Temps présent s'est rendu à Haïti après le tremblement de terre qui a frappé ce pays en 2010, en compagnie de Charles Ridoré, ancien professeur à l'Université de Fribourg et de son fils Carl-Alex, préfet de la Sarine. Les deux sont Haïtiens d'origine
Image Walter Hug ; son Gianni del Gaudio ; montage Félix Pache; mixage Alex Robert-Charrue ; recherchiste Maryse Delucinge ; ill. sonore Béatrice Lapp
Avec la participation de Boris Cyrulnik ; Michel Manciaux ; Stanislas Tomkiewicz ; Alexandre Jollien ; Paul Bouvier... [et al.]
Confrontés à de terribles drames dans leur enfance certaines personnes sombrent alors que d'autres sortent renforcées de ces épreuves. La capacité de résistance, la résilience, intéresse de plus en plus les chercheurs.
Image Claude Paccaud ; son Michel Gremion ; montage Andrea Robert-Charrue ; mixage Philippe Abrezol ; ill. sonore Jacques Weber
Invités: Guy Ackermann ; Patrice Borcard ; Louis Gavillet ; Pierre Huwiler
Lorsque les parents vieillissent et qu'ils ont besoin de plus de soins, les modèles d'autrefois, basés sur la cohabitation des générations ne peuvent plus être appliqués tels quels. Les témoignages réunis par Temps présent montrent que chaque groupe familial doit trouver sa propre solution, à travers l'écoute et le respect de chacun de ses membres.
Séquence fribourgeoise: A Broc, au coeur de la Gruyère, une incessante navette conduit Rosemonde plusieurs fois par jour chez ses parents qui habitent de l'autre côté du bourg. S'ils vivaient avec elle, elle n'aurait plus besoin de s'inquiéter, de courir pour les repas, la lessive..., mais ils refusent de faire le pas
Image Philippe Roulin, Miguel Santos, Patrick Mounoud ; son Beat Lambert ; montage Patrick Guignet ; mixage Edgard Biondina
La guerre va-t-elle devenir une activité commerciale? Un exemple: l'Irak. Plus de 15'000 militaires privés sont présents dans le pays, aux côtés des soldats de la coalition. Ils entraînent l'armée irakienne, gardent les installations pétrolières et les ambassades, escortent les hommes d'affaire. Qui sont-ils? Qui les contrôle? Comment sont-ils recrutés? Une enquête exclusive sur la privatisation de la guerre
Des dizaines de millier de Suisses vivent sous tutelle ou curatelle. Soit parce qu'ils ont besoin d'assistance pour gérer leurs problèmes quotidiens, soit parce que la justice les a placés sous l'autorité d'un tuteur. Aux abois, en butte à de sérieux problèmes d'existence ou criblés de dettes, tous ceux qui deviennent des pupilles jugés incapables d'exercer leurs droits civils entrent dans une vie sous contrôle, comme s'ils redevenaient mineurs. Une situation difficile mais elle n'est pas forcément plus aisée pour les tuteurs qui doivent gérer des relations parfois tendues avec leurs pupilles. La tâche est souvent lourde d'autant que certains tuteurs sont désignés contre leur gré par la justice.Temps Présent nous emmène au cœur de ces couples pupilles-tuteurs pas comme les autres.
"Nounous, flics ou parents de substitution : les profs sont de plus en plus amenés à jouer tous les rôles. Surtout lorsqu'ils ont la délicate mission d'accompagner, au terme de leur scolarité obligatoire, les élèves des classes dites pré-professionnelles. Une filière peu valorisée où on trouve beaucoup de "cabossés" de l'école. Des adolescents qui végètent en classe en attendant de faire le grand saut dans la vie active.Temps Présent a suivi au quotidien quelques-uns de ces profs qui, malgré tous les revers, croient en leur métier."
Avec entre autres des interviews d'enseignants et d'élèves fribourgeois
Ce film est la chronique des derniers mois de Jean Aebischer, 58 ans, atteint d'un cancer. Nous le suivons dans sa vie quotidienne, jusqu'à son dernier moment. Dernier moment qu'il a lui-même fixé, ayant demandé une assistance au suicide. Jean Aebischer vit en Suisse, près de Fribourg. Atteint d'un cancer, il a des métastases cérébrales, petites bombes à retardement, qui vont en quelques semaines toucher des fonctions vitales. Ses médecins lui laissent l'espoir de vivre au plus quelques mois. Pourtant, il ne ressent aucun symptôme de sa maladie. Plus que la mort, Jean Aebischer craint la souffrance, la dégradation physique, l'image d'agonie qu'il laisserait aux siens. En Suisse, l'assistance au suicide est une pratique autorisée. L'association Exit aide des malades en fin de vie à mettre fin à leurs jours : un bénévole leur apporte une solution mortelle. Auparavant, Exit examine leur dossier médical et rappelle ses conditions. Parmi celles-ci, l'obligation pour le malade d'absorber lui-même la solution mortelle. Jean Aebischer est mort le 6 janvier 2004. Réflexion sur l'assistance au suicide, ce film est aussi un travail sur la maladie, la mort et le deuil. Pourquoi choisir l'assistance au suicide ? Comment fixer le moment de sa mort ? Contrôler le moment de partir apaise-t-il l'angoisse de la mort ? Comment se préparer à mourir ? Comment y préparer ses proches ?
Diffusé sur TSR1, le 30 septembre (1ère partie) et le 7 octobre (2ème partie) 2010
Diff. le 30.09 et le 07.10.2010
Zone 2
"Pour la première fois en Suisse, des caméras ont pu pénétrer dans le saint des saints de la justice des mineurs : les audiences. Rendue à huis-clos, cette justice était l'un des secrets les mieux gardés d'Helvétie. Or le juge des mineurs Michel Lachat, 60 ans, a accepté, à titre exceptionnel, qu'une équipe de Temps Présent l'accompagne jusque dans les prétoires. Les jeunes volent, les jeunes frappent, les jeunes tuent, parfois. La délinquance juvénile fait partie des grandes préoccupations contemporaines, et la justice des mineurs se retrouve souvent à la une des journaux. En général, c'est pour dire qu'elle ne fait pas son travail !... Mais qui connaît son travail ? Jusqu'en 2007, la loi imposait une confidentialité totale..."
Extraits d'une émission diffusée sur TSR1 le 17 janvier 2008
Avec une évocation du projet de crèche privée mis sur pied à Villars-sur-Glâne (FR) par Nabil Rezkalla et David Berclaz en partenariat avec la commune
En Suisse, une famille sur deux cherche une crèche et n'en trouvera pas. Bébé dans les bras, un journaliste de Temps Présent a mené l'enquête pour savoir pourquoi un pays aussi riche que la Suisse manque de crêches. Son constat est édifiant : le chassé-croisé entre cantons et communes freine les meilleures volontés, le personnel qualifié est rare et lorsque Berne débloque des centaines de millions pour les crèches, seule la moitié de la somme est utilisée.