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Interview de L'Affaire Louis Trio

Interview de Karl Niagara, guitariste, et de Bronco Junior, claviériste du groupe L'Affaire Louis Trio par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

C'est la première fois qu'ils viennent à Paléo, ils trouvent l'ambiance sympa.
D'habitude, ils tournent avec beaucoup de décors et beaucoup de musiciens. Ils vont jouer à 10 et avec les 2/3 du décor. Ils n'ont pas eu besoin de changer beaucoup pour les festivals.

00:01:30
Ont toujours été nombreux sur scène, mais le trio c'est la composition. Les musiciens sont les même sur scène et sur album.

00:02:00
Ont commencé en faisant simultanément des concerts et du studio. Ils ont cherché un maximum de dates et ont eu la chance de trouver un studio qui débutait et qui était prêt à faire des nouveautés.

00:03:10
Les trois de base n'ont jamais vraiment étudié la musique, ils ont pris quelques cours, mais sont surtout des autodidactes. Ils ont très vite eu envie de jouer et d'écrire des chansons. Ils ne savent pas vraiment lire la musique.

00:04:05
Ont toujours fait de la musique pour le fun, mais ils ont quand même toujours eu envie d'arriver à quelque chose, de faire des albums, de jouer avec les gens qui les intéressaient. Même si ce n'était pas facile, ils y sont arrivés.
La scène rock lyonnaise était très développée avant leur arrivée. Mais maintenant un peu morte. Plutôt un avantage de travailler à Lyon plutôt qu'à Paris.

00:05:45
Lors de la sortie d'un album, il y beaucoup à faire, ils passent beaucoup de temps à Paris. Mais le reste du temps peuvent rester à Lyon, pour travailler, composer. Ils tiennent à tout faire tous seuls donc ça prend beaucoup de temps. Ils travaillent assez lentement. Chez Barclay ils sont contents car ils ont toujours eu beaucoup de liberté, ils sont libres artistiquement.

00:07:25
Le dernier album a été enregistré plus live, dans un esprit de scène. Ont beaucoup répété avant d'aller en studio. Grace à cette préparation ont pu se permettre de jouer l'album en live en studio. Ils avaient envie de rendre cet album le plus vivant possible. Ils ont réussi à obtenir cette ambiance vivante.

00:09:15
Les textes sont toujours écrits par le chanteur tout seul. C'est lui qui donne cette identité BD au groupe. Mais cette image est arrivée très vite et a pris beaucoup de place, au début ce n’était pas facile. On un goût de l'image, ils sont assez pointilleux sur les clips et les pochettes.

00:11:42
Est-ce qu'il y des chansons qui marchent mieux avec le public? Les gens réagissent beaucoup plus vite aux chansons qui sont sorties en 45 tours, qui sont un peu connues. Sinon, il y a quelques chansons dont ils sont sûrs qu’elles vont marcher sur scène, et c'est surtout dû au dernier album.
C'est très difficile de définir l'ordre dans lequel vont jouer les chansons, ça se fait souvent un peu au fur et à mesure. Ça change au fur et à mesure des tournées. Le problème c'est aussi les chansons calmes, car ça endort les gens.
C'est aussi un problème pour la création des albums.

00:14:50
Pour le futur: ont beaucoup tourné durant les derniers mois. A la rentrée en octobre vont refaire une tournée en France pour 2 mois. Vont sortir un nouveau 45 tours en octobre. Et entre temps ils travaillent de nouvelles chansons et vont enregistrer un album durant l'année.
Ils souhaitent que ça continue comme ça pour le futur.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas_2

Interview du groupe de rock français Les Maracas par Thierry Savary.

Les Maracas font un point sur leur actualité, les tournées de l'été. Ils n'aiment pas énormément les tournées même si rencontrent beaucoup de gens.
Le groupe se connait depuis 5 ans, les tournées ne changent pas la dynamique du groupe
00:02:30
Le changement de statut professionnel s'est fait très progressivement. Ont des rapports amicaux avec leur maison de disque, Squat, qui est un petit label. Mais maintenant ils voient comment marche le système.
00:04:20
S'ils devaient donner un conseil à des jeunes qui se lancent, qui cherche une maison de disques, ils diraient de soigner leur démo, d'aller le plus loin possible jusqu'à être satisfaits de leur travail puis après essayer de décrocher des rendez-vous. Les maisons de disques sont toujours à la recherche de nouveaux talents, surtout les majors.
00:06:28
Ce qui a changé depuis qu'ils sont musiciens professionnel. Anciens étudiants, l'activité intellectuelle leur manque. Tout ce qu'il y a autour du concert est routinier, on passe beaucoup de temps à attendre, sur la route.
00:08:48
Les volontés pour le deuxième album au niveau commercial. Ils aimeraient vendre plus d'albums que le premier. Mais ils vont plus réfléchir au contenu de l'album sans se concentrer sur le côté commercial. Ils travaillent en groupe, ils participent tous, même si c'est Laurent le chanteur qui écrit les textes.
00:10:00
Les événements marquants pour le groupe en 1991: l'arrivée d'un manager. Il a trouvé plein de dates. La rencontre avec leur ami anglais W.I.Z qui a réalisé un de leurs clips.
Les événements marquants en 1991 au niveau général: la guerre du Golfe pendant la promo du disque, un côté irréel.
00:12:05
Les fêtes de Noël approchent: ils sont contents de revoir leur famille.
00:12:45
Vœux pour l'année suivante: Voyager, visiter la Polynésie. Pas de nouvelle guerre.

