Image Claude Paccaud ; son Michel Gremion ; montage Andrea Robert-Charrue ; mixage Philippe Abrezol ; ill. sonore Jacques Weber
Invités: Guy Ackermann ; Patrice Borcard ; Louis Gavillet ; Pierre Huwiler
Lorsque les parents vieillissent et qu'ils ont besoin de plus de soins, les modèles d'autrefois, basés sur la cohabitation des générations ne peuvent plus être appliqués tels quels. Les témoignages réunis par Temps présent montrent que chaque groupe familial doit trouver sa propre solution, à travers l'écoute et le respect de chacun de ses membres.
Séquence fribourgeoise: A Broc, au coeur de la Gruyère, une incessante navette conduit Rosemonde plusieurs fois par jour chez ses parents qui habitent de l'autre côté du bourg. S'ils vivaient avec elle, elle n'aurait plus besoin de s'inquiéter, de courir pour les repas, la lessive..., mais ils refusent de faire le pas
Des dizaines de millier de Suisses vivent sous tutelle ou curatelle. Soit parce qu'ils ont besoin d'assistance pour gérer leurs problèmes quotidiens, soit parce que la justice les a placés sous l'autorité d'un tuteur. Aux abois, en butte à de sérieux problèmes d'existence ou criblés de dettes, tous ceux qui deviennent des pupilles jugés incapables d'exercer leurs droits civils entrent dans une vie sous contrôle, comme s'ils redevenaient mineurs. Une situation difficile mais elle n'est pas forcément plus aisée pour les tuteurs qui doivent gérer des relations parfois tendues avec leurs pupilles. La tâche est souvent lourde d'autant que certains tuteurs sont désignés contre leur gré par la justice.Temps Présent nous emmène au cœur de ces couples pupilles-tuteurs pas comme les autres.
En Suisse comme partout en Europe, il y a de plus en plus de jeunes qui fument. On croyait que les dangers du tabac avaient été suffisamment dévoilés pour faire peur aux consommateurs. En réalité, la cigarette se porte mieux que jamais et elle exerce sa fatale séduction de plus en plus tôt. Les efforts publicitaires déclarés ou occultes des fabricants portent leurs fruits
L'AOC du Gruyère...10 ans déjà ! Le magazine "Passe-moi les jumelles" est de la fête en consacrant une émission entière à ce fromage mythique et à sa région. Voyage dans le passé de Gruyères à Lyon pour revivre le commerce de cette pâte dure qui faisait saliver la marine française et transpirer nos aïeux. Rencontre aussi avec la seule femme de la région à produire du fromage d'alpage. Et sur les pas de Virginie Brawand, découvrons la beauté des paysages du Lac Noir à la Valsainte. Aurélie Brodard a 27 ans, elle n'est pas fille de paysans. Et pourtant depuis toujours, son rêve c'est de fabriquer du fromage d'alpage. A force de volonté, le rêve est devenu réalité. C'est aujourd'hui même la seule femme de la région qui assume la responsabilité complète d'une production de fromage d'alpage. Autant vous dire que cette jeune femme sait ce qu'elle se veut, elle est surtout très attachée aux valeurs de sa région, à une vie simple et authentique.On dit que la recette est la même depuis toujours, qu'en y goûtant, c'est toute une région qu'on savoure ! Aux 16ème et 17ème siècles, le commerce du Gruyère représentait pour la région la principale source de revenus. Ce fromage était apprécié, entre autres, par la marine française pour ses qualités gustatives mais aussi et surtout pour sa longue conservation. Imaginez alors quelle route empruntaient ces fromages, des meules de 20 kilos ! Un périple des alpages gruériens jusqu'à Lyon, place commerciale d'importance européenne.Cette route a été parcourue ce printemps par une poignée d'hommes dans les mêmes conditions qu'autrefois. Un voyage en costume d'époque mené à dos de mulets, sur une ancienne barque du Léman puis en char jusqu'à Lyon. Une manière de rendre hommage à la tradition et au courage des aïeux qui ont parfois exporté leurs meules de fromage au péril de leur vie. (TSR)
Extraits d'une émission diffusée sur TSR1 le 17 janvier 2008
Avec une évocation du projet de crèche privée mis sur pied à Villars-sur-Glâne (FR) par Nabil Rezkalla et David Berclaz en partenariat avec la commune
En Suisse, une famille sur deux cherche une crèche et n'en trouvera pas. Bébé dans les bras, un journaliste de Temps Présent a mené l'enquête pour savoir pourquoi un pays aussi riche que la Suisse manque de crêches. Son constat est édifiant : le chassé-croisé entre cantons et communes freine les meilleures volontés, le personnel qualifié est rare et lorsque Berne débloque des centaines de millions pour les crèches, seule la moitié de la somme est utilisée.