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Interview de François Couplan et Marc Veyrat - brute

Interview brute de François Couplan et Marc Veyrat par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de leur livre de recettes "Herbier gourmand" chez Hachette.

00:02:22
Thierry Savay leur demande de s'exprimer à tour de rôle sur l'amour qu'ils portent à la nature. Ils ont beaucoup travaillé pour ce projet : ce sont deux hommes passionnés de botanique qui ont décidé de faire de la cuisine. Toutes les années, Marc Veyrat introduit 30 nouvelles plantes dans ses plats donc 30 goûts nouveaux. Ils pensent que ce type de collaboration va faire des petits.

00:06:29
Ils font constamment des recherches. Pour Couplan, c'est intéressant de travailler au niveau des saveurs, car c'est un aspect des plantes qu'il ne traite pas d'habitude, voir le regard du cuisinier sur la plante. Veyrat trouve magique de travailler avec Couplan. Couplan a appris à Veyrat à toucher les plantes. Ils sont heureux dans leur métier. Ils ont touché un plantain en venant et l'odeur qui s'en dégageait, c'était du champignon. Pour Veyrat, une plante, c'est comme du vin, il faut la décanter, l’oxygéner avant de la mettre dans l'assiette. Veyrat, dit que certaines plantes ont des arômes qui sortent tout de suite. C'est le côté fascinant des plantes.

00:13:24
Veyrat, dit que la nature ça se mérite que c'est elle qui domine. Pendant les services au restaurant, c'est le moment où il peut, il y avoir le plus beau compliment pour eux. Couplan apprend à analyser les saveurs avec Veyrat qui crée les recettes. Ce qui est fabuleux, c'est qu'il y a énormément de possibilités dans leur collaboration. Il faudrait qu'ils vivent 2000 ans pour l'exploiter à fond.

00:18:00
François Couplan habite à Massonnens et organise des stages de cueillette de plantes, en particulier en Gruyère. Il pense qu'un livre ce n'est pas suffisant, il faut aller à la rencontre de la plante dans la nature et généralement, les gens ont un blocage avec ça. Lui et Marc ont eu la chance d'être éduqué à la botanique depuis l'enfance. Le petit-fils de Couplan a appris quelles plantes étaient comestibles dès l'enfance. Couplan appelle à faire découvrir les plantes et le monde aux enfants.

00:26:25
Veyrat pense qu'il faut mettre en avant les valeurs de la terre dans l'éducation des enfants. Il anime des cueillettes pour les enfants également. Et ceux qui vivent dans un environnement bétonné en ont d'autant plus besoin. Veyrat pense que les endroits préservés sont un trésor. Actuellement, il y a une redécouverte du monde rural.

00:33:05
Thierry Savary demande qu'ils pensent que les gens changent leur comportement à leur contact. Marc Veyrat dit qu'un tiers de ses clients lui disent qu'ils sont content d'avoir découverts des arômes nouveaux, mais qu'ils étaient venus à reculons. Il pense que sa cuisine respecte les plante, mais n'en abuse pas. Il fait 50% de ses plats avec des plantes et aujourd'hui, il est reconnu de même que François Couplan. Il constate une évolution et que petit à petit les gens sont convaincu. Couplan souligne que c'est un moment important actuellement, avant la pratique de l'agriculture, nos ancêtres mangeaient ses plantes. Elles ont été oubliées et maintenant, elles reviennent sur le devant de la scène. Pour lui, l'avenir ne peut se baser que sur le passé.

00:42:11
Veyrat souligne que ses références, c'est aussi le passé. Il parle de ses références de goût. Thierry Savary souligne que le respect de la clientèle amène aussi une forme d'éducation. Veyrat dit que ses clients lui ont tout appris. Il est autodidacte et se remet tout le temps en question, pour lui, il faut savoir s'effacer au bon moment et c'est ce qu'il appelle le grand service.

