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Interview de Matthias Jabs (Scorpions) - brute

Interview de Matthias Jabs, guitariste du groupe allemand de hard rock Scorpions par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Face the Heat".

00:00:14
Thierry Savary lui demande s'il rêvait d'être artiste étant petit. Mathias Jabs répond que tout à commencé comme dans un rêve. D'un hobby, s'est devenu un métier et maintenant c'est sa vie. Il n'imagine pas de vivre sans musique. Même s'il décident d'arrêter, ils n'y arriverons pas. C'est une question d'équilibre et c'est une manière géniale de s'accomplir, c'est plus qu'un job.Il décrit la montée en popularité du groupe, l'impact qu'ils ont aujourd'hui et ce que ça fait de voyager autour du monde, de rencontrer autant de personnes si différente.

00:08:35
Pour Matthias Jabs, la musique est un pouvoir politique qui unifie les gens. Il explique qu'une chanson comme "Wind of change" a un effet peu importe où ils jouent dans le monde, c'est un langage international. La musique stimule l'imagination et suscite des sentiment, sinon ce n'est pas de la musique c'est un bruit de fond comme dans un ascenseur. Elle peut aussi rappeler des instants de la vie.

00:12:30
Il pense que les musiciens ont beaucoup de responsabilité car leurs mots ont beaucoup d'influence. Il dit que les années 90 semble être la décennie où il y aura de plus en plus de problèmes que cela arrive à un point culminant et ils veulent prendre ça en compte dans leurs chansons. L'euphorie de la chute du mur et de la réunification de l'Allemagne a laissé la place à la morosité et au chômage.

00:16:30
Il crois qu'il y a une solution à tous ces problèmes, il faut juste la trouver. La musique, par son pouvoir unificateur et sa faculté à générer de la joie peut amener quelque chose. L'actualité c'est 99% de mauvaises nouvelles et parfois, il y en a une de bonne. Maintenant, il faut des bonnes nouvelles.

Savary, Thierry

Interview de Tonton David - brut

Interview du chanteur français Ray David Grammont dit Tonton David par Thierry Savary [Nationalité musicien].

Enregistrée en octobre 1994.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en mars 1996 (S177-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Stephan Eicher - brute

Interview de Stephan Eicher et de son équipe à l'occasion de la sortie de son album live "Non ci badar, guarda e passa", par Thierry Savary et une autre personne.

Enregistrée en novembre 1994 à Engelberg.

00:00:18
Quelqu'un pose une question au réalisateur Thierry Rajic au sujet de la gène devant les caméras. Stephane Eicher explique à Thierry Savary qu'ils voulaient faire quelque chose d'interactif, que le film de la tournée influence le disque et vice-versa et de la difficulté de combiner les médiums du son et de l'image.

00:03:50
Stephan présente une partie de son équipe.

00:04:42
Thierry Savary demande si ce qui est sur le film était préparé d'avance ou s'il y avait de l'improvisation. Stephane Eicher et son équipe décrivent les conditions du tournage.

00:10:10
Stephane Eicher parle de la fatigue et du temps qui passe, du métier de musicien.

00:12:43
Stephane Eicher explique pourquoi il a trouvé l'intérêt de faire ce disque live.

00:14:34
Ils expliquent les conditions du tournage du film, ils n'ont pas été assailli par des fans. Le matériel pour filmer et enregistrer était réduit. Stephane Eicher explique qu'il voulait faire un disque dans lequel l'auditeur se sens comme lors du spectacle. Il raconte le tournage de la scène et du morceau d'introduction.

00:26:25
Stephane Eicher dit qu'il essaie de donner de la place à des gens qui n'ont pas forcément envie d'être dans la lumière. Chacun donne son avis. Stephane Eicher dit que les membres de son équipe font parti de sa vie et qu'elle est super. Il montre des photos de la tournée.

00:30:31
Stephane Eicher parle du processus de réalisation de ce projet.

00:35:00
Stephane Eicher dit qu'il retournerait volontiers en studio pour enregistrer mais que le lieu n'a finalement que peut d'importance.

Savary, Thierry

Interview de Randy Newman - brute

Interview de Randy Newman par Thierry Savary et une autre personne.

Enregistrée en 1994.

