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Savary, Thierry
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C'est-à-dire 24.05.2006

En direct du comptoir de Romont (Foire de la Glâne) pour un débat pré-électoral à 6 mois du premier tour de l'Élection au Conseil d'Etat fribourgeois.

Débat entre les trois prétendants Glânois à un siège au Conseil d'Etat :

  • Jean-Claude Cornu, PLR, préfet de la Glâne, 50 ans, marié, père de 2 enfants, conseiller aux Etats à Berne de 1999 à 2003.
  • Georges Godel, démocrate-chrétien, agriculteur, 54 ans, président de la fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie, président de Prolait, député au Grand Conseil depuis 1986 et syndic d'Ecublens pendant 14 ans.
  • Pierre-André Page, UDC, agriculteur, 46 ans, marié, père de 3 enfants, conseiller communal à Châtonnaye pendant 15 ans dont 5 ans de syndicature, député depuis 12 ans et chef du groupe UDC au Grand Conseil.

Philippe Huwiler donne successivement la parole aux candidats pour qu'ils présentent leur programme, leur point de vue sur l'influence du collège électoral pour le district de la Glâne, qu'ils donnent leur avis sur le tissu économique, sur la vie culturelle et sportive du district.

Philippe Huwiler donne à chacun 20 secondes pour présenter les promesses qu'ils tiendront s'ils sont élus au Conseil d'Etat fribourgeois.

Journal horaire, météo et chronique boursière

Direct des Francomanias de Bulle avec Thierry Savary et Amaëlle O'Brien.

  • Interview d'Albin de la Simone et d'Olivia Ruiz

Huwiler, Philippe

Plage de rêve 050712 

Interview de Philippe Huwiller, scénariste et metteur en scène de cette pièce et de Mélanie Rouiller, vice présidente du comité d'organisation et actrice dans cette pièce par Thierry Savary

A l'occasion des représentations de la pièce : "L'amour en chantier" au Château de Vaulruz les 19-20-25-26-27 août et 1-2-3 septembre 2005 dès 20h15.

O'Brien, Amaëlle

Interview de Barrio Chino - brute

Interview brute de Sylvie et Gil Aniorte Paz du groupe français Barrio Chino par Thierry Savary.

Thierry Savary introduit le groupe. Sylvie et Gil sont frère et sœur.

Sylvie explique un peu l'histoire de la famille, qui est très multiculturelle. Ils ont beaucoup d'histoire. Sylvie explique comment le groupe et l'écriture de leur univers musical a commencé.

00:03:00
Gil parle des instruments qu'il joue, tant méditerranéens que de plus loin.

Sylvie et Gil parlent de l'univers musical dans lequel ils ont grandi. Ils ont eu des grands-parents musiciens, chanteurs, engagés. Ils pensent que c'est important de grandir dans cet environnement.

Gil explique qu'il n'aurait pas pu faire autre chose que de la musique.

00.05:00
Thierry Savary leur parle des chansons traditionnelles.
Sylvie pense que c'est quelque chose qui s'est perdus. Elle parle notamment de la période yéyé, qui a détruit la musique traditionnelle. Elle parle de l'Alcazar de Marseille qui a été détruit. Elle déplore le fait qu'il n'y a plus d'endroits pour apprendre les chansons traditionnelles et locales.

Thierry Savary parle de la tradition chorale fribourgeoise.

00:07:45
Thierry Savary leur parle de leur formation musicale.
Gil explique qu'ils ont appris avec leur famille, mais qu'ils ont aussi appris des choses plus classiques, de technique. Il parle de la musique flamenca, qui ne s'enseigne pas dans les conservatoires. Chaque région possède son flamenco, il y a des codes. Ensuite il y a eu un enseignement général, mais c'est encore autre chose. Il faut jouer avec des musiciens pour s'imprégner.

Sylvie explique que tant dans la musique arabe qu'andalouse, c'est à la personne d'apprendre et de s'imprégner. Les gens n’enseignent pas.
[Interview coupée, il manque la fin]

Savary, Thierry

Interview de Noir Désir - brute

Interview brute du groupe de rock français Noir Désir par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "666.667 Club", en janvier 1997.

Thierry Savary souligne l'originalité du titre de l'album.
Ils expliquent que cela vient d'un jeu qu'ils ont fait avec une boite à rythme informatisée.
Ils expliquent avoir parlé d'un album plus apaisé, et il faut aller jusqu'à la fin de l'album pour le comprendre car le début de l'album est très énergique.

00:04:55
Thierry Savary souligne qu'ils ont un style propre
Ils expliquent que finalement il ne faut pas se forcer, les choses se font naturellement.
Ils n'avaient rien sorti depuis 4 ans. Ils pensent qu'il faut faire les choses au moment où il faut les faire.

