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Savary, Thierry
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Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

Interview de Taj Mahal

Interview de Taj Mahal, musicien blues américain, par Thierry Savary, journaliste.
Réalisée durant l'été 1991, ou lors du passage de Taj Mahal à Fri-Son en octobre 1991.

Parle de son gout pour le voyage, de ce qu'il aime en Suisse, de ses activités de producteur, de son choix de travaille avec un petit label plutôt qu'un major. , de sa collaboration avec d'autres personnes pour l'écriture des textes de cet album et du fait qu'il écrive pour d'autres.
Taj Mahal explique comment il a appris à jouer du piano, de la guitare et du banjo.
Puis ils parlent de ce que représente la musique pour lui.
Du fait qu'il viennent d'une île, et que cela le rend plus indépendant.
Taj Mahal parle ensuite de l'évolution de la musique, du blues, de l'importance de la communication qui s'oublie souvent dans la musique pop et rock.

Savary, Thierry

Interview de David Sanborn

Interview en anglais de David Sanborn, saxophoniste américain, par Thierry Savary.
Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz Festival en 1991.

David Sanborn évoque le fait qu'il aime beaucoup de Montreux Jazz festival. Il parle aussi de son nouvel album, qui n'est pas vraiment jazz mais plutôt groove. David Sanborn pale de sa manière de composer, puis de sa perception du saxophone. Quand on lui dit qu'il est considéré comme un des plus grand joueurs de saxophone, il n'est pas du tout d'accord et cite de nombreux autres musiciens.

Savary, Thierry

Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Tori Amos

Interview de la chanteuse américaine Tori Amos par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Tori Amos parle du fait de jouer au Montreux Jazz. Elle est très surprise et très honorée.

00:00:42
Elle joue au piano depuis son enfance, avant même de savoir marcher.
Elle ne vient pas d'une famille de musiciens, mais elle a grandi entourée des disques de sa mère. Elle rejouait au piano tout ce qu'elle entendait. Elle ensuite allée au conservatoire de ses 5 à ses 11 ans. Elle commencé dans les clubs à 13 ans.

00:02:20
Tori Amos ne pense pas que les études soient importantes, sauf si on pense pourvoir en retirer quelque chose. Elle pense apprendre en écoutant. Elle est très fan de Jimmy Hendrix. On peut étudier mais pourquoi faire la musique des autres alors qu'on peut faire la sienne

00:03:30
Elle a joué avec un groupe, mais ça n'a pas vraiment marché. Et quand elle était mal psychologiquement elle s'est remise au piano voix. Ce ne serait pas utile pour elle de jouer dans un groupe.
Elle pense que c'est super ce qu'on peut faire avec les programmes et les technologies mais ce n'est pas pour elle. Le piano est son instrument.

00:05:25
Elle ne pense pas trop au futur, elle préfère être dans le présent car il se passe tellement de choses. Elle essaie de plutôt vivre chaque jour, finir son album et se concentrer là-dessus

00:06:10
Elle est toujours nerveuse avant de jouer mais elle est plus excitée que nerveuse. Elle aime plus jouer que ce qu'elle est nerveuse.

00:06:45
3 vœux: que tout le monde voie le film "La petite sirène" qui est son film préféré, que tout le monde passe une merveilleuse nuit d'amour et que la terre continue d'exister.

Savary, Thierry

Interview de Geoffrey Oryema

Interview du chanteur ougandais de World Music Geoffrey Oryema et du guitariste uruguayen Pajaro Canzani, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

Jouer dans des festivals: Geoffrey Oryema aime moins jouer dans des festivals que dans des salles, l'acoustique est moins bonne et le public moins attentif. Il cherche une atmosphère un peu plus intimiste.

00:01:00
Le concert donné le soir même était difficile car il ne s'entendait pas. Il a souffert pendant le concert, puis en sortant on souffle. Les problèmes de sons sont gênants, mais ça peut arriver. Quand il y a des problèmes de sons, on doit juste croire ce que les gens disent, c'est ce qui donne le courage de continuer. Il y a deux sortes d'avis, positif ou négatif, dans tous les cas cela pousse à continuer.

