Diesbach, Max de

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Type d'entité

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Diesbach, Max de

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Numéro d'immatriculation des collectivités

Zone de description

Dates d’existence

1851-1916

Historique

Maximilien-François, comte de Diesbach de Torny, prince de Ste-Agathe, est né le 20 mai 1851 au château de Courgevaux, dans le canton de Fribourg, dans le foyer d'Henri et Louise (née de Castella). Durant les années 1863-1865, il fréquente le collège St-Michel. Il continue sa scolarité aux collèges de Feldkirch, puis de St-Clément à Metz. Il suit ensuite les cours de l'école de droit de Fribourg, puis poursuit sa formation juridique à Fribourg-en-Brisgovie, à Leipzig et à Paris. A son retour à Fribourg en 1874, il entre dans l'administration cantonale, d'abord au bureau de la Direction de l'Intérieur et ensuite aux Travaux publics. Max de Diesbach est surtout connu comme historien. Cependant, il mène aussi une carrière politique. Il débute comme préfet de la Glâne de 1878 à 1883. En 1897, il est élu au Grand Conseil du canton de Fribourg, qu'il préside en 1905, 1910 et 1914. En 1907, les électeurs du XXIIe arrondissement le choisissent comme député au Conseil national. En 1912, le Grand Conseil le nomme Conseiller d'Etat, offre qu'il refusera pour des raisons de santé. Max de Diesbach est également appelé à la direction de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg en 1905. Pendant cet engagement, il doit superviser la construction du nouveau bâtiment durant les années 1908-1909. Parallèlement à sa carrière politique, il est officier à l'armée et termine sa carrière avec le grade de colonel. En outre, il préside la Société suisse des officiers. Durant son mandat de préfet, Max de Diesbach s'occupe déjà de questions historiques. Après son départ de Romont, il s'installe dans sa villa de Villars-les-Joncs et se consacre à la recherche durant son temps libre. Il est membre de la Société d'histoire du canton de Fribourg dès 1875 jusqu'à sa mort, en 1916. En 1883, il devient secrétaire de cette société et président en 1897. Ses travaux reflètent ses intérêts variés : archéologie, héraldique, numismatique, glyptique. Il s'intéresse aussi à l'histoire des seigneurs, aux anciennes chroniques, aux fêtes, aux monuments, à l'art. Son domaine de prédilection reste l'histoire fribourgeoise. Max de Diesbach contribue à la création de la revue " Fribourg artistique ". Il préside la Société fribourgeoise des amis des beaux-arts de 1897 à 1899 et reste membre de cette société jusqu'à sa mort. Il participe aux séances d'autres sociétés et est membre d'honneur de plusieurs d'entre elles. Grâce à son activité politique, Max de Diesbach obtient les fonds nécessaires à la rénovation du patrimoine fribourgeois. Membre de la commission du Musée historique cantonal et du Musée Marcello, il est choisi en 1901 comme président de la sous-commission des monuments et édifices dans le cadre de la Commission archéologique cantonale. Il participe ainsi à la conservation et à la restauration des remparts de Morat, de Romont et d'Estavayer. Il s'occupe également de rénover les châteaux de Bulle et de Vaulruz, l'église et le cloître d'Hauterive. À partir de 1892, il est mandaté par la Confrérie du Saint-Sacrement afin d'étudier et d'examiner les projets de vitraux de St-Nicolas. Il est membre durant plus de dix ans de la Commission fédérale pour la conservation des monuments historiques et du comité de la Société suisse d'héraldique. Marié à Mathilde von der Weid depuis 1875, il est père de trois enfants. Max de Diesbach décède le 8 mars 1916, des suites d'une maladie

Lieux

Statut légal

Fonctions et activités

Textes de référence

Organisation interne/Généalogie

Contexte général

Zone des relations

Zone des points d'accès

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Occupations

Zone du contrôle

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Identifiant du service d'archives

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Dates de production, de révision et de suppression

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Écriture(s)

Sources

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  • Exporter

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