00:07:30
Thierry Savary parle de leur relation avec leur public.
Ils expliquent que lorsqu'ils font leur musique, ils la font d'abord pour eux. Et il y a quelque chose de magique dans le fait de se dire que cela est partagé par d'autres.
Ils ne savent pas su leur public les a suivi. Ils n'avaient pas fait de concert depuis plus de deux ans, il y a forcément de nouvelles personnes. Le fait de jouer dans de grandes salles change l'approche du public.

00:11:20
Thierry Savary parle avec Jean-Paul, qui est le nouveau bassiste du groupe.
Jean-Paul explique que les choses se passent bien, que les choses se font rapidement. Il parle du fait de jouer en concert. Ils parlent du fait que cela ne doit pas être facile d'intégrer un groupe, comme de l'accueillir.

00:15:00
Ils expliquent qu'il fallait faire une pause du groupe, de retrouver une vie. C'était indispensable.
Ils parlent des photos qui se trouvent sur la pochette. Ils ont inclus des photos de la vie, du monde. Il y a un lien avec les textes, qui parle du fait d'appartenir au monde.

00:17:40
Thierry Savary parle de l'écriture, il écrit beaucoup.
Bertrand Cantat explique que dans le rap les gens écrivent plus, mais il y a moins de rigueur. Il parle de ses textes, du fait qu'ils sont longs. Il y a plusieurs styles de chansons différentes. Il est le seul à écrire.

Ils parlent du départ de Fred, qui a été très difficile. Ils ont mis un an pour préparer l'album. L'arrivée rapide de Jean-Paul a été très utile, ils ont repris les morceaux pour qu'il se sente à l'aise.

00:22:00
Ils ont travaillé avec Ted, le même producteur que pour les albums précédents. Il ne fait pas beaucoup d'arrangement, mais il aide à faire accoucher l'album. Il a notamment fait l'ordre des morceaux.

Ils pensent ne pas avoir assez de recul encore pour juger l'album. Il faut un an pour le détester, puis six mois pour l'adorer à nouveau.

Savary, Thierry

Interview de Litfiba - brute

Interview brute de Piero Pelù, chanteur du groupe de rock italien Litfiba par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Mondi sommersi", en janvier 1997.

Thierry Savary et Piero Pelù parle de l'italien, et du Brésil.

Piero Pelù évoque Fri-Son.
Ils parlent de leur nouvel album. Il explique que le groupe joue ensemble depuis 17 ans.
C'est une histoire très forte. Il explique qu'ils ont passé un an ensemble, qu'il y a des hauts et des bas, mais ils ont trouvé une sorte de symbiose avec Ghigo (Federico "Ghigo" Renzulli, le guitariste). C'est leur huitième album.

00:03:45
Thierry Savary souligne qu'il y a toujours une évolution dans le groupe.
Piero Pelù explique qu'il espère qu'ils trouveront toujours de l'inspiration, il souligne l'importance de vivre et de bouger pour trouver de l'album, de voyager. Avec le temps, c'est toujours plus dur de trouver des choses nouvelles, des nouvelles idées.

00:04:40
Thierry Savary souligne l'importance des mélodies sur l'album
Piero Pelù explique que c'est le premier album qu'ils ont produits. Il a beaucoup aimé travailler avec les autres producteurs, mais là c'était le moment pour eux de pouvoir faire ce qu'ils avaient vraiment envie. Quand l'album est produit par quelqu'un d'autre, il y a toujours l'avis de cette personne. Comme il est produit, c'est son album préféré.
Il parle de la responsabilité de se produire soi-même. Il faut penser à tout. Ils ont de l'expérience avec le temps, donc ils savent ce qui peut ou non passer en radio. Ils ont encore appris beaucoup, il y aurait beaucoup à changer avec le recul. Il parle de l'importance de se remettre en question.

00:08:40
Thierry Savary lui demande s'ils ont des personnes de références, des amis qui les conseillent.
Piero Pelù explique qu'ils ont beaucoup de proches pour les avis, il parle surtout des femmes. Il pense que ce que disent les femmes est le plus important.
Il parle aussi de Tony D'Agostino, un ami de Liège, qui leur envoie souvent des productions, qui les tient au courant des choses.
Il parle de leur ingénieur du son, qui a aussi eu de très bonnes idées.

00:11:20
Thierry Savary lui parle de son expérience de la scène et du studio, et lui demande si cela aide à prendre plus de plaisir.
Piero Pelù explique que cela dépend de l'ambiance du studio, de l'atmosphère. Il faut trouver un juste milieu entre le sérieux et le plaisir.