00:03:25
Est-ce qu'il faut du courage pour être musicien: il faut du courage, de la patience, du talent et surtout de la chance. Il faut pouvoir rencontrer cette chance pour avoir du succès.

00:04:51
Lui a rencontré cette chance en ce moment, il a des portes ouvertes maintenant qui étaient fermées avant. Sa rencontre avec Peter Gabriel, le concert à Wembley pour Mandela, la sortie d'un album, le clip, l'intérêt des médias, il y a beaucoup de choses positives, mais il faut faire attention.

00:06:15
Tout ce qui arrive est positif. Avant cela il a galéré pendant 18-19 ans, donc il est prêt pour ce qui lui arrive.

00:06:45
Il vivait à Paris, maintenant il vit en Normandie. A Paris il a rencontré des musiciens africains, mais aussi américains, sud-américains, français. Il voulait trouver un son, une identité musicale, c'est pour cela qu'il n'a pas fait un groupe, il avait peur que cela puisse casser ce qu'il avait en lui. Mais récemment il a rencontré Pajaro Canzani, un excellent musicien. Ce qu’ils font ensemble c'est beau à voir et écouter.

[Interview de Pajaro Canzani]
00:08:20
Il a une manière de jouer plutôt dans un esprit latin, et avec G.O il change un peu pour la World Music. Il se sent proche de lui car ils viennent du tiers monde, ils ont une manière d'aborder la vie différente et ont la grande histoire en commun. Ils sont très fiers d'avoir réussi à se rencontrer un jour, car la nature l'a voulu, il y a une logique qui dépasse la logique individuelle. C'est une rencontre spéciale. Ils ont un bout de route à faire ensemble. Ils viennent d'un univers où il y a des connaissances ancestrales qui comptent autant que les connaissances logiques et pratiques.

00:11:15
En ce moment ils travaillent sur un son et une identité qui collent parfaPièceent avec les ambitions de GO et la sienne. Ils sont très contents de ce qu'ils sont en train de préparer et de travailler ensemble.

Savary, Thierry

Interview de Liane Foly

Interview de Liane Foly par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Paléo festival en juillet 1991.

Liane Foly aborde son expérience dans les festivals. Elle a déjà fait de grands festivals au Maroc, au Canada et en Angleterre, en open air ou dans des salles fermées. Elle aime beaucoup cela.
Le fait de jouer devant plusieurs milliers de personnes ne lui plaisait pas beaucoup au début. Elle aime mieux jouer dans une petite salle, mais dans un grand rendez-vous c'est différent.
On doit s'adapter au public et essayer de créer une osmose, une espèce de magie. C'est à l'artiste de créer cette ambiance

00:03:15
Liane Foly a une voix très soul. Elle a travaillé sa voix, mais au départ il y a un timbre existant, les cordes vocales c'est comme une empreinte digitale. Elle considère que c'est un gros cadeau que la vie lui a fait. Il y a toujours du travail, et on peut aller dans plusieurs directions.

00:04:40
Son dernier album est conçu sur sa voix, sur des harmonies plus jazz. C'est la musique qu'elle aime au départ, cela lui correspond. Elle a rencontré André Manoukian qui avait un groupe de jazz, il vient vraiment de ça. Elle rêvait de travailler avec lui. Quand elle l'a rencontré lui voulait plus faire de la variété. Le premier album était plus pop, et cet album se dirige plus vers la couler qu'elle veut donner à sa musique et développer.

00:06:30
Est-ce qu'on peut encore parler de variété française? L.F. dit qu'elle fait de la chanson en premier lieu. Elle ne se pose pas plus de question, ce n'est pas important. On peut essayer des choses différentes.

00:07:50
La musique sauve beaucoup de choses. C'est le seul moyen universel, l'amour universel. C'est quand il y a de la musique qu'on oublie les cultures, les religions, les cultures et c'est tout à coup un rassemblement de gens qui sont touchées par les même choses.