Savary, Thierry

Interview du groupe Les Négresses Vertes - brut

Interview par Thierry Savary [Nationalité: musicien] de Stéphane Méllino du groupe Les Négresses Vertes à l'occasion de la sortie de leur album "Zig-Zag" et de leur concert.

Enregistrée en octobre 1994.

00:00:07
Thierry demande à Stéphane Méllino comment se porte la famille des Négresses vertes. Elle se porte bien malgré les événements qui sont parfois dramatiques (décès d'Helno). Les Négresses Vertes sont une institution dans le paysage du rock français. Le principe de base c'est la scène, le partage.

00:03:27
Sur scène Stéphane Méllino a l'impression de se dédoubler. Il raconte son expérience de la scène. Quand il descend de la scène il met du temps à s'en remettre. Quand le groupe redescend de scène, il se raconte leur expérience.

00:08:54
Quand ils ont commencé, ils n'étaient pas très bon musiciens mais ils se sont améliorés. Ils essaient de tous tirer à la même corde.

00:11:10
Ils parlent de la chanson "Après la pluie, le beau temps" et de ce que cette phrase signifie. Ils parlent de la dimension émotionnelle de la musique et d'Helno.

00:14:30
Ils ont décidé de tous chanter car il ne voulaient pas avoir un seul chanteur pour remplacer Helno. Il parlent de la réception du disque et de la première écoute, de la manière dont les gens écoutent de la musique actuellement et du métier de musicien.

00:18:44
Ils parlent de l'amour envers les gens et de trois vœux de Stéphane Méllino (la réalisation d'une Europe, la paix et un avenir radieux pour la jeunesse algérienne)

Savary, Thierry

Interview de Dave Stewart - brut

Interview de Dave Steward par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée le 20 octobre 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Greetings from the Gutter".

Il s'agit de l'interview brute diffusée en novembre 1994 (S116-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview d'Axelle Red - brut

Interview de la chanteuse belge Axelle Red par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S157-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Calvin Russel - brute

Interview du chanteur et guitariste country américain Calvin Russel par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert à Fri-Son le 24 mars 1995.

Il s'agit de la version brute de l'interview. Une autre version, plus courte et probablement diffusée, existe (S139-02).

Calvin Russel explique qu'il a des origines indiennes, mais il ne sait pas quel pourcentage cela représente. Son arrière-grand-mère était indienne. Il pense que chaque être humain peut avoir une perception particulière de l'existence.

Il parle du nom de son album, "Dream of The Dog". Cela représente des croyances diverses, pas uniquement indiennes. Il y a aussi des influences chinoises, indienne ou d'art moderne. Il insiste sur le fait que c'est dangereux de penser que l’on n’est pas lié à la nature.

00:02:40
Il parle du fait de pouvoir vivre ensemble, de s'entendre. C'est pour ce la qu'il essaie de parler à tout le monde dans sa musique. Il a une sorte de pensée universelle.

00:05:00
Thierry Savary lui demande si la musique peut aider à rapprocher les gens.
Il pense que la musique était innée. C'est quelque chose de naturel pour lui. Il ne se rappelle pas comment il a commencé à jouer. Il a commencé à 12 ans.

00:06:30
Thierry Savary lui parle de sa carrière, du fait qu'il a du parcourir un long chemin avant de réussir.

Calvin Russel parle de sa carrière, son histoire pourrait être un livre. Il explique que le jour avant que sa carrière décolle, il n'a gagné que 8 dollars. Il ne sait pas comment cela s'est passé mais c'est une de ces histoires. Il est encore confus par rapport au succès qu'il a actuellement, il n'y crois pas vraiment. Il est très content.

00:09:00
Calvin Russel parle de l'argent. Il ne se rend pas vraiment compte qu'il en a car il pense surtout à sa musique, à composer. Il veut juste vivre.

00:10:15
Thierry Savary lui parle de son album.
Calvin Russel parle de l'album, il pense qu'il y a une amélioration dans cet album. Il parle du son, il en est très content.