Thierry Savary lui parle de son énergie sur scène, et demande comment se passent les choses en studio.
Piero Pelù explique que certaines chansons ont été faites avec une seule prise, mais parfois il y a des chansons qui ont pris beaucoup de temps.

Thierry Savary lui parle du succès en Italie.
Piero Pelù explique que les choses se passent très bien en Italie, il espère que cela leur permettra de travailler encore longtemps. Il parle du fait que les gens ont des goûts plus éclectiques désormais.

Savary, Thierry

Interview de Nicoletta - brute_2

Interview brute de la chanteuse franco-suisse Nicoletta par Thierry Savary.

Nicoletta explique qu'elle a la double nationalité, elle a le passeport suisse. Ils parlent de la Suisse et de la France

00:03:10
Thierry Savary lui parle de son nouvel album, consacré au gospel.
Nicoletta explique que c'est quelque chose qu'elle voulait faire depuis longtemps, mais cela a pris du temps. Elle parle de la soul, la musique de l'âme.
L'album est fait en piano voix, avec une chorale. Elle explique que c'est différent que sur scène avec des musiciens il y a plus de conventions à respecter. Chanter avec une chorale et en live c'est plus instinctif.
C'est son premier album live, elle est reconnaissante que la maison de disque lui ait fourni de bons moyens.
Elle parle du fait de faire confiance aux professionnels avec lesquels elle travaille pour le son, etc.

00:07:45
Nicoletta explique que c'est le propre de l'artiste de devoir travailler avec les autres. C'est un métier d'équipe.

00:08:15
Thierry Savary lui parle du fait de chanter en direct à la télévision.

Nicoletta explique que c'est bien de faire de la résistance, et que la technique permet de faire de belles choses. Elle explique que cela rend aussi heureux les gens de la technique.

Nicoletta parle de la chorale gospel avec lequel elle a travaillé. Elle les a rencontrés sur un plateau télé. C'est une vrai chorale gospel, ils sont réellement croyants. La chorale s'appelle les Gospel Voices, ils sont devenus très connus depuis qu'ils ont travaillé avec Nicoletta.
Nicoletta explique qu'elle n'est pas pratiquante, mais pour chanter ce genre de musiques, et pour avoir la "gospel attitude" et chanter dans des lieux de culte il faut quand même être croyant.

00:12:30
Nicoletta explique que le fait de chanter dans des églises et temples, il y a plus de respect du public. Ils sont plus attentifs.
Elle parle du fait que ce sont des curés qui les invite, donc ce sont forcément des gens ouverts et qui ont beaucoup de plaisir à les accueillir.
Elle parle de l'ouverture de l'église, même si le pape ne l'est pas.

00:14:30
Thierry Savary lui parle de l’ave Maria

Nicoletta explique que c'est une chanson très difficile. Elle n'aime pas la version sur le disque. Depuis, elle a pu la chanter beaucoup et elle s'est beaucoup amélioré. Elle parle du fait de la chanter comme une prière. C'est une chanson très touchante. Il arrive que les gens pleurent.

00:16:15
Pour la suite, elle est en train de préparer un disque de blues avec Patrick Verbeke. Elle est très contente de travailler avec lui car il va amener de l'âme à son travail.
Pour elle s'est une période à la fois de renaissance, mais aussi de retrouvailles avec ce qu'elle voulait faire à ses débuts. Elle pense que c'est important de faire des choses, d'essayer et ne pas avoir peur de se tromper.

Thierry Savary souligne le fait qu'elle a repris de vielles chanson et les a rendues très actuelles.
Nicoletta explique eu c’est le style à l'américaine qui est très à la mode.

Savary, Thierry

Interview de Michael Jones - brute

Interview brute de Michael Jones par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de son nouvel album "À Consommer sans modération"

00:00:46
Il a déjà sorti un album, mais pour lui, c'est son premier vrai album. C'est lui qui a tout produit puis il a signé avec une maison de disques. Il a décidé d'aller à l'encontre de sa maison de disques. Il raconte son enfance, le Pays de Galles, ses origines celtes, son premier groupe de folklore celte. Il y a des consonances blues dans ce disque. C'est quelqu'un d'optimiste. Cet album est un hymne à la vie.

00:09:50
Il a eu la chance d'être au bon moment au bon endroit pour pouvoir faire ce métier. Son disque est sorti depuis 3 semaines, il n'est pas mécontent. La sortie a pris les médias par surprise. Il aime bien faire la promo dans les radios. Il fait une tournée dans les cafés-concerts actuellement, il trouve ça génial et magique. Il a l'impression que ces lieux vont revivre. Il écoute beaucoup de chansons françaises.

