[Lausanne] : La Première (Radio télévision suisse), 2016
Extraits d'une émission diffusée sur la Première le 6 juin 2016
Le peuple a suivi dimanche les recommandations du Conseil fédéral et du Parlement. Les trois initiatives populaires ont été largement rejetées, les deux lois ont facilement passé la rampe. L'initiative sur le service public a fini par s'écrouler dans les urnes. Comment comprendre ce vote, et quelle tournure va prendre le débat sur le service public?. Source: RTS
Déléguée de production Michelle Deschenaux ; image Willy Rohrbach ; son Pierre-André Luthy ; montage Nag Ansorge
A deux voix, la genevoise Véronique Mermoud et la fribourgeoise Gisèle Sallin retracent leur parcours de femmes de théâtre. Leur engouement pour les textes et leur vision du théâtre leur donneront la force et la persévérance pour surmonter toutes les difficultés. En 1979, c'est la création du Théâtre des Osses, d'abord itinérant. Puis ce sera un intermède fécond de trois ans à la Comédie de Genève sous la direction de Benno Besson. En 1990, reprise du Théâtre des Osses dans un lieu fixe en pays fribourgeois, qui deviendra le Centre dramatique fribourgeois en 2002. Leur engagement dans le choix des oeuvres pour fidéliser le public qui, lui, répond toujours présent, dans la formation des jeunes au Conservatoire de Fribourg et dans les écoles leur vaudra en 2003 pour l'ensemble de leur parcours la plus haute distinction du théâtre: l'Anneau Hans-Reinhart. Benno Besson. Né en 1922 à Yverdon-les-Bains, Benno Besson fonde à 18 ans une troupe de théâtre amateur. En 1942, il part étudier les lettres à l'Université de Zurich. Au Schauspielhaus, il assiste à la création des oeuvres de Brecht qu'il rencontre en 1947. En 1949, Brecht l'engage au "Berliner Ensemble", qui vient d'être créé, comme comédien et assistant metteur en scène. Là, B. Besson est très impressionné par la formidable ouverture de Brecht et par la relecture qu'il fait des grands auteurs. C'est ainsi qu'il peut dire: "Pour mon compte, c'est du vivant de Brecht que je lui ai volé ce que je lui ai volé." En 1958, deux ans après la mort de Brecht, il rejoint W. Langhoff au Deutsche Theater. Entre 1974 et 1978, il revient à la langue française et met en scène trois spectacles au Festival d'Avignon et, en 1982, il est appelé à diriger La Comédie de Genève, il monte "L'Oiseau Vert" qui rencontre un succès retentissant. Pour lui: "Le théâtre n'a pas de sens si ce n'est un plaisir, un plaisir à la vie."