Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 07.1993 (Production)
- 10.09.1993 (Accumulation)
Niveau de description
Pièce
Étendue matérielle et support
1 piste sur bande magnétique
Vitesse: 19 cm/s
Durée: 00:09:51
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Nom du producteur
Notice biographique
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Interview du chanteur italien Paolo Conte par Thierry Savary.
Enregistrée à l'occasion d'une conférence de presse lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1993.
Paolo Conte parle de ses débuts, il était avocat et faisait de la musique et composait pour d'autres. Il y a quelques années "l'art a gagné sur l'autre métier". Il fait un peu de trombone, mais aussi du piano pour la composition.
Il s'est intéressé à toute l'histoire du jazz. Ce qu'il préfère ce sont les jazzmen des années 20, car ils ont un côté révolutionnaire. Cela est aussi valable pour les arts en général.
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Il parle de la fusion entre le jazz et le hiphop. Il pense que le jazz est fait pour la fusion.
Les villes qui le font rêver sont Asti, Rome et Paris., Il pense que Rome est la plus belle ville du monde, et que Paris a un certain mystère.
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Il n'est pas autobiographe, il est plus spectateur dans ce qu'il raconte dans ses chansons. Le protagoniste de ses textes c'est l'homme de l'après-guerre, un homme qui avait besoin de se refaire, refaire une façon de vivre et de rêver.
Quand il était enfant il a pu observer ces gens.
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Il trouve que c'est trop facile de faire pleurer les gens, il espère plutôt les faire rire. Il dit que derrière chaque comique il y a un tragique.
Il fait beaucoup de tournée cette année, en Europe. Quand il commence une tournée il ne sait pas quand il termine. Il a un très bon rapport avec son manager.
Il aime beaucoup ses musiciens, il est fier d'eux.
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Il n'a pas de stratégie pour être à la page. Il a commencé sa carrière à un certain âge, donc il pense que son style est fixé, même s'il peut y avoir des petits changements d'un album à l'autre.
Il parle de son rapport avec Zucchero. C'est difficile de travailler l'italien en musique, C'est une belle langue mais qui ne colle pas au rythme. Zucchero vient du rock et lui du jazz, ils ont quand même le même problème avec la langue. Il faut travailler avec des mots qui disent ce qu'il veut mais qui soient un peu élastiques. Il faut jouer avec les silences, les pauses.
00:08:10
Le métier d'avocat lui manque un peu, au point de vue technique, mais pas de l'ambiance. Il aimait beaucoup ce métier.
Il n'a presque jamais fait du droit pénal, mais du droit des affaires
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Il défend l'Italie et ses Institutions, même si c'est compliqué de "faire le mariage entre un saint très ancien et un état encore jeune".
Le plus important qu'il ait appris c'est d'aimer tout dans l'art, sans pour autant copier.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
La boîte de la bande contient la liste des questions de l'interview.
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Piste 1/2 de la bande magnétique "Interview: Paolo Conte (conf. Press. Montreux 93), Quincy Jones (Pierre-Michel Meyer, Montreux 93)", S084.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Radio Fribourg Aujourd'hui", in: La Liberté, n°286, 10.09.1993, p.13.