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Interview du groupe Café Tacvba- brute

Interview du groupe Café Tacvba par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

Thierry Savary leur demande de se présenter.
Ils expliquent qu’ils viennent de Mexico City. Ils jouent depuis 5 ans. Ils voulaient faire un type de musique que d'autres groupes ne faisaient pas. Ils sont 4. Le concept musical est d'utiliser des éléments musicaux avec lesquels ils ont grandi. Ils n’avaient pas beaucoup d'argent quand ils ont commencé. Ils utilisent beaucoup d'instruments acoustiques. Mais en même temps ils sont influencés par les rythmes technos, et ils n'utilisent pas de percussions mais une boite de rythmes. C'est ce mélange qui a fait qu'ils sont peu à peu connus. Ils sont très contents de pouvoir présenter ce qu'ils font et une partie du Mexique et d'autres formes d'expression.

00:03:15
Thierry Savary souligne que leur musique n'est pas typique d’Amérique du sud.
Ils expliquent que beaucoup de gens pensent qu'il n'y a pas de continuation avec la musique typique, les mariachi, et que les gens n'écoutent plus cela et que cela n’a pas évolué. Mais en fait la musique a évolué avec les gens. Tout est plus rapide et dense à Mexico City. Ils pensent que donc c'est normal d'être influencés par plusieurs types de musique. Ils parlent de la techno par exemple.

00:05:15
Thierry Savary parle des instruments acoustiques, qui sont spécial en Europe.
Ils expliquent que ce qui est drôle c'est que les instruments acoustiques ont été importés à la base de l'Europe à l'Amérique latine, et maintenant ils représentent ces instruments en Europe. Ils sont contents de montrer que l'on peut travailler avec ces instruments, et de montrer un peu de la culture mexicaine.

Thierry Savary demande comment les gens ont réagi au Mexique
Ils expliquent qu'ils ont débuté à une période où plusieurs groupes faisaient leur propre musique. Ils proposent donc de prendre leurs racines et de la représenter. Ils voulaient que leur musique dise quelque chose du Mexique. Ils ont directement eu des réactions positives du public. Après deux ans ils avaient déjà un public, et quand ils ont sorti leur album, ils ont venu 30'000 copies en peu de semaines. Ils ont reçu un disque d'or. C'est le premier groupe qui gagne un disque d'or. Depuis les deux ans de sortie de l'album, leur public continue de grandir et de se diversifier. Ils sont contents de cette diversité, qui reflète en fait un peu la culture mexicaine.

00:10:15
Thierry Savary parle de leur album.
Ils n'ont pas encore sorti leur deuxième album. Il sortira fin juillet.

Thierry Savary leur demande comment ils sont reçus en Amérique latine.
Ils expliquent qu'ils sont allés à New York et en France avant d'aller dans le reste de l'0amérique latine, ce qui est étonnant. Ils sont ensuite allés au Chili et en Argentine. Ils ont eu un très bon accueil. Ce qui s'exporte le plus du Mexique sont des choses typiques. Les gens étaient donc étonnés et contents de voir la musique qu'ils font. Ils parlent du problème de la manière dont les labels proposent la musique, du fait qu'il faut passer par des moyens plus underground. Ils aimeraient faire une tournée en Amérique latine prochainement. Ils parlent du fait qu'il faut être connu ailleurs pour pouvoir avoir du succès dans les pays qui parlent la même langue.

00:13:20
Thierry Savary leur demande s'ils ont l'impression de vivre un rêve en étant professionnels de la musique.
Ils expliquent que le fait qu'ils soient là démontre qu'en Amérique latin il y a beaucoup de bons groupes, et qu'il y a une grande culture de qualité à proposer. Ils insistent sur le fait qu'il y a des groupes aussi bons dans les pays du tiers monde qu'aux USA ou en Europe. Ils sont contents de montrer cela.

00:16:05
Thierry Savary parle du fait de faire de la musique qui ne soit pas étiquetée par pays.
Ils expliquent que leur musique représente à la fois leurs racines mais aussi des influences occidentales. Ils parlent de l'importance de découvrir des cultures d'autres pays. Ils pensent que partant de la musique, cela peut permettre de découvrir d'autres culture en général, d'autres pays. Ils parlent aussi du football.

