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Person

Thilo, Ernest

  • Person

Ernest Thilo est né le 23 septembre 1879, à Riga, et est mort à Rheinfelden, le 4 septembre 1962. Son père (d'origine balte), avocat, juge et professeur de droit dans la ville de Riga, avait épousé une Suissesse, Louise Haehlen. Ernest Thilo dut fuir son pays à l'âge de 12 ans et vint s'établir avec sa famille à Lausanne en 1884 où celle-ci devint bourgeoise de cette commune en 1900. Ernest Thilo suivit ses études de théologie à l'Université de Lausanne et fut consacré pasteur de l'Eglise nationale vaudoise en 1903. Il compléta sa formation par des séjours à l'Université de Berlin. Il fut ensuite pasteur en France, à Allery (près d'Amiens) et à Caen, avant de devenir suffragant de la paroisse de Cottens (Vully) puis de Saint-Jean de Cour, à Lausanne. Il fit toute sa carrière pastorale à Moudon de 1907 à 1933, puis à Bex jusqu'en 1944. À l'heure de la retraite, il exerça encore son ministère comme aumônier de l'Hôpital ophtalmologique de Lausanne. À partir de 1912, il se consacre en parallèle de son ministère au développement du scoutisme en Suisse romande. Cette année-là, le pasteur Thilo fonde l'une des premières troupes scoutes de Suisse à Moudon. En 1913, il participe à la création de la Fédération des éclaireurs suisses (FES), dont il fut ensuite membre du comité central. Il fut aussi président de l'Association des éclaireurs vaudois, de 1919 à 1922, avant d'assumer la charge de chef cantonal jusqu'en 1928. Il reste connu pour avoir écrit, en 1919, le premier Livret de l'éclaireur suisse qui porte aujourd'hui son nom. Ernest Thilo avait épousé le 13 juin 1907 Mlle Suzanne Brun (décédée à l'âge de 76 ans au début mars 1960), fille d'Eugène Brun-Jordan, directeur du Cadastre vaudois et professeur de topographie à l'Université de Lausanne; elle était la nièce du conseiller d'Etat Adolphe Jordan-Martin. Ernest Thilo était le frère de M. Emile Thilo, greffier du Tribunal fédéral, et le père de l'écrivain Éric E. Thilo (28.05.1908 - 05.08.1980), chancelier de l'Institut fribourgeois (auteur d'un recueil de poésie intitulé "Cadences rustiques"), ainsi que du sculpteur Otto Frey-Thilo, dont il a eu la consolation d'être entouré pendant sa dernière maladie. M. Ernest Thilo est décédé à Rheinfelden, le 4 septembre 1962, à l'occasion d'un séjour chez une de ses filles. M. Ernest Thilo a été inhumé au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. [Biographie composée à partir des sources suivantes : Falciola, Jean-Marc. Histoires de foulards : 100 ans de scoutisme vaudois : 1912-2012. Le Mont-sur-Lausanne : Éditions Ouverture, 2013 ; http://www.comtevert.ch/core/thilo/biographie.html, [consulté le 25.11.2015] ; site Scoutopédia : https://fr.scoutwiki.org/Ernest_Thilo, [consulté le 25.11.2015]