00:15:53
Jean-Jacques Goldman n'a pas participé à l'écriture de l'album, mais il a donné son avis pour le mixage. Ils ont développé un langage commun au fils des années à l'exception du fait que Jean-Jacques est très cérébral et Michael est plutôt un fonceur, mais ça se complète très bien.

00:18:37
Michael Jones tenait à faire cet album en français et il a travaillé avec plusieurs autres jeunes artistes pour cet album. Il a appris la guitare seul et il joue spontanément. En concert, il y a toujours un petit peu d'impro. Il n'est pas le même musicien quand il joue dans un piano-bar ou dans une grande scène. Ça faisait longtemps qu'il voulait chanter en français, il trouve que c'est mieux que les chanteurs français chantent dans leur langue plutôt qu'en anglais, car il faut bien parler la langue pour pouvoir la chanter et pour la plupart, ce n'est pas le cas.

00:27:45
Il veut se focaliser sur la diffusion du disque dans les pays francophones. Actuellement, cette vie lui convient. Même si le succès s'arrête, il pourrait sans problème changer de métier et continuer à faire de la musique avec les copains. Il ne croit pas en l'amour éternel, mais en l'amitié éternelle, oui. Il va continuer à travailler avec Fredericks Goldman Jones avec qui il travaille pour cette tournée de piano-bar. Il a un projet de partir en tournée avec Jean-Jacques Goldman et Carole Fredericks. On le sollicite aussi pour faire des chansons pour d'autres chanteurs. Il n'a pas la même faculté de faire plusieurs choses à la fois comme Jean-Jacques Goldman.

Savary, Thierry

Interview d'Oobik & The Pucks - brute

Interview d'Oobik and The Pucks par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur premier album "Oobik & The Pucks"

00:00:28
Le groupe s'est formé récemment, en 1995, c'est ce qui fait sa fraîcheur sur scène. Mais les membres avaient déjà d'autres projets musicaux avant, sauf Estelle. Maintenant, qu'ils ont fait un disque, ils doivent faire leurs preuves. Ils ne savent pas d'où va provenir leur succès, mais ils travaillent sur leurs morceaux et verront bien si le succès est au rendez-vous.

00:03:40
Le groupe est né à la suite de l'initiative de Romain, le compositeur-arrangeur. La musique qu'ils font implique d'assurer sur scène. Ils ont un directeur artistique, mais ce n'est pas un réalisateur artistique qui les dirige artistiquement, ils sont entrés en studio avec leurs titres et le directeur artistique les a découverts et est en charge de les signer. Sur scène, ils jouent comme un groupe de rock et rien n'est chorégraphié.

00:07:40
Pour l'instant, ils n'ont pas les moyens de faire un support visuel durant les concerts, mais ils aimeraient bien. Ils expliquent comment ils travaillent pour la mise en place d'un concert. C'est le premier groupe avec lequel ils ont fait un album. Ils sont très contents du résultat malgré le fait qu'ils ont eu que deux mois entre la signature et la parution de l'album. Ils recherchent le fait de ne pas être "étiquetables" et veulent durer. Il leur tarde de faire un second album, des premières parties et des concerts. Sur les 17 chansons de l'album, il y a beaucoup de choses différentes. Ils avaient envie de bien remplir le CD.

00:12:45
Les choses continuent de s'accélérer pour eux, ils ont beaucoup de concerts de prévus. Il n'y a pas de finalité dans le processus. Leur groupe a un peu surpris dans le milieu de la musique, car il y a des morceaux qui ne sont pas "cataloguables" au niveau pop-rock dans leur album. Ils ont plutôt des bons retours des radios et des gens à l'interne de leur label. Pour l'instant, ils ont peu de retours de la presse, mais ça devrait venir. Ils sont allés en Angleterre pour réenregistrer un morceau de l'album pour faire un premier single. Pour eux, c'est un aboutissement d'un point de vue du travail.

Savary, Thierry

Interview de Snooze (Dominique Dalcan) - brute

Interview brute du chanteur franco-libanais Dominique Dalcan, pour son projet de musique électronique "Snooze" par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "The Man in the Shadow", en janvier 1997.

Thierry Savary et Dominique Dalcan parlent des deux projets.
Dominique Dalcan explique que même si le projet est différent, tout est cohérent dans sa tête, il a juste deux projets parallèles. Il parle de suite logique.