Savary, Thierry

Interview de Geoffrey Oryema

Interview du chanteur ougandais de World Music Geoffrey Oryema et du guitariste uruguayen Pajaro Canzani, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en juillet 1991.

Jouer dans des festivals: Geoffrey Oryema aime moins jouer dans des festivals que dans des salles, l'acoustique est moins bonne et le public moins attentif. Il cherche une atmosphère un peu plus intimiste.

00:01:00
Le concert donné le soir même était difficile car il ne s'entendait pas. Il a souffert pendant le concert, puis en sortant on souffle. Les problèmes de sons sont gênants, mais ça peut arriver. Quand il y a des problèmes de sons, on doit juste croire ce que les gens disent, c'est ce qui donne le courage de continuer. Il y a deux sortes d'avis, positif ou négatif, dans tous les cas cela pousse à continuer.

00:03:25
Est-ce qu'il faut du courage pour être musicien: il faut du courage, de la patience, du talent et surtout de la chance. Il faut pouvoir rencontrer cette chance pour avoir du succès.

00:04:51
Lui a rencontré cette chance en ce moment, il a des portes ouvertes maintenant qui étaient fermées avant. Sa rencontre avec Peter Gabriel, le concert à Wembley pour Mandela, la sortie d'un album, le clip, l'intérêt des médias, il y a beaucoup de choses positives, mais il faut faire attention.

00:06:15
Tout ce qui arrive est positif. Avant cela il a galéré pendant 18-19 ans, donc il est prêt pour ce qui lui arrive.

00:06:45
Il vivait à Paris, maintenant il vit en Normandie. A Paris il a rencontré des musiciens africains, mais aussi américains, sud-américains, français. Il voulait trouver un son, une identité musicale, c'est pour cela qu'il n'a pas fait un groupe, il avait peur que cela puisse casser ce qu'il avait en lui. Mais récemment il a rencontré Pajaro Canzani, un excellent musicien. Ce qu’ils font ensemble c'est beau à voir et écouter.

[Interview de Pajaro Canzani]
00:08:20
Il a une manière de jouer plutôt dans un esprit latin, et avec G.O il change un peu pour la World Music. Il se sent proche de lui car ils viennent du tiers monde, ils ont une manière d'aborder la vie différente et ont la grande histoire en commun. Ils sont très fiers d'avoir réussi à se rencontrer un jour, car la nature l'a voulu, il y a une logique qui dépasse la logique individuelle. C'est une rencontre spéciale. Ils ont un bout de route à faire ensemble. Ils viennent d'un univers où il y a des connaissances ancestrales qui comptent autant que les connaissances logiques et pratiques.

00:11:15
En ce moment ils travaillent sur un son et une identité qui collent parfaPièceent avec les ambitions de GO et la sienne. Ils sont très contents de ce qu'ils sont en train de préparer et de travailler ensemble.

Savary, Thierry

Interview de Liane Foly

Interview de Liane Foly par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Paléo festival en juillet 1991.

Liane Foly aborde son expérience dans les festivals. Elle a déjà fait de grands festivals au Maroc, au Canada et en Angleterre, en open air ou dans des salles fermées. Elle aime beaucoup cela.
Le fait de jouer devant plusieurs milliers de personnes ne lui plaisait pas beaucoup au début. Elle aime mieux jouer dans une petite salle, mais dans un grand rendez-vous c'est différent.
On doit s'adapter au public et essayer de créer une osmose, une espèce de magie. C'est à l'artiste de créer cette ambiance

00:03:15
Liane Foly a une voix très soul. Elle a travaillé sa voix, mais au départ il y a un timbre existant, les cordes vocales c'est comme une empreinte digitale. Elle considère que c'est un gros cadeau que la vie lui a fait. Il y a toujours du travail, et on peut aller dans plusieurs directions.

00:04:40
Son dernier album est conçu sur sa voix, sur des harmonies plus jazz. C'est la musique qu'elle aime au départ, cela lui correspond. Elle a rencontré André Manoukian qui avait un groupe de jazz, il vient vraiment de ça. Elle rêvait de travailler avec lui. Quand elle l'a rencontré lui voulait plus faire de la variété. Le premier album était plus pop, et cet album se dirige plus vers la couler qu'elle veut donner à sa musique et développer.

00:06:30
Est-ce qu'on peut encore parler de variété française? L.F. dit qu'elle fait de la chanson en premier lieu. Elle ne se pose pas plus de question, ce n'est pas important. On peut essayer des choses différentes.