Girard, Grégoire

  • Person
  • 1765-1850

Né le 17.12.1765 à Fribourg, mort le 6.3.1850 à Fribourg, catholique, de Fribourg. Fils de Jean-François, commerçant, et de Marie-Françoise de Landerset. Frère de Jean-François et de Jean-Louis. De sa mère, qui lui donna ses premières leçons à la maison et le surveilla lorsqu'il enseigna à son tour aux cadets, Girard apprit la tolérance religieuse et l'éducation sans punition. Il suivit l'école latine à l'ancien collège des jésuites, dont la méthode mécanique d'enseignement le déçut. Entré dans l'ordre des franciscains à Fribourg en 1781, il fit son noviciat à Lucerne (1782), puis ses études de philosophie et de théologie à Wurtzbourg (1783-1788), où il fut impressionné par l'action sociale du prince-évêque Ludwig von Erthal. Il trouva dans la lecture des Saintes Écritures un équilibre entre le rationalisme des Lumières et la théologie dogmatique. Ordonné prêtre en 1788 à Fribourg, il fut professeur de philosophie et prédicateur à Überlingen jusqu'en 1789, puis à Fribourg dès 1790. En 1798, Girard présenta un Projet d'éducation publique en réponse à l'appel lancé par Philipp Albert Stapfer, ministre de l'Instruction publique sous la République helvétique, qui le nomma archiviste à Lucerne. Aumônier du gouvernement à Berne jusqu'en 1803, il y célébra la première messe depuis la Réforme. Ses dispositions œcuméniques et la sobriété de sa liturgie, partiellement en allemand, contribuèrent grandement au maintien des catholiques à Berne, même après l'Helvétique. Revenu à Fribourg, Girard dirigea l'école des garçons (1805-1823), qu'il développa en une école primaire publique exemplaire. Il mit l'accent sur un enseignement vivant de la langue, propre à transmettre simultanément des valeurs morales et religieuses. Pour ce faire, il rédigea une Grammaire des campagnes à l'usage des écoles rurales du canton de Fribourg (1821). Le retour des jésuites provoqua des tensions avec l'autorité religieuse qui s'était prononcée pour le rétablissement du pouvoir de l'Eglise sur l'instruction, à l'opposé de l'école publique créée par Girard. La méthode d'enseignement mutuel qu'il préconisait fut attaquée. Les partisans des jésuites ne purent pas non plus admettre son idée d'une école secondaire orientée vers les besoins de l'industrie (cours de géométrie) et du commerce (cours d'anglais). Insensibles à la valeur de ses moyens d'enseignement, les curés de campagne s'en tenaient au Petit Catéchisme de Pierre Canisius. Fuyant le conflit, Girard se rendit à Lucerne où il enseigna la philosophie de 1823 à 1834. Membre du conseil d'éducation et de la Société suisse d'utilité publique, il fut un pionnier de la formation des jeunes filles et de celle des maîtres d'école. Rentré à Fribourg en 1835, il rédigea sa principale œuvre pédagogique, De l'enseignement régulier de la langue maternelle dans les écoles et les familles (1844), récompensée par le prix Montyon décerné par l'Académie française. Girard mourut en 1850, douloureusement frappé par la sécularisation de son couvent par le gouvernement radical. Girard fut l'un des principaux créateurs de l'école publique en Suisse, mais méconnu par les partisans de Pestalozzi en raison de son Rapport sur l'Institut Pestalozzi à Yverdon (1810). Il y estimait que cette entreprise, dont il reconnaissait pourtant la valeur morale et la méthode, n'était pas applicable à la réalité d'une école publique populaire. Contrairement à Pestalozzi, Girard prenait en compte l'administration scolaire et les intérêts de l'Etat, ce qui fait de lui un important réformateur de l'école. Les catholiques ne lui pardonnèrent pas son engagement en faveur de l'école publique et il fut vite oublié des milieux protestants. En 1990, la Fondation du père Grégoire Girard a été créée à Fribourg pour revivifier la recherche [Source : DHS, article " Grégoire Girard ", d'Eugène Egger]

Bovet, Joseph

  • Person
  • 1879-1951

Fils de Pierre Bovet et de Marie Josephine Andrey, Joseph Bovet est né à Sâles, en Gruyère, le 8 octobre 1879. Troisième enfant d’une famille de dix, il entreprend le parcours scolaire caractéristique des jeunes qui se destinent à la prêtrise. Ecole primaire dans son village natal, Collège Saint-Charles à Romont, Collège Saint-Michel à Fribourg (1896-1900), passage par Einsiedeln (1900-1901) avant un séjour d’étude au couvent bénédictin de Seckau en Autriche (1903). Ses études au Séminaire de Fribourg achevées, il est ordonné prêtre le 23 juillet 1905.

