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Archivische Beschreibung
Savary, Thierry
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Exposition "Brésil, pages de beauté" : entretien / par Thierry Savary

  • [Fribourg] : Radio Fribourg, 2000
  • Diffusé le 30 octobre 2000
  • Invités: Martin Nicoulin (directeur de la Bibliothèque cantonale et universitaire) ; Alain Bosson (responsable des imprimés fribourgeois auprès de la BCU et commissaire de l'exposition)
  • A l'occasion de l'exposition du 24 octobre au 25 novembre 2000 à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg et présentation de l'ouvrage accompagnant cette exposition

Nicoulin, Martin

Interview de Junior Marvin

Interview du guitariste du groupe de reggae The Wailers, Junior Marvin, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1994.

Junior Marvin parle de la politique en Jamaïque. Il explique que l'indépendance est récente, avant il y avaits les Anglais et les Espagnols. Ils sont donc encore en train de grandir. La politique et les libertés sont en train de se construire, mais il y a encore beaucoup de oppression et de manques. Il parle du problème de la nourriture et de l'éducation.

Il parle du rôle des musiciens dans l'éducation. Il parle de Rastafari, d'apporter la paix.
Il parle du fait qu'il est mieux de donner que de recevoir. Il parle aussi de ses ancêtres.

00:03:00
Junior Marvin parle du dernier album des Wailers "Jah message", qui promeut la paix, le message de Jah.

3 vœux: toujours se rappeler qu'il faut toujours rechercher le royaume de Jah.

Savary, Thierry

Interview de Madredeus

Interview du groupe de musique portugaise Madredeus par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur concert à l'Aula de l'Université de Fribourg le 29 mai 1996.

Un des membres du groupe explique les débuts du groupe. Il voulait faire une musique qui accompagne un chant portugais, qui s'adapte aux mots et à la poésie.
Il explique qu'ils voulaient une ambiance de récital de poésie avec des instruments électriques. Ils ne trouvaient pas de chanteuse, puis ils ont rencontré Teresa. C'est sa voix qui donne la forme au groupe. C'est Teresa qui est l'inspiration du groupe.
Il explique que le choix d'incorporer un violoncelle et un clavier pour le côté acoustique.

00:03:15
Ils ont eu une carrière calme pendant 3-4 ans. Puis lors d'une tournée au Portugal ils se sont rendu compte que le public était déjà présent.
En 1991, ils ont fait les premiers concerts hors du Portugal. Là aussi leur musique a été très bien reçue, ce qui les a stimulés.

00:04:50
Il explique que pour lui Madredeus est une grande aventure. Ils sont tous convaincus que leur groupe a de l'avenir et ils se donnent les moyens de le faire, c'est une priorité.

00:06:30
Teresa, la chanteuse du groupe parle de sa voix. Elle explique que c'est naturel mais qu'après 3 ans avec le groupe elle a senti le besoin de la travailler. Elle a pris quelques cours de chants, et lit des livres techniques pendant les tournées.

TS lui parle de la voix, lui demande si le fait de chanter lui apporte quelque chose de plus.
Teresa explique que du fait du grand nombre de concerts qu'ils donnent, c'est un grand défi. Elle essaie de trouver un équilibre.

00:08:45
TS lui parle des différents univers de Madredeus, dont il ressort de la beauté.
Un des membres du groupe explique qu'il a fait partie de groupe de musique électrique, il en fait un portrait et explique que cela le dérangeait. Il voulait jouer dans des endroits plus intéressants acoustiquement et plus beaux, et où le public serait plus concentré. Et pour cela il fallait une guitare classique. Il souligne encore l'importance de la tradition portugaise dans leur musique.

Savary, Thierry

Interview de Curtis Stigers

Interview par téléphone du musicien et chanteur de moderne jazz américain Curtis Stigers par Thierry Savary.

Enregistrée en novembre 1995 à l'occasion de la sortie de son album "Time Was", en 1995.

Curtis Stigers explique qu'à ses débuts c'était un instrumentaliste. Il a aussi été dans des groupes de rock et RnB. Puis il a commencé à réaliser que s'il observait assez bien les chanteurs il pourrait devenir lui aussi chanteur.