00:07:50
La musique sauve beaucoup de choses. C'est le seul moyen universel, l'amour universel. C'est quand il y a de la musique qu'on oublie les cultures, les religions, les cultures et c'est tout à coup un rassemblement de gens qui sont touchées par les même choses.

00:08:40
Les textes aussi sont ancrés dans ce concept d'amour universel? LF dit que les textes sont différents. Elle croit aux vibrations, aux sons, et que l'on peut toucher quelqu'un même s'il ne comprend pas la langue.

00:09:50
Ecrire un texte c'est écrire une histoire, quelque chose de vécu que l'on veut raconter à quelqu'un. Il y a toujours un élan très positif.

00:10:25
LF est contente de sa carrière, même si évidemment tout n'est pas parfait. C'est un métier très difficile, qui demande beaucoup d'équilibre.

00:11:00
Elle est très attirée par les duos, Pourquoi pas avec Ray Charles. Les duos c'est un mélange de sons et de timbres. Aux Francofolies de La Rochelle elle avait des invités sur scène et il s'est passé des choses. Maurane, Charlebois, Souchon, Marc Jolivet.

00:12:20
LF est une chanteuse de scène. Quand on fait un disque, on écrit une chanson, on le fait pour monter sur scène pour la chanter, C'est ce qu'il y a de plus logique.

00:13:05
3 vœux: assez naïfs, comme mon tempérament: l'amour, l'amour et l'amour.

Savary, Thierry

Interview de Steel Pulse

Interview de Steel Pulse par Thierry Savary.

Enregistrée probablement lors du concert de Steel Pulse à Fri-Son le 9 novembre 1991. Uniquement les réponses.

Parle de la recette du succès du groupe. Steel Pulse explique sa vision de la musique, ce qu'elle représente pour lui et en général, ce que la musique apporte aux gens. On parle aussi de blues et de reggae, de leurs différences et similitudes et du succès grandissant du reggae, que Steel Pulse attribue à la situation mondiale actuelle. Car le reggae dénonce des choses. Il parle du pouvoir de la musique, qu'elle permet de faire passer des messages, et que selon lui le message le plus important est qu'il est possible de changer le système. Les voyages ont montré à Steel Pulse l'importance de comprendre les gens, car cela permet d'avoir un monde plus calme et en paix. Il aborde sa relation avec la Jamaïque, un pays qui a un long historique de combattre l'oppression. Il parle ensuite du marché de la musique, de la différence entre grands et petits labels. Il aborde ensuite le futur album du groupe, qui sortira en 1992. Il est plus engagé politiquement, retour aux racines musicales. Il parle ensuite de la collaboration sur cet album avec des gens plus expérimentés, comme Steven Bray et Stevie Wonder. Il répond ensuite à Thierry Savary concernant une chanson sur le racisme. Il pense que le racisme est trop présent et qu'il est nécessaire de faire ce genre de chanson.

Savary, Thierry

Interview de FFF (Fédération française de fonck)

Interview de FFF par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée en Suisse.

Signification du nom FFF. 6 membres dans le groupe. Origine du groupe, sa signature. Enregistrement d'une démo, puis enregistrement de l'album très rapidement. Actuellement première tournée.
Membres viennent tous d'univers différent, mais n'aime pas le qualificatif de melting pot même si la musique est très métissée. Mais quand même une direction, style reconnaissable, couleur FFF.
Viennent de Paris. Ville carrefour de cultures, berceau de francophonie, les gens se rencontrent. Culture francophone au sens large.
Point de rencontre des différents styles musicaux c'est l'énergie. Les musiques ne s'arrêtent pas à leur définition, l'important c'est l'énergie qu'elles dégagent. Période de mixage des styles, les musiques se rencontrent. Période où on laisse tomber les étiquettes peu à peu, le plus important c'est la musique et de rester ouvert. Période avec l'acquis des années précédentes et les technologies qui permettent de le faire.
Ont enregistré à New York, sont restés 2 mois, ont enregistré dans un grand studio. Bill Lasswell. Mais n'a pas changé leur style, n'est pas intervenu sur le contenu de l'album. Il a organisé l'enregistrement et a mixé l'album. Le mix est une partie les plus importantes pour un album. Il a travaillé avec les plus grands.
Comparaison NY et Paris. Pas comparable, les gens vont au bout de leurs délires mais peu de mélange de communautés. D'ailleurs les gens étaient marqués par le groupe car très métissé, beaucoup d'influence Afrique que les américains n'ont pas.
Beaucoup de jazz à NY, ont un niveau très haut.
Ont été choqués par l'apologie du système capitaliste à NY. Domaine social beaucoup moins développé qu'en Europe.
Le statut du musicien n'est pas vraiment différent à NY qu'en Europe, mis à part peut-être le syndicat des musiciens qui est très organisé.
Ville où tout peut arriver.
Les invités sur l'album sont tous des gens rencontrés à NY. Les choses se sont faites "à la cool".
Ont signés chez Epic, sent que des gens qui poussent, l'album va sortir partout. Sont aidés par beaucoup de gens. Première tournée et ont déjà une équipe technique pour la tournée. FFF pense à avancer.
Reprise de Requiem pour un con, ont repris le morceau avant la mort de Gainsbourg.
FFF grande alchimie entre les membres.
3 vœux: succès international avec FFF, voyager le plus possible, réussir dans sa vie privée.

