Affichage de 751 résultats

Notice d'autorité
Personne

Monney, Ami

  • Personne
  • 1921-2013

Gréban, Arnoul

  • Personne
  • 1429 (environ) - après 1485

Gremaud, Jean

  • Personne
  • 1823-1897

Jean Gremaud naquit à Riaz (FR), le 21 janvier 1823, dans la famille de Henri Gremaud, ancien mercenaire au service de France. Peu avant son entrée au collège St-Michel de Fribourg en 1834, Jean Gremaud eut la chance de bénéficier d'un précepteur émérite, un certain Nicolas Glasson, qui plus tard, deviendra un poète fribourgeois de grand renom. C'est dans l'univers jésuite du collège St-Michel qu'il va se découvrir une passion pour la littérature, les sciences physiques et naturelles et l'histoire. Après avoir achevé ses études préliminaires, Jean Gremaud décida d'embrasser la carrière ecclésiastique et fit son entrée au séminaire en 1843. En 1847, il fut ordonné prêtre par Mgr Marilley, en pleine tourmente anticléricale du Sonderbund. Après avoir été nommé vicaire à Cressier (NE), puis à Surpierre (FR), il reçut la paroisse de Gruyères (FR) en 1849. Très rapidement pourtant, des tensions politiques et religieuses vinrent remettre en question sa position dans la paroisse et il fut poussé à la démission durant la même année. De 1850 à 1855, il occupa le poste de curé d'Echarlens (FR), où il eut l'occasion d'entretenir une relation privilégiée avec le chapelain Jean-Joseph Dey. Ce savant vieillard, passionné d'histoire, eut une influence certaine sur Jean Gremaud et c'est notamment grâce à lui que naquit l'idée de la création du Mémorial de Fribourg (1854-1859), recueil littéraire et surtout historique. Durant les années 1856-1857, l'abbé Gremaud reprit la paroisse de Morlens-Ursy (FR). Nommé professeur d'histoire et de géographie au collège St-Michel, le 16 octobre 1857, l'abbé Gremaud enseigna ces branches pendant trente-quatre ans. En même temps, il fut bibliothécaire cantonale, dès le 30 décembre 1870, et professeur d'histoire au séminaire diocésain à partir de l'année 1875. C'est pendant qu'il était curé de Morlens (FR) et professeur que l'activité historique de Jean Gremaud se développa de manière fulgurante. Jusque vers 1880, il se consacra principalement à l'histoire générale, à l'histoire ecclésiastique, à celle de la Gruyère (Monuments de l'histoire du comté de Gruyère) et de la partie romande du canton de Fribourg (Les Etrennes fribourgeoises). Dès 1880 et ce jusqu'à la fin de sa vie, c'est l'histoire du Valais qui retint la plus grande partie de son attention (Documents relatifs à l'histoire du Valais). En 1889, il fut nommé professeur à la chaire d'histoire de la faculté des lettres de l'Université de Fribourg et c'est une des raisons qui le poussa à démissionner de son poste au collège St-Michel deux ans plus tard. Cette même année, il vécut la difficile transition de la bibliothèque cantonale en bibliothèque cantonale et universitaire. Jusqu'à sa mort, il continua de livrer un travail acharné et considérable dans sa fonction de directeur de la bibliothèque. Sa carrière académique fut dignement couronnée en 1896 avec l'obtention du rectorat de l'Université. L'abbé Gremaud appartenait à plusieurs sociétés en tant que membre actif ou membre correspondant et, contrairement à certains savants qui préféraient s'enfermer chez eux pour y transcrire des documents ou préparer une publication, il a su très souvent s'évader du milieu de l'enseignement. Membre de la société d'histoire du canton de Fribourg, puis président de cette société dès 1866, il en était véritablement l'âme et le principal soutien. Il y était le dernier survivant de toute une génération d'historiens et de chercheurs infatigables, tels que Frédéric de Gingins, Charles Le Fort, Jean-Joseph Hisely, Arnold Morel-Fatio, François Forel et Ernest Chavannes, avec qui il entretenait d'ailleurs une correspondance régulière. Jean Gremaud s'intéressa également à la numismatique, fut nommé conservateur du médailler cantonal et devint l'un des fondateurs de la société suisse de numismatique, dont il fut président de 1885 à 1886. De nombreuses autres sociétés eurent la chance de compter l'abbé Gremaud parmi leurs membres, notamment la société économique de Fribourg, la société générale d'histoire suisse et la société helvétique de Saint-Maurice. Il fut membre correspondant de la société jurassienne d'émulation, de la société d'histoire et d'archéologie de Genève, de l'institut genevois, de l'académie de Besançon, de la société d'émulation du Doubs, de la société académique du duché d'Aoste et de l'académie de Savoie. Ce n'était pas une curiosité inassouvie qui poussa l'abbé Gremaud à copier des documents ou à collectionner des antiquités. Son but était beaucoup plus noble et plus élevé : profondément attaché à la Suisse, au canton de Fribourg et principalement à son lieu d'origine, la Gruyère, il pensait ainsi contribuer à faire aimer son pays. Cet amour de la patrie l'entraîna forcément dans les luttes et les divisions politiques qui agitèrent le canton de Fribourg dans le courant du XIXe siècle. L'abbé Jean Gremaud fut emporté par une affection du larynx le 20 mai 1897, alors qu'il jouissait jusqu'alors d'une bonne santé. Le clergé, l'État, l'Université et la société d'histoire lui réservèrent des funérailles solennelles, dignes des plus grands hommes

