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Savary, Thierry
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Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Flying Pickets

Interview en français et en anglais de Flying Pickets par Thierry Savary.

Enregistrée en festival (un autre concert en fond sonore)

Parle de leur amour de la scène, de la différence entre enregistrer en studio et se produire en direct. Comme ils se produisent sans instrument et sans micro ils peuvent se produire n'importe où.
Dernier album qui reprend d'autres artistes, les qules ont déjà rentcontrés, lesquels ont envie de rencontrer. C'et toujours flatteur pour un artiste d'être repris pas quelqu'un d'autre. Le groupse s'est formé car les membres aimaient se chanter leur chansons préférées, mais aucun ne jouait d'un instrument, et peu à peu ils sont devenu un groupe, et sont assez uniques car il existent peu de groupe a cappella. Parlent de leurs influences musicales, beaucoup d'influences anglaises, et de plus en plus américaines.

Savary, Thierry

Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Tori Amos

Interview de la chanteuse américaine Tori Amos par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Tori Amos parle du fait de jouer au Montreux Jazz. Elle est très surprise et très honorée.

00:00:42
Elle joue au piano depuis son enfance, avant même de savoir marcher.
Elle ne vient pas d'une famille de musiciens, mais elle a grandi entourée des disques de sa mère. Elle rejouait au piano tout ce qu'elle entendait. Elle ensuite allée au conservatoire de ses 5 à ses 11 ans. Elle commencé dans les clubs à 13 ans.

00:02:20
Tori Amos ne pense pas que les études soient importantes, sauf si on pense pourvoir en retirer quelque chose. Elle pense apprendre en écoutant. Elle est très fan de Jimmy Hendrix. On peut étudier mais pourquoi faire la musique des autres alors qu'on peut faire la sienne

00:03:30
Elle a joué avec un groupe, mais ça n'a pas vraiment marché. Et quand elle était mal psychologiquement elle s'est remise au piano voix. Ce ne serait pas utile pour elle de jouer dans un groupe.
Elle pense que c'est super ce qu'on peut faire avec les programmes et les technologies mais ce n'est pas pour elle. Le piano est son instrument.

00:05:25
Elle ne pense pas trop au futur, elle préfère être dans le présent car il se passe tellement de choses. Elle essaie de plutôt vivre chaque jour, finir son album et se concentrer là-dessus

00:06:10
Elle est toujours nerveuse avant de jouer mais elle est plus excitée que nerveuse. Elle aime plus jouer que ce qu'elle est nerveuse.

00:06:45
3 vœux: que tout le monde voie le film "La petite sirène" qui est son film préféré, que tout le monde passe une merveilleuse nuit d'amour et que la terre continue d'exister.

Savary, Thierry

Interview de Toto

Interview de Jeff Porcaro, batteur du groupe de rock américain Toto par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Jeff Porcaro parle du fait de jouer au Montreux Jazz, que c'est comme un rêve de jouer ici et qu'il est très content. Le dernier rêve pour un musicien de venir jouer ici.

00:00:33
Il parle de la naissance du groupe. Ils ne sont pas des musiciens de studio, au contraire, ils se connaissent et jouent ensemble depuis qu'ils ont 13 ans, à l'école déjà. Musicien de studio n'était pas un job pour faire de l'argent. Ils ont été appelés par des musiciens comme Tommy Bolin, Steely Dan pour jouer sur leurs albums. Ils étaient surtout pris parce qu'ils n'étaient pas des musiciens de studio.

00:01:25
Il aime jouer parfois sur scène, parfois en studio. Parfois jouer en studio c'est jouer sur scène. La personnalité ne change pas entre les deux.
La musique c'est une manière de vivre amusante même s’il faut payer un peu pour ça. Il est toujours contente de travailler pour des groupes ou chanteurs dont il aime la musique. Il est très reconnaissant de pouvoir jouer aujourd'hui encore.

00:02:13
Il aimerait pouvoir aller au Brésil pendant le carnaval, jouer de la cloche dans la rue avec tout le monde. Il aime toutes les sortes de musique.