Savary, Thierry

Interview de Schascle

Interview de par Thierry Savary.

Enregistrée lors du Montreux Jazz Festival 1991.

Schascle sort tout juste du concert, elle est très impressionnée et encoure sous le coup de l'émotion d'avoir pu jouer avec de si grands musiciens.
Son parcours: aime la musique et en fait depuis petite. Elle vient de sortir un album a LA
Même si sa musique est teintée "black music", elle n'est pas vraiment influencée par des musiciens afro-américains, et n'arrive pas à explique son style.
Normalement s'évade lors qu'elle chante et qu'elle est sur scène, mais là elle était très stressée.
L'art, la musique sont très puissants, arrivent à l'émouvoir beaucoup, elle s'évade. C'est l'expression de l'esprit.
Va peut-être faire d'autres choses, car la musique est universelle, et elle va voyager et espère absorber des autres cultures.
Elle apprécie le fait d'être libre avec sa maison de disque et de pouvoir rester elle-même. Elle est très contente de ce qui lui arrive.
Elle est le plus heureuse sur scène, car en studio il y a plus de pensées, plus réfléchi, sur scène c'est plus expressif, il y a l'énergie, les vibrations de la scène.
Ne cherche pas la perfection, l'important est plus l'expression que la recherche de la perfection. Elle a besoin d’être touchée par la musique, que ce soir vrai et pas parfait. C’est pour ça qu'elle n'aime pas la musique électronique, par machine.
Elle est très spirituelle, mais pas religieuse. C'est une universaliste, car elle croit que tout est lié, avec une même force. Elle aime se laisser porter, et du coup ça marche car elle fait ce qu'elle a envie de faire et ce qui l'a rend heureuse.
Pour ce premier album, elle ne changerait rien, dans sa vie entière elle ne changerait rien, elle est très heureuse maintenant, et elle va continuer à explorer et évoluer.
3 vœux: elle n'y touche pas, elle veut juste continuer à faire ce qu'elle fait et grandir spirituellement et intellectuellement. N'a pas de vœux car elle vit ses vœux tous les jours, elle veut juste vivre sa vie, s'aimer, donner aux autres, la nature. Elle ferait le rêve que les gens s'intéressent à la planète.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview de Mano Negra

Interview du groupe La Mano Negra par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Paléo festival en 1991.

Le rôle du sonorisateur: le public fait beaucoup de bruit, il faut régler. Aussi s'il se passe qqch sur scène.
Jouer dans les festivals n'est pas forcément la scène qu'ils préfèrent, mais au Paléo il y a une bonne ambiance.
Vu le style de musique du groupe, dans les petites salles on est plus proche du public, mais cela dépend surtout de la manière de mettre en place la scène plus que de la taille de la salle ou du lieu.
MN essaie de casser la séparation entre le public et les musiciens, créer une relation. Souvent ont des amis qui font la sécurité pour aider le public à monter sur scène.
Un groupe nombreux, doit s'organiser pour que cela se passe bien, et au niveau relationnel ça se passe bien car ils sont tous amis. Essaie de casser un peu les habitudes, pour ne pas s'installer dans une routine. Pour cela vont jouer dans des lieux insolites, des squats, des endroits peu communs.
MN ont eu la chance de signer avec une maison de disques en étant en position de force. C'est eux qui pont rédigé leur contrat, et ont trouvé une maison qui acceptait ces conditions.
Le passage de groupe underground à groupe à succès, ce que ça change. Un autre environnement, des autres rencontres.
Ont voyagé en Amérique Latine, et ont trouvé un public en or alors qu'ils ne sont pas habitués à de la musique rock. Ont joué près de Cuzco devant des indiens et ont complétement accroché. Le voyage permet de relativiser aussi, de voir la vie autrement
Concernant le style musical, le mélange de tous les genres est venu naturellement, ont fait ce qu'il leur plait de faire. Il ne fait pas avoir peur de s'inspirer des influences qu'ils ont.
Sont vraiment très proches.
En studio gardent leur spontanéité, ont joué comme ils ont l'habitude de le faire.
Des choses qu'ils aimeraient faire vraiment: refaire une tournée en Amérique Latine avec le Royal Deluxe en cargo.

Savary, Thierry

Interview d'Amar Sundy

Interview d'Amar Sundy, chanteur et guitariste de blues, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Amar Sundy vient d'une lignée de Touaregs. Il en a conservé l'esprit nomade, et l'envie de découvertes.
Il vient de sortir un album, Paris-Chicago, qui reflète ce qu'il vit.
Il a découvert le blues au Hoggar, en Algérie, grâce à la guitare.
Il évoque les origines du blues, ses origines africaines.