Thierry Savary lui parle du fait de chanter, que le fait de chanter revêt une sorte de dimension spirituel, que cela procure un équilibre.
Calvin Russel parle même du pouvoir du fait de chanter. Il parle de l'influence qu'il peut avoir sur les gens.

00:14:00
Il parle du fait qu'il a du succès en Europe, mais pas au Texas, aux Etats-Unis. Quand il rentre au Texas, il rentre dans sa vie normale. La vie de musicien ce n'est pas la vie réelle. Mais il aime le fait d'avoir deux vies. Il est très heureux.

00:15:30
Thierry Savary lui parle de sa situation, du fait qu'il semble heureux.
Calvin Russel parle du fait de réaliser ce dont on rêvait. Il se demande parfois si cela n'était pas écrit.

Russel, Calvin

Interview de Jeff - brute

Interview du chanteur genevois Jeff par Thierry Savary [Nationalité : musicien]

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Je veux vivre" en octobre 1995.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en octobre 1995 (S157-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Interview de Art Mengo- brute

Interview du chanteur français Art Mengo par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "La mer n’existe pas", en décembre 1995.

Il s'agit de l'interview brute (S168-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Maurane - brute

Interview de la chanteuse belge Maurane par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Différente", en février 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S179-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Lokua Kanza - brute

Interview du chanteur congolais Lokua Kanza par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Wapi Yo" en 1995, et de son passage à Fri-Son le 01 mars 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S174-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Marc Lavoine - brute_2

Interview du chanteur Marc Lavoine par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Lavoine-Matic" en octobre 1996.

00:00:06
Son nouvel album explore des voies musicales qu'il n'avait pas empruntées avant. Il s'est inspiré de la musique qu'il écoute pour l'écrire. Il le définit comme du collage dadaïste. Il a travaillé avec 4 compositeurs et Michel Coeuriot qui est arrangeur de l'album. Il dit que dans cet album, il n'y a pas de chansons d'amour, mais de l'amour dans les chansons. Il a essayé de faire un album qui représente les gens. Il a fait un duo avec Princess Erica dans lequel ils chantent l'un avec l'autre pour les autres. Marc Lavoine dit que le problème et la qualité de cet album, c'est qu'il est un peu intelligent.

00:07:00
Thierry, dit que souvent, on se plaint des artistes lorsqu'ils font tout le temps la même chose et on s'en plaint également quand ils font d'autres choses. Marc Lavoine souligne que ce sont des plaintes de rupture d'équilibre. Lui, aime les gens qui sont étonnants et il aime prendre des risques. Il a envie de déplaire et sait que cet album n'est pas fait pour tout le monde. Pour lui, cet album est le plus en accord avec ses idées d'enfance. Pour lui, la maturité ressemble à ses idées d'enfance. Il ne travaille pas pour laisser une trace, pour lui, c'est important d'être cohérent et si l'album devient important tant mieux. Avant, il était très gêné d'entendre ses chansons et maintenant, il est content de les entendre.

00:12:00
Il explique ce qu'il a fait pour la pochette du disque et comment les gens qui y ont collaborés ont développé le projet. Il espère que le disque aura du succès auprès du public, mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas grave, car il est content du résultat.

Savary, Thierry

Interview du groupe Stiltskin - brute

Interview du groupe Stiltskin à l'occasion de la sortie de leur album "The Mind's Eye" par Thierry Savary

Enregistrée en octobre 1994.

00:00:01
Thierry Savary demande si le groupe était surpris du succès de leur album. Ils disent que c'était effectivement soudain et surprenant, que c'est un rêve qui se réalise. Ils ont produit eux-même leur album pour que cela soit plus facile et plus rapide et cela leur permet de faire leur propre choix sur le contenu de l'album sans avoir un producteur qui donne son avis. Ils parlent du processus de réalisation d'un album.

