Frappés de plein fouet par la pandémie, de nombreux restaurateurs sont menacés de faillite. Cet été était celui de tous les dangers. La clientèle est-elle revenue, les affaires ont-elles repris? Une équipe de Temps Présent a traversé cette période de tous les dangers avec quatre d’entre eux depuis le mois de mai. L’angoisse de ne pouvoir payer les factures et les salaires ou de devoir licencier revient comme un leitmotiv au gré des témoignages souvent poignants. "On ne sait pas où on va… mais il ne faut surtout pas faire le mort. On est en vie !", souligne Fabrice Hochard, tenancier de l’Auberge de l’Union à Palezieux. Qu’il s’agisse également du Gruyérien à Morlon, de l’Eligo et du Lucha Libre à Lausanne, la peur de devoir mettre la clé sous la porte se conjugue avec une même passion inaltérable du métier. Source: RTS