00:02:15
Il parle de la musique actuelle. L'évolution de la musique revient vers une musique traditionnelle après un détour aux musiques électroniques. Actuellement le blues subit des influences différentes, d'autres origines à son exemple lui qui vient du Hoggar.
La comparaison du blues et du reggae. Les deux installent une dimension et un climat.

00:03:43
Il parle de son passage dans le métro. Il y a découvert un monde génial, qu'il voit comme une étape nécessaire pour accéder aux clubs parisiens. Il y est resté 1 an et demi.
La différence entre le métro et la scène, c'est le contact. Dans le métro on est seul et on se donne au maximum. Sur scène c'est différent. Le point commun c'est de faire passer quelque chose. C'est une évolution. Différence matérielle mais la même source.

00:05:30
Son départ pour Chicago.
Il a eu besoin d'aller à la source. Il a été invité par Jimmy Johnson. Mais avant il a du faire ses preuves. La scène blues en France n’est pas vraiment existante, mais la scène aux USA, le Chicago blues est très ouvert, formidable mais difficile à pénétrer.
Parle de son expérience avec Memphis Slim. Il a pu jouer un jour avec lui, et durant le concert, Memphis Slim a tout arrêté, et a demandé au public de donner un dollar sous peine d'arrêter le concert car sa partie était trop bin jouée.
Il raconte aussi une anecdote avec Albert King, leur rencontre dans les loges après un concert, après quoi ils ont collaboré ensemble.

00:09:12
Il parle de son album, de la manière dont il a été fait. Il n'a rien prémédité. Il voulait faire quelque chose de nouveau, de "frais".
Une sorte de challenge de chanter en français, mais il voulait être soi-même et a donc décidé de chanter en français plutôt qu'en anglais. Il a fait le disque en 25 jours, ce qui est rapide, car il a travaillé avec de grands professionnels et en live.

00:13:12
Sa carrière se divise en 3 parties: le Hoggar, Chicago et Paris. Il s'appelle Amar Sundy suite à une rencontre avec un cambodgien, Sundy Sun, qui lui a tout appris du blues. Ils se sont rencontrés dans le métro et s'étaient promis de faire un groupe appelé Amar Sundy. Sundy est mort mais il a décidé de continuer en sa mémoire.

00:14:10
Parle de la liberté du musicien.
Il ne fait pas de concession pour faire sa musique. Il ne fait pas du commercial car il ne sait s'exprimer que d'une manière et est en paix avec lui.
Il parle de sa vision d'être musicien. Il faut d'abord être un être humain, le plus important c'est la vie. Il fait de la musique inspirée, il a besoin d'expérience pour faire un album. Va donc faire le prochain probablement dans longtemps. Il va rester nomade toute sa vie. Et espère rester lui-même.

Savary, Thierry

Interview de Lloyd Cole

Interview du chanteur anglais LLoyd Cole par Thierry Savary et Anne Baecher.

LLoyd Cole se souvient de ses débuts. Il en a de bons souvenirs, il a connu le succès très rapidement. La première année de sa carrière 1983-84 est certainement le meilleur souvenir de sa vie. Ils sont arrivés très vite au Top 50. Il avait une grande confiance dans le fait qu'ils se fassent connaître rapidement car ils étaient bons mais il ne pensait pas que ça arriverait aussi vite.
Il ne s'explique pas la clé de son succès. Ses plus grands succès ne sont pas forcément ses meilleures chansons. C'est surtout dû à la chance et au fait de faire de bons disques.

00:01:43
On peut être vite déçu dans ce travail. One ne peut pas toujours faire des hits. Si les choses ne vont pas bien dans un pays, c'est un autre pays qui prend le relai

02:24
Être musicien n'est pas un rêve d'enfant. Petit, il voulait être une star de télé en tant que chanteur, et il l'a été au début. C'est un musicien reconnu seulement depuis les 5-6 dernières années. Il ne se considère pas comme un bon musicien, mais assez bon pour faire ce qu'il a à faire. Il rêvait d'être célèbre surtout, et le fait de l'avoir été lui a fait comprendre que ce qu'i aime c'est faire des disques.

00:03:35
Le fait d'être musicien a ses bons et ses mauvais coté. Il aime faire des disques, mais il n'aime pas faire des tournées et être loin de sa femme. C'est à double tranchant.
Le fait de voyager lui a appris que la manière de penser avec laquelle il a grandit n'est pas forcément la meilleure. Il pense que le monde serait un meilleur endroit si on apprenait à se comprendre. Il a aussi appris que peu importe les succès dans la vie ce n'est pas le plus important dans le monde.

00:05:00
Il essaie d'écrire des chansons ouvertes, que le public peut y trouver une signification propre.

00:05:25
Le fait d'être anglais à NY n'a rien de spécial car il y a tellement de nationalités différentes dans cette ville. Il aime vivre à NY car c'est une ville qui a beaucoup à offrir.

00:07:04
Au sujet de l'Europe unie, il est inquiet que les cultures minoritaires se perdent et s'uniformisent, même si cela peut être positif au niveau économique.