Le saxophone a beaucoup en commun avec la voix, c'est pour cela que les gens y répondent tant émotionnellement.

Il parle de sa chanson " There's More To Makin' Love" qui a été écrite pour lui Danny Kortchmar.

00:02:14
Il explique que parfois la magie du moment fait que les choses marchent dans la musique. L'improvisation permet de faire ressortir l'esprit du moment. Il aime beaucoup le live, car c'est comme rentrer dans un train, et n'en descendre que dans le show est fini. La scène n'est pas définitive.

00:03:15
Il n'aime pas quand les choses sont trop préparées. Il faut s'entrainent et savoir les chansons, pour avoir plus de liberté. Il arrive qu'ils fassent des reprises sur scènes sans s'entrainer avant.

00:L04:15
Il parle des producteurs de son album. Il avait deux producteurs, et la maison de disques était préoccupée par la vente des albums alors elle lui a fait travailler avec d'autres producteurs. Il a trouvé cela intéressant, une bonne expérience de travailler avec ces producteurs. Il est aussi lui-même producteur, il apprend beaucoup en regardant comment ils travaillent.

00:05:30
Pour cet album il a dû se battre pour ce qu'il voulait faire. C'est pour cela que cela a pris 2 ans. Il a dû convaincre la maison de disques. Il explique qu'il est executive producteur de cet album.

00:06:50
Il explique à quel point il a été surpris par le premier album, et que sa vie à complétement changée. Il aime cette nouvelle vie, mais il travaille vraiment beaucoup plus. Il se lève tôt et se couche tard. Mais il a beaucoup de chance de pouvoir faire ce qu'il aime et gagner sa vie.

00:08:00
TS parle du fait qu'il a beaucoup vendu d'albums en Angleterre, c'est difficile.
Il a été très surpris des albums vendu en Europe. Il a bien venu aux USA, mais plus en Europe. Il n'arrive pas à se l'expliquer.

TS compare sa musique à une approche de musique irlandaise.
Il explique qu'il aime beaucoup cette musique.

00:10:00
TS lui parle de la chanson "Big One", qui est différente.
Curtis Stigers explique qu'il avait envie de mettre une autre touche dans l'album. C'est une chanson qui a un côté année 70. Il avait envie d'essayer quelque chose de nouveau.

Savary, Thierry

Interview de La Fête à Bühler

Interview des chanteurs romands Pascal Rinaldi, Thierry Romanens et Michel Bühler, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage avec le projet "La Fête à Bühler" au Paléo festival en juillet 1995.

Pascal Rinaldi explique la naissance du concept de la Fête à Bühler, née de l’impulsion de Christian Jacot-Descombes de Baraka, Denis Albert de l'Echandole et Dominique Rime pour « Nouvelle scène ». Ils ont décidé e faire une fête à quelqu’un de représentatif de notre pays. Ils ont choisi Michel Bühler. Ils ont alors fait appel à des artistes musiciens en Suisse romande qui pratiquent le métier de manière professionnelle. Les arrangements ont été faits par Christophe Tiberghien, Jean-Luc Lavanchy et Pierre-André Dougoud à la contrebasse et François Margot pour les arrangements, plutôt des musiciens de jazz. Les artistes ont choisi leurs chansons, les musiciens ont créé les arrangements

Thierry Savary demande si tout était organisé en avance
Thierry Romanens explique que vu le succès du spectacle, un disque a été enregistré grâce à la radio romande en live. Il explique que pour lui c'est un joyau car on sent le live et on peut redécouvrir les textes de Michel Bühler.

Pascal Rinaldi explique que même les gens qui ne connaissent pas Michel Bühler s'accordent sur le côté très actuel des chansons de Bühler. Il explique que c'est la première fois qu'il interprète des chosons d'autres.

00.03:40
Romanens parle du fait de redécouvrir un artiste qui n'est pas encore décédé. Il trouve que les textes sont actuels au possible. Il parle d’une découverte d'une réelle identité de la chanson romande.