Aebischer, Max

  • Personne
  • 1914-2009

Politicien suisse fribourgeois. Etudes de droit à Fribourg (doctorat en 1941). Secrétaire général (1945-1966) des Organisations syndicales chrétiennes-sociales fribourgeoises. Président du comité de direction du Mouvement chrétien-social fribourgeois (1966-1985). Député au Grand Conseil fribourgeois (1946-1966). Conseiller communal (exécutif) de Fribourg (1950-1960), syndic (1960-1966). Conseiller d'Etat (1966-1976), directeur de l'Instruction publique et des Cultes. Conseiller national (1951-1971). Président du conseil d'administration des Freiburger Nachrichten dès 1977.

Castella, François-Alphonse

  • Personne
  • 1850-1913

Né à Albeuve en 1850, François-Alphonse Castella fut élève au collège à St-Maurice avant de faire des études théologiques à Fribourg. En 1872, il devint vicaire à Châtel-St-Denis puis curé de Cerniat (1874-1879) dans la vallée de Charmey où il s’initia à la botanique avec le chanoine Michel Cottet. Il est nommé chanoine de Romont (1879), puis curé (1884) du chef-lieu où il enseigna à l’école secondaire, en particulier les sciences naturelles. Membre de la Murithienne depuis 1884 et de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles dès 1891. La même année parut le Guide du botaniste dans le canton de Fribourg auquel il collabora avec Michel Cottet. Il s’occupa de la partie matérielle (étude d’herbiers, relevés de stations, lecture de manuscrits d’anciens botanistes, etc.) alors que Cottet restait le rédacteur du chapitre des Rubus comme celui des autres parties du Guide . Préférant l’action à la rédaction, Castella n’a pas laissé de publications, et seules subsistent quelques notes manuscrites. En revanche, il prit part aux travaux botaniques du Musée d’histoire naturelle de Fribourg : tri et étude d’herbiers indigènes ou exotiques, envois de doublets, aide aux recherches de Firmin Jaquet dans l’élaboration d’un herbier fribourgeois. En 1901, il fut nommé membre de la Commission du Musée par le Conseil d’État, mais refusa la nomination au poste de président de ladite commission en décembre 1904. Dans son testament du 8 juin 1910, il légua ses livres et collections scientifiques ainsi que son herbier au Musée d’histoire naturelle.

Cottet, Michel

  • Personne
  • 1825-1896

Jean-François-Michel Cottet est né à Bossonnens le 15 avril 1825. Ordonné prêtre le 25 mai 1850, il est vicaire à Promasens (1854-1856), puis curé de Montbovon (1856-1877) et enfin chanoine à Gruyères, charge qu’il occupa jusqu’à son décès survenu le 9 décembre 1896. À côté de sa carrière sacerdotale, Cottet se consacra à l’étude de la flore fribourgeoise sur laquelle il fit de nombreuses découvertes, s’intéressant plus particulièrement aux genres salix (saules), rosa (rose) et hieracium (épervières) et publiant plusieurs notices dans les Bulletins des travaux de la Société de la Murithienne. En 1863, il envisagea avec trois autres curés férus de botanique (Jules Perroud, Pierre Nicolet et Jean-Joseph Chenaux), d’élaborer un herbier fribourgeois, mais ce projet n’aboutit pas. Il entretint une correspondance avec de nombreux botanistes suisses et européens, en particulier avec le rhodologue belge François Crépin qu’il présenta à la Société de la Murithienne en 1888. En 1891, il publie, en collaboration avec François Castella chanoine et curé de Romont, dans le Bulletin de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles, le « Guide du botaniste dans le canton de Fribourg. Contribution à l’étude de la flore suisse » : une nomenclature botanique avec la description des plantes répertoriées dans le canton de Fribourg par ses prédécesseurs (Lagger, Démétraz, Roessly, Wilczek, Blanc, Delpech, Ruffieux). Au regard des copieuses notes qu’il a laissées et, bien qu’il ait fait de nombreuses herborisations dans le sud du canton, le travail botanique de Cottet est avant tout celui d’un compilateur . En plus de son herbier, [il appartenait initialement à Pierre Nicolet (1831-1910), curé de Mézières, avant de le céder à Michel Cottet et François-Alphonse Castella. Ce dernier lui succéda comme chanoine et directeur de l’école secondaire à Romont.] exposé à Genève en 1896 et légué au Musée cantonal d’histoire naturelle la même année, il remit à la Société fribourgeoise des Sciences naturelles sa collection de roses qui dut lui servir de documents à l’appui des espèces décrites dans son Guide du botaniste.

Résultats 121 à 135 sur 751