00:08:14
Il a de la facilité à composer mais ses chanson ne sont pas forcément toujours bonnes. Il faut prendre du recul ensuite pour juger. Il prend en compte l'avis de sa femme et de son manager et quelques autres personnes. Il n'imprime pas ses textes car iI ne pense pas que ses textes soient des poèmes mis en musique. C'est un tout entre musique et texte. Les paroles portent l'atmosphère et la mélodie de la chanson.

09:40
Il a des sujets de prédilection, il écrit toujours un peu sur les mêmes sujet. Il écrit sur les gens, comment les gens vivent ensemble, comment ils cherchent une signification à leur vie. Il n'essaie pas d'écrire de grandes vérités. Il écrit ce qu'il ressent sans accorder d'importance à ce que les gens peuvent penser de lui.

00:10:55
C'est le premier album qu'il compose sans faire partie d'un groupe. Il aime bien ça car il est seul pour prendre les décisions. Il a aimé être dans un groupe mais c'est difficile, car il y a toujours des conflits d'idées.

00:12:05
Il a de bonnes relations avec sa maison de disque et les gens du métier dans la plupart des pays mais pas partout.
Il a pris 10 semaines pour enregistrer son album
Les chansons étaient écrites avant d'arriver en studio, il pense que c'est stupide d'écrire en studio.

00:14:00
Il parle de la World Music. Il pense que c'est bien tant que ce n'est pas trop évident. C'est une musique qui a toujours existé, le fait de mélanger les influences musicales.

00:15:15
Il n'a pas souvent l'occasion de jouer avec d'autres gens pour le plaisir. C'est une des inconvénients du métier, il faut arranger du temps pour s'amuser.

00:17:00
Il aimerait pouvoir changer le deuxième album, il y a beaucoup de choses mauvaises dessus.

Il est impossible pour lui d'avoir une relation avec son public, car il savent beaucoup plus de choses sur lui que l'inverse, c'est une relation inconfortable et presque injuste. Il ne s'est jamais senti à l'aise sur scène

Savary, Thierry

Interview d'Alex Bugnon

Interview du pianiste jazz suisse Alex Bugnon par Thierry Savary.

Depuis le dernier festival de Montreux il y a deux ans, il a fait une tournée aux USA et en Amérique latine. Il a sorti un disque il y a trois mois. Il a déjà fait une tournée, et repart dès son retour aux USA. C'est très intéressant mais toujours un peu la même chose.
Il aimerait faire une tournée en Europe avec d'autres musiciens jazz, un "all star band" avec notamment Victor Bailey, Omar Hakim, Najee,...

00:01:53
Pour le dernier album, il a travaillé avec des gens très connus. Il est allé au Berklee College of Music avec certains comme Victor Bailey, et il pense que ce serait facile avec des gens de sa génération, mais ce serait peut-être plus dur de jouer avec des gens d'autres générations.
Il y a un esprit de collaboration aux USA, même s'il y a un esprit de compétition mais plutôt amusant.

00:03:00
Sa musique est très acceptée, plus épanouie aux USA. Ce serait possible de le faire aussi en Suisse mais plus difficile. Comme c'est de la musique instrumentale, peut-être plus dur ici. Aux USA, c'est beaucoup plus accepté, il y a de plus en plus d'ouverture pour ce genre de musique.
Les gens ont besoin d'une musique instrumentale, il n'y a pas de paroles, juste des sons, c'est plus facile. Il faut moins de concentration. Le gout des gens change, ils en ont un peu marre d'écouter toujours de la variété.

00:05:37
Lors de la composition d'un album, il ne vise pas un certain marché mais simplement ce qu'il a toujours eu envie de faire, et il se trouve que ça marche.
On utilise la musique instrumentale dans des magazines, des publicités etc. Il aime plutôt ça car il a décidé de vivre de la musique, ça fait des royalties et c'est très bien.
Il ne pense pas à des images quand il compose, que la musique.

00:07:10
La conception du nouvel album a été très vite une fois que le changement de maison de disque a été fait. Le changement a pris beaucoup de temps, à cause de la paperasse. Après ça a été très vite, il travaille très bien sous pression. Il a fini le disque en un mois. Il a choisi de très grands musiciens pour cet album, comme Victor Bailey et Buddy Williams, les meilleurs musiciens de rythmique selon lui. Il voulait un disque bien fait, et vite fait. Il est revenu à des instruments acoustiques, la batterie et le piano. Il voulait être l'un des premier dans ce genre de musique à revenir aux instruments acoustiques.

00:10:19
La comparaison avec Joe Sample c'est un compliment. Il est à la tête depuis 40 ans, toujours très gentil, il lui est arrivé plein de misères mais il revient toujours et sort des choses incroyables.
Il y un grand respect pour les musiciens de cette trempe, il apprend beaucoup avec eux. Il préfère écouter des gens de cette génération plutôt que de la sienne. Il y a une relève en jazz acoustique, mais pas en termes de personnalités.