00:20:00
Ils pensent que la vie est faite d'étapes et qu'actuellement ils sont dans une bonne période. Ils ne savent pas ce qui se passera plus tard. Mais ils pensent que c'est possible de pouvoir bien vivre de la musique.
Ils parlent du futur.

Ils parlent de l'importance de garder l'amour de la musique dans le métier.

00:24:15
Le chanteur parle du futur album, qui va parler de cycles dans la vie. Il pense que les gens peuvent avoir tous deux possibilités, être aussi bon que méchant.
Il explique qu'il a beaucoup d'énergie sur scène, mais qu'en réalité ils sont très tranquilles. Il y a une énergie qui vient du public quand ils sont sur scènes, un moment d'euphorie.

Thierry Savary souligne le fait qu'il est très actif sur scène.
Le chanteur explique que lorsqu'on fait souvent les mêmes chansons sur scène, ce qui permet de ne pas se lasser est de faire des choses différentes à chaque fois, de garder de la spontanéité.
Il explique que la scène est un moment d'extase.

Ils parlent du fait de travailler avec une boîte à rythmes. Il arrive que des problèmes apparaissent. Il raconte une anecdote de leur concert à Montreux, durant lequel ils ont eu un problème.

Ils donnent leurs noms.

Savary, Thierry

Interview de Michael Bolton

Interview du chanteur américain Michael Bolton par Thierry Savary et d'autres journalistes.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Timeless (the Classics)".

Michael Bolton explique comment il a fait la sélection pour les chansons de cet album de classiques. Il explique qu'il avait un choix de plus de 50 chansons et il a dû en choisir 10. C'est difficile de décider. S'il avait eu plus de temps il aurait probablement choisi d'autres chansons. Il fera peut-être un album avec les chansons qu'il n'a pas choisies pour cet album.

00:01:50
Il explique qu'il ne croit pas au hasard, et qu'il y a des chansons qui s’imposent à lui. Il raconte une anecdote sur comment il a commencé à interpréter "Dock of the Bay" de Steeve Cropper et Otis Redding, lors de jams dans un club. Il a senti que la chanson était faite pour lui. Il faut garder l'essence de la chanson pour faire un classique. C'est un classique car il résiste au temps.

00:04:30
Il parle de sa chanson "Sittin on dock of the bay", car c'est la chanson qui a mené sa carrière à un autre niveau. Il a l'habitude d'intégrer un classique dans chacun de ces albums. Il a fait aussi "Georgia" de Ray Charles qui lui a valu une nomination aux Grammy. Il explique qu'il a toujours été influencé par la soul, ce sont ces racines. Il parle aussi de sa reprise de "When a man loves a woman" qui a été un tube que personne n'attendait.

00:07:25
Il explique qu'il a un respect pour la composition de ces standards, car il est lui-même compositeur. Il comprend les éléments qui en font un classique. Il a des influences hard-rock, mais aussi des Beatles et il essaie d'amener ces influences dans ce qu'il fait. Quand il reprend des classiques, il essaie d'apporter de la sensibilité, et de retrouver ce que les gens aimaient quand ils sont sortis tout en adaptant aux gouts d'aujourd'hui.

00:09:45
Il parle de la chanson "Yesterday". Il a été beaucoup critiqué car c'est une chanson qui a été reprises énormément. C'est une belle chanson. Il adore la chanter.

00:11:10
Il ne veut pas paraître présomptueux, mais il pense peut-être avoir écrit un classique lui-même avec "How am I supposed to live without you". Elle a été diffusée plus de 2 millions de fois sur les radios aux USA. Il espère que cette chanson sera reprise de nombreuses fois autour du monde. Il parle d'un artiste suisse, Steve Thompson qui a repris ses chansons. Il trouve que c'est une bonne sensation.

00:14:15
Il aimerait qu'on se souvienne de lui comme un compositeur, c'est une récompense profonde, plus personnelle. Il y a un côté éternel. Le chanteur est l'interprète de la création. Mais créer est la plus belle chose qui soit donnée.