00:04:21
Rinaldi explique qu'il a appris à jouer de la guitare avec Maxime Le Forestier et Michel Bühler. Il chantait déjà "Sala" à l'âge de 16 ans, il a choisi de l'interpréter pour le spectacle.

Ils expliquent qu'ils vont aller faire le spectacle à Paris, ils ne s'y attendaient pas. Ils veulent le faire découvrir le plus possible. Il insiste encore sur l’identité romande, la chanson romande, à laquelle il est content d'appartenir.

00:06:00
Thierry Savary : et Bühler?
Ils expliquent qu'il n'est pas intervenu dans le projet. Il est venu à la première, il s‘est dit "déçu en bien" par le projet. Ils insistent sur le fait que Bühler continue de chanter et de faire des concerts. Ils en parlent comme d'un grand frère. Il a 50 ans et c'est un beau cadeau qui s'est fait. Il parle encore du sentiment d'appartenir à une culture commune.

Interview de Michel Bühler
00:07:45
Michel Bühler dit que c'est sympa de leur part. Il a été surpris, "déçu en bien" de l’interprétation de ses chansons, qui ont pris un coup de jeune.
Cela montre que les chansons appartiennent à tout le monde, une fois faites, elles ne nous appartiennent plus.

00:08:45
Il explique qu'il n'est jamais intervenu dans le spectacle. Il a simplement accepté qu'ils reprennent ses chansons.
Il avoue qu'il aimerait y participer au spectacle. Cela lui donne envie de refaire des chansons.

00:09:30
Il explique que cela lui fait plaisir que des jeunes reprennent des chansons qui ont 20 ans, il est content de voir qu'elles tiennent encore la route.

00:10:00
La chanson romande?
Il ne sait pas si cela existe. Il parle de chanteurs romands qui ont une complicité. Il trouve que c'est bien qu'0il y ait une synergie.

Savary, Thierry

Interview de Cyrano

Interview du chanteur de rock zurichois Cyrano, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "June" en septembre 1995.

Cyrano explique qu'il a commencé la musique en 1983, il a commencé la guitare et à écrire des chansons. Ila fait durant 6 ans de la musique pour lui, puis en 1989 il a commencé à faire de la scène. Il faisait des petits concerts et il a été approché par une maison de disques. En 1993, il a sorti son premier album "Blue Train". Il sort maintenant son deuxième album. Maintenant il joue avec des musiciens. Il n'a pas de groupe fixe, il joue toujours avec de nouveaux musiciens.

Thierry Savary lui demande s'il écrit beaucoup
Cyrano explique qu'il écrit beaucoup mais qu'il ne conserve pas tout. Il lui arrive de reprendre des chansons des semaines plus tard alors qu'il les avait jetées. Il a des mois très créatifs, et d'autre où il ne fait rien. Il lui arrive aussi de faire des reprises sur scène.

00:03:30
Thierry Savary lui demande si la scène est importante?
Cyrano explique que c'est important, et il trouve que c'est vraiment différent du studio. Il veut séparer le studio et la scène. La scène c'est pour faire un show, pour divertir, et il aime cela.

Thierry Savary lui demande si la composition correspond à des états d'esprit.
Il explique que cela dépend. Il peut écrire quand il est triste comme de bonne humeur. Cela influence les chansons. Il pense qu'il faut faire de tout, pour que cela reflète la vie.

00:05:15
Thierry Savary les chansons c'est l'histoire de la vie?
Il pense que oui, et que l'amour est la plus grande source d'inspiration, Il parle aussi des petites rues.

Thierry Savary Une grande observation?
Il explique que l'on ne peut pas toujours être créatifs, et en train de composer. Il parle de Tom Waits qui a fait un album en 5 semaines.

00:06:45
Cyrano se rappelle que quand il commençait à composer et qu'il n'avait pas d'inspiration il était paniqué, il pensait ne plus pouvoir écrire. Mais c'est un cycle.

