Fils et petit-fils de photographe, Prosper Paul accompli son apprentissage dans l’atelier paternel. Dès la diffusion de la photographie couleur, il s’adapte rapidement en installant un laboratoire couleur dans la maison familiale. A la mort de son père, il reprend l’entreprise aux côtés de sa mère, cela jusqu’à la fin des années 1960. En 1970, il décide d'interrompre son activité indépendante pour entrer au service de l’entreprise Ciba à Marly.
Fils du photographe Joseph Emmanuel Lorson, originaire de Gometz-le-Châtel en Essone (Île-de-France) et établi à Morges, Ernest Lorson parcourut la Suisse en laboratoire-roulotte avant de s'installer en ville de Fribourg vers 1863. Son atelier figura successivement à la Neuveville, à la ruelle des Maçons et à la place du Collège avant de se fixer durablement, dès avril 1871, à l’Avenue de la Gare 31-32 (derrière l’Hôtel Terminus). Portraitistes de succès – la mode était aux cartes de visite avec photo –, les Lorson (père et fils) contribuèrent pendant vingt-cinq ans à la fortune de la prestigieuse publication Fribourg artistique à travers les âges (1890-1914)
Fils d'Ernest Lorson, Alfred est citoyen de Fribourg depuis 1868 et renonce à la nationalité française en 1890. Portraitiste de succès – la mode était aux cartes de visite avec photo –, il contribua avec son père à la fortune de la prestigieuse publication Fribourg artistique à travers les âges pendant vingt-cinq ans (1890-1914). En 1928, Alfred pris sa retraite et remis son atelier à son fils Victor.
Né à Vuadens. Etudiant au Technicum, le jeune photographe meurt accidentellement probablement en tombant d'une échelle visible sur l'un des clichés, sans doute son dernier. L'accident, serait intervenu quelques mois avant l'issue fatale.
Né le 24.5.1866 à Fribourg, docteur et ornithologue, Léon Pittet exerca la médecine (et la chasse) dans la province sud-africaine du Transvaal (1894-1907). De retour en Suisse il s'installa dans la propriété de la Chassote (il sera syndic de Givisiez entre 1926 et 1940) tout en aménageant l'étang du Jura en réserve naturelle et jardin zoologique. Il fut actif dans plusieurs sociétés (nationales et internationales) pour la protection des oiseaux. Il meurt le 3 juillet 1940 à Givisiez à l'âge de 74 ans.
Léon de Weck (Rodolphe Léon Prothaïs de Weck de la branche de Villars-d’en-Haut) naît le 6 novembre 1840. Il s’engage dans la vie politique, d’abord comme conseiller communal (de 1886 à 1895), puis comme syndic (de 1895 à 1904) de Pierrafortscha, près de Marly. Ses activités lui laissent suffisamment de temps pour ses loisirs. Aussi, sa passion pour la photographie est connue loin à la ronde. Ses photos démontrent un grand intérêt pour les villages, les châteaux, les paysages du canton de Fribourg. Ses prises de vues représentent aujourd’hui, plus de cent ans après, une documentation sans pareil sur le canton de Fribourg. Il meurt le 4 décembre 1904 à Fribourg, âgé de 64 ans.
Georges de Gottrau (descendant de la branche de Granges) naît le 21 avril 1862 à Fribourg. Après des études littéraires (classiques/humanistes) au collège St. Michel, il s’inscrit à la Faculté de droit de l’Université de Fribourg et obtient en 1884 une licence en droit. Ensuite, il effectue des séjours d’études aux universités de Munich, Leipzig et Berlin. Après avoir acquis le diplôme d’avocat fribourgeois, il ouvre sa propre étude à Fribourg. En 1904, il devient membre du comité pour la fondation du convict théologique du Salésianum.
Dès son adolescence, Georges de Gottrau est un passionné de la montagne. En tant qu’alpiniste et chasseur, il parcourt de nombreuses fois les alpes fribourgeoises. En 1890, il devient membre du Club Alpin Suisse, section Moléson. Lors de ses excursions, il prend bon nombre de photos qu’il présente régulièrement lors des soirées du Club. A l’initiative du C.A.S., les clichées de Georges de Gottrau illustrent le livre « Les Alpes fribourgeoises », paru en 1909 à Lausanne, alors que lui-même signe le chapitre sur « Les Gastlosen et la Dent de Ruth ». Il meurt le 5 mai 1939, à l’âge de 77 ans.
