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Notice d'autorité
Personne

Weck, René de

  • Personne
  • 1887-1950

René de Weck est né en 1887 à Fribourg dans une famille patricienne, influente depuis plusieurs siècles dans la cité. Il est l'aîné des cinq garçons de Philippe de Weck et de Marguerite de Boccard. D'un milieu aisé, il grandit dans la ville de Fribourg et acquiert la connaissance du microcosme fribourgeois qui servira de cadre à nombres de ses écrits. Il développe son goût pour la littérature lors de son passage au Collège St-Michel. Sa passion pour les lettres l'engage dans un choix qui lui semble définitif : être écrivain. Mais son père se montre plus rationnel et le pousse à choisir un autre métier. Dès ce moment, René de Weck va se forger deux " carrières " parallèles, en diplomatie et en écriture, bien qu'il se soit toujours considéré comme un " ...homme de lettres fourvoyé dans la diplomatie... ". Suivant l'avis de son père, il entame donc des études de droit à l'Université de Fribourg dès 1906. Ses premières productions sont poétiques, vers publiés dans plusieurs revues, et journalistiques de par sa collaboration avec La Liberté. Il termine ses études en 1911 obtenant le grade de Licencié ès Lettres et docteur en Droit. Il s'oriente ensuite vers la diplomatie. Ne trouvant pas de place dans le milieu diplomatique suisse et rêvant de Paris, il accepte un contrat avec La Liberté et devient correspondant dans la capitale française pour ce journal. Sa publication en 1912 d'un panorama critique des lettres romandes lui permet de se faire remarquer de Louis Dumur, écrivain romand, rédacteur en chef du Mercure de France. Celui-ci lui propose alors de tenir dans cette revue une Chronique de la Suisse romande. Pendant 25 ans, ce travail lui permettra d'entretenir de nombreux contacts avec le monde des lettres romand et français. En mars 1913 lui est proposé un poste d'attaché de légation à Londres. Il quitte donc Paris en se promettant toutefois d'y revenir. La Grande Guerre vient ensuite l'accaparer totalement dans ses fonctions diplomatiques en Grande-Bretagne. C'est durant cette période qu'il rencontre sa future femme Blanche Bontemps. Rappelé à Berne en 1917, il est ensuite envoyé non sans joie à Paris, ayant pour tâche d'assister le Ministre en place, M. Dunant. Au milieu de ses activités professionnelles, il tente de garder une place pour la littérature. Il reprend sa collaboration avec le Mercure de France, qui lui donne l'opportunité de faire paraître dans ses colonnes son premier roman " Jeunesse de quelques-uns ", avant sa publication en volume en 1924. " Le Roi Théodore ", en 1926, bien accueilli par la critique, sera le roman de la confirmation. Ses activités de critique sont également très importantes. En sus de sa collaboration au Mercure de France, il livre plusieurs articles critiques à des revues suisses comme La Semaine Littéraire ou même françaises, comme Les Annales. Le sommet de cette activité est atteint avec la parution de deux volumes, " Opinions sur Ramuz ", en 1929 et " Amiel ou la noix creuse ", en 1931. René de Weck est également un défenseur des intérêts des écrivains et participe en ce sens à la création de la Fédération Internationale des Associations Professionnelles de Gens de Lettres, organisme qui ne saura s'imposer. Il donnera également de son temps pour l'Association Internationale des Ecrivains de Langue Française, une francophonie avant la lettre. En 1933, sous une certaine pression il se marie avec Blanche Bontemps et est nommé la même année Ministre plénipotentiaire de Suisse en Roumanie, Grèce et Yougoslavie. Son nouvel emploi va désormais le priver d'un contact direct avec le monde littéraire, lui laissant toutefois encore l'opportunité de publier son dernier roman : " Victor et l'étrangère ". Il continue également à collaborer épisodiquement avec le Mercure de France qui, en guise de remerciement, publiera ses " Souvenirs littéraires " en 1939. Le diplomate sera encore fortement sollicité pendant la Deuxième Guerre, il rédigera tout de même pendant cette période son " Journal de guerre ", publié plus de soixante ans plus tard. La mort de sa femme en 1944 le laisse inconsolable. Une année plus tard il quitte la Roumanie pour Rome où se trouve son nouveau poste et où il passe la fin de la guerre. Après-guerre il ne collaborera plus à aucun journal ou revue littéraire. Il publiera cependant encore deux ouvrages, l'un, " Femmes ", réunissant des nouvelles écrites dans les années trente. Le deuxième, un testament politique, " La Suisse parmi les nations ", fera beaucoup de bruit pour ses positions franches et sera à l'origine d'une polémique sur le devoir de réserve imposé aux diplomates. Il n'aura dès lors plus l'occasion d'être publié de son vivant, car, malade déjà depuis son départ de Bucarest, il meurt le 12 juin 1950. Biographie de Christa Schöpfer