00:15:45
Journaliste: dans combien de temps quelqu'un fera un album de reprises de vos chansons?
Il rit. Il doit faire encore d'autres tubes. Sans hits un album est mort aujourd'hui. Il n'y a rien d'embarrassant au fait d'écrire des tubes. Il pense qu'il se doit d'offrir aux gens qui achètent son CD d'autres chansons qu'ils aiment et pas seulement le single. Il aimerait que les gens découvrent d'autres chansons. Il pense avoir une sorte de radar qui lui permet de savoir quand il tient une bonne mélodie ou une bonne phrase pour une chanson. C'est un instinct qu'il faut savoir écouter. Il faut l'utiliser dans tous les aspects de sa vie et de sa carrière.
Une fois que tu as cet instinct, personne ne t'embête, la maison de disques lui fait confiance.

00:22:55
Il parle de son engagement auprès des enfants battus et défavorisés. Il raconte une histoire avec une petite fille à l'hôpital, maltraitée, qui voulait son album. Elle s'est suicidée et cela l'a bouleversé, il n'oubliera jamais ce sentiment d'impuissance. Il a regardé les statistiques sur les abus d'enfants et il a été choqué. Depuis il contribue pour financer des recherches pour différentes maladies, il s'occupe des enfants battus. Il aimerait faire plus préventivement. Il fait tout cela dans son temps libre. Il espère pouvoir travailler avec un lobby à Washington une fois Clinton au pouvoir, notamment avec Oprah Winfrey.

Savary, Thierry

Semaine Beatles - interviews_2

Interviews de personnalités fribourgeoises et d'auditeurs à l'occasion d'une semaine spéciale consacrée aux Beatles. Les personnes interviewées racontent leurs expériences, souvenirs et impressions générales. Ils chantent une petite partie de leur chanson préférée.

Liste des personnes interrogées:

00:00:02 - 00:05:00 : Vincea McClelland, guitariste classique canadienne
00:05:10 - 00:08:50 : Félicien Morel, conseiller d'Etat, président du Conseil d'Etat
00:08:55 - 00:14:45 : Kevin Flynn, musicien-chanteur irlandais.
00:14:55 - 00:17:00 : Jacques Eschmann, conseiller communal de Fribourg
00:17:05 - 00:24:35 : Thierry Savary
00:24:45 - 00:27:00 : Kurt Eicher, directeur de Radio Fribourg
00:27:05 - 00:28:15 : Jean-Paul Schorderet, champion fribourgeois de motocross
00:28:25 - 00:32:30 : Jean-Luc Nordmann, directeur des magasins Placette (Manor)
00:32:40 - 00:35:00 : Auditrice (Isabelle)

Flynn, Kevin

Interview de Matthias Jabs (Scorpions) - brute

Interview de Matthias Jabs, guitariste du groupe allemand de hard rock Scorpions par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Face the Heat".

00:00:14
Thierry Savary lui demande s'il rêvait d'être artiste étant petit. Mathias Jabs répond que tout à commencé comme dans un rêve. D'un hobby, s'est devenu un métier et maintenant c'est sa vie. Il n'imagine pas de vivre sans musique. Même s'il décident d'arrêter, ils n'y arriverons pas. C'est une question d'équilibre et c'est une manière géniale de s'accomplir, c'est plus qu'un job.Il décrit la montée en popularité du groupe, l'impact qu'ils ont aujourd'hui et ce que ça fait de voyager autour du monde, de rencontrer autant de personnes si différente.

00:08:35
Pour Matthias Jabs, la musique est un pouvoir politique qui unifie les gens. Il explique qu'une chanson comme "Wind of change" a un effet peu importe où ils jouent dans le monde, c'est un langage international. La musique stimule l'imagination et suscite des sentiment, sinon ce n'est pas de la musique c'est un bruit de fond comme dans un ascenseur. Elle peut aussi rappeler des instants de la vie.

