Affichage de 3479 résultats

Description archivistique
Archives film et son
Aperçu avant impression Hierarchy Affichage :

1944 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Interview de Ben Harper

Interview du chanteur américain Ben Harper par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1994.

Ben Harper explique que la musique fait partie de sa vie depuis qu'il est enfant. C'est un honneur pour lui que de faire de la musique et qu'elle soit entendue dans le monde. C'est naturel pour lui.
Il pense que c'est un donc, une bénédiction de pouvoir faire de la musique de sa vie. C'est un rêve et sa réalité. Il a toujours voulu faire cela. C'est une volonté divine.

00:01:30
Il a de la musique dans la tête tout le temps. Parfois quand il parle avec des gens il se fait rattraper par la musique. Parler avec les gens devient comme une tâche car cela l'éloigne de la musique.
Il rêve de musique. Il joue une heure avant de dormir et fait de la musique dès le réveil.

00:02:30
La musique parle aux gens. La musique joue un rôle aussi important dans la vie des gens que la nourriture ou les interactions humaines. Il pense que sans musique on aurait déjà disparu de la planète. La musique vient du cœur. Elle donne de l'espoir et inspire les gens.

00:03:50
Les gens peuvent prendre ce dont ils ont besoin de sa musique. Il chante sa réalité, la vérité qu'il croit depuis qu'il est né. Que tout le monde est important sur terre.

Il parle des politiciens. Ils ne le sont pas pour les gens mais pour eux-mêmes. Ils protègent les intérêts du pouvoir, et continuent la séparation entre les élites au pouvoir et la classe ouvrière. Il parle de la société, de son état. La société manque de modèles, d'influences positives.

[Enregistrement coupé]

Savary, Thierry

Interview de Richard Clayderman

Interview du pianiste français Richard Clayderman par Thierry Savary.

Thierry Savary lui demande si c'est une destinée d'être musicien.
Richard Clayderman explique qu'il a commencé le piano à 5 ans. Son père était professeur au conservatoire.
Déjà tout petit il commençait à déchiffrer des petits morceaux, ce qui fait que l'on dit qu'il savait jouer avant de parler. Il explique qu'aujourd'hui encore il a plus de facilité à s'exprimer avec son piano.
Enfant il passait plus de temps derrière son piano qu'avec d'autres enfants dehors.

00:02:00
Thierry Savary lui demande s'il a toujours su qu'il y arriverait.
Richard Clayderman explique qu'il n'a jamais pensé qu'il pourrait faire ce métier, qu'il vivrait de la musique en tant qu'artiste. Il pensait qu'il ferait de la musique mais jamais qu'il deviendrait célèbre.

Il a fondé des groupes de rock dans sa jeunesse. Puis il a travaillé dans les studios d'enregistrement en accompagnant. Il a encore pu apprendre beaucoup. Il a des amis rencontrés à cette époque qui jouent encore avec lui aujourd'hui sur scène.
Il y a 7 musiciens qui le suivent partout, puis la formation peut varier, avec des cordes, des bois, etc. Parfois c'est un peu trop car ses arrangements ne sont pas pensés pour autant de musiciens.

00:05:00
Thierry Savary lui demande ce qui l'a amené à faire une musique romantique.
Il explique qu'il ne pensait pas faire ce genre de musique. Ce sont les producteurs qu'il a eu au début qui l'ont amené vers ce genre, avec "Balade pour Adeline".

Thierry Savary souligne le fait qu'il a un cheminement particulier.
Il a d'abord été connu en Espagne, puis en Belgique avant d'être connu en France. Il est content car il peut respirer plus en France, passer plus de temps avec sa famille, être moins stressé.
Il est notamment connu au Japon, il y va régulièrement depuis plus de 15 ans. C'est un public très agréable et respectueux. Il pense que c'est là-bas qu’il fait ses plus beaux concerts.

00:07:30
Thierry Savary lui demande s'il lui arrive de jouer d’autres registres.
Il fait sur scène environ 50% de ses albums, et 50% de choses plus inattendues. Même pour lui jouer 2 heures de balades seraient ennuyeux.

Thierry Savary lui parle de son amour du public.
Il explique qu'il aime les gens mais que d'abord il joue pour se faire plaisir. Il est content quand le public répond et qu'il y a une belle communion. C'est particulier pour un instrumentiste. Donc il parle avec son public. Il se passe encore plus de choses.

Thierry Savary lui demande quel est le rôle de la musique dans la société selon lui.
Il pense que c'est un rôle très important. On vit dans un environnement riche, et les gens ont toujours besoin de belles mélodies. Il y a aussi des jeunes dans son public, qui ont besoin de ces belles mélodies romantiques.

