[Genève] : Télévision suisse romande Temps présent, 1995
Diffusé le 4 mai 1995
Enregistrement transféré sur DVD-R
Image Jean Zeller ; son Dominique Brandt ; montage Régis Migy, Hanka Vonwiler ; ill. sonore Pierre Lemrich ; mixage Alex Robert-Charue
Note: Relation "Médias" - "Public" : les raisons d'un changement d'attitude de l'opinion face à la presse, portée réelle du pouvoir de la presse, critiques du public.
Contient un passage consacré aux habitants de Cheiry (FR) quelques mois après le drame du Temple solaire. Un autre volet touche les "Affaires" qui ont secoué le canton de Fribourg.
Images Gérard Bruchez, Jean Zeller, Hugo Maeder ; son Paul Girard, Albert Pasquier, Gérard Rhone ; mixage Alex Robert-Charrue, Marcel Pugin ; ill. sonore Jean-Philippe Epitaux ; montage François Lenoir
Extraits d'une émission diffusée le 10 septembre 2015 sur RTS Un
De plus en plus de femmes investissent les rangs de la police. Durant ces dix dernières années, leur effectif a doublé. A Neuchâtel, par exemple, le nombre d'aspirantes policières a même dépassé celui des hommes cette année ! Les séries américaines ont popularisé la femme flic, sexy mais aussi dure que les hommes. Qui sont vraiment ces inspectrices en civil et comment ces femmes de l'ombre, filmées à Fribourg et Neuchâtel, vivent-elles le spectacle régulier des viols, prostitution, crime, et violences de toutes sortes? Source: RTS
"Depuis 2007 en Suisse, la justice des mineurs peut proposer une médiation pénale même lors de délits graves. Grâce au juge Michel Lachat, très sensible à l'importance du dialogue entre victimes et agresseurs, le canton de Fribourg est aujourd'hui à l'avant-garde nationale. Ici, plus d'une centaine d'affaires pénales impliquant des mineurs sont envoyées chaque année en médiation. C'est une affaire sur dix. Beaucoup plus que partout ailleurs en Suisse. Fribourg est même cité en exemple au niveau européen."
Reportage sur la fabrique de chocolat Cailler à Broc
TTC visite le canton de Fribourg pour la 3e étape de son tour de Romandie. Au programme, une visite de la fabrique de chocolat Cailler à Broc, avec une interview de son directeur Eugenio Simioni, un reportage sur le système d'apprentissage suisse et une présentation des atouts de l'économie fribourgeoise par le conseiller d'Etat Beat Vonlanthen
Les adolescents qui décrochent de l'école et se retrouvent sans diplôme ni travail inquiètent leurs parents, leur quartier et leur pays. A Romont, un cycle d'orientation a lancé " la Bulle ", un programme original pour affronter le problème. Le dispositif repose sur le travail de deux éducatrices à demeure. Plongée dans une expérience qui n'épargne ni les élèves ni les enseignants. Tout commence lors d'une période troublée, dans les années 2000-2005. Le Cycle d'orientation de la Glâne - un millier d'élèves - se trouve dans une région de quasi-campagne, mais il affronte des problèmes propres à certaines villes. Dans l'école d'abord, avec des élèves qui multiplient les incivilités. Autour de l'école ensuite, avec des groupes de jeunes gens désoeuvrés qui inquiètent les habitants. La ville de Romont et le CO prennent une série de mesures pour lutter contre le décrochage scolaire. La principale est la plus récente: " la Bulle ". C'est une salle de renvoi, aménagée dans l'école où se relaient deux éducatrices. Les enseignants ont la possibilité d'y placer les élèves qu'ils ne parviennent plus à tenir durant des périodes relativement longues, de l'ordre d'une semaine ou deux. Aujourd'hui, trois ans plus tard, beaucoup de choses ont changé. Les incivilités semblent avoir disparu, et les éducatrices ont pris leurs marques. Elles ont réfuté l'idée d'une salle de renvoi où les profs peuvent se décharger des situations de crise, et l'école a remplacé le concept initial par une procédure de recadrage en plusieurs étapes. A la moindre incartade, l'élève doit s'expliquer devant l'éducatrice ou devant un adjoint de direction. Le placement prolongé à " la Bulle " n'intervient plus qu'en dernier recours. L'idée est de saisir le décrochage dans l'œuf, avant qu'il ne dégénère. Du coup, les enseignants sont sollicités. Ils doivent tirer la sonnette d'alarme dès qu'ils sentent une situation leur échapper et mettre leurs difficultés sur la table. Malgré tout cela, certains élèves décrochent encore, et quittent l'école sans diplôme. Or, surprise, " la Bulle " leur reste ouverte. Les éducatrices les reçoivent, les conseillent et leur fournissent de l'aide en matière de rattrapage scolaire et de recherche d'emploi (RTS)