00:00:10
Thierry Savary demande si c'est spécial pour lui de faire une tournée maintenant. Il aime beaucoup jouer en live. Il faut faire des tournés pour que les gens ne l'oublie pas. Il a fait une tournée de 90 concerts. Il ne sait pas comment il y est arrivé. Il parle de l'esprit de la musique en Angleterre. Il pense qu'il y a de nouvelles personnes qui viennent l'écouter, pas seulement d'anciens fans. Il pense que ce n'est pas facile de saisir l'essence de son travail dans un pays qui ne parle pas l'anglais comme l'Allemagne par exemple. Il était marié à une allemande. Les gens doivent apprendre mais ils viennent aussi juste pour le son. Il essaie de faire des effort quand il parle en concert dans des pays dont la langue n'est pas l'anglais afin d'être mieux compris et il ne parle pas autant que s'il est aux USA.

00:06.50
Thierry Savary demande si c'est important pour lui de composer des chansons pour d'autres interprètes. Il l'a fait que récemment. Il pense que même si quelqu'un interprète sa chanson, c'est toujours la sienne. Il n'écrit pas que pour lui. Il n'a pas le talent pour écrire des chanson populaires mais il a du talent pour écrire des chansons.

00:09:38
Il a beaucoup travailler pour le cinéma ces dernières années. Ce la n'a pas la même valeur pour le monde que quand il compose des chansons, car dans les films on ne se focalise pas sur la musique. Pour lui, e cinéma est quelque chose de familial. Ses oncles travaillaient dans l'industrie cinématographique. ça lui tient à cœur, il est plus scrupuleux quand il compose pour le cinéma que quand il fait un disque. Il parle de l'importance de la musique dans les films. Il pense que la meilleure musique de film est celle que les spectateurs n'entendent pas tellement elle se fond dans le film. Il pense que la musique du film "Basic instinct" est très bien.

00:14:20
En dehors de la musique, il pense qu'il aurait ou être écrivain ou docteur, comme son père s'il avait plus travaillé à l'école. Il parle de ses projets actuels et de son fils. Son prochain album sera à son nom, il a écrit 20 chanson pour cet album et y en aura 15 ou 16 sur l'album. Il joue de nouvelles composition sur scène. Il pense qu'il va faire un album live de cette tournée car il est très bon sur scène.

Savary, Thierry

Interview de Sherman Robertson - brute

Interview de Sherman Robertson par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "I'm the Man" .

00:00:18
Thierry Savary lui demande s'il a voulu faire de la musique dès son enfance. Il a vu le un chanteur de country blanc à la télévision et il a voulu faire comme lui. Personne ne jouait de la guitare dans sa famille. Il faisait de la musique pour se sentir bien. Il a grandit au Texas et a commencé par faire du blues car c'était une musique qui sonnait réelle, c'est une musique concrète. Actuellement, le blues connaît un regain de succès et c'est la raison pour laquelle il est là. Il veut donner un blues un autre niveau et montrer aux spectateurs le blues du Texas. Il est né en Louisiane et a grandit au Texas. Il y a un blues typique de la Louisiane et un du Texas. Il fait la fusion des deux et l'appelle Lutex.

00:04:00
Il a joué avec beaucoup de grands musiciens. Avec eux, il a appris qu'il faut être sérieux dans son travail, l'aimer et vivre sa musique. C'est le blues qu'il veut pratiquer. Le blues du Texas est positif. Il est très fière de jouer cette musique sur laquelle on peut danser. Il ne parle pas des choses négatives de la vie. Il essaie de rendre le monde meilleur. Parfois, il y a des gens qui viennent lui parler d’événements qui se sont dérouler avec sa musique.

00:09:47
Thierry Savary lui demande quels sont ses influences musicales. Il écoute du gospel, du jazz, d'autre sorte de blues, du métal, du rock, tout ce qui lui permet de créer une nouvelle chanson. Il explique qu'il prend un peu de chacune de ses influences pour faire sa musique mais le plus important c'est de faire en sorte que les auditeur entendent sa musique, ses composition. Il est un individu qui appartient à la famille du blues et au gens. ça prend du temps de développer son genre, son style et de trouver sa voix, ça prend des années.

00:13:57
Ses trois vœux sont: d'avoir beaucoup de monde pour l'écouter, de passer un bon moment et d'être aimé.