00:10:45
Thierry Savary: l'apologie de la beauté?
Il essaie surtout de rester sincère. Il se rend compte de sa chance, d'avoir autant de succès.

Thierry Savary: la musique comme équilibre, ou déséquilibre?
Il pense avoir son équilibre grâce à sa famille, sa femme et ses enfants. Sans eux ce serait difficile d'assumer tout ce qu'il assume Aa travers le monde, les concerts, les voyages. C'est parfois difficile d’être loin. Il fait aussi beaucoup de sport. Il court dans toutes les villes dans lesquelles il joue.
Il parle du lien entre la musique et le sport. Il cite McEnroe et Noah. Il pense que c'est un bon équilibre. C'est un métier difficile et il comprend que certains craquent.

00:13:30
Il parle de l'inspiration. Il travaille avec des gens qui lui amènent des mélodies, et les lui retranscrit pour le piano.

Il n'écrit jamais. Il n'est qu'interprète. Il pense avoir trop de choses à faire pour composer. Il faudrait qu'il soit seul à la maison durant un an.

00:15:00
Thierry Savary lui demande s'il lui arrive d'être surpris par ce que ses doigts font sur le piano.
Il explique qu'il est parfois surpris sur scène par le sentiment d'être intouchable. Il lui arrive aussi d'avoir de mauvais pianos, et cela le stimule aussi.

Thierry Savary lui demande s'il aime réécouter ses disques.
Il explique qu'il ne le fait que rarement. Il écoute l'album uniquement pour en tirer des morceaux pour son répertoire.

00:17:10
Thierry Savary lui parle des images dans la musique, des anecdotes du public sur sa musique.
Il explique qu'il y a beaucoup de rencontres sur sa musique. Il y a aussi des gens qui ont commencé le piano grâce à sa musique.

Il explique qu'il travaille au moins deux heures par jour. Il n'est jamais fatigué de jouer.

00:18:45
Thierry Savary lui demande s'il pourrait se lasser des tournées.
Il dit que pour l'instant non, et qu'il a beaucoup de respect pour tous les gens qui travaillent avec lui, pour lui.
Il y a beaucoup de monde qui gravitent autour de lui. Plusieurs centaines de personnes dans le monde.
Cela le stimule à travailler encore plus.

00:20:30
Thierry Savary: 3 vœux.
Avoir le même piano partout à travers le monde. Continuer à vivre le mieux possible avec sa famille, comme c'est le cas en ce moment. Ne pas décevoir le public et être toujours le plus sincère possible.

Il aimerait avoir des pianos récents pour ses concerts, pour qu'il sonne bien.

Savary, Thierry

Interview de Billy Ze Kick et les Gamins en folie

Interview du groupe français Billy Ze Kick et les Gamins en folie par Thierry Savary.
Probablement Nathalie Cousin, chanteuse, et Benoît Careil.

Nathalie explique que le groupe vient de Rennes, et ironise sur le fait qu'il fait toujours beau en Bretagne.

Ils parlent du titre "Mangez-moi".
Ils reviennent sur l'origine du groupe quatre ans auparavant. Elle écrivait des paroles pour un groupe et pour des amis des paroles plus revendicatrices.
Ils n'ont jamais eu de problème de censure. Rapidement après la sortie de l'album toute la presse parlait de ce titre. Puis ils ont eu un procès et la presse généralisée ne parlent plus d'eux.

00:03:30
Nathalie explique qu'ils avaient créé un mouvement qui collait des affiches, qui faisaient des mouvements décalés.
Ils parlent d'une publicité qu'ils ont faite.

00:05:15
Ils sont 9 dans le groupe.
Ils parlent de leur musique. Ils travaillent avec des sample, et mélangent plusieurs genres. Il y a une grande variété de style dans leur musique. Cela reflète les genres qu'ils ont écoutés dans leur vie.
Sur scène c'est différent.

00:06:30
Ils parlent de leur tournée.
Ils expliquent que ce n'est pas vraiment comme ils imaginaient les tournées. Tout va très vite, il n'y a que le public qu'ils rencontrent.
Les gens chantent durant le concert. C'est une belle aventure.

00:08:00
Thierry Savary demande si les gens les considèrent plutôt par le texte que la musique.
En général plutôt par le texte, même s'ils apportent quand même quelque chose à la musique. Ils se différencient des rappeurs qui utilisent le rythme tandis qu'eux des sample purs.

