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Notice d'autorité
Personne

Daniëls, Marie-Thérèse

  • Personne
  • 1906-1999

Marie-Thérèse Daniëls, appelée familièrement Mimy, est née à Fribourg en 1906, dans le foyer de Frans Daniëls (1860-1918), professeur à l'université, et Nathalie née de Weck († 1952). Après le baccalauréat fédéral obtenu à l'Académie Ste-Croix, elle s'inscrit à l'université de Fribourg. En 1929, elle termine ses études avec une licence en mathématiques. En même temps, elle entre au service du comte Pierre de Zurich comme secrétaire et collaboratrice; elle restera fidèle sa vie durant à la mémoire du seigneur de Barberêche, décédé le 26 février 1947. Sa liaison avec Pierre de Zurich lui donne le goût pour l'histoire et les traditions populaires, reflété dans ses premières publications à partir de 1936. En 1947, Marie-Thérèse Daniëls trouve un nouveau champ de travail à la Bibliothèque cantonale et universitaire, où elle s'occupe du Cabinet des Estampes (ouvert en 1949) et du catalogue matières, qui fut entamé à la même époque. En même temps, elle s'oriente vers les lettres, dont des figures de proue comme Gonzague de Reynold et Pierre-Henri Simon comptent parmi ses meilleurs amis. Mis à part son ouvrage principal sur le folklore (LD 52/B-17), elle publia trois recueils de poèmes (LD 52/A-2, A-3, A-5). A Fribourg, Mimy Daniëls était une personnalité en vue dans le monde des lettres et celui des arts. Très attachée aux activités des groupements folkloriques, pour lesquels elle créa des scénarios de manifestations, elle s'engagea dans différentes organisations culturelles: elle fut membre de la Société d'histoire de la Suisse romande, du Conseil de la Fondation Ramuz, du Conseil de l'Alliance culturelle romande, de la Commission du Casino de la Grande Société, secrétaire de la Société coopérative "La Clef du Pays", de la Fédération fribourgeoise des costumes et coutumes, de la Société fribourgeoise d'art public (Heimatschutz). De 1982 à 1985, Marie-Thérèse Daniëls présida la Société fribourgeoise des écrivains et organisa, en 1985, la Fête des Lettres Romandes à Fribourg. Depuis ses débuts, Mimy Daniëls participa aux luttes du mouvement "Pro Fribourg" contre des projets immobiliers et pour la protection des monuments historiques. Après avoir perdu sa mère en 1952 et sa sœur Anny en 1986, avec lesquelles elle partageait son ménage, elle s'éteignit le 5 mars 1999

Castella de Montagny, Charles de

  • Personne
  • 1737-1823
  • Né à Montagny-la-Ville, Charles de Castella est le fils d'Antoine Tobie, bailli de Montagny, et de Marie-Madeleine de Praroman. Il est le frère de Simon Nicolas Constantin. Peu d'informations sont disponibles sur sa formation, c'est pourquoi il est supposé que Charles fréquenta le collège des jésuites de Fribourg. Il entra en France comme enseigne au régiment de Courten en 1756 et fut promu lieutenant la même année. En 1760, il fut muté au régiment de son cousin Rodolphe et revint dans l'année à Montagny-la-Ville. Il semble avoir participé à la guerre de Sept Ans au service de la France. Il poursuivit sa carrière militaire et fut promut lieutenant-colonel des troupes fribourgeoises, avant de se retirer en 1793.
    Dès son adolescence, Charles s'est intéressé à la construction de fortifications. Durant son service en France, il élargit ses connaissances en architecture de façon autodidacte. A son retour en Suisse, il commença à construire à Fribourg et dans les environs nombre de maisons d'habitation, de manoirs, de bâtiments publics, d'églises et de fermes. En plus de la structure architecturale, il dessina également des meubles et des objets d'usage courant, créa des jardins et s'intéressa aux travaux d'ingénieur. Toutefois, la plupart de ses projets restèrent au stade de plans idéaux qui n'étaient pas destinés à être exécutés. Ses principaux travaux sont le manoir de Montenach à Belfaux (1766), la maison Castella de Villardin à Fribourg (1768-69 et 1796-97), le château de Greng près de Morat (1784-87), les maisons Schöter (1779) et Lanther (1797) à Fribourg, la façade de l'hôtel de ville et la grenette (marché aux grains) de Bulle (1805-06), ainsi que celle d'Estavayer-le-Lac (1818). Les dessins et les notes du fonds Castella représentent la documentation la plus large sur l'architecture fribourgeoise du baroque finissant et du néoclassique.