Il explique que Snooze est un mélange d'acoustique et d'électronique. La différence avec son projet de chanson est qu'il n'interprète pas les chansons. Il parle de repères entre les deux projets. Il parle de voyage et d'images.
Il parle du fait qu'il y a beaucoup de moyen de communication aujourd'hui et c'est parfois difficile de faire passer un message.
Il souligne le fait que l'album puisse être écouté chez soi, et que c'est une sorte de passerelle entre plusieurs styles.
Il souligne l'importance que l’album puisse être écouté aussi bien en club qu'à la maison, et que le public puisse y voir des images. Il pense que le plus important est de véhiculer des choses.

00:05:45
Thierry Savary souligne le caractère mélodique de l'album
Dominique Dalcan pense que c'est ce qui différencie l'album de ce qui se fait en Angleterre. Il parle de l'importance de mélanger rythmes et mélodies.

Thierry Savary lui parle du fait de ne pas avoir chanté.
Dominique Dalcan explique que cela l'a plutôt libéré. Il explique quasi que comme il a deux contrats, il n'a pas le droit de chanter avec Snooze.

00:08:15
Ils parlent du fait que l'album est varié, de l'importance de faire référence à plusieurs univers.
Ils parlent de musique urbaine.
Dominique Dalcan explique que dans son projet de chanson il faisait déjà des choses avec des looper ou autres. Il fait beaucoup de musique électronique chez lui. Il parle de la liberté que cela procure de faire de la musique chez soi. Il souligne le fait que cela soit à la portée de tous. Cela fait tomber un peu le musicien de son piédestal. Il parle de démocratisation de la musique.
Il pense que l'arrivée de l'électro redynamise aussi la musique.

00:11.30
Dominique Dalcan parle du fait de travailler seul. Ce n'est pas forcément facile. Mais il a pris l'habitude de travailler comme cela, peut-être parce qu'au début c'est difficile de communiquer sur la musique. Il a du mal à explique les choses parfois.

00:12:45
Thierry Savary demande comment les autres intervenants sont arrivés sur l'album
Dominique Dalcan explique qu'il a reçu des bandes, et il a sélectionné ce qui lui plaisait. Il a reçu des bandes et en y fait des sélections.
Il a des propositions pour faire de la production et des mix pour d'autres. La suite pour lui sera un album de chanson, probablement un an plus tard.
Il explique qu'il ne voit pas comment faire de la scène avec Snooze pour le moment. Il parle du fait de jongler entre les deux projets.

Savary, Thierry

Interview de François Couplan et Marc Veyrat - brute

Interview brute de François Couplan et Marc Veyrat par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de leur livre de recettes "Herbier gourmand" chez Hachette.

00:02:22
Thierry Savay leur demande de s'exprimer à tour de rôle sur l'amour qu'ils portent à la nature. Ils ont beaucoup travaillé pour ce projet : ce sont deux hommes passionnés de botanique qui ont décidé de faire de la cuisine. Toutes les années, Marc Veyrat introduit 30 nouvelles plantes dans ses plats donc 30 goûts nouveaux. Ils pensent que ce type de collaboration va faire des petits.

00:06:29
Ils font constamment des recherches. Pour Couplan, c'est intéressant de travailler au niveau des saveurs, car c'est un aspect des plantes qu'il ne traite pas d'habitude, voir le regard du cuisinier sur la plante. Veyrat trouve magique de travailler avec Couplan. Couplan a appris à Veyrat à toucher les plantes. Ils sont heureux dans leur métier. Ils ont touché un plantain en venant et l'odeur qui s'en dégageait, c'était du champignon. Pour Veyrat, une plante, c'est comme du vin, il faut la décanter, l’oxygéner avant de la mettre dans l'assiette. Veyrat, dit que certaines plantes ont des arômes qui sortent tout de suite. C'est le côté fascinant des plantes.

00:13:24
Veyrat, dit que la nature ça se mérite que c'est elle qui domine. Pendant les services au restaurant, c'est le moment où il peut, il y avoir le plus beau compliment pour eux. Couplan apprend à analyser les saveurs avec Veyrat qui crée les recettes. Ce qui est fabuleux, c'est qu'il y a énormément de possibilités dans leur collaboration. Il faudrait qu'ils vivent 2000 ans pour l'exploiter à fond.

00:18:00
François Couplan habite à Massonnens et organise des stages de cueillette de plantes, en particulier en Gruyère. Il pense qu'un livre ce n'est pas suffisant, il faut aller à la rencontre de la plante dans la nature et généralement, les gens ont un blocage avec ça. Lui et Marc ont eu la chance d'être éduqué à la botanique depuis l'enfance. Le petit-fils de Couplan a appris quelles plantes étaient comestibles dès l'enfance. Couplan appelle à faire découvrir les plantes et le monde aux enfants.