00:12:30
Il pense que les musiciens ont beaucoup de responsabilité car leurs mots ont beaucoup d'influence. Il dit que les années 90 semble être la décennie où il y aura de plus en plus de problèmes que cela arrive à un point culminant et ils veulent prendre ça en compte dans leurs chansons. L'euphorie de la chute du mur et de la réunification de l'Allemagne a laissé la place à la morosité et au chômage.

00:16:30
Il crois qu'il y a une solution à tous ces problèmes, il faut juste la trouver. La musique, par son pouvoir unificateur et sa faculté à générer de la joie peut amener quelque chose. L'actualité c'est 99% de mauvaises nouvelles et parfois, il y en a une de bonne. Maintenant, il faut des bonnes nouvelles.

Savary, Thierry

Semaine Beatles - interviews

Interviews de personnalités fribourgeoises et d'auditeurs à l'occasion d'une semaine spéciale consacrée aux Beatles. Les personnes interviewées racontent leurs expériences, souvenirs et impressions générales.

Liste des personnes interrogées:

00:00:02 - 00:05:15 : José Ribaud, rédacteur en chef de "La Liberté"
00:05:20 - 00:07:50 : Raphaël, DJ au Rock Café
00:08:00 - 00:10:40 : Patrice Brasey, HC Gottéron
00:10:45 - 00:11:45 : Shad Silver, HC Gottéron
00:11:50 - 00:19:50 : Auditeurs et auditrices
00:20:00 - 00:22:15 : Vladimir Karati, entraîneur de Fribourg Olympic
00:22:25 - 00:24:45 : Ron Putzi et Patrick Colley, Fribourg Olympic
00:24:50 - 00:25:45 : Ron Putzi et d'autres joueurs de Fribourg Olympic chantent
00:25:55 - 00:27:45 : "Tintin", le soigneur de Fribourg Olympic
00:27:50 - 00:32:00 : Auditeurs et auditrices
00:32:10 - 00:33:50 : Carole Rich, chanteuse
00:34:00 - 00:36:40 : Madame Jaccoud, propriétaire de magasin de musique à Fribourg
00:36:40 - 00:37:45 : Claire, disquaire à Fribourg
00:37:55 - 00:42:30 : Jean-Claude Pilloud, curé-doyen de Saint-Pierre
00:42:40 - 00:47:00 : Auditeurs et auditrices
00:47:10 - 00:59:30 : Dom Torche, producteur de disques et responsable du studio "Reliefs" à Belfaux
00:59:35 - 01:05:25: Pierre Aeby, conseiller d'Etat.

Interview de Jean-Louis Aubert

Interview de l'auteur-compositeur, chanteur et guitariste français Jean-Louis Aubert par Thierry Savary.
Enregistrée en 1993 à l'occasion de la sortie de son album "H", en octobre 1992.

Il manque certaines questions.

Jean-Louis Aubert parle de sa relation au public sur scène, de la gratification et du bien-être que cela procure.
Le bonheur suprême dans la musique c'est l'instant présent. Il parle du rapport au temps du musicien.

00:03:30
Thierry Savary lui demande s'il contrôle toujours ce qui se passe lorsqu'il est sur scène.
Jean-Louis Aubert parle du fait de perdre le contrôle et rester malgré tout dans un état de grâce. Il prend Jimmy Hendrix en exemple.
Il parle des imprévus et des ratés sur scène, des silences.

Thierry Savary parle d'un univers magique.
Jean-Louis Aubert pense que les êtres humains ne se rendent pas assez compte du fait qu'ils vivent dans un univers magique.
Il explique le fait que dans sa musique il en veut toujours plus, toujours plus parfait. Il compare la musique à la philosophie dans le rapport à l'être.

00:08:25
Thierry Savary parle du lien entre la musique et l'ésotérique.
Jean-Louis Aubert pense que la musique a toujours un lien avec la métaphysique.
Il parle d'Alice Cooper et des Who, des messages et de l'identification.

00:10:00
Jean-Louis Aubert parle du fait que la musique peut toucher les gens très profondément, et de la dimension que peut prendre la musique.
Jean-Louis Aubert parle du fait que la musique est accessible, et qu'elle peut dire beaucoup, parler aux gens. Il compare la musique à la peinture.