00:02:50
Les études ne sont pas vraiment utiles pour la musique car on perd un peu la connaissance de la musique des rues. A l'école on devient trop technique et on oublie le langage du cœur ou de l'âme.

00:03:51
Ses conseils pour devenir musiciens sont d'écouter et de jouer autant de musique que possible, de jouer avec d'autre gens. Ne pas jouer pour devenir une star, car ça ne marche pas. Il faut aimer la musique et jouer. C'est principalement dû à la chance, être au bon endroit au bon moment. Il faut jouer et peut-être que quelqu'un entendra.

00:05:00
Il aimerait bien produire de jeunes talents, de n'importe quel style musical.

00:05:30
3 vœux: ils sont un peu répétitifs: la paix dans le monde, plus de faim et plus de souffrance. Et aussi revenir au jardin d'Eden, avant la pomme (il rit).

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

Interview de L'Affaire Louis Trio

Interview de Karl Niagara, guitariste, et de Bronco Junior, claviériste du groupe L'Affaire Louis Trio par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

C'est la première fois qu'ils viennent à Paléo, ils trouvent l'ambiance sympa.
D'habitude, ils tournent avec beaucoup de décors et beaucoup de musiciens. Ils vont jouer à 10 et avec les 2/3 du décor. Ils n'ont pas eu besoin de changer beaucoup pour les festivals.

00:01:30
Ont toujours été nombreux sur scène, mais le trio c'est la composition. Les musiciens sont les même sur scène et sur album.

00:02:00
Ont commencé en faisant simultanément des concerts et du studio. Ils ont cherché un maximum de dates et ont eu la chance de trouver un studio qui débutait et qui était prêt à faire des nouveautés.

00:03:10
Les trois de base n'ont jamais vraiment étudié la musique, ils ont pris quelques cours, mais sont surtout des autodidactes. Ils ont très vite eu envie de jouer et d'écrire des chansons. Ils ne savent pas vraiment lire la musique.

00:04:05
Ont toujours fait de la musique pour le fun, mais ils ont quand même toujours eu envie d'arriver à quelque chose, de faire des albums, de jouer avec les gens qui les intéressaient. Même si ce n'était pas facile, ils y sont arrivés.
La scène rock lyonnaise était très développée avant leur arrivée. Mais maintenant un peu morte. Plutôt un avantage de travailler à Lyon plutôt qu'à Paris.

00:05:45
Lors de la sortie d'un album, il y beaucoup à faire, ils passent beaucoup de temps à Paris. Mais le reste du temps peuvent rester à Lyon, pour travailler, composer. Ils tiennent à tout faire tous seuls donc ça prend beaucoup de temps. Ils travaillent assez lentement. Chez Barclay ils sont contents car ils ont toujours eu beaucoup de liberté, ils sont libres artistiquement.

00:07:25
Le dernier album a été enregistré plus live, dans un esprit de scène. Ont beaucoup répété avant d'aller en studio. Grace à cette préparation ont pu se permettre de jouer l'album en live en studio. Ils avaient envie de rendre cet album le plus vivant possible. Ils ont réussi à obtenir cette ambiance vivante.

00:09:15
Les textes sont toujours écrits par le chanteur tout seul. C'est lui qui donne cette identité BD au groupe. Mais cette image est arrivée très vite et a pris beaucoup de place, au début ce n’était pas facile. On un goût de l'image, ils sont assez pointilleux sur les clips et les pochettes.

00:11:42
Est-ce qu'il y des chansons qui marchent mieux avec le public? Les gens réagissent beaucoup plus vite aux chansons qui sont sorties en 45 tours, qui sont un peu connues. Sinon, il y a quelques chansons dont ils sont sûrs qu’elles vont marcher sur scène, et c'est surtout dû au dernier album.
C'est très difficile de définir l'ordre dans lequel vont jouer les chansons, ça se fait souvent un peu au fur et à mesure. Ça change au fur et à mesure des tournées. Le problème c'est aussi les chansons calmes, car ça endort les gens.
C'est aussi un problème pour la création des albums.