00:26:25
Veyrat pense qu'il faut mettre en avant les valeurs de la terre dans l'éducation des enfants. Il anime des cueillettes pour les enfants également. Et ceux qui vivent dans un environnement bétonné en ont d'autant plus besoin. Veyrat pense que les endroits préservés sont un trésor. Actuellement, il y a une redécouverte du monde rural.

00:33:05
Thierry Savary demande qu'ils pensent que les gens changent leur comportement à leur contact. Marc Veyrat dit qu'un tiers de ses clients lui disent qu'ils sont content d'avoir découverts des arômes nouveaux, mais qu'ils étaient venus à reculons. Il pense que sa cuisine respecte les plante, mais n'en abuse pas. Il fait 50% de ses plats avec des plantes et aujourd'hui, il est reconnu de même que François Couplan. Il constate une évolution et que petit à petit les gens sont convaincu. Couplan souligne que c'est un moment important actuellement, avant la pratique de l'agriculture, nos ancêtres mangeaient ses plantes. Elles ont été oubliées et maintenant, elles reviennent sur le devant de la scène. Pour lui, l'avenir ne peut se baser que sur le passé.

00:42:11
Veyrat souligne que ses références, c'est aussi le passé. Il parle de ses références de goût. Thierry Savary souligne que le respect de la clientèle amène aussi une forme d'éducation. Veyrat dit que ses clients lui ont tout appris. Il est autodidacte et se remet tout le temps en question, pour lui, il faut savoir s'effacer au bon moment et c'est ce qu'il appelle le grand service.

Savary, Thierry

Interview d'Enzo Enzo - brute

Interview brute d'Enzo Enzo par Thierry Savary .

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Oui".

00:00:14
Enzo Enzo avait demandé à la fin de sa tournée en décembre 1995 d'avoir 9 mois pour la préparation de son nouvel album. Ce métier lui apporte de la joie malgré le doute et l'inconfort qu'il peut parfois occasionner. Elle a cherché à prendre un chemin différent dans son métier. Donc, elle ne peut pas comparer son projet à un autre. Elle travaille au ressenti et à l'intuition. Elle a commencé sa carrière dans le rock et cette expérience lui a donné le goût du risque, de la bande et d'une certaine forme de liberté ce qui est aussi dans son caractère.

00:05:27
Elle souhaite avoir l'affection de son public au travers de ses créations, mais elle conçoit que la chanson ne soit pas forcément facile à écouter. Dans cet album, elle attend des gens qu'ils tendent un peu l'oreille, mais elle est sûre qu'ils ne seront pas déçus. Elle aime beaucoup ce disque et elle pense que le public est en mesure de l’appréhender. Elle a travaillé avec Kent et Vannier.

00:11:20
Elle a co-signé 2 titres pour les paroles et un pour la musique dans cet album, mais elle aime bien travailler en groupe et ne se sent pas assez parfaite pour faire tout, toute seule. Elle trouve très gratifiant d'avoir des gens qui écrivent pour elle. Pour cet album, elle a pris 3 arrangeurs différents et il y a 3 auteurs différents, mais cela n'enlève rien à l'unité du disque. Elle trouve qu'elle a fait des progrès au niveau de la voix. Où elle apprend le plus à ce niveau, c'est sur scène, car le public est là. Elle trouve que c'est difficile de se mettre dans le même état pour enregistrer un disque et quand on est sur scène. Ceci l'a amenée à réviser son opinion sur les enregistrements en live. Elle n'aime pas les enregistrements dans un studio.

00:16:13
Avec un accompagnement d'instruments acoustiques, cela influence la manière de chanter. C'était très fort enregistrer avec un orchestre. C'est le fait d'avoir souvent chanté sur scène qui lui a permis de s'améliorer. Sur scène, il lui arrive d'être happée par le texte et submergée par les émotions. Ils parlent des chansons "Femmes d'artistes" et "Youri". Lorsqu'elle écrit, cela lui prend beaucoup de temps, mais on lui a aussi demandé d'écrire pour les autres et elle aime bien le faire. Elle est actuellement en tournée avec cet album et elle prévoit de monter un nouveau spectacle en France et en Suisse à la rentrée. Quand elle fait un disque, elle se demande souvent comment le retranscrire en scène.

00:22:53
Elle a envie de se préparer pour la suite, mais actuellement, elle est totalement dans la tournée de cet album.

Savary, Thierry

Interview de Madredeus

Interview du groupe de musique portugaise Madredeus par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur concert à l'Aula de l'Université de Fribourg le 29 mai 1996.

