Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 09-10.01.1996 (Accumulation)
- 12.1995 (Production)
Niveau de description
Pièce
Étendue matérielle et support
1 piste sur bande magnétique
Vitesse: 19 cm/s
Durée: 00:23:13
Zone du contexte
Nom du producteur
Notice biographique
Nom du producteur
Notice biographique
Histoire archivistique
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Interview de la saxophoniste de jazz néerlandaise Candy Dulfer par Thierry Savary.
Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Big Girl", en décembre 1995.
Candy Dulfer parle du titre de son album. Il y a une variation sur le titre de son père, aussi saxophoniste, appelé "Big Boy". Il y a aussi un clin d'œil à la chanson "Fat Girl". Elle explique aussi qu'elle est contente de ce qu'elle fit, donc le titre convenait.
00:01:15
Candy Dulfer parle du fait qu'elle a joué avec beaucoup de grands musiciens.
Elle se sent très chanceuse. Elle a joué avec Prince, Pink Floyd. Elle est très contente, mais cela n'a jamais été son rêve. Elle a toujours voulu être une grande musicienne, et c'est ce à quoi elle travaille. Elle essaie de faire la balance entre ce style de vie et sa vie privée, et le fait de devoir répéter son saxophone.
00:02:45
Candy Dulfer raconte ses débuts avec Prince, une large anecdote.
Elle devait jouer avec lui, puis il a annulé au dernier moment. Elle a donc contacté Prince pour lui dire sa déception. Le lendemain, il l'a recontactée, ils ont joué ensemble et cela a été un grand moment. Puis Prince a vraiment aimé sa manière de jouer et ils sont partis en tournée ensemble. Elle a travaillé durant 3 mois à Minneapolis. Il voulait qu'elle parte en tournée et elle n'a pas voulu, c'était trop pour elle. Elle a rencontré Dave Stewart à ce moment-là, avec lequel elle a eu un grand succès.
00:08:40
Candy Dulfer parle du fait que ses deux premiers albums ont bien fonctionnés.
C'est ce qui a été le plus satisfaisant pour elle, car les gens ont aimé sa musique, et pas uniquement ce qu'elle avait fait avec Prince ou Dave Stewart. Elle est contente de pouvoir faire sa propre musique.
Candy Dulfer parle de son père. Il a eu un grand nombre de groupes. Il a joué de tous les genres, il est toujours attiré par de nouveaux styles. Elle pense que c'est l'un des meilleurs musiciens de jazz, car il essaie d'amener le jazz à un niveau supérieur.
Elle pense qu'0ils ne pourraient pas avoir un groupe ensemble car ils sont toujours en train de ^se disputer. Mais ils ont déjà joué ensemble plusieurs fois, et cela se passe très bien. Elle trouve aussi un côté rassurant au fait d'être avec son père.
00:11:25
Candy Dulfer parle du fait que sa mère et sa manager. Sa mère a toujours été avec elle, depuis ses débuts. Elle l'aide à gérer ses affaires, mais elle ne donne pas vraiment son avis. Elle admire sa mère pour cette raison, car c'est difficile de rester en retrait. Elle a aussi la chance de pouvoir se reposer car sa mère est son manager et elle ne la pousse pas.
00:12:30
Candy Dulfer parle de son expérience avec les JB Horns, une section de cuivre.
Elle a été très impressionnée par leur manière de jouer. Ils n'ont pas vraiment besoin de répéter. Cela a été une très belle expérience, et elle a appris beaucoup de jouer avec eux.
00:14:00
Candy Dulfer parle du fait d'avoir la chair de poule sur scène.
Elle explique que c'est très rare, cela arrive peut-être une fois par an. Elle est très critique envers sa propre musique, mais cela peut arriver avec d'autres musiciens. Elle explique que son petit ami est un jouer de clavier, et qu’il arrive à lui donner la chair de poule.
00:15:05
Candy Dulfer parle du fait d'être funky.
Pour elle il fait un juste dosage entre la technique, le bon goût et le bon timing. Il faut être vraiment fort pour faire du funk, il faut avoir beaucoup d'expérience. Il faut se dédier totalement à la musique. Elle aimerait beaucoup arriver à être funky.
Son groupe doit connaître les bases du funk, et être capable d'improviser.
00:17:45
Candy Dulfer parle du fait de jouer en groupe.
Il faut savoir comment réagir, écouter les autres. Il faut que les musiciens se regardent, et arrivent à jouer ensemble. Elle a de la chance d'avoir un bon groupe.
00:18:40
Candy Dulfer parle de David Sanborn.
Il est très gentil. Ils se sont rencontrés et ont parlé longtemps de saxophone. Elle raconte comment ils ont collaboré ensemble. Elle a beaucoup aimé jouer avec lui. Elle raconte des anecdotes. David Sanborn est très modeste. Il y avait un petit esprit de compétition mais bon enfant.
00:22:15
Candy Dulfer explique que cet album représente une forme de liberté, car elle a pu réellement faire ce qu'elle voulait, et ce qu'elle aimait sans se soucier de l'avis des autres.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Accroissements
Mode de classement
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Conditions de reproduction
Langue des documents
- anglais
Écriture des documents
Notes de langue et graphie
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
La boîte de la bande contient les questions et une partie de l'interview traduite en français.
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Piste 1/3 de la bande magnétique "Interviews: 1. Candy Dulfer (déc.95), 2. Maria Joao (Montreux 95), 3. Tuck&Patti (Montreux 95)", S167.
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Note de publication
Annonce de diffusion de l'interview dans le journal "La Liberté": "Télévision; Radio Fribourg", in: La Liberté, n°80, 09.01.1996, p.24, et "Télévision; Radio Fribourg", in: La Liberté, n°81, 10.01.1996, p.34.