00:14:50
Pour le futur: ont beaucoup tourné durant les derniers mois. A la rentrée en octobre vont refaire une tournée en France pour 2 mois. Vont sortir un nouveau 45 tours en octobre. Et entre temps ils travaillent de nouvelles chansons et vont enregistrer un album durant l'année.
Ils souhaitent que ça continue comme ça pour le futur.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas_2

Interview du groupe de rock français Les Maracas par Thierry Savary.

Les Maracas font un point sur leur actualité, les tournées de l'été. Ils n'aiment pas énormément les tournées même si rencontrent beaucoup de gens.
Le groupe se connait depuis 5 ans, les tournées ne changent pas la dynamique du groupe
00:02:30
Le changement de statut professionnel s'est fait très progressivement. Ont des rapports amicaux avec leur maison de disque, Squat, qui est un petit label. Mais maintenant ils voient comment marche le système.
00:04:20
S'ils devaient donner un conseil à des jeunes qui se lancent, qui cherche une maison de disques, ils diraient de soigner leur démo, d'aller le plus loin possible jusqu'à être satisfaits de leur travail puis après essayer de décrocher des rendez-vous. Les maisons de disques sont toujours à la recherche de nouveaux talents, surtout les majors.
00:06:28
Ce qui a changé depuis qu'ils sont musiciens professionnel. Anciens étudiants, l'activité intellectuelle leur manque. Tout ce qu'il y a autour du concert est routinier, on passe beaucoup de temps à attendre, sur la route.
00:08:48
Les volontés pour le deuxième album au niveau commercial. Ils aimeraient vendre plus d'albums que le premier. Mais ils vont plus réfléchir au contenu de l'album sans se concentrer sur le côté commercial. Ils travaillent en groupe, ils participent tous, même si c'est Laurent le chanteur qui écrit les textes.
00:10:00
Les événements marquants pour le groupe en 1991: l'arrivée d'un manager. Il a trouvé plein de dates. La rencontre avec leur ami anglais W.I.Z qui a réalisé un de leurs clips.
Les événements marquants en 1991 au niveau général: la guerre du Golfe pendant la promo du disque, un côté irréel.
00:12:05
Les fêtes de Noël approchent: ils sont contents de revoir leur famille.
00:12:45
Vœux pour l'année suivante: Voyager, visiter la Polynésie. Pas de nouvelle guerre.

Savary, Thierry

Interview de Geoffrey Oryema

Interview du chanteur ougandais de World Music Geoffrey Oryema et du guitariste uruguayen Pajaro Canzani, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

Jouer dans des festivals: Geoffrey Oryema aime moins jouer dans des festivals que dans des salles, l'acoustique est moins bonne et le public moins attentif. Il cherche une atmosphère un peu plus intimiste.

00:01:00
Le concert donné le soir même était difficile car il ne s'entendait pas. Il a souffert pendant le concert, puis en sortant on souffle. Les problèmes de sons sont gênants, mais ça peut arriver. Quand il y a des problèmes de sons, on doit juste croire ce que les gens disent, c'est ce qui donne le courage de continuer. Il y a deux sortes d'avis, positif ou négatif, dans tous les cas cela pousse à continuer.

00:03:25
Est-ce qu'il faut du courage pour être musicien: il faut du courage, de la patience, du talent et surtout de la chance. Il faut pouvoir rencontrer cette chance pour avoir du succès.

00:04:51
Lui a rencontré cette chance en ce moment, il a des portes ouvertes maintenant qui étaient fermées avant. Sa rencontre avec Peter Gabriel, le concert à Wembley pour Mandela, la sortie d'un album, le clip, l'intérêt des médias, il y a beaucoup de choses positives, mais il faut faire attention.

00:06:15
Tout ce qui arrive est positif. Avant cela il a galéré pendant 18-19 ans, donc il est prêt pour ce qui lui arrive.

00:06:45
Il vivait à Paris, maintenant il vit en Normandie. A Paris il a rencontré des musiciens africains, mais aussi américains, sud-américains, français. Il voulait trouver un son, une identité musicale, c'est pour cela qu'il n'a pas fait un groupe, il avait peur que cela puisse casser ce qu'il avait en lui. Mais récemment il a rencontré Pajaro Canzani, un excellent musicien. Ce qu’ils font ensemble c'est beau à voir et écouter.