00:13:40
Thierry Savary lui demande si les mots sont indissociables de la musique.
Jean-Louis Aubert explique que pour lui les mots sont indissociables de la musique, l'un et l'autre l'aide à composer et à écrire. Même si la musique peut exister sans paroles.
Il parle de son rapport aux mots, à la parole. Il parle de sa manière de penser, de ne pas s'éloigner des gens.

00:18:15
Jean-Louis Aubert parle de son rapport à la terre et aux hommes, de la nature, de l'écologie.

Thierry Savary lui parle du titre de son album, "H", et lui demande si c'est pour "humanité"
Jean-Louis Aubert parle du titre de son album, du fait que ce soit une lettre seule. Il parle de "H" comme "humain".
Il parle du futur.

00:22:00
Jean-Louis Aubert parle d'écologie, des relations entre les êtres humains.

00:26:15
Thierry Savary parle de sa chanson "Temps à nouveau".
Jean-Louis Aubert parle de la phrase "prendre le souffle à nouveau", il parle de l'air, de respirer.
Il parle de la place de l'homme dans l'univers, de l'espoir et de trouver un système politique plus universel.
Il parle de l'importance d'observer le monde.

00:34:30
Thierry Savary lui parle du fait qu'il se pose beaucoup de questions, lui demande si cela l'aide pour composer des chansons.
Jean-Louis Aubert explique qu'il retrouve toutes les questions qu'il se pose dans ses chansons, sans s'en rendre compte.
Il parle de certaines de ses chansons, des images qu'elles lui inspirent.

00:38:30
Thierry Savary lui parle des voyages.
Jean-Louis Aubert explique qu'il vient de rentrer de Bolivie, où il a enregistré le clip de "Temps à nouveau".
Il parle de l'influence de la nature sur l'esprit, sur l'humilité.
Il parle du fait de vivre plus simplement, de faire des choses qui lui permettent de grandir, et de penser un peu plus à ce dont il a besoin, pour pouvoir continuer à créer.

Savary, Thierry

Emission spéciales : Calendrier de l'Avent Géant - Gabby Marchand

Petite discussion entre Thierry Savary et Gabby Marchand et diffusion d'une chanson de Gabby Marchand dans le cadre de l'opération "Calendrier de l'Avent géant" pour les enfants défavorisés du canton de Fribourg.

Gabby Marchand présente la chanson diffusée le 29.12, "J'ai mis mon manteau d'hiver".

00:01:40 - 00:02:55 : [Chanson]

Gabby Marchand donne ses voeux pour la nouvelle année.

00:04:50 - 00:07:20 : [Chanson]

Gabby Marchand parle de la chanson du 30.12. Il donne encore ses voeux, et parle de la chanson qui sera diffusée le 31.12.

00:09:00 - 00:10:10 : [Chanson]

Savary, Thierry

Interview de Patricia Kaas

Interview de Patricia Kaas, chanteuse.

Le journaliste souligne que c’est la seule artiste francophone à vendre plus de disques en Suisse allemande que romande. Patricia Kaas apprécie cela car elle se sent plus comme une artiste internationale.
Les concerts sont différents dans d'autres pays, mais cela relève surtout de la langue.
La chanson française a un public partout, c'est surement ce qui plait chez elle à l'étranger, et sa voix.
Le public japonais est très timide, mais elle a appris à "les prendre".
Elle raconte quelques anecdotes lors de concerts, une alarme incendie ou une chute de scène.
00:04:55
Elle va aller faire deux dates à Moscou, ne s'attarde pas trop sur les événements politiques, ce qui compte c'est de faire plaisir à son public.
Quand elle chante à l'étranger, elle ne touche pas de cachet, car propose pratiquement le même spectacle qu'en France. Comme cela coute cher elle ne touche pas de cachet. Elle veut plutôt montrer qu'un artiste français peut être aussi bien qu'un anglo-saxon, et finalement cela permet de récolter du public et des fans.
00:06:45
Elle a refusé de chanter en anglais, car elle ne le parle pas, et ne peut pas mettre d'émotion. Elle a aussi voulu que son album aux USA soit 100% en français car elle se présente comme une artiste française. Elle veut garder cette image de chanteuse française, et ne sortira jamais d'album entièrement en anglais.