Ils ont enregistré l'album seuls, avec un 8 pistes, en bricolant. Il y a une fraîcheur qui ressort de cet album.

00:10:15
Nathalie explique qu'elle va sortir un album fin 1995. Chacun va reprendre son chemin. Ils avaient prévu de faire vivre cet album durant un an puis de repartir de leur côté.

00:11:15
Ils parlent de leurs origines de Rennes, où il y a une scène rock très froide. Il y a un grand dynamisme à Rennes, et les choses évoluent dans un milieu plus gai.
Ils expliquent qu'ils ont eu de la peine à se faire reconnaître dans ce milieu du rock rennais. Maintenant ils arrivent à casser un peu les barrières.

00:13:20
Nathalie explique que personne ne les a découverts. Ils ont pu passer aux Transmusicales de Rennes mais avec beaucoup de peine. Personne ne les prenait au sérieux. Ils ont du tout faire eux-mêmes.

00:14:45
Thierry Savary leur demande s'ils arrivent à avoir un contrôle.
Ils expliquent qu'ils sont sous licence avec leur maison de disques donc ils ont un contrôle sur tout.

Thierry Savary leur demande si le reggae va rester fondamental dans leur style.
Pour Nathalie elle explique que son deuxième album sera plus groove. Les autres parlent du disco, et d'autres styles.

Savary, Thierry

Interview de Marie-Claire D'Ubaldo

Interview de la chanteuse argentine Marie-Claire D'Ubaldo par Thierry Savary.

Thierry Savary l'interroge sur ses origines.
Marie-Claire D'Ubaldo explique que son nom est français car son père est français. Sa mère est argentine. Son ex-mari est d'origine italienne, elle a gardé son nom. Elle pense que le fait d'avoir un nom original reflète sa musique qui puise dans différentes cultures.
Elle aimerait que les différences ne soient pas des facteurs de ségrégations. Elle aimerait que toutes les idéologies soient respectées.

00:02:20
Thierry Savary l'interroge sur son enfance.
Elle a vécu en Argentine jusqu'à ses 26 ans, puis elle est venue en Europe. Elle a eu beaucoup d'expérience musicale en Argentine comme ailleurs. Elle explique que la musique était une chose naturelle dans son enfance. Son père jouait de la guitare et chantait en français. Dans toute sa famille il y a des artistes, de tous les horizons. C'était naturel pour elle de faire de la musique. Elle aimait aussi beaucoup le dessin. Sa mère est designer de vêtements, elle a toujours beaucoup aimé cela. Elle aime beaucoup les animaux et elle pensait partir dans cette direction. Quand elle avait 17-18 ans elle s'est rendu compte qu'elle ne pouvait pas faire autre chose que de la musique.
Son père lui a offert une guitare quand elle était enfant, et lui a appris ses premiers accords.

00:06:50
Thierry Savary lui demande si de partir de l'Argentine était difficile.
Pour elle c'était naturel, elle voulait le faire depuis longtemps. Mais avec le temps son pays a commencé à lui manquer. C'est bien de partir de son pays pour voir d'autres choses, mais après un certain temps c'est difficile.

Thierry Savary lui demande pourquoi elle est partie en Angleterre.
Elle pense que c'est l'endroit où aller pour la musique, avec New York mais elle n'aime pas cette ville. Londres est très cosmopolite, on apprend toujours des différentes cultures, tout le temps.

Thierry Savary souligne les influences latino de sa musique, mais aussi des sons plus européens.
Elle pense que c'est quelque chose de naturel. Elle n'a pas pensé à faire ces sons. C'est quand elle écrit les chansons que les choses viennent petit à petit. Elle explique qu'il y a deux versions de son album, une en anglais et une en espagnol, avec 4 chansons complètement différentes. Elle parle de sa chanson "Tanger" qui contient beaucoup d'instruments du Maghreb. Les musiciens l'ont inspirée.

00:09:50
Elle a dû beaucoup travailler pour en arriver là. Elle trouve que c'est dommage de voir tous ces artistes qui font juste un hit, qui suivent ce que leur disent les maisons de disques. Ces artistes n'ont pas de formation. Après 20 ans dans la musique elle a une formation, de l'expérience. Elle a dû attendre pour pouvoir trouver ce qui lui convient.

Elle a dû prendre le temps pour pouvoir vivre confortablement de la musique. Elle ne peut pas faire autre chose. Elle aimerait faire de la musique dans tous les cas, peut-être dans d'autres manières.

