Tourné en grande partie dans le canton de Fribourg, en particulier lors de la Fête fédérale de 2016 à Estavayer-le-Lac
Prod. Kerstin Walz, Susan Levenig
Parmi les personnes interrogées, Ruedi Schlaefli, chef technique de l'Association romande, Ernest Schlaefli, ancien champion, et la yodleuse Erika Stucky
En Suisse, tous les trois ans, la lutte traditionnelle est le clou d'une grande rencontre festive. Le vainqueur remporte un taureau et conserve à vie son titre de "roi". Plongée ébouriffante au coeur d'une Helvétie résolument bagarreuse. La Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres, l'un des plus grands événements sportifs de Suisse, a lieu tous les trois ans. L'épreuve phare en est la lutte traditionnelle, combat spectaculaire autrefois pratiqué par les paysans, et désormais populaire dans tout le pays. Elle fait s'affronter dans la sciure de bois de solides gaillards pesant souvent plus de cent kilos et vêtus d'étonnants bermudas en toile de jute. Il faut parvenir à renverser son adversaire sur le dos en s'accrochant à cette culotte. Le vainqueur remporte un taureau et conserve à vie son titre de "roi". Plongée ébouriffante au coeur d'une Helvétie résolument bagarreuse.
Bienvenue dans le monde des jeunesses rurales de Suisse romande. Au coeur de l'été, leurs méga rassemblements attirent entre 20 et 25'000 personnes. Ces girons des Jeunesses des cantons de Vaud et Fribourg cimentent les retrouvailles entre les générations des villages de campagne. Au-delà du cliché de la beuverie qu'on leur met sur le dos, les Jeunesses rurales, ou "néo-ruraux", apprennent à vivre ensemble, à organiser des événements, à s'identifier à leur village. Temps Présent s'est immergé dans trois girons. Dans celui du district la Glâne (FR) à Villaz-St-Pierre, à Sâles en Gruyère et à Cugy dans le canton de Vaud. Source: RTS
Image Gérard Bruchez, Pierre-Alain Jaussi, Bernard Migy ; son Yves Crevoisier, Michel Glardon, Alain Nicolet ; montage Christian Barthe ; mixage André Maillard
Avec la participation de: Marcel Ménétrey
Note: Lundi de Pâques 1940, le curé Ménétrey demeure le seul rescapé de la cordée montée à la Dent de Lys.
La corde a cassé par miracle: Marguerite Bays serait à l'origine de ce miracle. A 73 ans, il évoque cet événement.
Richard est fils et petit-fils de paysan. A 30 ans, il est bien décidé à reprendre les rênes du domaine familial situé près de Bulle, au coeur de la Gruyère. Mais ses parents ont tout fait pour le décourager, en raison de la surdité de leur fils et de la réalité économique des petites exploitations familiales. David Raboud et Béatrice Bakhti nous proposent ici un portrait touchant au coeur de la petite paysannerie de notre pays. Source: RTS
Archives de la TSR, avec entre autres des extraits de reportages sur la Basse-Ville (1969), l'introduction de la mixité au collège Saint-Michel (1968), Jean Tinguely (1973), Armand Niquille (1968), Cardinal et la fin du cartel de la bière (1988), le souvenir laissé par l'abbé Joseph Bovet (1971). Egalement des images d'Arlette Zola (1969)
Diffusé sur TSR1, le 30 septembre (1ère partie) et le 7 octobre (2ème partie) 2010
Diff. le 30.09 et le 07.10.2010
Zone 2
"Pour la première fois en Suisse, des caméras ont pu pénétrer dans le saint des saints de la justice des mineurs : les audiences. Rendue à huis-clos, cette justice était l'un des secrets les mieux gardés d'Helvétie. Or le juge des mineurs Michel Lachat, 60 ans, a accepté, à titre exceptionnel, qu'une équipe de Temps Présent l'accompagne jusque dans les prétoires. Les jeunes volent, les jeunes frappent, les jeunes tuent, parfois. La délinquance juvénile fait partie des grandes préoccupations contemporaines, et la justice des mineurs se retrouve souvent à la une des journaux. En général, c'est pour dire qu'elle ne fait pas son travail !... Mais qui connaît son travail ? Jusqu'en 2007, la loi imposait une confidentialité totale..."
Les adolescents qui décrochent de l'école et se retrouvent sans diplôme ni travail inquiètent leurs parents, leur quartier et leur pays. A Romont, un cycle d'orientation a lancé " la Bulle ", un programme original pour affronter le problème. Le dispositif repose sur le travail de deux éducatrices à demeure. Plongée dans une expérience qui n'épargne ni les élèves ni les enseignants. Tout commence lors d'une période troublée, dans les années 2000-2005. Le Cycle d'orientation de la Glâne - un millier d'élèves - se trouve dans une région de quasi-campagne, mais il affronte des problèmes propres à certaines villes. Dans l'école d'abord, avec des élèves qui multiplient les incivilités. Autour de l'école ensuite, avec des groupes de jeunes gens désoeuvrés qui inquiètent les habitants. La ville de Romont et le CO prennent une série de mesures pour lutter contre le décrochage scolaire. La principale est la plus récente: " la Bulle ". C'est une salle de renvoi, aménagée dans l'école où se relaient deux éducatrices. Les enseignants ont la possibilité d'y placer les élèves qu'ils ne parviennent plus à tenir durant des périodes relativement longues, de l'ordre d'une semaine ou deux. Aujourd'hui, trois ans plus tard, beaucoup de choses ont changé. Les incivilités semblent avoir disparu, et les éducatrices ont pris leurs marques. Elles ont réfuté l'idée d'une salle de renvoi où les profs peuvent se décharger des situations de crise, et l'école a remplacé le concept initial par une procédure de recadrage en plusieurs étapes. A la moindre incartade, l'élève doit s'expliquer devant l'éducatrice ou devant un adjoint de direction. Le placement prolongé à " la Bulle " n'intervient plus qu'en dernier recours. L'idée est de saisir le décrochage dans l'œuf, avant qu'il ne dégénère. Du coup, les enseignants sont sollicités. Ils doivent tirer la sonnette d'alarme dès qu'ils sentent une situation leur échapper et mettre leurs difficultés sur la table. Malgré tout cela, certains élèves décrochent encore, et quittent l'école sans diplôme. Or, surprise, " la Bulle " leur reste ouverte. Les éducatrices les reçoivent, les conseillent et leur fournissent de l'aide en matière de rattrapage scolaire et de recherche d'emploi (RTS)