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Interview d'Ismaël Lô - brute

Interview d'Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

00:00:17
Thierry Savary lui demande s'il a toujours voulu être artiste. Il ne pensait pas être artiste. Il a commencé par faire ses guitares lui-même. Il n'est pas issu d'une famille avec une tradition musicale. Il a commencé à joué de l'harmonica en la clouant au mur. Il a joué de cet instrument très jeune et comme il voulait jouer de la guitare et de l'harmonica en même temps, il l'a fixé au mur. Il s'est intéressé à cet instrument car il se vend dans les magasins de jouets et il a grandit avec. Il dit que la musique moderne existe grâce au mélange d'instruments venus de différentes régions du globe.

00:05:10
Il a plein d'influence dans sa musique. Déjà quand il était petit, il écoutait toutes sortes de musique. Pour lui, toutes les musiques viennent d'Afrique, le jazz est à la base de tout et il a été créé par les esclaves noirs aux USA et il a des racines pop, reggae, salsa, etc. Il dit qu'en Europe et en Amérique, les gens ont tendance à comparer la musique faite par des africains à d'autres genres que les Africains ont connus depuis longtemps. Ils réimportent en Afrique des musiques qui en sont originaires.

00:06:44
Thierry souligne que dans le même sens, tous les hommes sont originaires d'Afrique, ce qui rend le racisme incompréhensible. Ismaëla Lô dit que la base musicale du monde, c'est le jazz. Il aimerait bien faire des recherche sur la provenance originelle des hommes. L'inspiration de beaucoup d'hommes blanc est en Afrique. Ismaëla Lô dit que les africains ont le rythme et la danse dans le sang. Elle est multiculturelle et une source inépuisable d'inspiration. C'est courant que l'on vienne piller les ressources de l’Afrique.

00:10:22
En Afrique, la musique est une distraction comme en Europe. Ismaël est souvent distrait par la musique car il compose en permanence dans sa tête que ça soit des paroles ou de la mélodie, même dans ses rêves. Pour lui, un musicien c'est un être très mystique et de magique bien qu'il ne soit pas magicien.

00:15:59
Sur son dernier album, il a fait une chanson avec Étienne Roda-Gil. C'est quelqu'un de très inspirant pour Ismaël Lô. Il parle des autres collaboration qu'il a fait. Pour lui, le duo est quelque chose d'important. Pour Ismaël, la richesse d'un individu c'est ses relations, pas son argent.

00:20:04
Ismaël Lô vient d'une famille polygame. Il est conscient que la femme africaine est très brave et il a donné une place importante aux femmes et en particulier africaines dans son dernier disque. Il parle de la polygamie et de ce que les femmes vivent dans la société sénégalaise.

00:22:24
Il a un seule vœux, c'est que les richesses soient réparties équitablement entre les humains, que chacun puisse être heureux et que le monde soit en paix.

Savary, Thierry

Interview du groupe Garrik Brothers - brute

Interview du groupe Garrik Brothers par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de leur concert au Montreux Jazz festival (festival off ?).

00:00:04
Ils vont jouer sur scène ce soir. Leur nouvel album va sortir à la fin de l'année. Le groupe est composé de Rocky, Pyke (batteur), Mike (bassiste), Simon (guitariste). Le groupe vient de Belgique mais est originaire d'Angleterre. Ils se sont rencontrés en Belgique. A l'origine, ils jouent tous dans des groupes séparément. Ils sont tous frère excepté Mike qui est avec eux depuis 10 ans. Leurs parents ne sont pas vraiment musiciens, mais leurs père est leur manager. Ils n'auraient rien pu faire d'autre dans leur vie, Il y avait beaucoup de chômage. Ils sont comparés à de nouveau Beatles et aux Rolling stones. Ils explique leur genre de musique. Leurs débuts ont été difficiles. Ils parlent de la manière dont ils combinent leurs voix.

00:05:11
Ils font beaucoup de chants acoustiques. Le chant est quelque chose de naturel pour eux. Ils sont autodidactes. Il y a une très forte cohésion entre eux. Ils se définissent comme un groupe de Rock'n'Roll, venant de Manchester. Ils aiment beaucoup pêcher car c'est une activité relaxante, un sport et une thérapie tout comme la musique. Parfois, ils trouvent de l'inspiration pour leurs chants pendant qu'ils pêchent.