00:12:00
Thierry Savary lui demande ce qui est le plus important pour elle dans la musique.
Elle pense que c'est un peu de tout, c'est un mélange de plein de petites choses. Les paroles sont très importantes pour le message, mais la musique aussi sinon le message ne passe pas. Elle trouve très satisfaisant aussi de travailler sur les arrangements par exemple. Elle pense que c'est un tout.

Thierry Savary lui demande si écrire est naturel pour elle.
Elle pense que cela dépend, parfois elle a besoin de beaucoup de réflexion et parfois les choses viennent toutes seules et rapidement. Elle écrit plus facilement la musique que les paroles. Il lui arrive de se réveiller avec une mélodie dans la tête. Elle peut parfois être inspirée durant la nuit, ou n'importe où. Il faut utiliser tous les moments d'inspiration. Pour le premier album, on a beaucoup de temps pour travailler, mais pour la suite il faut utiliser chaque moment.

00:15:00
Thierry Savary lui demande si la musique prend le dessus sur sa vie, par exemple quand elle est avec des gens.
Elle dit que cela lui arrive tout le temps. Elle est souvent perdues dans ses pensées, pas seulement pour la musique.

00:16:00
Elle parle des mouvements d'extrême droite et des dictatures en Amérique Latine, que les gens ne connaissent pas en Europe. Elle pense pouvoir informer les gens au travers de sa musique, que c'est un bon moyen d'information. Mais la musique peut aussi juste divertir.

00:18:00
Thierry Savary lui demande si pour elle, comme en Amérique Latine, le rythme fait vivre les gens.
Elle pense que le rythme est très important, primordial. C'est quelque chose d'important pour ses chansons. Elle doit avoir du rythme dans ses chansons, mais pas seulement avec les percussions mais aussi avec le phrasé.

Thierry Savary lui demande s'il y a un meilleur moment pour écouter son album.
Elle pense que le mieux c'est le soir, avec un bon verre de vin.

00:19:20
Thierry Savary: 3 vœux?
Avoir un nez différent (elle rit). Qu'il n'y ait jamais de guerre, qu'il n'y a plus de maladie comme le Sida ou le cancer, que les gens aient plus de patience les uns envers les autres, qu'il y ait plus de respect entre les gens.

Savary, Thierry

Interview de Marco Mazzola

Interview du producteur brésilien Marco Mazzola par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion du Montreux Jazz festival en juillet 1994.

Thierry Savary lui demande si travailler dans la musique était un rêve d'enfant.
Marco Mazzola explique que quand il était enfant son rêve était d'avoir une carrière artistique, quelque chose de très agréable et facile. Mais la réalité a été plus difficile. Il a commencé la musique à 7 ans et c’est encore la chose la plus importante dans sa vie.

00:01:05
Il explique le travail de producteur. Il a produit tous les grands artistes brésiliens. C'est un travail qui se fait en studio, il dirige les artistes en studio. Il fait ce travail avec amour et soin et le résultat c'est le prestige international.

Il pense que c'est un mélange de chance et de travail.

00:02:15
Il pense que peu importe le travail que l'on fait, si on le fait avec amour on se sent bien. C'est clair que la musique est une chose relaxante qui remplit. Mais il y a des gens qui n'aiment pas certains types de musique.

00:03:15
Il pense que la musique devrait être universelle. Mais il pense que le problème de la musique brésilienne c'est lié à la langue. Il faut que les gens s'habituent à la langue et à la musique. Il y a des grands artistes qui sont connus en Europe déjà, mais il fait qu'elle s'exporte. La poésie de la musique brésilienne ne peut pas être traduite. Si les gens la comprennent elle va s'exporter et il en serait très heureux.

00:04:55
Le meilleur moment de sa profession c'est quand le disque nait. Quand le disque est fini, toutes les difficultés liées à sa création disparaissent. C'est très gratifiant.

Il a un bon contact avec les artistes qu'il produit. Il ne se voit pas comme leur père. Au contraire il est très professionnel avec les artistes. C'est sûr qu'il essaie d'aider et d'orienter les nouveaux artistes pour ne pas qu’ils fassent des erreurs déjà commises.

Savary, Thierry

Interview de Luca Carboni_2

Interview du chanteur italien Luca Carboni par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1994.

Luca Carboni explique que toute l'année il a fait beaucoup de concert dans toute l'Europe, et que peu à peu la musique italienne et sa musique peuvent arriver dans toute l'Europe. Il a fait beaucoup de concert en Suisse allemande depuis longtemps. Il est très content de la Suisse et de l'Europe après sa tournée.