00:06:40
Thierry Savary dit qu'il était surpris d'apprendre qu'ils venaient d'Angleterre car le son de leur album sonne plus américain. Ils répondent que ce n'est pas le premier qui dit ça et que leur album sonne assez international. Ils discutent de la manière dont leur album "sonne", de la présence de la guitare et des voix.

00:13:08
Thierry leur demande s'ils arrivent avoir le même rendu sur scène qu'en studio. Ils pensent qu'ils arrivent a faire de bonnes performances. Toutes leur chansons peuvent être jouées en acoustique. Ils donnent leur avis sur les autres groupes de musique anglais qui ne jouent pas du rock, ils sont très bon à leur avis et tout le monde ne peut pas écouter du rock.

00:17:43
Thierry Savary leur demande comment ils en sont arrivé à faire une publicité pour Levi's. C'était une expérience fantastique et actuellement, les radios passent leur musique. Thierry Savary leur dit que leur musique est bonne et que les gens devraient être plus ouvert à entendre des compositions comme les leurs.

Savary, Thierry

Interview de Matthias Jabs (Scorpions) - brute

Interview de Matthias Jabs, guitariste du groupe allemand de hard rock Scorpions par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Face the Heat".

00:00:14
Thierry Savary lui demande s'il rêvait d'être artiste étant petit. Mathias Jabs répond que tout à commencé comme dans un rêve. D'un hobby, s'est devenu un métier et maintenant c'est sa vie. Il n'imagine pas de vivre sans musique. Même s'il décident d'arrêter, ils n'y arriverons pas. C'est une question d'équilibre et c'est une manière géniale de s'accomplir, c'est plus qu'un job.Il décrit la montée en popularité du groupe, l'impact qu'ils ont aujourd'hui et ce que ça fait de voyager autour du monde, de rencontrer autant de personnes si différente.

00:08:35
Pour Matthias Jabs, la musique est un pouvoir politique qui unifie les gens. Il explique qu'une chanson comme "Wind of change" a un effet peu importe où ils jouent dans le monde, c'est un langage international. La musique stimule l'imagination et suscite des sentiment, sinon ce n'est pas de la musique c'est un bruit de fond comme dans un ascenseur. Elle peut aussi rappeler des instants de la vie.

00:12:30
Il pense que les musiciens ont beaucoup de responsabilité car leurs mots ont beaucoup d'influence. Il dit que les années 90 semble être la décennie où il y aura de plus en plus de problèmes que cela arrive à un point culminant et ils veulent prendre ça en compte dans leurs chansons. L'euphorie de la chute du mur et de la réunification de l'Allemagne a laissé la place à la morosité et au chômage.

00:16:30
Il crois qu'il y a une solution à tous ces problèmes, il faut juste la trouver. La musique, par son pouvoir unificateur et sa faculté à générer de la joie peut amener quelque chose. L'actualité c'est 99% de mauvaises nouvelles et parfois, il y en a une de bonne. Maintenant, il faut des bonnes nouvelles.

Savary, Thierry

Interview de Gérard Blanchard - brute

Interview de Gérard Blanchard par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Branle Poumons" .

00:00:43
Thierry Savary lui demande s'il avait des rêves de musique étant petit. Oui, car il s'embêtait beaucoup durant son enfance et il voyait les artistes à la télévision, il voulait faire comme eux. Il s'est acheté une guitare. Il n'avait pas un milieu familial favorable à la musique, c'était le milieu ouvrier. Il fallait survivre. L'accordéon vient de ce milieu, malgré le fait que ça soit un instrument assez cher. Il parle de ses premières expérience en tant que musicien. C'était le premier qui a fait de l'accordéon rock. Son premier album a été réalisé en 10 jour. Il a commencé au cabaret et au café-théâtre.