00:09:27
Thierry Savary leur demande quel serait leur rêve à chancun :

  • avoir beaucoup de succès et rester jeune
  • avoir de bonnes chaussures
  • faire plus de concerts
  • vendre un million de disques en Suisse et y vivre

Savary, Thierry

Interview de Jimme O'Neill du groupe The Silencers- brute

Interview de Jimme O'Neill, chanteur du groupe de rock écossais The Silencers par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur concert à Paléo en 1995.

00:00:44
Une des chansons de leur album a été utilisée pour faire de la publicité en Angleterre pour le tourisme en Ecosse mais c'est un tube en Ecosse et pas en Angleterre. Les Silencers ont tourné une fois aux USA mais plus depuis le premier album. Il le regrette car ils pense que leur musique est bien pour les USA. Ils ont des influences de blues et de country bien qu'ils soient européens.

00:05:25
Normalement, toutes les chansons qu'ils ont écrites peuvent être interprétées avec une guitare et la voix. Mais parfois, Jimme O'Neill change la tonalité. Il y a beaucoup de créativité et d'invention. Il est toujours en recherche de nouveau son. Il a joué du bouzouki qui est pratiqué par beaucoup de musicien irlandais. Le groupe aime beaucoup les concert avec beaucoup de public. Jimme O'Neill aimerait aussi faire une tournée acoustique, plus intime. Quand il y a beaucoup de monde comme ça, il faut un grand son.

00:11:26
Jimme O'Neill a commencé à écrire de nouvelles chansons. Il y a des concerts acoustiques et électrique qui sont prévu en Ecosse dans les prochaines semaines.

Savary, Thierry

Interview du groupe Café Tacvba- brute

Interview du groupe Café Tacvba par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

Thierry Savary leur demande de se présenter.
Ils expliquent qu’ils viennent de Mexico City. Ils jouent depuis 5 ans. Ils voulaient faire un type de musique que d'autres groupes ne faisaient pas. Ils sont 4. Le concept musical est d'utiliser des éléments musicaux avec lesquels ils ont grandi. Ils n’avaient pas beaucoup d'argent quand ils ont commencé. Ils utilisent beaucoup d'instruments acoustiques. Mais en même temps ils sont influencés par les rythmes technos, et ils n'utilisent pas de percussions mais une boite de rythmes. C'est ce mélange qui a fait qu'ils sont peu à peu connus. Ils sont très contents de pouvoir présenter ce qu'ils font et une partie du Mexique et d'autres formes d'expression.

00:03:15
Thierry Savary souligne que leur musique n'est pas typique d’Amérique du sud.
Ils expliquent que beaucoup de gens pensent qu'il n'y a pas de continuation avec la musique typique, les mariachi, et que les gens n'écoutent plus cela et que cela n’a pas évolué. Mais en fait la musique a évolué avec les gens. Tout est plus rapide et dense à Mexico City. Ils pensent que donc c'est normal d'être influencés par plusieurs types de musique. Ils parlent de la techno par exemple.

00:05:15
Thierry Savary parle des instruments acoustiques, qui sont spécial en Europe.
Ils expliquent que ce qui est drôle c'est que les instruments acoustiques ont été importés à la base de l'Europe à l'Amérique latine, et maintenant ils représentent ces instruments en Europe. Ils sont contents de montrer que l'on peut travailler avec ces instruments, et de montrer un peu de la culture mexicaine.

Thierry Savary demande comment les gens ont réagi au Mexique
Ils expliquent qu'ils ont débuté à une période où plusieurs groupes faisaient leur propre musique. Ils proposent donc de prendre leurs racines et de la représenter. Ils voulaient que leur musique dise quelque chose du Mexique. Ils ont directement eu des réactions positives du public. Après deux ans ils avaient déjà un public, et quand ils ont sorti leur album, ils ont venu 30'000 copies en peu de semaines. Ils ont reçu un disque d'or. C'est le premier groupe qui gagne un disque d'or. Depuis les deux ans de sortie de l'album, leur public continue de grandir et de se diversifier. Ils sont contents de cette diversité, qui reflète en fait un peu la culture mexicaine.

00:10:15
Thierry Savary parle de leur album.
Ils n'ont pas encore sorti leur deuxième album. Il sortira fin juillet.