Savary, Thierry

Interview de Fish - brute

Interview de Fish par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Suits" et son concert à l'Estival à Estavayer (?) .

00:00:03
Thierry Savary lui demande si c'était un de ses rêves de devenir musicien. Il décrit le processus qui l'a amené à devenir musicien et acteur. Il parle du marketing et de la promotion de film et de musique. Il a toujours voulu écrire des scénarios. Il aime beaucoup être sur scène et décrit ce que ça produit chez lui. Il a eu beaucoup de chance de découvrir son talent pour être chanteur.

00:08:29
En tant qu'artiste, c'est un privilège de pouvoir donner un concert. Il se considère comme très chanceux d'avoir ce talent, de pouvoir donner du sens à pendant qu'il chante. Il est confiant en sa capacité de transmettre du sens et des émotions dans ses chants. Il parle de l'armée et de la manière dont elle prend de la place dans la société, des différents conflits armés du 20e siècle.

00:15:40
Thierry Savary dit qu'il fait un peu le travail d'un journaliste et transcrit le réel dans ses chansons. Fish parle de son expérience d'écrire le scénario et la bande son d'un film. Il parle à nouveau du marketing et de la promotion de film et de musique. Il explique qu'après avoir terminé un album, il a toujours une période un peu à vide et c'est pareil quand il sort de scène pendant quelques minutes. Il dit qu'il a beaucoup de chance de vivre près de la plage pour s'échapper.

00:21:58
Thierry Savary lui demande quels seraient ses trois vœux. Il aimerait marquer le but décisif pour l'équipe d'écosse lors de la coupe du monde, il aimerait faire un album majeur mais il ne saurait pas que faire avec l'argent car il déteste ce que l'argent fait aux gens et il aimerait construire des bâtiments et les donner pour que les gens vivent dedans. Il aimait faire des constructions en lego et duplo quand il était enfant. Il parle d'architectes qu'il aime. Il parle de sécurité financière. Si son album a du succès, il pourra utiliser le bénéfice pour en faire un autre. Il adorerait faire un film et diriger des acteurs. Il parle d'acteurs qu'il admire. Il parle de son expérience de visite d'un zoo avec sa fille. Il aimerait qu'à sa mort, il puisse se dire qu'il a fait beaucoup de choses et des choses cool. Il aimerait que les gens réalisent que la vie ce n'est pas faire un maximum d'argent entre 18 et 50 ans pour avoir une retraite dorée mais que c'est d'apprécier sa vie à chaque moments.

Savary, Thierry

Magazine consacré au Camel Trophy 1994 - enregistrements bruts

Plusieurs interviews et enregistrements divers lors du Camel Trophy 1994 en Argentine, par Thierry Savary.

  • S376-02 : Carine Duret, l'une des deux premières femmes à participer au Camel Trophy, en 1994. Enregistrée à l'aéroport de Buenos Aires. Durée: 00:11:53
  • S376-03 : Martin Krauer, journaliste au Blick, assistant dans l'équipe suisse, habitué du Camel Trophy. Enregistrée à Iguazu (départ de la course aux chutes). Durée : 00:12:18
  • S376-04 : Stefan Waeber, candidat fribourgeois du Camel Trophy. Enregistrée pour les informations. Durée : 00:16:59
  • S376-05 : Enregistrement d'une conférence de presse pour l'ouverture du Camel Trophy, office du tourisme, en espagnol et anglais. Durée : 00:10:35
  • S376-06 : Bruno Kneubuhler, membre de l'équipe suisse. Durée: 00:09:05
  • S376-07 : Enregistrement d'une conférence de presse de Iain Chapman, directeur du Camel Trophy. Durée : 00:01:42
  • S376-08 : Interview d'un garde du parc national d'Iguazu, descendant d'ancêtres suisses. Il raconte l'histoire et l'origine des chutes d'Iguazu. Il parle aussi du parc national. En espagnol. Durée : 00:13:09
  • S376-09 : Bruits de la nature dans le parc et bruit des chutes. Durée : 00:05:44
  • S376-10 : Guy de Luigi, journaliste et participant au Camel Trophy. Durée : 00:04:04
  • S376-11 : Roger Juillerat, journaliste, participant du Camel Trophy en 1993 en Malaisie. Durée : 00:07:13
  • S376-12 : Bruits de voitures, de motos, divers bruits de la compétition. Durée : 00:13:14

Savary, Thierry

Interview de François Dupeyron - brute

Interview du cinéaste François Dupeyron à l'occasion de la sortie de son film "La Machine", par Thierry Savary.

