu'il appelle le grand service.

Savary, Thierry

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