Thierry Savary leur demande comment ils sont reçus en Amérique latine.
Ils expliquent qu'ils sont allés à New York et en France avant d'aller dans le reste de l'0amérique latine, ce qui est étonnant. Ils sont ensuite allés au Chili et en Argentine. Ils ont eu un très bon accueil. Ce qui s'exporte le plus du Mexique sont des choses typiques. Les gens étaient donc étonnés et contents de voir la musique qu'ils font. Ils parlent du problème de la manière dont les labels proposent la musique, du fait qu'il faut passer par des moyens plus underground. Ils aimeraient faire une tournée en Amérique latine prochainement. Ils parlent du fait qu'il faut être connu ailleurs pour pouvoir avoir du succès dans les pays qui parlent la même langue.

00:13:20
Thierry Savary leur demande s'ils ont l'impression de vivre un rêve en étant professionnels de la musique.
Ils expliquent que le fait qu'ils soient là démontre qu'en Amérique latin il y a beaucoup de bons groupes, et qu'il y a une grande culture de qualité à proposer. Ils insistent sur le fait qu'il y a des groupes aussi bons dans les pays du tiers monde qu'aux USA ou en Europe. Ils sont contents de montrer cela.

00:16:05
Thierry Savary parle du fait de faire de la musique qui ne soit pas étiquetée par pays.
Ils expliquent que leur musique représente à la fois leurs racines mais aussi des influences occidentales. Ils parlent de l'importance de découvrir des cultures d'autres pays. Ils pensent que partant de la musique, cela peut permettre de découvrir d'autres culture en général, d'autres pays. Ils parlent aussi du football.

00:20:00
Ils pensent que la vie est faite d'étapes et qu'actuellement ils sont dans une bonne période. Ils ne savent pas ce qui se passera plus tard. Mais ils pensent que c'est possible de pouvoir bien vivre de la musique.
Ils parlent du futur.

Ils parlent de l'importance de garder l'amour de la musique dans le métier.

00:24:15
Le chanteur parle du futur album, qui va parler de cycles dans la vie. Il pense que les gens peuvent avoir tous deux possibilités, être aussi bon que méchant.
Il explique qu'il a beaucoup d'énergie sur scène, mais qu'en réalité ils sont très tranquilles. Il y a une énergie qui vient du public quand ils sont sur scènes, un moment d'euphorie.

Thierry Savary souligne le fait qu'il est très actif sur scène.
Le chanteur explique que lorsqu'on fait souvent les mêmes chansons sur scène, ce qui permet de ne pas se lasser est de faire des choses différentes à chaque fois, de garder de la spontanéité.
Il explique que la scène est un moment d'extase.

Ils parlent du fait de travailler avec une boîte à rythmes. Il arrive que des problèmes apparaissent. Il raconte une anecdote de leur concert à Montreux, durant lequel ils ont eu un problème.

Ils donnent leurs noms.

Savary, Thierry

Interview de Pierre Kunetka - brute

Interview de Pierre Kunetka par Thierry Savary.

00:01:26
Pierre Kunetka, informaticien, travaille à un CD-ROM sur les œuvres de l'artiste peintre Jacqueline Gandubert Friedli, il s'agit d'une première pour une artiste locale. L'idée est venue de son attrait pour la technique et qu'il pensait que c'était une manière de rendre la peinture et aussi la musique plus accessible et facilement transportable. Cela permet aussi d'introduire de l'interactivité.

00:06:23
Ils ont digitalisé les images puis ils ont programmé le catalogue. Cela permet de rentrer dans le monde de l'artiste et donner des informations supplémentaires sur les œuvres. Pierre Kunetka a augmenter sa connaissances sur les tableaux de Jacqueline Gandubert Friedli. Les tableaux vendu sont accessibles sur le CD-ROM et le spectateur peut également zoomer sur les œuvres.

00:09:54
L'artiste et l'informaticien ont du collaborer de manière étroite pour la réalisation de ce CD-ROM. Il est encore à l'état d'ébauche et il sera présenté pour la première fois à la galerie "La Marquise" samedi. Le public pourra voir ce qui est actuellement disponible dessus. Il reste à y intégrer les sculptures filmées de l'artiste. La finalité de ce projet est de faire circuler tout ce qui est beau vers le publique le plus large.

Savary, Thierry

Interview du groupe Les Cherche Midi - brute

Interview du groupe Les Cherche Midi par Thierry Savary.