00:01:00
Sa tournée est terminée après son concert à Nyon. Il va retourner à la maison et penser au nouvel album.

En ce moment il se sent bien car il a très envie d'écrire de nouvelles choses. Après avoir joué longtemps les mêmes chansons tu as envie de chanter sur scènes de nouvelles chansons.

Il explique que quand ils saluent le public après un concert il y a une part de nostalgie. Il travaille souvent avec les mêmes musiciens, donc ils savent qu'ils vont se revoir.

00:02:25
Il y a des gens dans le groupe avec lesquels il travaille depuis longtemps donc aller sur scène ensemble c'est un peu comme être un groupe.

Il écrit seulement des bribes pendant la tournée, pour écrire il a besoin d'être dans un endroit plus calme, de pouvoir jouer du piano et de la guitare et d'avoir du temps. Il trouve plus facile d'écrire à la maison.

00:03:15
Il a des difficultés à écrire en tournée. Il a besoin de temps. En tournée il peut seulement écrire des idées. Il doit d'abord écrire la musique.
Il cherche l'atmosphère quand il se met à la guitare ou au piano, il trouve une musique qui lui plait car il y a une atmosphère particulière, qu'il essaie d'amplifier une fois en studio.

00:04:15
Il parle des concerts. Plus le temps passe, plus il aime jouer en live et il y trouve de plus en plus de satisfaction. Chaque fois il trouve quelque chose de nouveaux, ce n'est jamais ennuyant la scène.

Il aime jouer en festival, sans lumière car il peut voir exactement la réaction du public. Le concert su Paléo, il a vu les gens de plus en plus attentif et cela lui a plu.

Il pense avoir conservé le sentiment de ses débuts. Il rêve de faire ce qu'il veut surtout, et de passer un bon moment dans sa vie.

Savary, Thierry

Interview de Michelle Gayle

Interview de la chanteuse britannique Michelle Gayle par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album éponyme, en janvier 1995.

Michelle Gayle explique que sa maman lui disait toujours qu'elle avait une affinité naturelle avec la musique et qu'elle en ferait quelque chose. Elle a toujours aimé la musique.
Il y en avait toujours dans sa maison, ses parents en écoutaient beaucoup, c'était important.
Ses parents voulaient d'abord qu'elle ait une bonne éducation avant de se lancer dans la musique.

00:01:10
Elle explique qu'elle préfère le live, qu'elle ne fait jamais deux fois une chanson de la même manière.

Elle explique avoir débuté dans un groupe qui voulait combiner le hip hop et le rap, au début c'était novateur, mais après tout le monde le faisait. Donc elle a arrêté. Elle travaille aussi dans un show télévisé. Puis elle a fait une maquette et elle a trouvé un producteur et une maison de disques.

00:02:30
Elle a l'impression que les choses sont allées très vite. Elle a eu de la chance.

00:03:00
Quand elle était dans le groupe, la musique était plus basique, plus brute. Mais de plus en plus elle a commencé à aimer les chansons, les couplets et les refrains. Mais quand tu écris une chanson tu peux la faire complètement différemment que dans un groupe. Donc elle préfère être en solo.

Elle adore la musique, elle en écoute tout le temps, elle achète beaucoup de CD.

00:04:45
Les gens lui donnent toujours des conseils et elle essaie de les écouter. Le plus courant c'est celui de ne pas changer, car la musique est l'essence de soi-même donc si on change la musique aussi.

Elle pense que c'est très important de garder les pieds sur terre, de garder un contact avec la réalité. Pour pouvoir écrire des chansons elle a besoin de garder le contact avec les gens.

Savary, Thierry

Interview de Eddie Palmieri

Interview du pianiste portoricain de musique latine Eddie Palmieri par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1994.

Eddie Palmieri explique que la musique latine va se répandre. Il faut qu'elle soit plus présente dans le rock et la pop. Il site quelques exemples. La musique latine est en train de prendre beaucoup d'ampleur au Japon.

00:01:15
Il explique que son frère a eu beaucoup d'influence sur lui. Grâce à son frère il a connu le jazz, Count Basie. Puis il a découvert la musique de Cuba.

00:02:30
Il explique qu'il a écrit pour la première fois de manière instrumentale. Sur ce disque tout est arrangé et écrit. Il explique qu'il a beaucoup de chance avec les musiciens rythmiques qui sont très bons. Il a aussi de la chance avec sa maison de disque. Il est très heureux aussi du fait que son fils s'occupe maintenant de ses affaires. Il est très heureux et a beaucoup de chance.

Savary, Thierry

Résultats 1 à 15 sur 3479