Enregistrée en novembre 1994

00:00:06
Françis Dupeyron raconte la genèse du film et explique que le producteur est très content du résultat.

00:02:20
Thierry lui demande de décrire la manière dont il a travaillé. Françis Dupeyron voulait réaliser une tragédie grecque depuis longtemps. Il dit que les thèmes mythiques réapparaissent au cinéma qui avaient déjà été adaptés dans le cinéma muet.

00:06:58
Françis Dupeyron explique que les notion de bien et du mal qui se retrouve aussi en nous, sont importants dans son film et c'est des notions que les occidentaux cherchent à oublier au travers du christianisme.

00:08:06
Françis Dupeyron s'est aussi renseigner sur ce qui se fait en terme de films d'épouvante. Il a essayé de trouver de la fluidité dans le film en travaillant au niveau du subjectif du regard. Il a retrouvé un plaisir à tourner.

00:12:40
Françis Dupeyron décrit le rapport qu'il a eu avec les acteurs ainsi que son rapport et le leur au film. Faire un film ça comporte des risques

00:20:46
Françis Dupeyron décrit son processus d'écriture.

Savary, Thierry

Interview de Tony Mortimer et John Hendy (East 17) - brute

Interview de Tony Mortimer et John Hendy du groupe de pop britannique East 17 par Thierry Savary.

Enregistrée en octobre 1994 à l'occasion de la sortie de leur album "Steam".

00:00:16
Tony Mortimer et John Hendy confirment qu'ils ont été surpris par le succès soudain du groupe. Ils étaient amis avant d'être ensemble dans le groupe. Ils décrivent le processus pour arriver à la formation du groupe et quand ils ont signé pour "East 17". John Hendy ne vient pas du tout d'une famille où il y a une pratique artistique mais Tony Mortimer a une famille de danseurs et de musiciens.

00:04:42
Thierry Savary leur demande quel type de musique ils écoutaient étant jeunes. Ils ont fait de la danse très jeune. Ils décrivent les influences qu'on retrouve dans leur dernier album et le type de musique qu'ils écoutent aujourd'hui. Actuellement, à Londres, tous les genres musicaux sont écoutés, c'est un grand mix car il y a des gens qui viennent du monde entier. Ils parlent des genres de musique sur leur album.

00:12:20
Thierry Savary leur demande quelle relation ils ont avec la musique venue des USA. Ils en écoutent beaucoup. Ils ont l'impression que leur second album est mieux pour aller en tourner là-bas. Ils discutent de la manière dont le groupe combine leurs voix dans les chansons. Ils expliquent que c'est assez difficile de faire quelque chose de nouveau actuellement. L'important c'est d'avoir une bonne chanson peut importe si ce n'est pas si innovant tant que c'est fait dans leur style de musique.

00:20:26
Ils parlent de l'importance des paroles dans leur chansons. Ils les écrivent rapidement, dès qu'ils ont les sujets dont ils veulent parler. Ils doivent parler de l'amour car c'est quelque chose d'universel. Ils décrivent la sortie de leur dernier album.

00:25:22
Thierry Savary leur demande s'ils on encore le temps de voir des amis. Ils veulent garder le contact avec leurs amis car c'est important pour eux. Ils aiment le résultat de leur dernier album.

Savary, Thierry

Interview de Manuel Malou - brute

Interview de Manuel Malou par Phil (Phil Bernard?).

Enregistrée en février 1994 à l'occasion de la sortie de son second album "Corazón Caliente" .

00:00:10
Manuel Malou parle de son second album "Corazón Caliente". Il déplore qu'on veuille toujours mettre des étiquettes aux artistes. Il n'aime pas les puristes. Il estime qu'il faut dépasser les bornes de la tradition pour aller plus loin tout en connaissant d'où l'on vient. Il a essuyé des critiques pour ce second album.