00:00:16
Pierre et Julien se sont rencontrés à enfants et ils ont commencé à faire de la musique. Ils baignaient les deux dans une ambiance musicale familiale. Ils jouent les deux de plusieurs instruments et composent des textes. Ils ont du travailler pour accorder leurs voix. Ils aiment bien chanter en duo.

00:06:00
Ils ont toujours voulu devenir chanteurs. Ils ont travaillé avec Didier Julia et Pierre Grillet qui a écrit les textes et Marc Lumbroso (directeur de leur maison de disques). Ils ont voulu faire un disque depuis l'âge de 10 ans et chaque année, ils envoyaient des maquettes aux maisons de disques avec un numéro de téléphone pour être vraiment jugé pour ce qu'ils faisaient. ça n'a pas été facile, mais par contre, c'était satisfaisant d'être pris pour ce qu'ils faisaient et pas grâce à leur patronyme. Ils ont été mis dans la position d'un groupe qui avait fait un disque qui avait très bien marché et qui devait en refaire un alors qu'ils n'avaient encore rien produit. Et c'est encore un peu le cas.

00:10:24
Leurs parents leur disaient qu'il fallait aller voir toutes les maisons de disques. Leur seul point commun c'est qu'ils font le même métier, mais il n'a jamais été question de travailler avec leurs parents. Ils ont déposé leurs maquettes via des cassettes dans plein de maisons de disques et parfois, il n'y avait pas de retour parfois, ils rappelaient pour dire que ça n'allait pas et puis un jour ça a marché. Ils ont été sensibilisés aux problématiques et embûches qu'on peut trouver dans le métier de musicien par leur parent, mais de manière indirecte.

00:13:25
Pour eux, la musique est une passion et un équilibre. La vie de musicien est assez égoïste et c'est assez difficile à gérer quand on a une famille, des amis. Ils n'ont pas envie de décevoir leurs proches. Ils ont pris des cours de chant pour chanter avec le ventre et on leur a dit qu'ils dégageaient plus d'énergie sur scène que sur le disque. Chanter est une sorte de yoga qui permet de gérer le stress.

00:18:00
Il faut faire attention à qui tu accordes ta confiance, spécialement après la scène. C'est une force supplémentaire d'être deux. Ils ont cherché un parolier et ils ont bien accroché avec Pierre Grillet. Il a écrit spécialement pour eux et après une chanson, il a décidé de faire l'album en entier avec eux. Ils n'excluent pas d'écrire leurs textes eux-mêmes un jour, mais ça demande un peu de vécu. Ils ont réalisé leur album avec Dominique Blanc-Francard et ça s'est très bien passé.

00:26:35
Ils font écouter des morceaux de leur album à leurs amis avant de les finaliser pour avoir leurs avis. Ils ont fait beaucoup de promo ces derniers temps, c'est allé assez vite et les gens ont été généralement assez sympa avec eux. Quand ils ont reçu leur disque comme produit fini, c'était grisant. Ils ont envie de faire de la scène, mais actuellement rien n'est planifié. Ils pourraient former un groupe avec des musiciens.

00:31:03
Thierry Savary leur demande quel serait le vœu qu'ils choisiraient de réaliser s'ils pouvaient en choisir un: que tout le monde soit heureux et que tout se passe bien, mais ce n'est pas possible.

Savary, Thierry

Interview de fans du Cirque Knie - brute

Interview de Benoît Pittet, Pierre-André Chenaux et Bertrand Gothuey, trois fribourgeois collectionneurs et fans du cirque Knie, par Thierry Savary, [A l'ombre du baobab]

Enregistrée probablement au printemps 1995, à l'occasion du exposition des collections des trois invités, à Cottens.

[Il manque le début de l'interview].

On parle de l'organisation du cirque Knie.

Pierre-André Chenaux parle des collections qu'il a chez lui. Il fait de la photographie depuis 1965, c'est sa passion. Il récolte aussi les articles de presse. Il se procure les journaux en suivant le fil de la tournée du cirque Knie. Il a également d'autres objets.
Ils parlent de la musique de cirque.

00:03:20
Thierry Savary leur demande s'ils connaissent ce qui va se passer dans la nouvelle tournée du cirque Knie.
Les invités parlent du programme. Ils vont aller voir le programme lundi. Ils suivent la tournée, environ la moitié de la tournée.

Ils parlent de la venue du cirque Knie à Fribourg.