[Interview de Pajaro Canzani]
00:08:20
Il a une manière de jouer plutôt dans un esprit latin, et avec G.O il change un peu pour la World Music. Il se sent proche de lui car ils viennent du tiers monde, ils ont une manière d'aborder la vie différente et ont la grande histoire en commun. Ils sont très fiers d'avoir réussi à se rencontrer un jour, car la nature l'a voulu, il y a une logique qui dépasse la logique individuelle. C'est une rencontre spéciale. Ils ont un bout de route à faire ensemble. Ils viennent d'un univers où il y a des connaissances ancestrales qui comptent autant que les connaissances logiques et pratiques.

00:11:15
En ce moment ils travaillent sur un son et une identité qui collent parfaPièceent avec les ambitions de GO et la sienne. Ils sont très contents de ce qu'ils sont en train de préparer et de travailler ensemble.

Savary, Thierry

Interview de Liane Foly

Interview de Liane Foly par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Paléo festival en juillet 1991.

Liane Foly aborde son expérience dans les festivals. Elle a déjà fait de grands festivals au Maroc, au Canada et en Angleterre, en open air ou dans des salles fermées. Elle aime beaucoup cela.
Le fait de jouer devant plusieurs milliers de personnes ne lui plaisait pas beaucoup au début. Elle aime mieux jouer dans une petite salle, mais dans un grand rendez-vous c'est différent.
On doit s'adapter au public et essayer de créer une osmose, une espèce de magie. C'est à l'artiste de créer cette ambiance

00:03:15
Liane Foly a une voix très soul. Elle a travaillé sa voix, mais au départ il y a un timbre existant, les cordes vocales c'est comme une empreinte digitale. Elle considère que c'est un gros cadeau que la vie lui a fait. Il y a toujours du travail, et on peut aller dans plusieurs directions.

00:04:40
Son dernier album est conçu sur sa voix, sur des harmonies plus jazz. C'est la musique qu'elle aime au départ, cela lui correspond. Elle a rencontré André Manoukian qui avait un groupe de jazz, il vient vraiment de ça. Elle rêvait de travailler avec lui. Quand elle l'a rencontré lui voulait plus faire de la variété. Le premier album était plus pop, et cet album se dirige plus vers la couler qu'elle veut donner à sa musique et développer.

00:06:30
Est-ce qu'on peut encore parler de variété française? L.F. dit qu'elle fait de la chanson en premier lieu. Elle ne se pose pas plus de question, ce n'est pas important. On peut essayer des choses différentes.

00:07:50
La musique sauve beaucoup de choses. C'est le seul moyen universel, l'amour universel. C'est quand il y a de la musique qu'on oublie les cultures, les religions, les cultures et c'est tout à coup un rassemblement de gens qui sont touchées par les même choses.

00:08:40
Les textes aussi sont ancrés dans ce concept d'amour universel? LF dit que les textes sont différents. Elle croit aux vibrations, aux sons, et que l'on peut toucher quelqu'un même s'il ne comprend pas la langue.

00:09:50
Ecrire un texte c'est écrire une histoire, quelque chose de vécu que l'on veut raconter à quelqu'un. Il y a toujours un élan très positif.

00:10:25
LF est contente de sa carrière, même si évidemment tout n'est pas parfait. C'est un métier très difficile, qui demande beaucoup d'équilibre.

00:11:00
Elle est très attirée par les duos, Pourquoi pas avec Ray Charles. Les duos c'est un mélange de sons et de timbres. Aux Francofolies de La Rochelle elle avait des invités sur scène et il s'est passé des choses. Maurane, Charlebois, Souchon, Marc Jolivet.

00:12:20
LF est une chanteuse de scène. Quand on fait un disque, on écrit une chanson, on le fait pour monter sur scène pour la chanter, C'est ce qu'il y a de plus logique.

00:13:05
3 vœux: assez naïfs, comme mon tempérament: l'amour, l'amour et l'amour.