Source: DHS, "Charles de Castella".

Thilo, Ernest

  • Personne

Ernest Thilo est né le 23 septembre 1879, à Riga, et est mort à Rheinfelden, le 4 septembre 1962. Son père (d'origine balte), avocat, juge et professeur de droit dans la ville de Riga, avait épousé une Suissesse, Louise Haehlen. Ernest Thilo dut fuir son pays à l'âge de 12 ans et vint s'établir avec sa famille à Lausanne en 1884 où celle-ci devint bourgeoise de cette commune en 1900. Ernest Thilo suivit ses études de théologie à l'Université de Lausanne et fut consacré pasteur de l'Eglise nationale vaudoise en 1903. Il compléta sa formation par des séjours à l'Université de Berlin. Il fut ensuite pasteur en France, à Allery (près d'Amiens) et à Caen, avant de devenir suffragant de la paroisse de Cottens (Vully) puis de Saint-Jean de Cour, à Lausanne. Il fit toute sa carrière pastorale à Moudon de 1907 à 1933, puis à Bex jusqu'en 1944. À l'heure de la retraite, il exerça encore son ministère comme aumônier de l'Hôpital ophtalmologique de Lausanne. À partir de 1912, il se consacre en parallèle de son ministère au développement du scoutisme en Suisse romande. Cette année-là, le pasteur Thilo fonde l'une des premières troupes scoutes de Suisse à Moudon. En 1913, il participe à la création de la Fédération des éclaireurs suisses (FES), dont il fut ensuite membre du comité central. Il fut aussi président de l'Association des éclaireurs vaudois, de 1919 à 1922, avant d'assumer la charge de chef cantonal jusqu'en 1928. Il reste connu pour avoir écrit, en 1919, le premier Livret de l'éclaireur suisse qui porte aujourd'hui son nom. Ernest Thilo avait épousé le 13 juin 1907 Mlle Suzanne Brun (décédée à l'âge de 76 ans au début mars 1960), fille d'Eugène Brun-Jordan, directeur du Cadastre vaudois et professeur de topographie à l'Université de Lausanne; elle était la nièce du conseiller d'Etat Adolphe Jordan-Martin. Ernest Thilo était le frère de M. Emile Thilo, greffier du Tribunal fédéral, et le père de l'écrivain Éric E. Thilo (28.05.1908 - 05.08.1980), chancelier de l'Institut fribourgeois (auteur d'un recueil de poésie intitulé "Cadences rustiques"), ainsi que du sculpteur Otto Frey-Thilo, dont il a eu la consolation d'être entouré pendant sa dernière maladie. M. Ernest Thilo est décédé à Rheinfelden, le 4 septembre 1962, à l'occasion d'un séjour chez une de ses filles. M. Ernest Thilo a été inhumé au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne. [Biographie composée à partir des sources suivantes : Falciola, Jean-Marc. Histoires de foulards : 100 ans de scoutisme vaudois : 1912-2012. Le Mont-sur-Lausanne : Éditions Ouverture, 2013 ; http://www.comtevert.ch/core/thilo/biographie.html, [consulté le 25.11.2015] ; site Scoutopédia : https://fr.scoutwiki.org/Ernest_Thilo, [consulté le 25.11.2015]

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