00:08:40
Les textes aussi sont ancrés dans ce concept d'amour universel? LF dit que les textes sont différents. Elle croit aux vibrations, aux sons, et que l'on peut toucher quelqu'un même s'il ne comprend pas la langue.

00:09:50
Ecrire un texte c'est écrire une histoire, quelque chose de vécu que l'on veut raconter à quelqu'un. Il y a toujours un élan très positif.

00:10:25
LF est contente de sa carrière, même si évidemment tout n'est pas parfait. C'est un métier très difficile, qui demande beaucoup d'équilibre.

00:11:00
Elle est très attirée par les duos, Pourquoi pas avec Ray Charles. Les duos c'est un mélange de sons et de timbres. Aux Francofolies de La Rochelle elle avait des invités sur scène et il s'est passé des choses. Maurane, Charlebois, Souchon, Marc Jolivet.

00:12:20
LF est une chanteuse de scène. Quand on fait un disque, on écrit une chanson, on le fait pour monter sur scène pour la chanter, C'est ce qu'il y a de plus logique.

00:13:05
3 vœux: assez naïfs, comme mon tempérament: l'amour, l'amour et l'amour.

Savary, Thierry

Interview de FFF (Fédération française de fonck)

Interview de FFF par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée en Suisse.

Signification du nom FFF. 6 membres dans le groupe. Origine du groupe, sa signature. Enregistrement d'une démo, puis enregistrement de l'album très rapidement. Actuellement première tournée.
Membres viennent tous d'univers différent, mais n'aime pas le qualificatif de melting pot même si la musique est très métissée. Mais quand même une direction, style reconnaissable, couleur FFF.
Viennent de Paris. Ville carrefour de cultures, berceau de francophonie, les gens se rencontrent. Culture francophone au sens large.
Point de rencontre des différents styles musicaux c'est l'énergie. Les musiques ne s'arrêtent pas à leur définition, l'important c'est l'énergie qu'elles dégagent. Période de mixage des styles, les musiques se rencontrent. Période où on laisse tomber les étiquettes peu à peu, le plus important c'est la musique et de rester ouvert. Période avec l'acquis des années précédentes et les technologies qui permettent de le faire.
Ont enregistré à New York, sont restés 2 mois, ont enregistré dans un grand studio. Bill Lasswell. Mais n'a pas changé leur style, n'est pas intervenu sur le contenu de l'album. Il a organisé l'enregistrement et a mixé l'album. Le mix est une partie les plus importantes pour un album. Il a travaillé avec les plus grands.
Comparaison NY et Paris. Pas comparable, les gens vont au bout de leurs délires mais peu de mélange de communautés. D'ailleurs les gens étaient marqués par le groupe car très métissé, beaucoup d'influence Afrique que les américains n'ont pas.
Beaucoup de jazz à NY, ont un niveau très haut.
Ont été choqués par l'apologie du système capitaliste à NY. Domaine social beaucoup moins développé qu'en Europe.
Le statut du musicien n'est pas vraiment différent à NY qu'en Europe, mis à part peut-être le syndicat des musiciens qui est très organisé.
Ville où tout peut arriver.
Les invités sur l'album sont tous des gens rencontrés à NY. Les choses se sont faites "à la cool".
Ont signés chez Epic, sent que des gens qui poussent, l'album va sortir partout. Sont aidés par beaucoup de gens. Première tournée et ont déjà une équipe technique pour la tournée. FFF pense à avancer.
Reprise de Requiem pour un con, ont repris le morceau avant la mort de Gainsbourg.
FFF grande alchimie entre les membres.
3 vœux: succès international avec FFF, voyager le plus possible, réussir dans sa vie privée.

Savary, Thierry

Interview de Lloyd Cole

Interview du chanteur anglais LLoyd Cole par Thierry Savary et Anne Baecher.

