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Notice d'autorité
Personne

Moret, Oscar

  • Personne
  • 1912-2003

Oscar Moret fréquenta l'École normale d'Hauterive et commença sa carrière d'instituteur au Pâquier en 1932. Parallèlement, il suivit des cours de direction, de composition et de clarinette au Conservatoire de Lausanne. Jeune diplômé, il enseigna la musique, d'abord à Broc jusqu'en 1953, puis au Conservatoire de Fribourg jusqu'en 1985. Oscar Moret déploya une intense activité de direction chorale, mais surtout instrumentale. Il fonda et dirigea l'Albergine du Pâquier, puis dirigea la Lyre de Broc et enfin, pendant près de 20 ans, la prestigieuse Musique de Landwehr de Fribourg. L'âge de la retraite d'instituteur venant, Oscar Moret s'intéressa au patois gruérien, et développa son activité de composition vocale qu'il voua naturellement aux voix du pays de Gruyère. C'est ainsi qu'avant d'écrire la musique d'un opéra en patois (Le Chèkrè dou Tsandélê), il explora les richesses de la langue paysanne en composant des choeurs d'hommes et, spécialement, une série de Lieder baptisés Tsancholè. Il choisit des textes originaux dans l'œuvre de poètes du cru, ou les écrivit lui-même. Il partagea alors son existence entre sa résidence estivale d'Estavannens et ses quartiers d'hiver à Bulle. Oscar Moret est décédé le 18 avril 2003, jour de Vendredi-Saint. Biographie reprise du site http://www.oscarmoret.ch/bio.html. [consulté le 21.10.2015]

Girard, Grégoire

  • Personne
  • 1765-1850

Né le 17.12.1765 à Fribourg, mort le 6.3.1850 à Fribourg, catholique, de Fribourg. Fils de Jean-François, commerçant, et de Marie-Françoise de Landerset. Frère de Jean-François et de Jean-Louis. De sa mère, qui lui donna ses premières leçons à la maison et le surveilla lorsqu'il enseigna à son tour aux cadets, Girard apprit la tolérance religieuse et l'éducation sans punition. Il suivit l'école latine à l'ancien collège des jésuites, dont la méthode mécanique d'enseignement le déçut. Entré dans l'ordre des franciscains à Fribourg en 1781, il fit son noviciat à Lucerne (1782), puis ses études de philosophie et de théologie à Wurtzbourg (1783-1788), où il fut impressionné par l'action sociale du prince-évêque Ludwig von Erthal. Il trouva dans la lecture des Saintes Écritures un équilibre entre le rationalisme des Lumières et la théologie dogmatique. Ordonné prêtre en 1788 à Fribourg, il fut professeur de philosophie et prédicateur à Überlingen jusqu'en 1789, puis à Fribourg dès 1790. En 1798, Girard présenta un Projet d'éducation publique en réponse à l'appel lancé par Philipp Albert Stapfer, ministre de l'Instruction publique sous la République helvétique, qui le nomma archiviste à Lucerne. Aumônier du gouvernement à Berne jusqu'en 1803, il y célébra la première messe depuis la Réforme. Ses dispositions œcuméniques et la sobriété de sa liturgie, partiellement en allemand, contribuèrent grandement au maintien des catholiques à Berne, même après l'Helvétique. Revenu à Fribourg, Girard dirigea l'école des garçons (1805-1823), qu'il développa en une école primaire publique exemplaire. Il mit l'accent sur un enseignement vivant de la langue, propre à transmettre simultanément des valeurs morales et religieuses. Pour ce faire, il rédigea une Grammaire des campagnes à l'usage des écoles rurales du canton de Fribourg (1821). Le retour des jésuites provoqua des tensions avec l'autorité religieuse qui s'était prononcée pour le rétablissement du pouvoir de l'Eglise sur l'instruction, à l'opposé de l'école publique créée par Girard. La méthode d'enseignement mutuel qu'il préconisait fut attaquée. Les partisans des jésuites ne purent pas non plus admettre son idée d'une école secondaire orientée vers les besoins de l'industrie (cours de géométrie) et du commerce (cours d'anglais). Insensibles à la valeur de ses moyens d'enseignement, les curés de campagne s'en tenaient au Petit Catéchisme de Pierre Canisius. Fuyant le conflit, Girard se rendit à Lucerne où il enseigna la philosophie de 1823 à 1834. Membre du conseil d'éducation et de la Société suisse d'utilité publique, il fut un pionnier de la formation des jeunes filles et de celle des maîtres d'école. Rentré à Fribourg en 1835, il rédigea sa principale œuvre pédagogique, De l'enseignement régulier de la langue maternelle dans les écoles et les familles (1844), récompensée par le prix Montyon décerné par l'Académie française. Girard mourut en 1850, douloureusement frappé par la sécularisation de son couvent par le gouvernement radical. Girard fut l'un des principaux créateurs de l'école publique en Suisse, mais méconnu par les partisans de Pestalozzi en raison de son Rapport sur l'Institut Pestalozzi à Yverdon (1810). Il y estimait que cette entreprise, dont il reconnaissait pourtant la valeur morale et la méthode, n'était pas applicable à la réalité d'une école publique populaire. Contrairement à Pestalozzi, Girard prenait en compte l'administration scolaire et les intérêts de l'Etat, ce qui fait de lui un important réformateur de l'école. Les catholiques ne lui pardonnèrent pas son engagement en faveur de l'école publique et il fut vite oublié des milieux protestants. En 1990, la Fondation du père Grégoire Girard a été créée à Fribourg pour revivifier la recherche [Source : DHS, article " Grégoire Girard ", d'Eugène Egger]

Reynold, Gonzague de

  • Personne
  • 1880-1970

Gonzague de Reynold est un écrivain et historien suisse né le 15 juillet 1880 à Fribourg et mort le 9 avril 1970 dans cette même ville2. Il est connu pour être le théoricien principal de l'helvétisme, ainsi que pour le rôle qu'il joue dans la défense spirituelle dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale.

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