00:07:30
Thierry Savary lui parle de la diversité des styles de son répertoire.
Il ne veut pas se mettre de limites. Il est encore jeune et il veut expérimenter. Il pense pouvoir trouver un style pour un disque et changer de style pour un autre disque. Pour l'instant il aime faire plusieurs styles différents. Il ne veut pas faire un disque qui l'ennuie, donc il choisit des chansons différentes. Il espère que le public aimera cela.

Thierry Savary parle de sa voix et de sa manière d'être qui font son style.
Il parle aussi des musiciens qui sont sur le disque, qui ont une certaine manière de jouer.

00:09:30
Thierry Savary lui parle du tri des chansons pour l'album
Cyrano avait écrit 30 chansons pour l'album. Il a travaillé avec son producteur Ray Kane. Ils ont travaillé les arrangements pour 18 chansons, mais n'en ont gardé que 13 pour le disque.

Thierry Savary parle des conditions d'enregistrement du disque.
Cyrano explique qu'il a enregistré à Arbois, un petit village du jura français, dans un petit château. Ils sont restés un mois. Il explique qu'il y avait une atmosphère spéciale d'enregistrer dans un château. Il ne voulait pas être dans un studio car on ne vit pas dans un studio. Il a choisi un château car c'est un endroit où on vit. Il trouve que c'était très agréable.

00:12:05
Ils ont expérimenté les recoins du château. Ils ont enregistré dans la cuisine, la cave, etc. Il y avait un travail à faire sur le son. En studio c'est trop confortable, il n'y a plus de travail du son et de la musique. Il a beaucoup aimé cela.

Il parle du fantôme du château, et il rit. Il parle de la personne qui travaillait dans le château.

00:14:00
Thierry Savary lui demande s'il a des personnes de référence dans son entourage pour écouter les maquettes.
Cyrano explique qu'il travaille d'abord avec le producteur. Puis il faisait écouter au cuisinier pour savoir ce qu'il pensait. Il n'est pas musicien, mais il est un homme de goût.
Il parle de l'importance des bons repas pour créer une atmosphère plus légère.

Cyrano explique que l'enregistrement s'est bien passé, mais il y a eu des problèmes techniques car il y avait toujours du bruit autour du château et les micros sont très sensibles. Il fallait planifier les tâches et la musique.

00:17:05
Thierry Savary lui parle du fait qu'il chante en anglais et en français.
Cyrano pense que le français est la langue de l'amour. IL vient de Zurich, et le dialecte est très dur. Il ne peut pas chanter des chansons d'amour avec ce dialecte. Et l'anglais est la langue du rock'n'roll.

Thierry Savary lui demande s'il pense à une carrière internationale.
Il explique qu'il va faire une tournée en Allemagne et en Autriche, et peut-être en France. Il veut sortir de la Suisse et pouvoir observer comment le public réagit.

Savary, Thierry

Interview de Saï Saï

Interview par téléphone de Ramsès, membre du groupe de reggae français Saï Saï par Thierry Savary

Enregistrée en février 1996 à l'occasion de la sortie de leur album "Le Ragga ça l'fait" en 1995.

Thierry Savary rappelle
Ramsès explique que le groupe a fêté ses dix ans.
Ils signent pour cet album un contrait de distribution, un contrat de licence avec une grosse maison de disques, à savoir Warner.

Thierry Savary rappelle leur volonté d'indépendance.
Ramsès explique qu'ils ne veulent pas avoir de directives d'une maison de disques et sont indépendants.
Ils parlent de tous les sujets, et ont parfois des titres virulents. Ramsès explique que c'est un compte rendu de toutes les choses de la vie, avec un esprit positif.

Thierry Savary parle du choix du ragga qui permet de s'exprimer.
Ramsès explique que le reggae existe depuis longtemps, et que le ragga c'est le nouveau nom du reggae qu'ils pratiquent.

Thierry Savary lui parle de la Jamaïque.
Ramsès explique qu'ils sont partis en Jamaïque juste après leur premier album. Ils ont pu faire un concert. Ils en ont ramené une chanson, "French man".

00:03:30
Thierry Savary parle de la scène.
Ramsès parle du concert du soir, avec 4 musiciens et deux DJ. Ils utilisent les sons actuels, avec une batterie. Il y a une grande liberté.

