Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 10.1993 (Production)
- 31.12.1993 (Accumulation)
Niveau de description
Pièce
Étendue matérielle et support
1 piste sur bande magnétique
Vitesse: 19 cm/s
Durée: 00:23:59
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Nom du producteur
Notice biographique
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Interview du groupe bernois Jammin' the Blues par Phil.
Enregistrée en octobre 1993, à l'occasion de la sortie de leur album "Playground".
Les Jammin' expliquent qu'ils ont commencé la musique, la guitare, quand ils étaient adolescents. Puis ils ont eu un batteur, et un bassiste, et ils ont formé un groupe. Les membres du groupe ne sont plus les mêmes mais les choses ont évolué de manière organique.
00:01:20
Ils ont joué en Hongrie avant la chute du mur. Puis ils ont cherché un groupe qui avait de l'expérience autant à l'est qu’à l'ouest et ils sont retournés jouer là-bas.
Ils expliquent qu'avoir un manager c'est très important. On peut faire des contacts en jouant mais il faut quelqu'un qui s'occupe de cela.
00:02:45
Ils pensent que la politique ne devrait pas être dominante dans la musique. On peut critiquer des choses car on voit ce qui se passe et on est sensibles et cela se reflète dans la musique. Mais on ne doit pas dicter des choses. A la base la musique c'est pour divertir. Il y a des gens qui font un très bon mélange de politique et musique, militants. Mais eux ne sont pas un groupe politique.
00:04:40
Le nouvel album a été enregistré à Berne, et le mastering à Londres avec Kevin Metcalf.
Ils ont enregistré et mixé en 3 semaines. Il y a beaucoup de spontanéité sur le disque.
00:06:00
Il y a des arrangements fixes sur le disque, mais il y a aussi de l'espace pour des impros. Ils répètent les morceaux, mais sans que cela ne soit parfait avant d'aller au studio. Sur place ils travaillent plus précisément. Mais l'album n'est pas très produit. Ils voulaient faire quelque chose de réel.
00:07:30
Tout le monde compose un peu dans le groupe. Le guitariste explique que grâce à l'instrument, l'harmonie, il a plus de possibilité de décider. Puis le batteur amène la rythmique. Chacun apporte quelque chose, ce qui fait l'alchimie du groupe.
00:08:40
Ils parlent de la pochette de leur album [qui représente 3 cochons en position de copulation]. Les gens arrachent les affiches. Certains pour les garder, certains car il y a une réaction. Eux trouvent que c'est très rigolo.
La seule chose qu'ils espèrent c'est que la pochette attirera des gens à écouter leur album.
C'est eux qui ont choisi cette pochette.
00:11:10
L'album est sorti deux mois auparavant, ils font une tournée en Suisse, ils ont beaucoup de concerts. Ils ont des projets pour la Hollande et le Mexique.
Pourquoi le choix des pays de l'est ou du Mexique? Ils expliquent que ce n'est pas planifié. C'est la situation qui se fait d'elle-même.
00:13:20
Ils essaient d'avoir une cohérence dans leur choix de chanson lors des concerts. Ils pensent que c'est très dynamique, et que leurs choix plaisent au public. Ils pensent que c'est plus difficile de changer de styles régulièrement, le voyage entre les genres. Mais les gens aiment cela.
00:15:10
Ils sont toujours en trio. Parfois ils prennent un saxophoniste ou une chanteuse. Mais le cœur reste le trio. Sur chaque album ils ont pris des invités.
00:16:15
Ils sont très flexibles sur scène, ils laissent beaucoup de place à l'improvisation. La liste des morceaux change entre les concerts. Il n'y a rien de fixe, ce ne sont pas des robots.
00:17:50
Ils doivent encore travailler à côté de la musique, mais chaque année le nombre de concert augmente. Mais en Suisse ce n’est pas possible d'avoir assez de dates par semaine. Ils pourraient en vivre mais faire beaucoup de sacrifices. Ils ont maintenant des familles et des responsabilités, il n'y a plus l'idéalisme de la jeunesse. Il ne faut pas avoir été pauvre pour faire de la musique.
00:20:00
Ils veulent sortir de la Suisse. On peut toujours revenir dans son pays, mais il faut voyager le plus possible. C'est bien pour le musicien et pour la musique. Ils essaient vraiment de partir à l'étranger, mais ce n'est pas facile, c'est beaucoup d'organisation. Le fait de voyager permet aussi de souder le groupe. Les vibrations sont différentes, c'est une expérience qui se met dans la musique. Il y a aussi une forme d'expression qui se crée dans le groupe en voyageant. Les musiciens sont comme des éponges, et ils prennent tout.
00:23:00
Ils ont toujours de nouvelles idées pour faire des albums. Mais la promotion prend du temps et de l'énergie.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
- français
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Piste 4/4 de la bande magnétique "Interviews: Scorpions (Budapest 93), J.-J. Milteau (Paléo 93), Manu Dibango (Paléo 93), Paolo Conte (Lausanne oct.93), Jammin' the blues (oct 93)(Phil.)", S085.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Télévision; Radio Fribourg", in: La Liberté, n°76, 31.12.1993 p.30.