Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 22.09.1993 (Accumulation)
- 07.1993 (Production)
Niveau de description
Pièce
Étendue matérielle et support
1 piste sur bande magnétique
Vitesse: 19 cm/s
Durée: 00:07:44
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Nom du producteur
Notice biographique
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Interview du chanteur québécois Robert Charlebois par Thierry Savary.
Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1993.
Robert Charlebois parle de la chanson francophone, du français. Il fait un parallèle avec les années 60 ou tous les artistes prenaient des noms anglophones. Le fait de chanter en français devient un genre en soi.
C'est une question de choix, les artistes qui choisissent de chanter en français, même si le marché est un peu plus petit font le choix d'être aimé par moins de monde mais plus fort.
00:01:20
Il pense qu'on est dans une période de surconsommation dans le monde de la musique. En 1970 tout le monde rêvait d'être un chanteur, en 1990 tout le monde l'est.
00:02:00
Il parle de sa Victoire de la musique dans la catégorie World Music. Il y a longtemps qu’il fait cela. Il prend des rythmes d'ailleurs et il ne vient pas de la métropole donc cela ne le dérange pas mais il trouve que cela fait prétentieux.
Il aime beaucoup les Antilles et rêverait d'aller faire une tournée en Afrique. Il connait déjà l'Afrique du nord. Il pense que la qualité de la musique aujourd'hui c'est d'être internationale en gardant un coté local.
Il parle des Gipsy King, qui ont réussi à trouver leur "petit truc", le petit détail de plus pour devenir international.
00:04:45
Il parle du rythme de la musique. Mais quand on dit musique du monde, cela ne se limite pas aux tamtams. Il y a aussi la musique irlandaise, la musique traditionnelle québécoise, etc. Musique du monde c'est indéfinissable. Toutes les autres musiques, le jazz ou le rock sont aussi catégorisées à l'extrême. On ne s'y retrouve plus. Il pense que c'est inutile.
Pour lui c'est une autre manière de dire pop music, la musique du peuple.
00:06:25
Il parle de la voix. Il ne pense pas que le fait de chanter ait changé sa personnalité. Il dit n'avoir jamais chanté mais qu'il crie. Il n'y a pas de manière d'apprendre à crier. Il n'y a pas de demi-mesure. Il a la voix qui est devenue fragile à force de crier.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Piste 2/4 de la bande magnétique "interview: Les Seychelles (Montreux 93), Robert Charlebois ( Montreux 93), Dee Dee Bridgewater (Montreux 93), Big Daddy Kinsey", S082.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n°296, 22.09.1993, p.19.