Caméras Michel Burki... ; chef de la photogr. Marc Brun ; régie son Yves-Alain Schneider ; responsable du car Pierre Corminboeuf ; montage Roger Kyburz, Gilbert Sallin ; éclairage Jean-Salvatore Ferlisi
Dans la famille Yerly de Treyvaux, on est paysan de père en fils. En 1914, Marcel a dix ans quand son père est mobilisé à l'orée de la Première Guerre mondiale, laissant à son fils la charge de ses frères et de la ferme. L'histoire se répète en 1939, quand Marcel, enrôlé à son tour, laisse à ses six enfants le soin de s'occuper du domaine. C'est aujourd'hui son petit-fils qui a repris cet héritage. Aujourd'hui centenaire, Marcel évoque son siècle de vie, marqué par la rudesse de la vie rurale
Image Walter Hug ; son Gianni del Gaudio ; montage Félix Pache; mixage Alex Robert-Charrue ; recherchiste Maryse Delucinge ; ill. sonore Béatrice Lapp
Avec la participation de Boris Cyrulnik ; Michel Manciaux ; Stanislas Tomkiewicz ; Alexandre Jollien ; Paul Bouvier... [et al.]
Confrontés à de terribles drames dans leur enfance certaines personnes sombrent alors que d'autres sortent renforcées de ces épreuves. La capacité de résistance, la résilience, intéresse de plus en plus les chercheurs.
Equipe de tournage Patrice Cologne, Ehud Goren, Jiri Nezval ; montage Dan Marcoci
"Alexandre Jollien, jeune handicapé moteur cérébral a, malgré de nombreux obstacles, réussi à faire des études de philosophie à l'Université de Fribourg. Il est également l'auteur de deux livres : "Eloge de la faiblesse" et "Le métier d'homme". Son travail d'écrivain a déjà été couronné par le Prix de l'Académie française pour sa première oeuvre : Eloge de la faiblesse."
Ce film est la chronique des derniers mois de Jean Aebischer, 58 ans, atteint d'un cancer. Nous le suivons dans sa vie quotidienne, jusqu'à son dernier moment. Dernier moment qu'il a lui-même fixé, ayant demandé une assistance au suicide. Jean Aebischer vit en Suisse, près de Fribourg. Atteint d'un cancer, il a des métastases cérébrales, petites bombes à retardement, qui vont en quelques semaines toucher des fonctions vitales. Ses médecins lui laissent l'espoir de vivre au plus quelques mois. Pourtant, il ne ressent aucun symptôme de sa maladie. Plus que la mort, Jean Aebischer craint la souffrance, la dégradation physique, l'image d'agonie qu'il laisserait aux siens. En Suisse, l'assistance au suicide est une pratique autorisée. L'association Exit aide des malades en fin de vie à mettre fin à leurs jours : un bénévole leur apporte une solution mortelle. Auparavant, Exit examine leur dossier médical et rappelle ses conditions. Parmi celles-ci, l'obligation pour le malade d'absorber lui-même la solution mortelle. Jean Aebischer est mort le 6 janvier 2004. Réflexion sur l'assistance au suicide, ce film est aussi un travail sur la maladie, la mort et le deuil. Pourquoi choisir l'assistance au suicide ? Comment fixer le moment de sa mort ? Contrôler le moment de partir apaise-t-il l'angoisse de la mort ? Comment se préparer à mourir ? Comment y préparer ses proches ?
Six émissions diffusées sur TSR1 les 25 et 30 septembre, les 9, 14, 21 et 28 octobre 2006
Enregistré dans le cadre des 20 heures de la musique de Romont, 2006
Interprètes et intervenants fribourgeois: Gonzague Monney (organisateur) ; Jean-Pierre Demierre ; Cyril Rentz ; Joël Grandjean ; Michel Eltschinger ; Valérie Cottet (accordéoniste) ; Annonciade (Romont) ; Yves Piller (dir.) ; Ensemble d'accordéonistes du CO de la Gruyère ; Lionel Chapuis (dir.) ; Dzaquillettes (Charmey) ; Trio Allfra ; Au fil du temps (Romont) ; Claude Conus (dir.) ; Rose des Vents (Romont) ; Ensemble instrumental du CO de la Gruyère (Bulle) ; Bernard Maillard (dir.) ; Schwyzerorgeliquartet Innovativ