00:06:05
Manuel Malou est content de chanter en français aussi. Il a fait la première partie de Maxime (Leforestier?) à l'Olympia. Il a fait une reprise du métèque de Georges Moustaki sur son dernier album. Il aime beaucoup le texte. En lien avec son ouverture musicale, il a changé les musiciens qui l'accompagnent.

00:10:54
L'enregistrement du second album était plus court car il a été enregistré en direct au studio. Il y a une trentaine d'invités sur le disque. Ça été plus court car il a plus d'expérience en studio. Actuellement, il prépare avec ses musiciens un troisième album. Il écrit tout le temps et il reprend les choses en fonction des mélodies ou l'inverse. Il peut reprendre des textes bien des années après. Pour les arrangements musicaux, il le fait plus sur le moment mais les mélodies sont aussi produites parfois très longtemps à l'avance. Il a toujours un dictaphone avec lui.

00:15:17
Il se considère plus comme chanteur que comme guitariste. Il s'entour d'autres guitaristes pour l'accompagner. C'est fantastique de pouvoir jouer avec sa voix. Le chant et le fait de jouer d'un instrument introduit un rythme dans la marche et peut-être que c'est le cas aussi si on pratique d'autre art comme la peinture.

00:17:57
Phil lui demande d'il voyage beaucoup. Oui, il revient du Brésil où il a tourné un clip. Il connaît bien l'Amérique latine. Il n'a jamais ressenti de grande différence entre les publiques hispanophone et autre mais il pense que ceux qui comprenne ses textes cela leur permet de créer une connexion différente et de réagir à ses textes. Si le public réagit mal, c'est pas de sa faute mais de celle de l'artiste qui n'a pas été bon. Il a chanté dans la rue en faisant la manche. Il est actuellement de passage à Genève pour donner une série de récital de flamenco traditionnels.Il aime bien faire des choses à côté de ce qu'il fait sous le nom de Malou. Dans ce cas, il ne joue que des choses de tradition populaire ancienne. A l'inverse, sur son premier album, il a plaqué textes de sa composition sur de la musique traditionnelle.

00:24:35
Il prépare son troisième album dans lequel il a envie de mettre des rythmes rockabilly et country. Il a envie de toucher à des rythmes différents. Il joue déjà ses chansons sur scène avant de les mettre sur son album. Il préfère faire de la scène qu'enregistrer en studio.

Savary, Thierry

Interview d'Ismaël Lô - brute

Interview d'Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

00:00:17
Thierry Savary lui demande s'il a toujours voulu être artiste. Il ne pensait pas être artiste. Il a commencé par faire ses guitares lui-même. Il n'est pas issu d'une famille avec une tradition musicale. Il a commencé à joué de l'harmonica en la clouant au mur. Il a joué de cet instrument très jeune et comme il voulait jouer de la guitare et de l'harmonica en même temps, il l'a fixé au mur. Il s'est intéressé à cet instrument car il se vend dans les magasins de jouets et il a grandit avec. Il dit que la musique moderne existe grâce au mélange d'instruments venus de différentes régions du globe.

00:05:10
Il a plein d'influence dans sa musique. Déjà quand il était petit, il écoutait toutes sortes de musique. Pour lui, toutes les musiques viennent d'Afrique, le jazz est à la base de tout et il a été créé par les esclaves noirs aux USA et il a des racines pop, reggae, salsa, etc. Il dit qu'en Europe et en Amérique, les gens ont tendance à comparer la musique faite par des africains à d'autres genres que les Africains ont connus depuis longtemps. Ils réimportent en Afrique des musiques qui en sont originaires.

00:06:44
Thierry souligne que dans le même sens, tous les hommes sont originaires d'Afrique, ce qui rend le racisme incompréhensible. Ismaëla Lô dit que la base musicale du monde, c'est le jazz. Il aimerait bien faire des recherche sur la provenance originelle des hommes. L'inspiration de beaucoup d'hommes blanc est en Afrique. Ismaëla Lô dit que les africains ont le rythme et la danse dans le sang. Elle est multiculturelle et une source inépuisable d'inspiration. C'est courant que l'on vienne piller les ressources de l’Afrique.