LLoyd Cole se souvient de ses débuts. Il en a de bons souvenirs, il a connu le succès très rapidement. La première année de sa carrière 1983-84 est certainement le meilleur souvenir de sa vie. Ils sont arrivés très vite au Top 50. Il avait une grande confiance dans le fait qu'ils se fassent connaître rapidement car ils étaient bons mais il ne pensait pas que ça arriverait aussi vite.
Il ne s'explique pas la clé de son succès. Ses plus grands succès ne sont pas forcément ses meilleures chansons. C'est surtout dû à la chance et au fait de faire de bons disques.

00:01:43
On peut être vite déçu dans ce travail. One ne peut pas toujours faire des hits. Si les choses ne vont pas bien dans un pays, c'est un autre pays qui prend le relai

02:24
Être musicien n'est pas un rêve d'enfant. Petit, il voulait être une star de télé en tant que chanteur, et il l'a été au début. C'est un musicien reconnu seulement depuis les 5-6 dernières années. Il ne se considère pas comme un bon musicien, mais assez bon pour faire ce qu'il a à faire. Il rêvait d'être célèbre surtout, et le fait de l'avoir été lui a fait comprendre que ce qu'i aime c'est faire des disques.

00:03:35
Le fait d'être musicien a ses bons et ses mauvais coté. Il aime faire des disques, mais il n'aime pas faire des tournées et être loin de sa femme. C'est à double tranchant.
Le fait de voyager lui a appris que la manière de penser avec laquelle il a grandit n'est pas forcément la meilleure. Il pense que le monde serait un meilleur endroit si on apprenait à se comprendre. Il a aussi appris que peu importe les succès dans la vie ce n'est pas le plus important dans le monde.

00:05:00
Il essaie d'écrire des chansons ouvertes, que le public peut y trouver une signification propre.

00:05:25
Le fait d'être anglais à NY n'a rien de spécial car il y a tellement de nationalités différentes dans cette ville. Il aime vivre à NY car c'est une ville qui a beaucoup à offrir.

00:07:04
Au sujet de l'Europe unie, il est inquiet que les cultures minoritaires se perdent et s'uniformisent, même si cela peut être positif au niveau économique.

00:08:14
Il a de la facilité à composer mais ses chanson ne sont pas forcément toujours bonnes. Il faut prendre du recul ensuite pour juger. Il prend en compte l'avis de sa femme et de son manager et quelques autres personnes. Il n'imprime pas ses textes car iI ne pense pas que ses textes soient des poèmes mis en musique. C'est un tout entre musique et texte. Les paroles portent l'atmosphère et la mélodie de la chanson.

09:40
Il a des sujets de prédilection, il écrit toujours un peu sur les mêmes sujet. Il écrit sur les gens, comment les gens vivent ensemble, comment ils cherchent une signification à leur vie. Il n'essaie pas d'écrire de grandes vérités. Il écrit ce qu'il ressent sans accorder d'importance à ce que les gens peuvent penser de lui.

00:10:55
C'est le premier album qu'il compose sans faire partie d'un groupe. Il aime bien ça car il est seul pour prendre les décisions. Il a aimé être dans un groupe mais c'est difficile, car il y a toujours des conflits d'idées.

00:12:05
Il a de bonnes relations avec sa maison de disque et les gens du métier dans la plupart des pays mais pas partout.
Il a pris 10 semaines pour enregistrer son album
Les chansons étaient écrites avant d'arriver en studio, il pense que c'est stupide d'écrire en studio.

00:14:00
Il parle de la World Music. Il pense que c'est bien tant que ce n'est pas trop évident. C'est une musique qui a toujours existé, le fait de mélanger les influences musicales.

00:15:15
Il n'a pas souvent l'occasion de jouer avec d'autres gens pour le plaisir. C'est une des inconvénients du métier, il faut arranger du temps pour s'amuser.

00:17:00
Il aimerait pouvoir changer le deuxième album, il y a beaucoup de choses mauvaises dessus.

Il est impossible pour lui d'avoir une relation avec son public, car il savent beaucoup plus de choses sur lui que l'inverse, c'est une relation inconfortable et presque injuste. Il ne s'est jamais senti à l'aise sur scène

Savary, Thierry

L'île Tristan da Cunha

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'île Tristan da Cunha.