Durant cette première période, Joseph Bovet s’initie de différentes manières à la musique. Avec son père, instituteur, il collecte des partitions et des chansons anciennes, qui sont rassemblées dans les volumes de La Gruyère illustrée. Ce travail d’ «ethnomusicologue» lui permet de nourrir ses connaissances au sujet de la musique populaire régionale. Au Collège Saint-Michel, il dirige la fanfare pour laquelle il compose quelques marches. A Einsiedeln, il étudie l’orgue avec le père Staub et le chant grégorien avec le père Breitenbach, alors qu’à Seckau il parfait sa formation musicale.
De 1905 à 1908, il accomplit son ministère dans la paroisse Notre-Dame à Genève, un milieu urbain qui ne lui convient pas spécialement. Mais Joseph Bovet se fait remarquer par sa hiérarchie comme un entraîneur et un entrepreneur. Ainsi dirige-t-il en avril 1907 une de ses compositions, Plaintes du comte de Gruyères en exil.
Mais en 1908, l’évêque et le Gouvernement rappellent ce jeune prêtre plein de promesses. En quelques années, ils lui confient des responsabilités importantes pour la formation musicale du canton. Dès ce moment - et jusqu’en 1949 - il forme musicalement les instituteurs fribourgeois en sa qualité de professeur à l’Ecole normale d’Hauterive. A cette responsabilité s’ajoute, dès 1910, la charge de professeur de chant sacré au Séminaire diocésain. Ainsi, durant quatre décennies, l’abbé Bovet tient en ses mains la formation des deux courroies de transmission que sont les instituteurs et les prêtres. Grâce à ce travail pédagogique, il parvient à réorienter de manière fondamentale l’activité musicale fribourgeoise. Des ouvrages comme Le Kikeriki (1933) et L’Ecolier chanteur (1936) rencontrent un vif succès dans les établissements scolaires de Suisse romande.
Rapidement, le prêtre devient le moteur de toute la vie musicale de son canton. Nommé maître de chapelle à la cathédrale Saint-Nicolas - en 1923 - il assied son influence sur la musique liturgique. Dès 1916 en effet, à la demande de son évêque, il avait pris les rênes du mouvement des Céciliennes, ces chœurs d’église qui animent musicalement la liturgie. Durant près de trente ans, l’abbé Bovet est de toutes les fêtes, de tous les concours, de tous les cours de formation. Il est l’âme du mouvement, dont il va tripler les effectifs pour les hisser à 4000 membres en 1946.
Mais Joseph Bovet développe également une autre facette de son talent, celui de chef d’orchestre et de chœur. La Landwehr, l’Orchestre de la ville, la Société de chant de la ville de Fribourg, le Groupe choral qu’il fonde en 1918, le Chœur-Mixte de Saint-Nicolas, la Maîtrise de Saint-Nicolas plus connue sous le nom des Pinsons de l’abbé Bovet : impressionnante est la liste des ensembles dirigés par l’abbé. A leur tête, ils interprètent ses propres partitions mais s’aventurent aussi vers le grand répertoire. Paulus et le Lauda Sion de Mendelssohn, la Création et les Saisons de Haydn, le Désert de David, les Requiem de Mozart et de Cherubini, la Passion selon Saint-Marc de Perosi, de nombreuses cantates de Bach mais aussi des œuvres plus contemporaines comme le Roi David de Honegger et le Psaume LXXX de Roussel.
A travers ces multiples activités, celui qui est chanoine du Chapitre de Saint-Nicolas depuis 1930 influence le goût musical collectif. Durant la Deuxième guerre mondiale, il participe à la Défense nationale spirituelle en sillonnant la Suisse entière, accompagné de ses ensembles, donnant causeries et auditions à la troupe et aux civils, dont il remonte le moral.
Le nom de Joseph Bovet est resté attaché à ces structures musicales, dont certaines lui ont survécu. Mais son rayonnement, l’abbé le doit aussi à ses compositions. Ce sont pas moins de 3000 œuvres qui composent actuellement son catalogue. Réparties assez équitablement entre profane et sacré, ces compositions, d’inégales dimensions et valeurs, ont été notamment diffusées dans de nombreux chansonniers édités dans toute la Suisse romande. Durant la première moitié du XXe siècle, rares sont les recueils de chant qui ne contiennent des compositions de Bovet.
Emblème de cette production, le Vieux chalet (1911) a rencontré dès sa publication un immense succès, traduit dans de très nombreuses langues. Si les œuvres de l’abbé Bovet ont touché le peuple, c’est notamment en raison de la simplicité de leur forme, de leur qualité mélodique, du caractère rassurant qui en émane. Perçu comme un des maîtres de la chanson populaire, Bovet a su offrir à ses contemporains une sorte de « patrie musicale », au moment où la société rurale subissait les assauts de la modernité. Ses festivals, et notamment Mon Pays (1934) monté à l’occasion du Tir fédéral, furent de grandioses mises en scène d’un pays à la recherche de son identité.
Présenté à la fin de sa vie comme le « barde du pays », le charismatique prêtre a joui d’une immense popularité, au point d’avoir des obsèques quasi nationales, à son décès le 10 février 1951. Par deux fois, les Fribourgeois lui ont élevé une statue : à Fribourg en 1955 et à Bulle en 1957. Une chose unique dans les annales du canton. Sa mémoire a fait l’objet d’un véritable culte, notamment parmi les Fribourgeois de l’extérieur, une association issue de l’exode rural qui a fixé la figure du musicien sur son drapeau.
En 2001, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, les nombreuses manifestations et concerts ont témoigné de la pérennité du souvenir d’un musicien qui tient, pour Fribourg, d’un véritable lieu de mémoire.
Patrice Borcard