00:08:55
Elle pense que son premier album était plus "top 50" que le deuxième, car le premier était plus fait par rapport à ce que le public voulait et le deuxième est plus pour elle. Elle ne pense plus être une artiste top 50, car il faut avoir un tube pour être reconnue. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir son public.
Elle va changer un peu son accompagnement musical pour sa tournée aux USA, mais ne va pas tomber dans de la musique moderne, ni dans le jazz ou le blues. Pense que son style va ressortir beaucoup plus dans son prochain album, de fin 1992. Il sera plus autobiographique au niveau des textes, va plus collaborer avec les auteurs des textes. Musicalement entre Piaf et Joe Cocker. Va plus chanter en piano voix, une balance entre ce qu'elle aime et ce qu'aime le public.

00:14:30
Elle ne fait pas de la musique pour danser, mais plutôt un album à écouter chez soi. Même si un peu triste parfois.
Elle a 24 ans, mais se sent parfois très mûre dans ses décisions, et se sent un peu plus femme qu'il y a quelques mois en arrière. Mais dans sa vie privée se sent quand même dans son âge.
Elle ne ressent pas le besoin d'une relation stable car travaille beaucoup, n'a pas vraiment le temps.
Elle aimerait être mère de famille, mais ne sait pas quand.
Parle de ses styles vestimentaires.

Kaas, Patricia

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview de Georges Chelon

Interview du chanteur français Georges Chelon.

Enregistrée le 6 novembre à Lucens.

Georges Chelon voulait être diplomate ou journaliste. Il a participé à un concours à Grenoble en 64 car s'était acheté une guitare. Il a gagné, car c'était l'époque yéyé et il était à contre-courant.

00:00:50 - 00:01:25 : [Musique]

Après le concours il a fait un 33 tours. Et s'est installé durant les années 60, puis les modes ont changées et durant les années 70 il y a eu le déclin. Il a toujours fait de la scène. En ayant de moins en moins de succès sans s'en rendre vraiment compte car il aimait trop la scène

00:02:45 - 00:04:00 : [Musique]

Il pense qu’il a fait une carrière car il chante depuis longtemps, il a toujours vécu de la chanson, même s’il a connu des hauts et des bas, il fait une carrière.
Le monde de la scène a changé car avant c’était très amical, et ce qu’il présente n’est pas très compétitif sur le marché.

00:04:50 - 00:05:35 : [Musique]
Son public vieilli, mais il a aussi un public plus jeune par leurs parents peut-être, mais il aimerait qu'il y en ait plus. Il aimerait une reconnaissance de ces jeunes. Le but de la chanson maintenant ce n’est pas de se mettre à nu mais de faire un produit susceptible de marcher, donc s'il trouve le parolier, le son , le manager à la mode, on va le faire car le but c'est que ça marche. Son but n'est pas d'être idolâtré, même si à un moment les deux choses se sont rencontrées.

00:07:10 - 00:08:10 : [Musique]

Raconte des histoires un peu égoïstement dans ses chansons, mais à contre-courant, parce que ça le touche. Raconte des choses personnelles, et les gens s'y retrouvent. Une chanson ne peut pas être que pour soi, il y aura toujours des gens qui vont s'y retrouver. Une chanson sur l'amour c'est universel, mais qui ne chante pas des chansons d'amour? Hallyday, Cabrel? Lui parle d'amour, le véritable, universel, pas forcément l'amour d'une personne, l'amour en général. La haine c'est lié à l'amour, l'amour c'est ce qui nous fait avancer.

00:10:10 - 00:11:45 : [Musique]

Quand il fait une chanson, il se demande toujours si c'est lui qui les fait, car il se trouve inintéressant, il pense qu’il ne sait pas écrire. Mais il s'impressionne quand il fait une chanson, car les textes sortent...