00:06:30 - 00:08:00 : [Musique de cirque]

Savary, Thierry

Interview du groupe Rated X - brute

Interview du chanteur Steven et du guitariste Adam du groupe genevois/lausannois Rated X par Thierry Savary .

Enregistrée en mai 1995.

00:01:06
Le groupe a signé avec BMG. Ils jouent ensemble depuis 5 ans. Ils ont déjà sorti un album en France mais ça n'a pas beaucoup marché. Ils préfèrent chanter en anglais. Il n'ont pas eu une bonne expérience avec la maison de disques française. Leur musique a beaucoup d'énergie. Ils ont fait pas mal de scène et des premières parties avec Iron Maiden et Deep purple. Actuellement, ils sont en tournée avec China et jouent à Genève samedi. Jouer en première partie d'un grand groupe est une expérience bénéfique et un rêve qui se réalise mais ils n'ont pas réussi à établir un contact avec les groupes dont ils faisaient la première partie. Ils étaient difficiles d'accès. Il aurait fallu faire plusieurs dates avec eux pour avoir un vrai suivi.

00:05:10
Ils ont des fans fidèles. Leur musique est plus diffusée en Suisse allemande qu'en Suisse Romande. Ils visent plus la Suisse allemande car c'est difficile de se faire un public en France, ils aiment plus les grands groupes dans ce style de musique. Ils ont déjà tourné en France et ça s'est bien passé. Pour eux, pour se faire connaître, il faut soigner le contact avec le public. Leur album est sorti chez BMG en Suisse car ils ont signé pour l'édition de titres avec le manager de Gotthard, Marc Antonini et comme Gotthard était aussi chez BMG, ils les ont aussi signés. Cette signature représente une seconde chance. Ils sont satisfait de leur album et des retours qu'ils ont dessus. C'est une production qui est interne au groupe et la réalisation s'est super bien passée.

00:10:56
Leur but s'est devenir professionnels et ils sont sur la bonne route. Ils sont à 100% sur scène et se donnent toujours à fond, ils sont toujours concentrés. Ils sont tous autodidactes et ne sont pas des bêtes musicalement parlant. C'est aussi une façon d'être proche du public. Au niveau de l'album, l'ambiance n'est pas très gai mais ils sont assez bons vivants qu quotidien. C'est Steven qui a écrit les textes directement en anglais. Il est assez critique avec lui-même et réécrit beaucoup ses textes.

00:16:25
Ils ont pas de personne de référence à qui présenter leurs morceau car il y a beaucoup de jalousie dans ce milieu en Suisse romande. Donc, ils gardent les mélodies et les textes pour eux. Ils ont pas de producteurs extérieur au groupe. Leur expérience précédente avec un producteur n'était pas satisfaisante. Actuellement, ils font beaucoup de concert mai quand ils font un album ils travaillent 6 jours par semaine entre 5-6 heures par jours. Pour la suite, ils ne savent pas comment ça va se dérouler mais les réactions du public et des médias sont bonnes.

Savary, Thierry

Interview de Michele Togni - brute

Interview du peintre tessinois Michele Togni par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une exposition à l'occasion quinzaine culinaire tessinoise Au Parc Hôtel de Fribourg, en novembre 1995.

00:01:00
Michele Togni se présente. Il a déjà fait plusieurs expositions au Tessin. IL et très content de présenter ses œuvres pour la première fois hors du canton.
Michele Togni explique que ses aquarelles présentent des caractéristiques de paysages de Tessin. Il est originaire de la Vallée Maggia.
Pour lui, la peinture signifie donner aux gens, inviter les gens, les inciter à venir voir les peintures. Une incitation à la découverte et au voyage, à venir voir les paysages tessinois sur place.

00:03:20
Michele Togni explique comment il travail. Il fait une interprétation très personnelle des paysages qu'il voit. Il se promène et fait des esquisses. Il met beaucoup de fantaisies dans ses peintures. Il a commencé à faire de l'aquarelle dans les années 1970. Il a fait une formation à Berne. Il est à la retraite depuis 1995, il a donc plus de temps. L'aquarelle est ce qui correspond le plus à ce qu'il veut montrer.

00:06:10
Thierry Savary lui parle de son livre "Le 4 stagioni alle bolle". Michele Togni explique comment et pourquoi il a écrit ce livre. Il parle des oiseaux migrateurs qui s'arrêtent au Tessin. Il parle d'un autre ouvrage qu'il a fait dans les années 80.