Périsset, Gérard

  • Person
  • 1936-2012

Gérard Périsset est né à Estavayer-le-Lac le 23 septembre 1936 et y est décédé le 6 septembre 2012 dans sa 76e année.
Il effectue son école secondaire à Estavayer et à Schwytz, puis accomplit un apprentissage de typographe chez son beau-frère, Bernard Borcard, imprimeur et éditeur du journal "Le Républicain". En 1961, il remplace l’abbé François-Xavier Brodard en qualité de correspondant à "La Liberté". Pigiste pendant une dizaine d’années, il devient ensuite journaliste à part entière, poste qu’il occupe à "La Liberté" jusqu’en 1999. Les micro-événements qu’il rapporte dans le quotidien, illustrés de ses propres photos, reflètent son souci de couvrir consciencieusement les régions qui lui sont confiées, dans un esprit de conciliation, avec tact et retenue, dans un style sobre et soigné. Gérard Périsset a également exercé la fonction de secrétaire paroissial à Estavayer durant 50 ans. En 1998, il accepte la fonction d’archiviste de la paroisse. Passionné d’histoire locale, il publie en 2007 "Saint-Laurent à tous vents", un ouvrage consacré à la paroisse d’Estavayer. Durant sa retraite, il assume aussi la responsabilité du bulletin paroissial régional et le secrétariat de l’association des amis du monastère des Dominicaines.

Reymond, Alice

  • Person
  • 1877-1967

Alice Reymond, née à Yverdon mais d'origine fribourgeoise par sa grand-mère maternelle (Diesbach-Torny), s’installe à Fribourg afin d’accompagner son frère, le docteur Henry Reymond (1876-1936), médecin en laryngologie, au sein de la clinique qu’il a créée à la villa Garcia (Pérolles) en 1906 où elle assiste la clientèle aisée.