00:12:52
Il est toujours épaté par des gens, mais toujours des gens de deux ou trois générations en arrière. Il aime aller écouter ces gens pendant qu'on en a encore l'occasion car ils ne seront bientôt plus là.
A NY c'est impossible de tout faire, il y a trop d'offre de concerts. Il faudrait aller tous les jours. Il n'est pas souvent chez lui, il aime profiter d'être chez lui quand c'est le cas.

00:14:25
Les vocaux qui figurent sur le disque sont construits autour du piano, comme toutes les autres lignes musicales. Il faut que les voix ne soient pas trop agressives. Il travaille toujours avec le même chanteur pour poser les voix.

00:16:45
Il se sent plus Newyorkais qu'Européen, mais il revient de plus en plus souvent en Suisse. Il va peut-être redevenir moitié moitié.

00:17:25
Il pense pouvoir donner des impressions aux gens avec sa musique mais il aimerait mieux choquer les gens par la manière dont il joue et compose. Il trouve délicat de faire passer des messages, à moins que ce soit pour une grande cause.

00:18:30
En Amérique Latine ils aiment beaucoup ce qui vient des USA et ce qu'il fait. Ils aiment découvrir. C'est extraordinaire.

00:19:50
Il a fait quelques musiques de films, mais il n'a pas encore écrit de musique pour un film. Ce sont des chansons qui ont été choisies mais pas composées pour l'occasion, Il aimerait en faire, il va aller prendre des cours pour cela à NYU.

00:20:45
Il a le projet de faire un clip. Il en avait déjà fait pour son premier album, il va faire un clip dès qu'il rentre aux USA.

00:21:15
Il travaille peu avec d'autres musiciens car il est tellement pris par sa propre carrière. Il aimerait bien pouvoir jouer avec d'autres, et c'est difficile pour les gens de l'appeler. Mais il aimerait plutôt se lancer dans la production, faire moins de tournées et produire plus.

00:22:15
La scène c'est ce qu'il y a de mieux, là qu'on voit si quelqu'un est vraiment bien ou pas, car dans les studios il y a tellement de moyen que n'importe qui peut faire un disque.

00:23:00
Rien n'est jamais gagné, il faut toujours attaquer, faire de la promotion. Dès qu'on ralenti quelqu'un d'autre prend sa place. Il faut toujours être frais et original.

00:23:52. Il est très content de la manière dont les choses se déroulent, et il sent que c'est sur le point de devenir très sérieux. Il veut juste faire de la musique.

Savary, Thierry

Interview de Quartier Interdit

Interview de Gabriel et de Valérie (manager) du groupe de rock lausannois Quartier Interdit par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur participation au festival de rock du 700e "Rock 700" en mai 1991.

Histoire du groupe. Ils ont débuté en 84 en trio, Emmanuel, José et Gabriel. Arrivée de Pascal le second guitariste en 1989. Le groupe fait du rock en 4 couleurs et en deux langues. Ils n'aiment pas être comparé, ils essaient de définir un environnement autour de leur musique et ils essaient d'éviter les étiquettes.
Depuis deux ans, ils sont sur une pente ascendante, un nouveau départ avec Pascal.

00:01:20
Ils ont sorti un CD 5 titres, qui leur a permis de pouvoir dialoguer avec des maisons de disques, C'est une sorte de carte de visite. Il a été autofinancé en bonne partie et subventionné par les instances culturelles vaudoises.

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Ils ont surtout cherché à être distribués. Ils vont être d'abord distribués dans les supermarchés. C'est un nouveau créneau, le départ du dialogue avec les maisons de distribution.

00:02:42
Pour produire le disque suivant, ils vont négocier avec la maison de disque. Tout n'est pas encore défini et doit être négocié.
Groupe romand qui monte. Ils veulent avoir une présence culturelle ici, vendre ça, être sincères avec eux même et vivre pour la musique.
En Suisse romande un groupe peut être viable, ils en font la preuve.

00:03:55
Ils ne veulent pas faire de concessions, ils sont toujours en accord avec ce qu'ils font. Ils travaillent dans le milieu du rock et à partir de là on doit être d'accord de vivre dedans.

00:04:20
On ne fera pas le compromis de changer des choses pour une maison de disque ou pour plaire.
Ils jouent sous cette forme depuis 4 ans. Ils ont commencé en débutants et ont remarqué que ça marchait bien.
Pour réussir pour essayer de vivre dans la musique, il faut être sincère avec soi-même. C'est un mode de vie, Et on essaie de séduire les autres avec ça. Les questions de promotion et de diffusion sont annexes à tout cela.

00:06:00
Les textes sont assez tendres, ils font un rock assez positif car leur vie est comme ça.

00:06:25
Valérie, qui s'occupe des questions de promotions et relations publiques. Il faut quelqu'un d'extérieur au groupe pour cela. Elle s'occupe de l'image qu'ils donnent à l'extérieur. Elle leur donne son avis. Ils essaient de ne pas avoir de rapport de force. Elle a décidé de travailler avec eux à cause de leur objectif de promouvoir la culture rock suisse romande ici et hors des frontières.