00:09:00
Michele Togni explique qu'il a aussi d'autres travaux qui ne sont pas sur les paysages à présenter. Il aimerait faire une rétrospective de ce qu'il a fait.

Thierry Savary lui parle de ses reproductions.
Michele Togni explique que c'est pour démocratiser la peinture, et permettre à plus de monde de s'en acheter.

Savary, Thierry

Interview de Gilbert Jacquet- brute

Interview de Gilbert Jacquet, chef technique des remontées mécaniques à Moléson, de Dominique Crausaz et d'autres participants par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une série de sauts à l'élastique depuis une cabine des remontées mécaniques à Moléson.

00:00:16
C'est nouveau d'utiliser un téléphérique pour la réalisation de sauts à l'élastique. Gilbert Jacquet confie qu'il a une grande appréhension de ce saut. Ils espèrent que cela va intéresser les gens. C'est une bonne idée d'utiliser le téléphérique pour cela quand il n'y a pas de neige.

00:01:40
Gilbert Jacquet vient de sauter et confie ses impressions. Il a trouvé ça fabuleux et très impressionnant. Pour lui, ça vaut la peine et il aimerait refaire ça de jour.

00:03:14
Thierry Savary et Dominique Crausaz sont dans la cabine pour aller sauter. Dominique Crausaz est serein pour l'instant, mais il pense que la panique va le gagner lors de l'ouverture de la porte. Le saut se fait à 110 m de haut. Dominique Crausaz commence à avoir peur. Thierry Savary est assez tranquille. Description du processus avant que la première personne saute.

00:08:37
L'élastique est remonté par le treuil. Thierry Savary interroge une personne qui a déjà fait du parapente. Une personne qui est responsable des sauts explique que c'est différent de faire un saut depuis une grue, lui saute régulièrement et malgré l'habitude, la peur est toujours présente. Quand le saut est effectué attaché par la taille, il est possible de faire des figures.

00:11:59
Le suivant est tiré au sort. La sécurité est très importante, il y a à chaque fois un double contrôle. Dominique Crausaz dit qu'il a plus peur d'un saut en parachute, car dans ce cas, il n'est pas arraché, contrairement à un saut à l'élastique. La cabine bouge beaucoup lorsqu’une personne saute.

00:15:08
Thierry Savary interroge une personne responsable des sauts. La cabine est à 80 m du sol, l'élastique fait 17m et il y a un amarrage de 2m des longes de 2m ce qui fait une chute d'environ 20 m de chute libre. Il pense que le saut à l'élastique est plus impressionnant que le saut en chute libre. Les sangles peuvent supporter plusieurs tonnes et des mousquetons font la liaison entre l'amarrage et l'élastique. Un technicien décrit son travail comme sympathique.

00:17:26
Dominique Crausaz va bientôt sauter, il souhaite bonne chance à RadioFR. Il est encore assez relax. Il décrit le processus de préparation et saute. Thierry se prépare pour sauter.

00:25:58
Dominique Crausaz décrit ses impressions après le saut.

Savary, Thierry

Interview d'Emmanuel Schmutz - brute

Interview d'Emmanuel Schmutz par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de l'exposition "Le cinéma en terre de Fribourg" au Médiacentre de la BCUF.

00:00:38
Pour célébrer le centenaire du cinéma, le Médiacentre de la BCUF organise une exposition. Elle présente la manière dont le canton accueille le cinéma en 1896. Elle montre aussi l'évolution du cinéma. Malheureusement, il y a peu de traces conservées de ce passé. L'exposition aborde aussi Fribourg comme lieu de tournage ainsi que le point de vue de la religion sur ce nouveau média.

00:03:43
Il y a des réalisateurs fribourgeois (Jacques Thévoz, René Bersier, Jean-Bernard Menoud, etc) mais également des réalisateurs qui se sont appropriés Fribourg (Peter Ustinov). De plus, le cinéma est maintenant enseigné à l'université de Fribourg et Wim Wenders a été récompensé à Fribourg.

00:04:40
Dans le cadre de cette exposition, deux projections auront lieu. La première présentera les films présentés par les Frères Lumière lors de la première projection à Paris et le second sera un des premiers films de fiction fribourgeoise "La chasse au chamois".

00:06:40
L'exposition est visible jusqu'au 31 janvier et elle sera à Bulle au collège à partir du mois de février.