Savary, Thierry

Interview de Steel Pulse

Interview de Steel Pulse par Thierry Savary.

Enregistrée probablement lors du concert de Steel Pulse à Fri-Son le 9 novembre 1991. Uniquement les réponses.

Parle de la recette du succès du groupe. Steel Pulse explique sa vision de la musique, ce qu'elle représente pour lui et en général, ce que la musique apporte aux gens. On parle aussi de blues et de reggae, de leurs différences et similitudes et du succès grandissant du reggae, que Steel Pulse attribue à la situation mondiale actuelle. Car le reggae dénonce des choses. Il parle du pouvoir de la musique, qu'elle permet de faire passer des messages, et que selon lui le message le plus important est qu'il est possible de changer le système. Les voyages ont montré à Steel Pulse l'importance de comprendre les gens, car cela permet d'avoir un monde plus calme et en paix. Il aborde sa relation avec la Jamaïque, un pays qui a un long historique de combattre l'oppression. Il parle ensuite du marché de la musique, de la différence entre grands et petits labels. Il aborde ensuite le futur album du groupe, qui sortira en 1992. Il est plus engagé politiquement, retour aux racines musicales. Il parle ensuite de la collaboration sur cet album avec des gens plus expérimentés, comme Steven Bray et Stevie Wonder. Il répond ensuite à Thierry Savary concernant une chanson sur le racisme. Il pense que le racisme est trop présent et qu'il est nécessaire de faire ce genre de chanson.

Savary, Thierry

Interview de FFF (Fédération française de fonck)

Interview de FFF par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée en Suisse.

Signification du nom FFF. 6 membres dans le groupe. Origine du groupe, sa signature. Enregistrement d'une démo, puis enregistrement de l'album très rapidement. Actuellement première tournée.
Membres viennent tous d'univers différent, mais n'aime pas le qualificatif de melting pot même si la musique est très métissée. Mais quand même une direction, style reconnaissable, couleur FFF.
Viennent de Paris. Ville carrefour de cultures, berceau de francophonie, les gens se rencontrent. Culture francophone au sens large.
Point de rencontre des différents styles musicaux c'est l'énergie. Les musiques ne s'arrêtent pas à leur définition, l'important c'est l'énergie qu'elles dégagent. Période de mixage des styles, les musiques se rencontrent. Période où on laisse tomber les étiquettes peu à peu, le plus important c'est la musique et de rester ouvert. Période avec l'acquis des années précédentes et les technologies qui permettent de le faire.
Ont enregistré à New York, sont restés 2 mois, ont enregistré dans un grand studio. Bill Lasswell. Mais n'a pas changé leur style, n'est pas intervenu sur le contenu de l'album. Il a organisé l'enregistrement et a mixé l'album. Le mix est une partie les plus importantes pour un album. Il a travaillé avec les plus grands.
Comparaison NY et Paris. Pas comparable, les gens vont au bout de leurs délires mais peu de mélange de communautés. D'ailleurs les gens étaient marqués par le groupe car très métissé, beaucoup d'influence Afrique que les américains n'ont pas.
Beaucoup de jazz à NY, ont un niveau très haut.
Ont été choqués par l'apologie du système capitaliste à NY. Domaine social beaucoup moins développé qu'en Europe.
Le statut du musicien n'est pas vraiment différent à NY qu'en Europe, mis à part peut-être le syndicat des musiciens qui est très organisé.
Ville où tout peut arriver.
Les invités sur l'album sont tous des gens rencontrés à NY. Les choses se sont faites "à la cool".
Ont signés chez Epic, sent que des gens qui poussent, l'album va sortir partout. Sont aidés par beaucoup de gens. Première tournée et ont déjà une équipe technique pour la tournée. FFF pense à avancer.
Reprise de Requiem pour un con, ont repris le morceau avant la mort de Gainsbourg.
FFF grande alchimie entre les membres.
3 vœux: succès international avec FFF, voyager le plus possible, réussir dans sa vie privée.

Savary, Thierry

Interview de Schascle

Interview de par Thierry Savary.

Enregistrée lors du Montreux Jazz Festival 1991.