Thilo, Ernest

  • Personne

Ernest Thilo est né le 23 septembre 1879, à Riga, et est mort à Rheinfelden, le 4 septembre 1962. Son père (d'origine balte), avocat, juge et professeur de droit dans la ville de Riga, avait épousé une Suissesse, Louise Haehlen. Ernest Thilo dut fuir son pays à l'âge de 12 ans et vint s'établir avec sa famille à Lausanne en 1884 où celle-ci devint bourgeoise de cette commune en 1900. Ernest Thilo suivit ses études de théologie à l'Université de Lausanne et fut consacré pasteur de l'Eglise nationale vaudoise en 1903. Il compléta sa formation par des séjours à l'Université de Berlin. Il fut ensuite pasteur en France, à Allery (près d'Amiens) et à Caen, avant de devenir suffragant de la paroisse de Cottens (Vully) puis de Saint-Jean de Cour, à Lausanne. Il fit toute sa carrière pastorale à Moudon de 1907 à 1933, puis à Bex jusqu'en 1944. À l'heure de la retraite, il exerça encore son ministère comme aumônier de l'Hôpital ophtalmologique de Lausanne. À partir de 1912, il se consacre en parallèle de son ministère au développement du scoutisme en Suisse romande. Cette année-là, le pasteur Thilo fonde l'une des premières troupes scoutes de Suisse à Moudon. En 1913, il participe à la création de la Fédération des éclaireurs suisses (FES), dont il fut ensuite membre du comité central. Il fut aussi président de l'Association des éclaireurs vaudois, de 1919 à 1922, avant d'assumer la charge de chef cantonal jusqu'en 1928. Il reste connu pour avoir écrit, en 1919, le premier Livret de l'éclaireur suisse qui porte aujourd'hui son nom. Ernest Thilo avait épousé le 13 juin 1907 Mlle Suzanne Brun (décédée à l'âge de 76 ans au début mars 1960), fille d'Eugène Brun-Jordan, directeur du Cadastre vaudois et professeur de topographie à l'Université de Lausanne; elle était la nièce du conseiller d'Etat Adolphe Jordan-Martin. Ernest Thilo était le frère de M. Emile Thilo, greffier du Tribunal fédéral, et le père de l'écrivain Éric E. Thilo (28.05.1908 - 05.08.1980), chancelier de l'Institut fribourgeois (auteur d'un recueil de poésie intitulé "Cadences rustiques"), ainsi que du sculpteur Otto Frey-Thilo, dont il a eu la consolation d'être entouré pendant sa dernière maladie. M. Ernest Thilo est décédé à Rheinfelden, le 4 septembre 1962, à l'occasion d'un séjour chez une de ses filles. M. Ernest Thilo a été inhumé au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. [Biographie composée à partir des sources suivantes : Falciola, Jean-Marc. Histoires de foulards : 100 ans de scoutisme vaudois : 1912-2012. Le Mont-sur-Lausanne : Éditions Ouverture, 2013 ; http://www.comtevert.ch/core/thilo/biographie.html, [consulté le 25.11.2015] ; site Scoutopédia : https://fr.scoutwiki.org/Ernest_Thilo, [consulté le 25.11.2015]

Périsset, Gérard

  • Personne
  • 1936-2012

Gérard Périsset est né à Estavayer-le-Lac le 23 septembre 1936 et y est décédé le 6 septembre 2012 dans sa 76e année.
Il effectue son école secondaire à Estavayer et à Schwytz, puis accomplit un apprentissage de typographe chez son beau-frère, Bernard Borcard, imprimeur et éditeur du journal "Le Républicain". En 1961, il remplace l’abbé François-Xavier Brodard en qualité de correspondant à "La Liberté". Pigiste pendant une dizaine d’années, il devient ensuite journaliste à part entière, poste qu’il occupe à "La Liberté" jusqu’en 1999. Les micro-événements qu’il rapporte dans le quotidien, illustrés de ses propres photos, reflètent son souci de couvrir consciencieusement les régions qui lui sont confiées, dans un esprit de conciliation, avec tact et retenue, dans un style sobre et soigné. Gérard Périsset a également exercé la fonction de secrétaire paroissial à Estavayer durant 50 ans. En 1998, il accepte la fonction d’archiviste de la paroisse. Passionné d’histoire locale, il publie en 2007 "Saint-Laurent à tous vents", un ouvrage consacré à la paroisse d’Estavayer. Durant sa retraite, il assume aussi la responsabilité du bulletin paroissial régional et le secrétariat de l’association des amis du monastère des Dominicaines.