00:04:20
Ramsès chante.

00:04:30
Thierry Savary lui demande si les paroles lui viennent de manière instinctive.
Ramsès explique qu'il fait beaucoup d'impro.
Il parle de la Suisse, de leur actu.

Ramsès explique que leur album a été fait sans l'aide de personne. Ils sont fiers, car il est représentatif de 10 ans de maturité. Ils espèrent que cela marche car ils ont un bon message.
Pour l'instant ils n'ont pas vraiment eu de censure.

Savary, Thierry

Interview de Paulo Mendonça

Interview du musicien de funk suédois Paulo Mendonça par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "11 PM" en octobre 1995.

Paulo Mendonça explique sa relation avec la Suisse. En 1994, ils ont joué au Gurten festival, puis fait une tournée d'un mois en Suisse. Puis il a eu la chance de faire la musique pour la montre Swatch 7 tons, montre musicale.
Il a eu un grand succès en Suisse avec son titre "If you want my love", puis le succès à fait boule de neige dans toute l'Europe. Grâce à la Suisse tout cela est arrivé.

00:01:30
Il est né au Portugal, et sa famille est partie en Suède quand il avait 5 ans. Son père est togolais. Il parle portugais.
Son père joue de la guitare, et sa mère est enseignante. Ce n'est pas une famille de musiciens. Il a découvert Deep Purple à 12 ans et a su que la musique serait sa vie.
Jusqu'à aujourd'hui, ses parents voyaient la musique comme un hobby, il voulait qu'il fasse des études et ait un vrai travail. Ils ont compris il y a quelques années que la musique était plus qu'un travail, que c'était un style de vie. Le travail avec la musique ne s'arrête jamais, chaque heure, chaque jour.

00:03:55
Il parle du fait qu'il est multi-instrumentiste. Il raconte une anecdote avec un groupe dans sa jeunesse, où il montrait aux autres comment jouer de leurs instruments. Il a appris qu'il faut avoir le contrôle de son instrument pour ne pas faire de compromis. C'est difficile de laisser les autres interpréter ce que l'on veut en musique. Il est batteur en premier lieu, puis il a appris la guitare.

00:05:20
Paulo Mendonça parle de son groupe. Il faut apprendre à faire des compromis, car on est 5 et il faut prendre en compte les avis de tous et les regrouper. Il pense qu'il travaille mieux de cette manière, mais il est en train d'apprendre à travailler avec d'autres musiciens.

Thierry Savary lui parle de son groupe, de l'esprit du groupe.
Paulo Mendonça explique qu'il pense que la première règle avec un groupe c'est d'être engagé, pour avoir une communication sur scène. Ils sont maintenant au point qu'ils n'ont plus besoin de penser ou de se regarder sur scène. Quand ils répètent, c'est pour être prêts à toutes les situations, ce qui pourrait arriver en concert.

00:08:45
Paulo Mendonça parle du fait que parfois, quand tout se passe bien sur scène, il se surprend à jouer des choses sans s'en rendre compte. Il parle d'un concert à Zofingen, où cela s'est passé.

00:09:55
Paulo Mendonça parle du live. Il pense que tout peut arriver. Il ne veut pas jouer pour vendre des albums, ou faire de grandes tournées où il fait le même set tous les jours. Il ne pourrait pas jouer en faisant toujours la même chose. Il veut avoir le sentiment que tout peut arriver. Il y a toujours de quoi retomber sur ses pieds, mais le plus important c'est de ne jamais savoir ce qui va se passer en live.

00:11:30
Paulo Mendonça parle de sa vision du succès. Il n'en a pas peur. Mais il a peur que les gens en veulent pour leur argent car ils paient leur entrée chère. Il trouve que c'est dangereux car il faut en faire toujours plus, faire de grands shows. On peut faire un grand show avec peu. Il y a beaucoup de gens dans le business qui vont essayer de te dire ce qu'il faut faire. Il veut convaincre les gens qu'il veut garder de la simplicité dans ses concerts, et c'est ce qui lui fait un peu peur.