Savary, Thierry

Interview d'Ultra orange - brute

Interview de Gil Lessage et Pierre Émery par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Peep show 3000"

00:00:11
Thierry Savary souligne qu'ils sont un des premiers groupes à avoir mélangé le rock et la techno. Ils ont eu cette idée par hasard. Gil Lessage est comédienne à la base et elle jouait dans des spectacles avec de la musique contemporaine donc pour elle, c'est nouveau ce projet et c'est très intéressant. Elle joue aussi de la guitare. Ils ont essayé de faire une musique qui se différenciait des autres musiques et qui s'approche de l'an 2000 et cela a intéressé les gens. En parallèle d'Ultra Orange, ils font aussi d'autres choses donc ce groupe devient un peu un concept. Gil fait des costumes, elle a co-créé les "Atomic Girls", ils font des petits films, de la décoration et des lights-show donc ils font aussi tout ce qui tourne autour de la musique. Ils essaient de faire autre chose, car ils trouvent que tous les groupes de rock font un peu la même chose.

00.04:28
Gil aime bien investir des lieux et créer des ambiances musicales. Elle cite un projet avec des peep-show pour le groupe "Atomic girls". Ils essaient de faire un rapprochement avec la Factory d'Andy Warhold des années 60 dans laquelle, il y a avait plein de projets différents. La maison de disques qui les a signé a très bien accepté ce projet.

00:06:40
Pierre Émery souligne qu'il est important pour les gens de pouvoir comparer les différents groupes. Eux sont influencés par des choses qui sont très éloignées du rock et de la techno pour arriver à créer des choses qui sont différentes. Thierry Savary souligne leur succès avec un single assez agressif qui est un type de chanson que les radios en général ne passent pas. Pierre Émery dit qu'ils ont eu de la chance, couleur 3 les a beaucoup passé en Suisse. De cette manière, ils ont pu travailler rapidement et sortir l'album en 1 an. Pierre Émery et Gil Lessage parlent de leur single "Hippie Punky".

00:10:35
Gil Lessage parle de ses créations en stylisme. Elle a commencé à faire ça avant Ultra Orange. Cela colle bien à l’esprit d'Ultra Orange. Ils travaillent beaucoup en terme de recyclage aussi bien dans leur musique que pour les vêtements. Gil Lessage apprécie cette association de projets. Ils sont prêts pour l'an 2000, mais constatent que c'est bien différent de ce qui était représenté dans les films. Le monde a peu changé. Pierre Émery s'est intéressé à l'espace et au chamanisme. Il a voyagé dans les réserves indiennes. L'espace et le chamanisme, c'est le ying et le yang dans leur musique et le tout fait Ultra Orange.

Emery, Pierre

Interview d'Ismaël Lô - brute_2

Interview du chanteur Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album-compilation "Jammu Africa" en 1996.

00:00:12
Ce nouveau disque est composé d'anciennes chansons et des titres inédits. Il devait faire une tournée qui a finalement été annulée, mais l'album a du succès. En Afrique, comme en Europe, il y a un suivi lorsqu'un disque sort. Les disques se vendent moins en Afrique que les cassettes et les CD. Au Sénégal, les gens consomment et achètent des cassettes, mais le problème ce sont les cassettes piratées.

00:04:55
Ismaël Lô essaie de démocratiser la musique sénégalaise au-delà du continent africain. C'est une façon de montrer une image positive de l'Afrique. Les artistes africains essaient d'encourager les jeunes à faire de la musique. Ismaël Lô se considère et considère les artistes africains comme des ambassadeurs. Il est fier de la musique africaine en général. Ismaël Lô travaille au Sénégal et exporte sa musique en Europe plutôt que de produire en Europe. Il parle de la colonisation. En tant que citoyens, ils peuvent faire quelque chose pour leur pays. Il est bien au Sénégal, c'est là-bas qu'il a sa famille et qu'il trouve son inspiration et ne voit pas pourquoi il déménagerait ailleurs. En général, les artistes entrent chez eux après leur tournée.

00:10:50
Thierry Savary souligne que l'Afrique est le berceau de la civilisation et qu'on a tendance à l'oublier et qu'on aurait beaucoup de choses à apprendre de ce continent plutôt que de le piller. Ismaël Lô souligne que les chanteurs et les footballeurs sont des ambassadeurs de l'Afrique actuellement. Il aime montrer aux gens qui viennent le voir au Sénégal que ce n'est pas comme ce qu'on montre à la télé. Pour connaître le monde, il faut voyager, cela apprend à connaître la vie. Il dit que c'est important de se confronter à d'autres conditions de vie et cite comme exemple le ramadan où les pratiquants entrent par la pratique du jeûne, en empathie avec les gens qui n'ont pas assez à boire et à manger.