Alain Bougard commence son récit en 1506. Le roi du Portugal envoie Tristan da Cunha aider la corne de l'Afrique. Il va trop au sud, et il se perd. Il finit par découvrir une île, qu'il appelle de son nom, mais n'y accoste même pas.
En 1700, l'astronome Halley y va pour ses observations. Plusieurs personnes s'y rendent mais personne ne reste vraiment.

En 1810, 4 américains y débarquent. Jonathan Lambert se proclame empereur de l'archipel.
Trois ans plus tard, des anglais débarquent mais Lambert et un autre homme n'y sont plus. Ils sont intéressés par l'île car Napoléon n'est pas loin, à Sainte-Hélène. Ils s'y installent pour quelques années.
Mais la colonie coute cher, et les anglais finissent par repartir.

00:08:55
Une fois l'évacuation anglaise, il ne reste que William Glass et sa femme. Ils veulent faire une colonie chrétienne égalitaire, dont les principes régissent encore l'île aujourd'hui.
En 1855 Glass meurt, et il y a 83 citoyens sur l'île, dont 15 enfants de Glass.
Aujourd'hui on trouve 7 noms sur l'ile.

En 1903 l'île compte 97 habitants. L'île n'est pas assez fertile et accueillante pour pouvoir permettre à la population de se développer plus vite.

Aujourd'hui les gens habitent dans un village qui s'appelle Edimbourg-des-7 mers.

00:14:25
Alain Bougard raconte une tragédie en 1961. Un volcan se met à sortir de terre et un tremblement de terre chasse les habitants. On doit évacuer les 260 personnes, ramenées en Angleterre. Ils vont rester 2 ans. Ils supportent très mal la confrontation avec les anglais, atteints moralement et dans leur santé. Ils demandent à y retourner. Ils sont maintenant 300, avec quelques normes obligatoires

Savary, Thierry

L'énigme de l'île de Lady Musgrave

Magazine d'Alain Bougard consacré à l'énigme de l'île de Lady Musgrave.

Alain Bougard parle des nombreux mystères dans les îles.

L'île de Lady Musgrave se trouve au sud de la grande barrière de corail, près de l'Australie.
Il raconte l'histoire de trois hommes venus sur l'île faire de la plongée. Ils se réveillent un jour à côté d'un inconnu, un australien nommé Paul Sharp.
Paul Sharp est parti avec son voilier pour visiter des îles. Il voulait voir l'île de Lady Musgrave qui est connu pour la beauté de ses paysages et la plongée.
Il raconte qu'en faisant de la plongée, il a vu un voilier à moitié submergé dans l'eau. Il y a une atmosphère bizarre autour de ce naufrage. Il a l'air récent, mais il n'y a pas de trace de vie. Le bateau est intact, et l'équipement est très moderne et professionnel.
Au moment de retrouver son bateau, il a disparu.
Il décide alors de se rendre sur l'île de Lady Musgrave.

00:08:00
Paul Sharp raconte son histoire aux campeurs.
On retrouvera son bateau sur une île voisine.
L'énigme du bateau de l'île de Lady Musgrave ne sera jamais élucidée.

Savary, Thierry

Les robinsons de l'île Inaccessible

Magazine d'Alain Bougard consacré aux robinsons de l'île Inaccessible.

Alain Bougard raconte l'histoire des frères Gustav et Friedrich Stoltenhoff. L'un des frères avait échoué sur l'Île Tristan da Cunha, et avait eu l'idée de se lancer dans le commerce d'huile de phoque.
De retour en Allemagne, il n'avait qu'une idée, retourner sur ces îles pour se lancer dans ce commerce.
Suivant des conseils, ils décident de s'installer sur l'île inaccessible plutôt que sur Tristan da Cunha.

