"À la veille de l'élection au Conseil fédéral, Infrarouge plante ses quartiers à Berne. Nous vous proposons de vivre en direct les dernières tractations politiques depuis le mythique Hôtel Bellevue. Nous recevrons une vingtaine d'invités, dont les présidents de partis ainsi que certains des candidats au Conseil fédéral. Y aura-t-il un deuxième conseiller fédéral UDC? Le PLR devra-t-il sacrifier un de ses sièges ou bien est-ce Eveline Widmer-Schlumpf qui devra céder sa place? Qui d'Alain Berset ou de Pierre-Yves Maillard est le mieux placé pour succéder à Micheline Calmy-Rey? L'heure du grand chambardement est-elle arrivée?"
Titre original: Jo Siffert und Jean Tinguely - zwei Weltstars aus der Schweizer Provinz
Tous deux fribourgeois, l'artiste Jean Tinguely et le sportif Jo Siffert ont partagé leurs passions. Entre Siffert, le gentleman des circuits automobiles et Tinguely, l'artiste provocateur, l'amitié et la complicité ont été totales. Dès les années 1960, chacun excelle dans son domaine, et les deux hommes se retrouvent souvent jusqu'au décès de Siffert. (RTS)
Enregistrement d'une émission diffusée sur TSR1 le 21.10.2011
Le jour de ses 52 ans, Erhard Lorétan se tue accidentellement dans les Alpes alors qu'il exerçait son métier de guide. Troisième homme à avoir gravi tous les 8000 mètres de la planète, Erhard faisait partie de cette race des seigneurs qui a écrit les plus belles pages de l'alpinisme. Avec des documents et des témoignages inédits, cette émission rend hommage à cet homme d'exception. Un homme dans toute sa grandeur et sa vulnérabilité. Le magazine "Passe-moi les jumelles" clôt sa première saison avec une émission spéciale et pour la première fois monothématique : un hommage poignant à Erhard Lorétan. Avec Walter Bonatti qui s'est éteint le mois passé, ce sont deux figures légendaires que pleure cette année le monde de l'alpinisme. Les Suisses en ont-ils conscience ? Avec Jean Troillet, André Georges, Erhard Lorétan a révolutionné l'histoire de l'alpinisme en Himalaya. " Dans son désir de faire reculer les frontières, cet alpiniste d'exception était un ouvreur de voies, un encouragement permanent à repousser nos propres limites ", affirme Benoît Aymon qui signe ce film empreint d'émotions. A l'enseigne de Passe-moi les jumelles, le journaliste avait rencontré Erhard Lorétan la première fois en 1996 pour réaliser " L'écume des cimes ", une émission qui a raflé une dizaine de prix dans des festivals. Cinq éditions du magazine "Passe-moi les jumelles" auront été consacrés à Lorétan. Benoît Aymon, qui a lui a plusieurs fois tendu un micro, a également été au bout de sa corde sur les hauteurs valaisannes. Nourri de documents et de témoignages inédits mais aussi d'archives rares, cette émission éclaire le besoin d'élévation, au sens propre et figuré, d'Erard Lorétan. Trente années d'un parcours exceptionnel marqué par un drame : la mort de son fils. Le père Nicolas Buttet témoigne de ces heures sombres dans ce documentaire qui permettra également d'entendre pour la première fois le récit de la " cliente " qui était au bout de la corde de Lorétan lors de l'accident fatal. Un témoignage bouleversant auquel font échos ceux de Jean Troillet, Pierre Morand, André Georges, Frédéric Roux et Pierre-Antoine Hiroz. Autant de compagnons de cordées habités par le même chagrin d'avoir perdu un ami qui se distinguait par son humilité devant la montagne. A chacun son Everest...Pour Lorétan, rallier des sommets ne relevait pas d'un exploit mais d'une façon d'appréhender l'existence. Une expérience, une quête, qu'il a eu à cœur de partager toute sa vie. (RTS)
Image Philippe Roulin, Miguel Santos, Patrick Mounoud ; son Beat Lambert ; montage Patrick Guignet ; mixage Edgard Biondina
La guerre va-t-elle devenir une activité commerciale? Un exemple: l'Irak. Plus de 15'000 militaires privés sont présents dans le pays, aux côtés des soldats de la coalition. Ils entraînent l'armée irakienne, gardent les installations pétrolières et les ambassades, escortent les hommes d'affaire. Qui sont-ils? Qui les contrôle? Comment sont-ils recrutés? Une enquête exclusive sur la privatisation de la guerre
Caméras Michel Burki... ; chef de la photogr. Marc Brun ; régie son Yves-Alain Schneider ; responsable du car Pierre Corminboeuf ; montage Roger Kyburz, Gilbert Sallin ; éclairage Jean-Salvatore Ferlisi
Dans la famille Yerly de Treyvaux, on est paysan de père en fils. En 1914, Marcel a dix ans quand son père est mobilisé à l'orée de la Première Guerre mondiale, laissant à son fils la charge de ses frères et de la ferme. L'histoire se répète en 1939, quand Marcel, enrôlé à son tour, laisse à ses six enfants le soin de s'occuper du domaine. C'est aujourd'hui son petit-fils qui a repris cet héritage. Aujourd'hui centenaire, Marcel évoque son siècle de vie, marqué par la rudesse de la vie rurale