00:14:17
Ismaël Lô essaie de soulager les gens avec sa musique. Il est touché quand les gens lui disent que sa musique leur fait du bien. Quand il est las de sa carrière, il se remémore que sa musique fait du bien. Il a fait plusieurs action pour les enfants de la rue et il continuera à aider au travers de son nouvel album.

00:18:00
Thierry Savary souligne qu'il s'attaque aussi au racisme dans cet album. Ismaël Lô explique que pour lui tous les humains sont nobles et on a tous le sang rouge. Il dit que le racisme ce n'est pas qu'une question de couleur, mais aussi une question de classe sociale. Ismaël Lô fait souvent des duo pour rencontrer et discuter avec d'autres musiciens. Il a un lien particulier avec Stefan Eicher, c'est un frère pour lui et ça lui permet d'atteindre le public Suisse et en échange, Stefan Eicher sera découvert en Afrique.

00:24:54
Ismaël Lô est très populaire en Afrique, les gens chantent ses chansons à la maison. Il y est très connu, plus qu'en Europe.

Savary, Thierry

Interview de Bergamote - brute

Interview de Gérald et Patrick Lapp par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la représentation du spectacle "Bergamote" à l'aula du Collège Saint-Michel pour soutenir le maintient du site de production de la brasserie Cardinal à Fribourg, en 1996.

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Gérald explique que Claude-Inga Barbey a proposé de venir jouer gratuPièceent, car elle n'avait pas le temps d'écrire pour le journal "La Torgnolle".

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Patrick Lapp explique que c'est rare qu'il joue gratuPièceent et que l’initiative vient de Claude-Inga Barbey et qu'ensuite, ils sont allés chercher Claude Blanc et Daniel Rosis. Le Spectacle Bergamote ce n'est pas un spectacle de café-théâtre, ni de théâtre, ni de cabaret, "Bergamote", c'est "Bergamote". Si on veut savoir à quoi ressemble le spectacle, il faut écouter le dimanche matin, l'émission "Bergamote" sur la première.

Savary, Thierry

Interview de Bernard Pichon - brute

Interview brute de Bernard Pichon par une journaliste

Enregistrée en mai 1997 à l’occasion de la sortie de son roman "Le Jour de beauté" aux éditions Anne Carrière.

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Il explique qu'il n'aime pas réchauffer les choses et faire durer un programme [radio] trop longtemps. La journaliste évoque le fait qu'arrêter "La ligne de cœur" a dût lui laisser une impression de vide, mais il répond qu'il avait déjà "Salut les p'tits loups " juste après. Il a pratiquement toujours eu des projets qui s'enchaînaient jusqu'à maintenant et il ne prend que 2 mois de vacances en été pour se ressourcer et voyager et le reste du temps, il est à l'antenne tous les jours. Ça arrive que les gens l'abordent dans la rue et ça lui fait toujours plaisir. Le monde de la télévision a changé depuis qu'il a commencé. C'est devenu beaucoup plus industriel et les gens ne viennent plus que pour vendre leur disque. La télévision est devenue un support de vente, mais il pense qu'il y a eu beaucoup de progrès au niveau artistique et visuel et en terme de rythme.

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Il regarde encore parfois certaines de ses anciennes émissions qu'il a gardées sur cassette, mais c'est très rare et il pense que peut-être ses enfants ou ses petits-enfants seront, un jour, intéressés de voir ce qu'il faisait. Ses enfants ont plaisir à revoir des interviews qu'il avait fait avec des artistes disparus et de voir aussi les looks qu'il arborait à l'époque. Un de ses fils travaille dans la publicité, le second est juriste international et sa fille se forme pour travailler dans la police judiciaire, mais elle fait aussi du théâtre amateur.

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Dans l'avenir, il va continuer "Salut les p'tits loups " pendant 2 ans et "Vérité Vérité", mais celle-ci sera sûrement bientôt remplacée. Pour ce qui est de l'écriture, il va faire un livre journalistique pour se reposer du roman et un second romand si celui qu'il a écrit rencontre un public.

Pichon, Bernard

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