Les deux frères commencent à s'installer, et à chasser le phoque.
Ils décident de visiter l'île. Ils découvrent des chèvres et des porcs, mais l'accès est très difficile. En plus, leur chemin d'accès devient condamné et leur bateau se brise. Ils n'ont plus de possibilité de trouver des vivres.
Finalement, ils décidèrent que l'un resterait sur la côte pour chasser le phoque, et l'autre irait s'installer en haut pour élever les troupeaux et envoyer à manger à son frère en bas.
La solitude leur pèse, les conditions sont de plus en plus difficiles.
Ils finissent par mettre le feu à tout ce qu'ils avaient construit pour se faire remarquer par un bateau, et pouvoir rentrer en Allemagne.

Savary, Thierry

La prise de la Dame du Cap

Magazine d'Alain Bougard consacré à la prise, ou le trésor, de la Dame du Cap.

Alain Bougard parle de l'île Bourbon, La Réunion aujourd'hui, et de la prise de la Dame du Cap.

La Dame du Cap est un bateau portugais qui transporte des nobles et les richesses des Indes vers Lisbonne. Pris dans une tempête, il s'arrête à Saint-Denis, sur l'île Bourbon. Il y a des réparations à faire sur le navire.
Deux bateaux pirates approchent de la Dame du Cap, et l'attaquent.

Les pirates s'emparent des richesses et du bateau.

Les voyageurs de la Dame du Cap doivent rester sur l'île durant 7 mois, jusqu'à l'arrivée d'un autre bateau.

Quelques années plus tard, les pirates furent tous condamnés. Mais le trésor de la Dame du Cap avait disparu. Depuis, de nombreuses recherches du trésor se sont faites, mais jamais personne n'a trouvé le trésor.

Savary, Thierry

Les solitaires de Sainte Hélène

Magazine d'Alain Bougard consacré aux solitaires de l'île de Sainte-Hélène

Alain Bougard introduit l'île de Sainte-Hélène, surtout connue à cause de Napoléon I, mais aussi surnommée l'île d'Emeraude.

Alain Bougard parle de l'histoire de l'île.
Elle a été découverte au 16ème siècle par les Portugais, le jour de la Sainte-Hélène. Ils ont caché l'île pendant très longtemps aux autres nations. L'île était utilisée comme base sur la route des Indes par les Portugais.

Alain Bougard raconte l'histoire du premier habitant de l'île. Il s'agit d'un prisonnier portugais.

Alain Bougard explique ensuite l'histoire de l'île sous domination anglaise, qui vit l'arrivée de colons sur l'île au 17ème siècle.

Alain Bougard parle ensuite de l'arrivée de Napoléon sur l'ile, ce qui la rend célèbre.

Au 19ème, l'île perd de son intérêt maritime, pour gagner en intérêt pénitentiaire. De nombreux prisonniers s'y retrouveront, plus ou moins connus.

L'île est un symbole de tragédie, sauf pour les Français qui ont un lien particulier avec l'île. Ils ont fait un musée de Napoléon.

L'île a toujours entre 3000 et 6000 habitants, car c'est une base militaire importante. Depuis Napoléon et la crainte de voir des tentatives de libération, les îles de l'Atlantique sont devenues des bases militaires.

Savary, Thierry

Le mystère de Louis XVII aux Seychelles

Magazine d'Alain Bougard consacré au mystère de Louis XVII aux Seychelles.

Alain Bougard introduit l'émission en parlant du fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, que tout le monde pensait mort lors de la révolution. On sait aujourd'hui qu'il n'est pas mort à ce moment-là.

Il faut se rendre aux Seychelles, en 1865. Il y a un homme qui vit dans une grande misère, et que les gens appellent monsieur Louis. Personne ne sait comment il est arrivé sur l'île.
Il tomba malade, et un Français et un prêtre se rendirent sur son lit de mort. Au moment de la confession, Monsieur Louis confessa être le fils de Louis XVI.

Personne ne sait si cette confession est vraie.

Alain Bougard raconte les différentes pistes pour essayer d'identifier le fils de Louis XVI, et comment et pourquoi il serait arrivé aux Seychelles.
Il y a plus de pistes qui affirment son identité que l'inverse.

Savary, Thierry

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