00:13:40
Paulo Mendonça parle de ces grands shows, où il y a beaucoup de monde sur scène.
Thierry Savary parle du fait qu'il faut garder un moyen d'avoir une bonne vie dans la musique.
Paulo Mendonça explique qu'il veut être heureux sur scène, peu importe le nombre de public, mais il veut sentir la magie avec ses musiciens. Il ne veut pas que les musiciens aient peur de faire des choses au feeling à cause du public. Il ne veut pas s'ennuyer sur scène en faisant toujours la même chose. Il veut garder une spontanéité.

Savary, Thierry

Interview de Betty Legler

Interview de la chanteuse de pop music et de yodle suisse Betty Legler par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Blessing Curse", en octobre 1995.

Thierry Savary explique que c'est le cinquième album de Betty Legler, et lui demande de rappeler un peu sa carrière.
Betty Legler explique qu'elle a sorti son premier album en 1991, puis elle a eu une grande pause entre le deuxième et le troisième.
Elle explique le titre de son album, "bénédiction, malédiction". Elle parle de la vie de tous les jours, mais aussi de son talent qui lui permet de vivre bien mais qui l'oblige à être musicienne, à ne pas pouvoir faire autre chose. Elle est un peu prisonnière de la musique. C'est un moteur, une chance inouïe de pouvoir s'exprimer à travers la musique.

Betty Legler explique que cela donne quelque chose de plus, que cela aide à vivre mieux. Elle parle de la youtse. Elle explique qu'elle vit entre Glaris et New York.

00:02:50
TS lui parle de New York
Betty Legler explique que c'est une ville où elle se sent bien car il y a des possibilités infinies, on peut tout faire. Elle est obligée de se concentrer sinon elle se disperse. Dans le canton de Glaris elle trouve un grand calme, elle peut se centrer sur elle-même.

00:03:55
Le disque a été enregistré en Suisse et non à New York malgré les possibilités qu'elle avait. Elle a choisi la sécurité de travailler avec des musiciens qu'elle connait bien, des musiciens suisses avec lesquels elle travaille depuis longtemps. On ressent cet esprit de famille sur le disque.

00:05:00
TS souligne la qualité de son de l'album, dont on pourrait croire qu'il a été fait à New York
Betty Legler explique qu'elle pensait que c'était un caractère suisse de se fermer à des possibilités. Le plus important pour elle est de trouver une bonne alchimie entre les musicien et de faire ce que l'0on a envie. Cela n'a rien à voir avec les frontières.

00:06:14
TS lui demande si New York est aussi un endroit pour faire des affaires
Betty Legler explique qu'elle a des contacts, qu'elle est en train de voir ce qui peut se faire car le show business fonctionne avec des rêves et des espoirs. Elle est très terre à terre, et elle est en train de faire un petit pas après l'autre pour voir ce qui peut se faire dans le marché américain.
Elle parle des lois du marché, elle trouve intéressant de voir comment cela fonctionne. Il y a l'art d'un côté, qui est sa passion mais il y a aussi le business.

00:08:10
TS souligne le fait que les artistes ne sont souvent pas concrets en ce qui concerne le business.
Betty Legler explique que c'est difficile car cela prend beaucoup de temps. Elle doit beaucoup planifier, entre la promo, les répétions, le business. Elle prend aussi beaucoup de risques, mais elle peut avoir son mot à dire sur le contenu du disque, le prix, etc. Il faut trouver un équilibre. Elle a deux collaborateurs, mais elle se réjouit d’à nouveau avoir du temps pour elle, pour pouvoir être créative.

00:10:05
TS lui parle de l'album, de ce qu'il représente pour elle.
Betty Legler explique que c'est une partie d'elle-même, qu'il est très proche. Elle se sent un peu comme à l'armée, elle est en train de gagner son grade, elle a l'impression d'être en train de mériter ce disque. C'est pour elle comme un enfant mais aussi un produit ce disque. Elle se sent trop proche, cela la blesse un peu parfois. Mais rien n'est statique, c'est comme un polaroid qui montre qui elle est en ce moment, mais elle est déjà en mouvement vers la suite.

Savary, Thierry

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