00:07:00
Thierry Savary lui demande comme s'est passé la période de creux qu'il a eu à partir de 1984. Il a eu peur, il a fait une dépression et s'est mis à boire mais il n'a jamais cessé d'écrire des albums. Au début des années 90, il est retourné dans les cafés théâtres et il a essayé des nouvelles chansons. Puis, il s'est mis à la peinture. Des producteurs lui ont accordés leur confiance et il a refait un album et il prépare son prochain album.

00:12:42
Il parle de Léo Ferré et Richard. Léo Ferré a fait une carrière sans la presse. Maintenant, il faut être médiatique. Il n'aiment pas du tout l'aspect médiatique de son métier, ça l'angoisse. Il trouve que c'est difficile d'être authentique et indépendant. Ils parlent de la poésie. Thierry lui dit que son album est très éclectique et Gérard Blanchard lui répond qu'il l'a toujours été. On lui l'a reproché. Il a aussi des goûts musicaux éclectiques. Il aime les

00:18:16 - 00:19:03
[grésillements et coupures]

Savary, Thierry

Interview du groupe Café Tacvba- brute

Interview du groupe Café Tacvba par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

Thierry Savary leur demande de se présenter.
Ils expliquent qu’ils viennent de Mexico City. Ils jouent depuis 5 ans. Ils voulaient faire un type de musique que d'autres groupes ne faisaient pas. Ils sont 4. Le concept musical est d'utiliser des éléments musicaux avec lesquels ils ont grandi. Ils n’avaient pas beaucoup d'argent quand ils ont commencé. Ils utilisent beaucoup d'instruments acoustiques. Mais en même temps ils sont influencés par les rythmes technos, et ils n'utilisent pas de percussions mais une boite de rythmes. C'est ce mélange qui a fait qu'ils sont peu à peu connus. Ils sont très contents de pouvoir présenter ce qu'ils font et une partie du Mexique et d'autres formes d'expression.

00:03:15
Thierry Savary souligne que leur musique n'est pas typique d’Amérique du sud.
Ils expliquent que beaucoup de gens pensent qu'il n'y a pas de continuation avec la musique typique, les mariachi, et que les gens n'écoutent plus cela et que cela n’a pas évolué. Mais en fait la musique a évolué avec les gens. Tout est plus rapide et dense à Mexico City. Ils pensent que donc c'est normal d'être influencés par plusieurs types de musique. Ils parlent de la techno par exemple.

00:05:15
Thierry Savary parle des instruments acoustiques, qui sont spécial en Europe.
Ils expliquent que ce qui est drôle c'est que les instruments acoustiques ont été importés à la base de l'Europe à l'Amérique latine, et maintenant ils représentent ces instruments en Europe. Ils sont contents de montrer que l'on peut travailler avec ces instruments, et de montrer un peu de la culture mexicaine.

Thierry Savary demande comment les gens ont réagi au Mexique
Ils expliquent qu'ils ont débuté à une période où plusieurs groupes faisaient leur propre musique. Ils proposent donc de prendre leurs racines et de la représenter. Ils voulaient que leur musique dise quelque chose du Mexique. Ils ont directement eu des réactions positives du public. Après deux ans ils avaient déjà un public, et quand ils ont sorti leur album, ils ont venu 30'000 copies en peu de semaines. Ils ont reçu un disque d'or. C'est le premier groupe qui gagne un disque d'or. Depuis les deux ans de sortie de l'album, leur public continue de grandir et de se diversifier. Ils sont contents de cette diversité, qui reflète en fait un peu la culture mexicaine.

00:10:15
Thierry Savary parle de leur album.
Ils n'ont pas encore sorti leur deuxième album. Il sortira fin juillet.