Un des membres du groupe explique les débuts du groupe. Il voulait faire une musique qui accompagne un chant portugais, qui s'adapte aux mots et à la poésie.
Il explique qu'ils voulaient une ambiance de récital de poésie avec des instruments électriques. Ils ne trouvaient pas de chanteuse, puis ils ont rencontré Teresa. C'est sa voix qui donne la forme au groupe. C'est Teresa qui est l'inspiration du groupe.
Il explique que le choix d'incorporer un violoncelle et un clavier pour le côté acoustique.

00:03:15
Ils ont eu une carrière calme pendant 3-4 ans. Puis lors d'une tournée au Portugal ils se sont rendu compte que le public était déjà présent.
En 1991, ils ont fait les premiers concerts hors du Portugal. Là aussi leur musique a été très bien reçue, ce qui les a stimulés.

00:04:50
Il explique que pour lui Madredeus est une grande aventure. Ils sont tous convaincus que leur groupe a de l'avenir et ils se donnent les moyens de le faire, c'est une priorité.

00:06:30
Teresa, la chanteuse du groupe parle de sa voix. Elle explique que c'est naturel mais qu'après 3 ans avec le groupe elle a senti le besoin de la travailler. Elle a pris quelques cours de chants, et lit des livres techniques pendant les tournées.

TS lui parle de la voix, lui demande si le fait de chanter lui apporte quelque chose de plus.
Teresa explique que du fait du grand nombre de concerts qu'ils donnent, c'est un grand défi. Elle essaie de trouver un équilibre.

00:08:45
TS lui parle des différents univers de Madredeus, dont il ressort de la beauté.
Un des membres du groupe explique qu'il a fait partie de groupe de musique électrique, il en fait un portrait et explique que cela le dérangeait. Il voulait jouer dans des endroits plus intéressants acoustiquement et plus beaux, et où le public serait plus concentré. Et pour cela il fallait une guitare classique. Il souligne encore l'importance de la tradition portugaise dans leur musique.

Savary, Thierry

Interview de Saï Saï

Interview par téléphone de Ramsès, membre du groupe de reggae français Saï Saï par Thierry Savary

Enregistrée en février 1996 à l'occasion de la sortie de leur album "Le Ragga ça l'fait" en 1995.

Thierry Savary rappelle
Ramsès explique que le groupe a fêté ses dix ans.
Ils signent pour cet album un contrait de distribution, un contrat de licence avec une grosse maison de disques, à savoir Warner.

Thierry Savary rappelle leur volonté d'indépendance.
Ramsès explique qu'ils ne veulent pas avoir de directives d'une maison de disques et sont indépendants.
Ils parlent de tous les sujets, et ont parfois des titres virulents. Ramsès explique que c'est un compte rendu de toutes les choses de la vie, avec un esprit positif.

Thierry Savary parle du choix du ragga qui permet de s'exprimer.
Ramsès explique que le reggae existe depuis longtemps, et que le ragga c'est le nouveau nom du reggae qu'ils pratiquent.

Thierry Savary lui parle de la Jamaïque.
Ramsès explique qu'ils sont partis en Jamaïque juste après leur premier album. Ils ont pu faire un concert. Ils en ont ramené une chanson, "French man".

00:03:30
Thierry Savary parle de la scène.
Ramsès parle du concert du soir, avec 4 musiciens et deux DJ. Ils utilisent les sons actuels, avec une batterie. Il y a une grande liberté.

00:04:20
Ramsès chante.

00:04:30
Thierry Savary lui demande si les paroles lui viennent de manière instinctive.
Ramsès explique qu'il fait beaucoup d'impro.
Il parle de la Suisse, de leur actu.

Ramsès explique que leur album a été fait sans l'aide de personne. Ils sont fiers, car il est représentatif de 10 ans de maturité. Ils espèrent que cela marche car ils ont un bon message.
Pour l'instant ils n'ont pas vraiment eu de censure.

Savary, Thierry

Interview d'Olodum

Interview de Billy Arquimimo du groupe culturel brésilien Olodum par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1995.

Thierry Savary
Billy Arquimimo explique qu’Olodum a commencé en 1979, comme un bloc de carnaval. Le but était de regrouper les gens du quartier pour faire le carnaval. Au bout de quelques années ils ont réfléchi à ce qu'ils pouvaient faire de plus. Ils sont devenus un bloc social, culturel et politique. Ils travaillent avec les enfants des rues, les enfants du quartier pour les occuper et les éduquer, pour ne pas qu'ils deviennent des marginaux.
Billy Arquimimo explique qu’ils essayent aussi de mettre en avant leur culture, leur culture héritées de l'Afrique, le candomblé, la samba. Le but c'est de valoriser ces racines africaines, pour que les gens n'en aient plus honte. Ils font aussi des comparaisons entre la façon de vivre en Afrique et au Brésil, il y a des cours de culture et d'autres choses que l'on ne trouve pas à l'école traditionnelle.