Reymond, Alice

  • Personne
  • 1877-1967

Alice Reymond, née à Yverdon mais d'origine fribourgeoise par sa grand-mère maternelle (Diesbach-Torny), s’installe à Fribourg afin d’accompagner son frère, le docteur Henry Reymond (1876-1936), médecin en laryngologie, au sein de la clinique qu’il a créée à la villa Garcia (Pérolles) en 1906 où elle assiste la clientèle aisée.

Très active dans la vie de la cité, Alice Reymond animera plusieurs organisations féminines et sociales telles que le Cercle d’études des jeunes filles, le mouvement scout féminin de Saint-Pierre, la Ligue des femmes catholiques ou encore la Ligue fribourgeoise contre la tuberculose. Secrétaire de la Société des amis des beaux-arts, fondatrice et présidente de la Société des concerts d’abonnement, elle voua un grand intérêt aux arts et tout particulièrement à la musique et publia de nombreux articles de critique artistique et musicale. Enfin, elle parcourra avec son frère une grande partie du monde en voyageant, souvent, à la demande de patients fortunés. En rassemblant soigneusement les souvenirs dans des albums-photos, Alice Reymond rédige aussi des récits pittoresques de ses voyages qui furent l’objet de conférences demandées par différentes sociétés et de plusieurs articles principalement dans La Liberté et La Gazette de Lausanne.

Gross, Eugène

  • Personne
  • 1918-2009

Né à Fribourg dans la maison Kuenlin en plein quartier de l’Auge (Place de l’église St. Maurice), Eugène Gross est mobilisé de 1939 à 1941 comme sous-officier dans les bataillons de montagne. Il œuvrera pendant des mois comme instructeur (ski et cours alpins) à plus de 3000 m. d'altitude.
En 1941, il est engagé comme conducteur-contrôleur au tramways de Fribourg avant de devenir, l'année suivante, agent de train au chemin de fer FMA. De 1945 à 1983 il travaille dans l’administration des Chemin de fer fribourgeois, comme employé du service commercial et du contrôle du trafic, où il s'occupe également des archives.
Eugène Gross pratiqua toute sa vie la photographie ainsi que la peinture et la sculpture.

Anderegg, Jean-Pierre

  • Personne
  • 1941-

Jean-Pierre Anderegg a consacré sa vie professionnelle à l’étude de la maison rurale suisse et en particulier à celle des cantons de Fribourg, de Berne et du Valais. Il a été collaborateur scientifique du Musée de Ballenberg et des Services des biens culturels de Berne et de Fribourg. En tant que recenseur des fermes et des chalets d’alpage du canton de Fribourg, il a publié les deux tomes fribourgeois de la série « La maison rurale suisse », édité par le Fonds national de la recherche scientifique (Fribourg I, 1979 et Fribourg II, 1987) ainsi que « Les chalets d’alpage du canton de Fribourg » (1996), « Une histoire du paysage fribourgeois » ( 2002) et « Fribourg, un canton vu du ciel » (2010), ce dernier avec Ulrich Ackermann. Tous ces ouvrages sont bilingues (français/allemand).

Semadeni, Gautier

  • Personne
  • 1924-

C’est par pur hasard que ce pâtissier-confiseur s'est transformé en photographe spécialisé dans les vues aériennes. Un jour, lorsqu'il accompagnait un ami passionné de planeurs à l’aérodrome de Spreitenbach/ZH, il aperçut un Piper s’envolant pour le compte de l’entreprise Aerofoto de Winterthur. Après un cours rapide sur la photographie générale, on lui attribua un Leica équipée d’un film noir-blanc à grain fin. Penché par la fenêtre de l’avion, caméra à la main, il s’agissait de réaliser des photos de bâtiments, fermes et maisons situés entre Neuchâtel et Vaud pour ensuite les commercialiser auprès de leurs propriétaires. Pendant l'hiver, Gautier Semadeni vendait les photos aux propriétaires des maisons, les clichés servant de catalogue de vente.

Aebischer, Max

  • Personne
  • 1914-2009

Politicien suisse fribourgeois. Etudes de droit à Fribourg (doctorat en 1941). Secrétaire général (1945-1966) des Organisations syndicales chrétiennes-sociales fribourgeoises. Président du comité de direction du Mouvement chrétien-social fribourgeois (1966-1985). Député au Grand Conseil fribourgeois (1946-1966). Conseiller communal (exécutif) de Fribourg (1950-1960), syndic (1960-1966). Conseiller d'Etat (1966-1976), directeur de l'Instruction publique et des Cultes. Conseiller national (1951-1971). Président du conseil d'administration des Freiburger Nachrichten dès 1977.

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