Très active dans la vie de la cité, Alice Reymond animera plusieurs organisations féminines et sociales telles que le Cercle d’études des jeunes filles, le mouvement scout féminin de Saint-Pierre, la Ligue des femmes catholiques ou encore la Ligue fribourgeoise contre la tuberculose. Secrétaire de la Société des amis des beaux-arts, fondatrice et présidente de la Société des concerts d’abonnement, elle voua un grand intérêt aux arts et tout particulièrement à la musique et publia de nombreux articles de critique artistique et musicale. Enfin, elle parcourra avec son frère une grande partie du monde en voyageant, souvent, à la demande de patients fortunés. En rassemblant soigneusement les souvenirs dans des albums-photos, Alice Reymond rédige aussi des récits pittoresques de ses voyages qui furent l’objet de conférences demandées par différentes sociétés et de plusieurs articles principalement dans La Liberté et La Gazette de Lausanne.

Gross, Eugène

  • Person
  • 1918-2009

Né à Fribourg dans la maison Kuenlin en plein quartier de l’Auge (Place de l’église St. Maurice), Eugène Gross est mobilisé de 1939 à 1941 comme sous-officier dans les bataillons de montagne. Il œuvrera pendant des mois comme instructeur (ski et cours alpins) à plus de 3000 m. d'altitude.
En 1941, il est engagé comme conducteur-contrôleur au tramways de Fribourg avant de devenir, l'année suivante, agent de train au chemin de fer FMA. De 1945 à 1983 il travaille dans l’administration des Chemin de fer fribourgeois, comme employé du service commercial et du contrôle du trafic, où il s'occupe également des archives.
Eugène Gross pratiqua toute sa vie la photographie ainsi que la peinture et la sculpture.

Anderegg, Jean-Pierre

  • Person
  • 1941-

Jean-Pierre Anderegg a consacré sa vie professionnelle à l’étude de la maison rurale suisse et en particulier à celle des cantons de Fribourg, de Berne et du Valais. Il a été collaborateur scientifique du Musée de Ballenberg et des Services des biens culturels de Berne et de Fribourg. En tant que recenseur des fermes et des chalets d’alpage du canton de Fribourg, il a publié les deux tomes fribourgeois de la série « La maison rurale suisse », édité par le Fonds national de la recherche scientifique (Fribourg I, 1979 et Fribourg II, 1987) ainsi que « Les chalets d’alpage du canton de Fribourg » (1996), « Une histoire du paysage fribourgeois » ( 2002) et « Fribourg, un canton vu du ciel » (2010), ce dernier avec Ulrich Ackermann. Tous ces ouvrages sont bilingues (français/allemand).

Semadeni, Gautier

  • Person
  • 1924-

C’est par pur hasard que ce pâtissier-confiseur s'est transformé en photographe spécialisé dans les vues aériennes. Un jour, lorsqu'il accompagnait un ami passionné de planeurs à l’aérodrome de Spreitenbach/ZH, il aperçut un Piper s’envolant pour le compte de l’entreprise Aerofoto de Winterthur. Après un cours rapide sur la photographie générale, on lui attribua un Leica équipée d’un film noir-blanc à grain fin. Penché par la fenêtre de l’avion, caméra à la main, il s’agissait de réaliser des photos de bâtiments, fermes et maisons situés entre Neuchâtel et Vaud pour ensuite les commercialiser auprès de leurs propriétaires. Pendant l'hiver, Gautier Semadeni vendait les photos aux propriétaires des maisons, les clichés servant de catalogue de vente.

Aebischer, Max

  • Person
  • 1914-2009

Politicien suisse fribourgeois. Etudes de droit à Fribourg (doctorat en 1941). Secrétaire général (1945-1966) des Organisations syndicales chrétiennes-sociales fribourgeoises. Président du comité de direction du Mouvement chrétien-social fribourgeois (1966-1985). Député au Grand Conseil fribourgeois (1946-1966). Conseiller communal (exécutif) de Fribourg (1950-1960), syndic (1960-1966). Conseiller d'Etat (1966-1976), directeur de l'Instruction publique et des Cultes. Conseiller national (1951-1971). Président du conseil d'administration des Freiburger Nachrichten dès 1977.

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