00:03:40
Billy Arquimimo explique qu'il y a toutes sortes de cours, des cours de langue, des cours de musique, etc. C'est une école créative. Et il reste le groupe de musique Olodum qui est la base.

Billy Arquimimo explique que désormais Olodum est une sorte d'ambassadeur de ce quartier de Bahia. Le groupe de musique est le messager, le porte-voix du travail d'Olodum en tant que bloc de quartier.
Olodum a attiré l'attention des gens au Brésil, car personne n'imaginait que des gens de ce quartier, des gens noirs pourraient réussir. C'est un quartier de marginaux. Dans ce sens ils contribuent à changer les conceptions des gens au Brésil.

00:07:45
Thierry Savary lui parle de l'évolution dans la musique d'Olodum.
Billy Arquimimo explique qu'ils ont conservé la base des percussions, mais désormais ils y ajoutent des mélodies d'autres influences musicales. Mais ils vont toujours rester un groupe de percussions.

Savary, Thierry

Interview de Stakka Bo

Interview par téléphone du musicien de reggae suédois Stakka Bo par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "The Great Blondino" en février 1996.

Stakka Bo parle des différentes fonctions de la musique et du côté positif de sa musique.

Stakka Bo parle de la perception que les gens ont de lui. Mais il pense que cet album reflète ce qu'il est en tant que personne.
Il parle de la vie, du fait que l'on peut utiliser des expériences que l'on a eu et les utiliser tant dans la musique que dans sa vie en général.

Stakka Bo explique que la musique et le métier de musicien l'a changé, et a changé sa manière de voir les choses. Il a eu de la chance que le succès n'arrive pas trop jeune.
Il parle de la notion de succès, qui peut provenir de plusieurs aspects de la vie.

00:04:05
Thierry Savary lui parle de sa période en tant que DJ, et des différentes influences dans sa musique qui en proviennent.
Stakka Bo explique qu'il aime beaucoup la musique, et de l'environnement des clubs.

Thierry Savary lui parle de la Dub Music.
Stakka Bo explique que c'est sa musique préférée depuis toujours. Il y a toujours quelque chose qui le surprend. C'est une des musiques qui influence le plus ce qu'il fait.

Stakka Bo parle de la Jamaïque. Il n'a jamais pu y aller par manque de temps, mais il aimerait y aller. La musique jamaïcaine est très présente en Angleterre.
Ils parlent de la nouvelle génération de musiciens jamaïcains.

00:06:40
Stakka Bo parle du manque de temps quand on a du succès. Il faut 'être efficient et faire des choix. Il n'a plus aussi de temps pour ses proches qu'il voudrait.

Thierry Savary lui demande comment il peut se ressourcer
Stakka Bo explique que la musique est sa manière de se ressourcer. Le fait d'écrire de la musique est une source d'inspiration en soi, mais en même temps il s'exprime.
Il écrit autant à la guitare qu'avec des claviers. Il lui arrive aussi de démarrer une chanson par les paroles. Il n'a pas une manière de faire figée.

00:09:00
Thierry Savary parle de musique et de rythme. Il lui demande si le rythme est toujours présent dans sa vie.
Stakka Bo explique que quand il écrit de la musique il a des images dans la tête, et quand il vit, il a toujours de la musique dans la tête.

Thierry Savary lui parle de son label.
Stakka Bo explique qu'il avait envie de produire aussi de la musique qu'il ne fait pas lui-même mais qu'il aime, c'est pour cela qu'il a créé son label. Il ne produit pas des choses très commerciales.

Thierry Savary lui demande comment il travaille avec les autres producteurs.
Stakka Bo parle de Jones, avec lequel il a toujours travaillé. Il ne pourrait pas travailler avec un autre producteur. Mais il travaille aussi avec d'autres gens pour les remix, et il trouve toujours très intéressant de voir leurs interprétations.

00:12:25
Stakka Bo est à Zurich. Thierry Savary lui explique qu'il travaille à Fribourg, et lui explique où cela se situe.

00:13:00
Thierry Savary lui parle du titre de l'album.
Stakka Bo explique que c'est aussi le titre d'un livre, d'un auteur suédois qu'il aime beaucoup, qui a un style très particulier. Il ne s'est pas inspiré du livre, il en a repris le titre.
Il parle des personnages du livre, qu'il aime beaucoup.

Thierry Savary et Stakka Bo parlent de reggae.

Savary, Thierry

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