Pièce S055-03 - Interview de Diego Modena et Jean-Philippe Audin - Song of Ocarina

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Cote

CH BCUF ARCHNUMFR 6855:A:S055-03

Titre

Interview de Diego Modena et Jean-Philippe Audin - Song of Ocarina

Date(s)

  • 03.1992 (Production)
  • 16-17.03.1992 (Accumulation)

Niveau de description

Pièce

Étendue matérielle et support

1 piste sur bande magnétique
Vitesse: 19 cm/s
Durée: 00:31:30

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Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

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Portée et contenu

Interview de Diego Modena et Jean-Philippe Audin, interprète de la chanson "Song of Ocarina" par Thierry Savary.

Diego Modena, argentin, et joueur de flûtes, surtout anciennes.
Jean-Philippe Audin est violoncelliste, il joue surtout du classique mais fait de plus en plus de variété.

Ils se sont rencontrés de manière particulière. Ils travaillaient tous les deux en studio pour un pianiste. Diego est arrivé avec toutes sortes de flûtes. Le propriétaire du studio, Paul de Senneville, a été séduit par ses instruments et la manière de jouer. Il a proposé de faire un essai entre Diego et Jean-Philippe qui a aussi été séduit par l'ocarina. Ils ont beaucoup aimé et ont décidé de faire quelque chose. Paul de Senneville a composé les musiques pour l'album "Song of Ocarina".

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Ils aimeraient continuer de travailler ensemble, dans le même esprit. Faire quelque chose d'original, même si cela semblait insensé. Diego a travaillé toute sa vie pour des créations particulières, il ne pensait pas qu'il était possible pour lui de s'adresser aussi directement au public.

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Ils travaillent beaucoup sur des rythmiques type reggae avec des instruments pas usuels. Le plus compliqué c'est d'en avoir l'idée. Tout l'album fonctionne sous forme de dialogue, c'est important que chacun conserve son identité. Ce qui est surprenant c'est le mariage des instruments et des rythmes plus contemporains. Leur musique parle aux gens, elle évoque quelque chose aux gens, car les deux instruments apparaissent comme des voix. Il y a beaucoup de travail derrière les mélodies, pour arriver à ce que le compositeur voulait exprimer. Il y a des gens qui croient vraiment qu'ils chantent.

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L'album peut aussi être comparé à un livre d'images qui permet de s'évader. Les sons sont rassurants car on les connait mais ils permettent aussi de voyager.

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Ils n'ont pas du tout calculé, c'est vraiment une histoire d'une rencontre ou la magie a opéré.
Ils n'avaient pas imaginé que les gens prendraient les instruments pour des voix. Quand on fait une chanson on fait quelque chose de très précis, faire quelque chose de manière convaincante.

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Ils ont fait des études de musique, et ce qui peut freiner la rencontre avec d'autres cultures. Ce chemin académique rend le chemin de la création plus difficile. Les artistes qui étonnent sont ceux qui ont pu voir des choses qui n'existaient pas. Il faut se méfier, étudier ce n'est pas si important que l'on croit, il ne faut pas de venir fanatique de l'école car dans la réalité c'est plus complexe. Le problème des études, c'est qu'elles sont faites pour alphabétiser tout le monde. Mais le son il faut déjà l'avoir en tête. Une fois qu'on a trouvé son son, il faut le garder et aller plus loin. Les études amènent de la confusion. Faire de la musique c'est plutôt instinctif.

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Ils viennent de rentrer dans l'expérience, c'est très récent et très explosif. Ils sont encore aux débuts.

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Les gens de la musique ont bien reçu l'album en général. Il y a des clivages entre certains styles mais il y a toujours ça. Les musiciens jouent toujours en premier pour le public. Ils ne sont pas d'accord avec cette façon de diviser la musique.

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Le violoncelle est très ancien, il date d'avant "Strad."Il est assez rustique, on voit qu'il a été travaillé au couteau, que sa forme est très simple. Il a des sonorités particulières.

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L'ocarina est aussi un instrument très ancien, on a retrouvé des traces déjà 3000 ans av. J.-C. Diego a beaucoup d'ocarina, mais il y en a une avec laquelle il joue plus souvent. C'est son frère qui a trouvé un artisan à Londres et il a acheté un ocarina, et le luthier lui a donné la sienne car Diego jouait avec son idole. Il ne sait pas si le luthier connait sa musique, il n'a aucun moyen de le retrouver.

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Leur histoire est un peu magique. Ils ont eu beaucoup de chance.

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Diego voyage avec beaucoup d'instruments. Il a voyagé dans beaucoup de pays, là où ils fabriquent beaucoup de flûtes, dans les anciennes cultures. Il faut aller là-bas, aller à leur rencontre mais c'est compliqué et ça prend du temps.

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La flûte a un aspect mystique aussi, il y a des flûtes pour chaque saison, pour des rituels, pour certains types de personnes.

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Le violoncelle aussi est assez mystique. Les instruments à cordes ont été très longtemps interdits dans les églises, perçus comme l’instrument du diable. Ils ont été conçus à une époque où on faisait très attention aux nombres magiques avec des secrets qui se transmettaient de bouche à oreilles et qu'on a perdus aujourd'hui.
Les instruments vieillissent très bien mais il y a un énorme travail de restauration. C'est un instrument complétement vivant.

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Ils ne se produisent pas encore sur scène, mais ils y pensent. Il y a tout un travail à faire, une scénographie, et ils ne sont pas vraiment formés. Ils le feront mais cela prend du temps.

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Diego se produit aussi avec d'autres groupes, il joue aussi de la musique contemporaine surtout avec la flûte traversière. Il a aussi un groupe qui s'appelle "Maïs", ce sont des interprètes.
Jean-Philippe essaie aussi de faire des choses très différentes. Il joue à l'opéra, il dirige un orchestre pour un enregistrement.

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Un vœu: Que les gens continuent à aimer leur musique, qu'ils restent fidèle, qu'ils viennent vers eux car pour l'instant c'est un peu froid.

Évaluation, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Mode de classement

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Conditions d’accès

Conditions de reproduction

Langue des documents

  • français

Écriture des documents

Notes de langue et graphie

Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

Instruments de recherche

Zone des sources complémentaires

Existence et lieu de conservation des originaux

Piste 3/3 de la bande magnétique "Interviews diverses: 1. Tanita Tikaram (mars 92), 2. Ten Sharp (février 92), 3. Song of Ocarina (mars 92)", S055.

Existence et lieu de conservation des copies

Unités de description associées

Descriptions associées

Note de publication

Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n°139, 16.03.1992, p.19, et "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n°140, 17.03.1992, p.15.

Zone des notes

Identifiant(s) alternatif(s)

Nom du fichier numérisé

S055-03

Mots-clés

Mots-clés - Sujets

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Mots-clés - Noms

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