Il suivit le collège à Einsiedeln puis partit étudier la médecine à Würzburg, Prague et Berne. La guerre de 1870 le trouve à Fribourg-en-Brisgau où il acquit une expérience chirurgicale en soignant des blessés. En 1871 il commence à exercer à Fribourg et deux ans plus tard il est nommé « physicien de ville », dénomination pour désigner la mission de soigner les plus pauvres hères de la commune. Il se consacre durant 20 ans à donner des soins médicaux à la classe pauvre. Les archives de la Société de médecine d'alors contiennent ses rapports sur les maladies qu'il rencontrait et ses réflexions judicieuses sur l'état de santé des Fribourgeois. En 1893, il publie un article dérangeant sur la mortalité infantile dans la ville de Fribourg où il dénonçait la misère et les conditions d’hygiène catastrophiques dans lesquelles était plongée une partie de la population, en particulier les bas quartiers. En 1901 il devient médecin de l'hôpital (des Bourgeois). Comme militaire il eut la charge de capitaine médecin du train sanitaire et depuis 1900 de médecin de place. Comme son père, il fut abbé-président de l'Abbaye des Maçons et de la Confrérie de St Sébastien. Il s'intéressait à la vie de son quartier et fut vice-président du Conseil paroissial de St Nicolas. On connaît un article sur les orgues de St Nicolas qu'il écrivit en 1912.
Né à Fribourg d'une famille de commerçants.
Entré au service de la Compagnie française de la Côte occidentale en Guinée (1890), pour y établir un réseau commercial, il s'établit dans la ville portuaire de Benty. Membre de la chambre de commerce, il entretenait des relations étroites avec les dignitaires indigènes et l'administration coloniale. Devenu indépendant (1900), Louis Egger s'installa en 1904 dans le royaume du Bramaya (sous protectorat français). Seul européen, il fut nommé chargé du commerce du royaume et établit une importante factorerie à Ouassou. Lors de ses voyages à Fribourg, Louis Egger amena de nombreux objets ethnologiques (dont une partie alimente la collection de l'Université). Frappé de fièvre paludéenne dès 1913, il décida, trop tardivement, de rentrer au pays. Il mourut en effet en janvier 1915 à bord du navire français "Estérel" qui le ramenait de Guinée vers l'Europe. Il fut confié à la mer alors que son frère Charles (1862-1924) l'attendait au port de Marseille.
Il quitte son canton d’origine (Berne) en 1886 pour s’établir en ville de Fribourg où il emménagea avec sa famille au n° 8 de l’avenue de la Gare afin d'ouvrir un commerce de "denrées coloniales en gros".
En 1915, à la mort de son père, il quitte le collège St-Michel à Fribourg pour seconder sa mère dans le commerce familiale. Il a 17 ans.
En 1918, il fait son école de recrues dans les troupes de subsistance.
En 1932, au décès de sa mère, il reprend le commerce Ernest Andres fils « Denrées coloniales en gros, cigares et tabacs ».
Au début de la 2e Guerre Mondiale, les affaires étaient bonnes et le commerce réaménagea dans un immeuble construit en 1939 à l’Avenue Weck-Reynold 62, en proximité de la Tour Henri et des nouveau bâtiments universitaires.
Mais après la guerre, de nouveaux systèmes de distribution firent leur apparition (Migros, Coop, etc.), et l’entreprise familiale déclina et sera liquidée en 1955, après le décès d’Ernest Andres sen.
Riche propriétaire terrien, syndic de Treyvaux et député au Grand Conseil, Maxime Biolley s’adonna au loisir de la photographie – dont il apprit la technique auprès de Prosper Macherel – en parcourant avec son appareil sa région et ses alentours. Sa production est estimée à environ 400 clichés réalisés entre 1880 et 1914, après quoi il perdit progressivement la vue et abandonna la photographie.