00:10:22
En Afrique, la musique est une distraction comme en Europe. Ismaël est souvent distrait par la musique car il compose en permanence dans sa tête que ça soit des paroles ou de la mélodie, même dans ses rêves. Pour lui, un musicien c'est un être très mystique et de magique bien qu'il ne soit pas magicien.

00:15:59
Sur son dernier album, il a fait une chanson avec Étienne Roda-Gil. C'est quelqu'un de très inspirant pour Ismaël Lô. Il parle des autres collaboration qu'il a fait. Pour lui, le duo est quelque chose d'important. Pour Ismaël, la richesse d'un individu c'est ses relations, pas son argent.

00:20:04
Ismaël Lô vient d'une famille polygame. Il est conscient que la femme africaine est très brave et il a donné une place importante aux femmes et en particulier africaines dans son dernier disque. Il parle de la polygamie et de ce que les femmes vivent dans la société sénégalaise.

00:22:24
Il a un seule vœux, c'est que les richesses soient réparties équitablement entre les humains, que chacun puisse être heureux et que le monde soit en paix.

Savary, Thierry

Interview de IAM - brut

Interview du rappeur français Shurik'n, membre du groupe IAM, par Thierry Savary [Les Grands Espaces].

Enregistrée à l'occasion du passage du groupe à Fri-Son le 16.04.1994.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en avril 1994 (S105). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Sinclair - brut

Interview de Sinclair par Thierry Savary [Les Grands Espaces].

Enregistrée en février 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Que justice soit faite ! ".

Il s'agit de l'interview brut diffusée en mars 1994 (S145-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat - brut

Interview de Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat du duo humoristique Cuche et Barbezat par Thierry Savary [Les Nébuleuses].

Enregistrée en 1994 à l'occasion de leur passage à l'aula du Collège Saint-Michel à 20h30 les 25 et 26 mars 1994 pour leur spectacle "Suisse mais humoristes".

00:00:02
Cuche et Barbezat font la publicité pour leur spectacle.

00:02:05
Thierry Savary leur demande quel genre d'enfants ils étaient. Cuche était gentil et Barbezat avait de la peine à l'école mais il était plus beau que Cuche. C'est les deux des cadets de fratrie. Ils ont commencé à faire des sketch pour faire plaisir aux camarades du ski-club le soir puis ils ont fait des sketch le dernier jour de leur scolarité pour les élèves et contre les profs. Leurs parents n'étaient pas favorables à ce qu'ils fassent du théâtre.

00:04:09
Au Val-de-Ruz, il y a avait une émulation du théâtre amateur ce qui les a poussé vers le théâtre. Puis ils ont rencontré Pierre Miserez, Eric Lavanchy et François Silvant notamment. Ils ont une bonne complicité donc c'est plus facile de travailler à deux pour eux.

00:07:00
Ils ont été joué à Paris et ont appris plein de choses et rencontré des copains. Là-bas, c'est une famille mais c'est aussi la jungle. Autour du théâtre du Point virgule, il y a une famille et ils sont solidaire entre eux. Mais il y a beaucoup de monde qui fait des spectacles à Paris et c'est des conditions difficiles pour se faire connaître. Leur accent est pas connoté suisse mais provincial au même titre que l'accent breton.

00:10:14
Ils viennent de sortir leur premier album. C'était un peu difficile pour eux car généralement ils sont très visuel. Ça les a forcé à écrire des textes plus radiophoniques. Ils auraient jamais eu l'idée de faire un disque d'eux même. Ils expliquent le titre de leur spectacle. Ils discutent de l'expression "ou bien" et de l'aspect campagnard de leur spectacle. Ils aiment bien aussi avoir une interactivité avec le public mais préfèrent improviser entre eux pour ne pas charger une personne du public.

00:15:45
A Fribourg, ils vont faire un mélange de sketch entre ceux qui sont sur le disque et d'autres qu'ils ont composé. Il expliquent le processus de promotion de leur disque. Il ne savent pas encore ce qu'ils vont faire pour la suite.

18:45
S'ils pouvaient faire chacun un vœux ça serait de pourvoir faire le maximum de vœux et qu'ils se réalisent et de pouvoir toujours avoir l'enthousiasme qu'ils ont maintenant et que le métier ne deviennent pas une habitude ou si c'est le cas, qu'ils aient le courage de changer de métier.

Savary, Thierry

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