00:12:30 - 00:13:30 : [Musique]

Il écrit des chansons simples, parfois il retient des choses, parfois non, puis il se lance dans l'écriture. C’est assez aléatoire

00:14:10 - 00:15:30 : [Musique]

Sur scène, il ne pense pas être assez imposant. Il les perd facilement. Il faut qu’il soit dans une bulle, et faire rentrer le public dans son univers. Il parle d’une lutte, d’un rapport de force sur scène avec le public, où il faut que chacun reste à sa place. Il critique le fait de parler sur scène. Il parle du fait qu’il se trompe régulièrement sur scène, et que cela l’humanise.

00:17:40 - 00:18:55 : [Musique]

Il aime les publics qu'on dit froids, car généralement c'est les plus chauds. Au moins il n'applaudit pas pour n'importe quoi. Il préfère un public dur, il y a plus de mérite.

Savary, Thierry

Le chien Tristan : et autres textes : lecture = Lesung / Etienne Barilier ; en dialogue avec Sylvie Jeanneret

  • Fribourg : Bibliothèque cantonale et universitaire Médiacentre fribourgeois, 2003
  • Lecture donnée le 10 avril 2003 dans la Rotonde de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg lors du vernissage de l'exposition "La Collection CH ou le goût des autres = Die CH-Reihe lesen, um einander kennen zu lernen"
  • Exposition du 10 avril au 15 mai 2003

Barilier, Étienne

"La musique c'est la foi" : Pierre Kaelin / prod. et réal. Michel Demierre ; journaliste Guy Ackermann

  • [Genève] : TSR [prod.], [1993]
  • Diffusé le 16 mai 1993
  • Enregistrement transféré sur DVD-R
  • Montage Jean Saas ; mixage Raphaël Biolley, Alex Robert-Charrue ; son François Barmaverain, Roland Zosso ; image Michel Arni, Pierre Chessex

TSR [prod.]

Sors un tube ou tais-toi! / réal. Jean-Luc Mudry ; journaliste Luc Mariot

  • [Genève] : Télévision suisse romande [prod.], [1995]
  • Diffusé le 7 septembre 1995
  • Enregistrement transféré sur DVD-R
  • Image Philippe Roulin, Claude Paccaud ; son Jiri Nezval ; montage Véronique Rotelli ; mixage Edgar Biondina
  • Analyse: Reportage sur la situation de la production de la dance musique en Suisse et dans le monde. Quels en sont les enjeux commerciaux, les structures financières et les conditions de travail.
  • Contient un reportage sur les Young Gods.

Télévision Suisse Romande [prod.]

Chemin de Croix

  • [Fribourg] : Cascavelle Apostolat de la Prière [etc.], [2000]
  • Illustrations du livret Armand Niquille (peintures)
  • Cette réalisation est dédiée à Georges de Reyff (1948-1999)
  • Méditations de N. Buttet
  • Prélude, si mineur : (introduction) / César Franck
  • Etude no 12, Op. 10 : la Révolutionnaire : (1re station) / Chopin
  • Sonate funèbre, 2e mouvement : (2e station) / Chopin
  • Prélude no 6 : (3e station) / Chopin
  • Klavierstück no 2, D 946 : (4e station) / Schubert
  • Consolation no 3 : (5e station) / Liszt
  • Variation posthume no 5 : (6e station) / Schumann
  • Prélude no 4 : (7e station) / Chopin
  • Etude no 3, Op. 10 : la Tristesse : (8e station) / Chopin
  • Intermezzo en la mineur BWV 564 : (9e station) / Bach-Busoni
  • Suite Op. 14, no 3 : (10e station) / Bartok
  • Sonate funèbre, finale : (11e station) / Chopin
  • Choral "Je t'appelle Seigneur" : (12e station) / Bach-Busoni
  • Ave Maria : transcription, E.S. : (13e station) / Schubert
  • Prélude no 20 : (14e station) / Chopin
  • Jésus que ma joie demeure : (la Résurrection) / Bach
  • Nicolas Buttet (texte) ; Elizabeth Sombart (piano)

Cascavelle Apostolat de la Prière [etc.]

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