Schascle sort tout juste du concert, elle est très impressionnée et encoure sous le coup de l'émotion d'avoir pu jouer avec de si grands musiciens.
Son parcours: aime la musique et en fait depuis petite. Elle vient de sortir un album a LA
Même si sa musique est teintée "black music", elle n'est pas vraiment influencée par des musiciens afro-américains, et n'arrive pas à explique son style.
Normalement s'évade lors qu'elle chante et qu'elle est sur scène, mais là elle était très stressée.
L'art, la musique sont très puissants, arrivent à l'émouvoir beaucoup, elle s'évade. C'est l'expression de l'esprit.
Va peut-être faire d'autres choses, car la musique est universelle, et elle va voyager et espère absorber des autres cultures.
Elle apprécie le fait d'être libre avec sa maison de disque et de pouvoir rester elle-même. Elle est très contente de ce qui lui arrive.
Elle est le plus heureuse sur scène, car en studio il y a plus de pensées, plus réfléchi, sur scène c'est plus expressif, il y a l'énergie, les vibrations de la scène.
Ne cherche pas la perfection, l'important est plus l'expression que la recherche de la perfection. Elle a besoin d’être touchée par la musique, que ce soir vrai et pas parfait. C’est pour ça qu'elle n'aime pas la musique électronique, par machine.
Elle est très spirituelle, mais pas religieuse. C'est une universaliste, car elle croit que tout est lié, avec une même force. Elle aime se laisser porter, et du coup ça marche car elle fait ce qu'elle a envie de faire et ce qui l'a rend heureuse.
Pour ce premier album, elle ne changerait rien, dans sa vie entière elle ne changerait rien, elle est très heureuse maintenant, et elle va continuer à explorer et évoluer.
3 vœux: elle n'y touche pas, elle veut juste continuer à faire ce qu'elle fait et grandir spirituellement et intellectuellement. N'a pas de vœux car elle vit ses vœux tous les jours, elle veut juste vivre sa vie, s'aimer, donner aux autres, la nature. Elle ferait le rêve que les gens s'intéressent à la planète.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview de Mano Negra

Interview du groupe La Mano Negra par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en 1991.

Le rôle du sonorisateur: le public fait beaucoup de bruit, il faut régler. Aussi s'il se passe qqch sur scène.
Jouer dans les festivals n'est pas forcément la scène qu'ils préfèrent, mais au Paléo il y a une bonne ambiance.
Vu le style de musique du groupe, dans les petites salles on est plus proche du public, mais cela dépend surtout de la manière de mettre en place la scène plus que de la taille de la salle ou du lieu.
MN essaie de casser la séparation entre le public et les musiciens, créer une relation. Souvent ont des amis qui font la sécurité pour aider le public à monter sur scène.
Un groupe nombreux, doit s'organiser pour que cela se passe bien, et au niveau relationnel ça se passe bien car ils sont tous amis. Essaie de casser un peu les habitudes, pour ne pas s'installer dans une routine. Pour cela vont jouer dans des lieux insolites, des squats, des endroits peu communs.
MN ont eu la chance de signer avec une maison de disques en étant en position de force. C'est eux qui pont rédigé leur contrat, et ont trouvé une maison qui acceptait ces conditions.
Le passage de groupe underground à groupe à succès, ce que ça change. Un autre environnement, des autres rencontres.
Ont voyagé en Amérique Latine, et ont trouvé un public en or alors qu'ils ne sont pas habitués à de la musique rock. Ont joué près de Cuzco devant des indiens et ont complétement accroché. Le voyage permet de relativiser aussi, de voir la vie autrement
Concernant le style musical, le mélange de tous les genres est venu naturellement, ont fait ce qu'il leur plait de faire. Il ne fait pas avoir peur de s'inspirer des influences qu'ils ont.
Sont vraiment très proches.
En studio gardent leur spontanéité, ont joué comme ils ont l'habitude de le faire.
Des choses qu'ils aimeraient faire vraiment: refaire une tournée en Amérique Latine avec le Royal Deluxe en cargo.

Savary, Thierry

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