Thierry Savary leur demande comment ils sont reçus en Amérique latine.
Ils expliquent qu'ils sont allés à New York et en France avant d'aller dans le reste de l'0amérique latine, ce qui est étonnant. Ils sont ensuite allés au Chili et en Argentine. Ils ont eu un très bon accueil. Ce qui s'exporte le plus du Mexique sont des choses typiques. Les gens étaient donc étonnés et contents de voir la musique qu'ils font. Ils parlent du problème de la manière dont les labels proposent la musique, du fait qu'il faut passer par des moyens plus underground. Ils aimeraient faire une tournée en Amérique latine prochainement. Ils parlent du fait qu'il faut être connu ailleurs pour pouvoir avoir du succès dans les pays qui parlent la même langue.

00:13:20
Thierry Savary leur demande s'ils ont l'impression de vivre un rêve en étant professionnels de la musique.
Ils expliquent que le fait qu'ils soient là démontre qu'en Amérique latin il y a beaucoup de bons groupes, et qu'il y a une grande culture de qualité à proposer. Ils insistent sur le fait qu'il y a des groupes aussi bons dans les pays du tiers monde qu'aux USA ou en Europe. Ils sont contents de montrer cela.

00:16:05
Thierry Savary parle du fait de faire de la musique qui ne soit pas étiquetée par pays.
Ils expliquent que leur musique représente à la fois leurs racines mais aussi des influences occidentales. Ils parlent de l'importance de découvrir des cultures d'autres pays. Ils pensent que partant de la musique, cela peut permettre de découvrir d'autres culture en général, d'autres pays. Ils parlent aussi du football.

00:20:00
Ils pensent que la vie est faite d'étapes et qu'actuellement ils sont dans une bonne période. Ils ne savent pas ce qui se passera plus tard. Mais ils pensent que c'est possible de pouvoir bien vivre de la musique.
Ils parlent du futur.

Ils parlent de l'importance de garder l'amour de la musique dans le métier.

00:24:15
Le chanteur parle du futur album, qui va parler de cycles dans la vie. Il pense que les gens peuvent avoir tous deux possibilités, être aussi bon que méchant.
Il explique qu'il a beaucoup d'énergie sur scène, mais qu'en réalité ils sont très tranquilles. Il y a une énergie qui vient du public quand ils sont sur scènes, un moment d'euphorie.

Thierry Savary souligne le fait qu'il est très actif sur scène.
Le chanteur explique que lorsqu'on fait souvent les mêmes chansons sur scène, ce qui permet de ne pas se lasser est de faire des choses différentes à chaque fois, de garder de la spontanéité.
Il explique que la scène est un moment d'extase.

Ils parlent du fait de travailler avec une boîte à rythmes. Il arrive que des problèmes apparaissent. Il raconte une anecdote de leur concert à Montreux, durant lequel ils ont eu un problème.

Ils donnent leurs noms.

Savary, Thierry

Interview d'Emmanuel Schmutz - brute

Interview d'Emmanuel Schmutz par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de l'exposition "Le cinéma en terre de Fribourg" au Médiacentre de la BCUF.

00:00:38
Pour célébrer le centenaire du cinéma, le Médiacentre de la BCUF organise une exposition. Elle présente la manière dont le canton accueille le cinéma en 1896. Elle montre aussi l'évolution du cinéma. Malheureusement, il y a peu de traces conservées de ce passé. L'exposition aborde aussi Fribourg comme lieu de tournage ainsi que le point de vue de la religion sur ce nouveau média.

00:03:43
Il y a des réalisateurs fribourgeois (Jacques Thévoz, René Bersier, Jean-Bernard Menoud, etc) mais également des réalisateurs qui se sont appropriés Fribourg (Peter Ustinov). De plus, le cinéma est maintenant enseigné à l'université de Fribourg et Wim Wenders a été récompensé à Fribourg.

00:04:40
Dans le cadre de cette exposition, deux projections auront lieu. La première présentera les films présentés par les Frères Lumière lors de la première projection à Paris et le second sera un des premiers films de fiction fribourgeoise "La chasse au chamois".

00:06:40
L'exposition est visible jusqu'au 31 janvier et elle sera à Bulle au collège à partir du mois de février.

Savary, Thierry

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