00:07:50
Le but du groupe c'est de définir un message qui vient d'eux et d'aller l'exporter ailleurs, d'échanger.
Les spectacles ne sont pas travaillés à l'avance, c'est un esprit rock on y va de manière intuitive. Le public devient de plus en plus exigeant, il y a plusieurs aspects auxquels il faut faire attention.
Le secret pour un bon concert c'est la sincérité et l'énergie.

00:09:17
Pour cette année ils veulent promouvoir leur disque et la vidéo rattachée, et continuer dans leur démarche. Ils ont une bonne philosophie au sein du groupe, ils sont très solidaires, avec Valérie aussi.

Savary, Thierry

Interview d'Etienne Daho

Interview d'Etienne Daho, chanteur, par Anne Baecher.

Parle de comment a débuté dans la musique. Il était étudiant et était plus préoccupé par ses loisirs que la musique. Il a commencé la musique car il aimait ça, c'était trop un rêve pour que ça devienne un travail.

Parle de son dernier album. Il dit que pour lui c'est toujours le dernier album le préféré, puis on finit par le trouver nul quand on fait le prochain. Le dernier est un album proche de lui.

01:45
Parle de la scène, c'est pour lui le lieu qui permet aux chansons d'exister. Le studio a un côté laboratoire. Il adore bouger et rencontrer des gens, il n'y a jamais deux jours identiques, et donc n'aime pas jouer longtemps dans la même salle.
Avant un concert essaie de se détendre, pour stresser le moins longtemps possible.

03:40
Parle de ses activités de producteur.
Il voit ça comme des bouffées d'oxygène. Il a la chance de bien gagner sa vie, et quand il produit ce n’est jamais alimentaire mais par coup de cœur. Il a produit beaucoup de choses qu'on lui avait déconseillé.
Il a produit des gens de différents styles. Ce qui compte c'est le plaisir retiré à avoir fait quelque chose. L'image n'a pas d'importance, il ne faut pas avoir peur du paraître.

05:32
3 ans avant la sortie du dernier album. Il explique cela par le fait qu'il a sorti un live, il a beaucoup produit. Il travaille mieux sous stress, c'est un métier ou il faut décider très vite.
C'est un album plus acoustique, plus soul et plus rock. Il ressemble à son premier album, la boucle est bouclée et il débute un nouveau cycle. Son album live très peu retouché. Il explique ses chansons.

08:50
On parle de son album comme son album le plus sensuel. Il pense qu'on ne peut pas décortiquer l'amour, car cela fait partie du principe de plaisir de la vie.
Il parle de séduction.

10:56
Il parle de littérature, de ses écrivains préférés et du fait qu'il écrit aussi.

12:20
Parle de sa rencontre la plus décisive, c'est le guitariste de Markitsa et Jacques Noé. Ce sont des gens qui l'ont encouragé au début de sa carrière. Et il y a eu aussi des gens comme ses professeurs de chants ou de guitare.
Il parle des gens avec lesquels il aimerait travailler. Pas vraiment, mais en ce moment travaille avec des gens de la dance musique.

14:25
Il parle de cinéma. Des films dans lesquels il a joué.

16:07
Il parle de la pop française. Pour lui c'est un groupe d'artistes qui viennent du rock et qui ont réussi à toucher le grand public. Il a choisi de se mettre dans le monde de la variété.

Daho, Etienne

Interview de Martika

Interview de Martika, chanteuse, par Thierry Savary.

Elle parle de ses débuts très jeune, du fait qu'elle a toujours voulu être une artiste. De son amour de la musique, du fait qu'elle a toujours baigné dedans. Elle a toujours su qu'elle allait devenir chanteuse.

00:01:13
Elle est originaire de Cuba mais n'y est jamais allée. De la situation là-bas.

00:02:00
Elle aborde sa rencontre et sa collaboration avec Célia Cruz, c'était un de ses rêves.
Elle parle de son nouvel album, de tout le travail accompli depuis le précédent.
Elle parle de Prince, de sa relation et de sa collaboration avec lui. De l'album réalisé ensemble. Prince est un génie

00:04:04
Elle parle de la couverture de l'album, et de relation entre la musique et la peinture.

00:05:00
Elle s'implique dans les différentes étapes de la création de son disque, et aime beaucoup la production.

00:05:45
L'interview aborde les différents types de musique, la faculté de pouvoir jouer ces types. Du jazz, du latino.

00:06:20
Ce qu'elle préfère dans ce métier c'est pouvoir être ensemble, sur scène ou en studio.
Parle du fait qu'elle a beaucoup de chance de n'avoir jamais travaillé et qu'elle a pu trouver un équilibre

00:07:30
Elle a fait un break après le premier album car elle en avait besoin.
Parle des voyages, que c'est l'un des meilleurs moyens d'apprendre grâce aux rencontres. Aux Usa il y a beaucoup de ségrégation, c'est un problème

00:09:00
Elle parle de ses souhaits pour l'avenir
Elle donne ses 3 vœux

00:10:00
Parle du métier de musicien et de ce qu'on peut ressentir sur scène.

Savary, Thierry

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