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Savary, Thierry
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Interview du groupe Sens Unik - brute

Interview de Carlos Leal et Just One du groupe de rap lausannois Sens Unik par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Tribulations" en avril 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S184-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview du groupe D.N.C - brute

Interview de Master Jeff et Sister K du groupe de rap et hip hop français D.N.C. (Défendant Notre Cause) par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Découvrez nos contrées", en avril 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S191-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Jazzorange - brute

Interview de Bob Arnedo et Tony Garcia du groupe de jazz fusion vaudois Jazzorange par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Source...", en mai 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S192-03). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Semaine Beatles - interviews_2

Interviews de personnalités fribourgeoises et d'auditeurs à l'occasion d'une semaine spéciale consacrée aux Beatles. Les personnes interviewées racontent leurs expériences, souvenirs et impressions générales. Ils chantent une petite partie de leur chanson préférée.

Liste des personnes interrogées:

00:00:02 - 00:05:00 : Vincea McClelland, guitariste classique canadienne
00:05:10 - 00:08:50 : Félicien Morel, conseiller d'Etat, président du Conseil d'Etat
00:08:55 - 00:14:45 : Kevin Flynn, musicien-chanteur irlandais.
00:14:55 - 00:17:00 : Jacques Eschmann, conseiller communal de Fribourg
00:17:05 - 00:24:35 : Thierry Savary
00:24:45 - 00:27:00 : Kurt Eicher, directeur de Radio Fribourg
00:27:05 - 00:28:15 : Jean-Paul Schorderet, champion fribourgeois de motocross
00:28:25 - 00:32:30 : Jean-Luc Nordmann, directeur des magasins Placette (Manor)
00:32:40 - 00:35:00 : Auditrice (Isabelle)

Flynn, Kevin

Interview de Michele Togni - brute

Interview du peintre tessinois Michele Togni par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une exposition à l'occasion quinzaine culinaire tessinoise Au Parc Hôtel de Fribourg, en novembre 1995.

00:01:00
Michele Togni se présente. Il a déjà fait plusieurs expositions au Tessin. IL et très content de présenter ses œuvres pour la première fois hors du canton.
Michele Togni explique que ses aquarelles présentent des caractéristiques de paysages de Tessin. Il est originaire de la Vallée Maggia.
Pour lui, la peinture signifie donner aux gens, inviter les gens, les inciter à venir voir les peintures. Une incitation à la découverte et au voyage, à venir voir les paysages tessinois sur place.

00:03:20
Michele Togni explique comment il travail. Il fait une interprétation très personnelle des paysages qu'il voit. Il se promène et fait des esquisses. Il met beaucoup de fantaisies dans ses peintures. Il a commencé à faire de l'aquarelle dans les années 1970. Il a fait une formation à Berne. Il est à la retraite depuis 1995, il a donc plus de temps. L'aquarelle est ce qui correspond le plus à ce qu'il veut montrer.

00:06:10
Thierry Savary lui parle de son livre "Le 4 stagioni alle bolle". Michele Togni explique comment et pourquoi il a écrit ce livre. Il parle des oiseaux migrateurs qui s'arrêtent au Tessin. Il parle d'un autre ouvrage qu'il a fait dans les années 80.

00:09:00
Michele Togni explique qu'il a aussi d'autres travaux qui ne sont pas sur les paysages à présenter. Il aimerait faire une rétrospective de ce qu'il a fait.

Thierry Savary lui parle de ses reproductions.
Michele Togni explique que c'est pour démocratiser la peinture, et permettre à plus de monde de s'en acheter.

Savary, Thierry

Interview d'Ismaël Lô - brute_2

Interview du chanteur Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album-compilation "Jammu Africa" en 1996.

00:00:12
Ce nouveau disque est composé d'anciennes chansons et des titres inédits. Il devait faire une tournée qui a finalement été annulée, mais l'album a du succès. En Afrique, comme en Europe, il y a un suivi lorsqu'un disque sort. Les disques se vendent moins en Afrique que les cassettes et les CD. Au Sénégal, les gens consomment et achètent des cassettes, mais le problème ce sont les cassettes piratées.

00:04:55
Ismaël Lô essaie de démocratiser la musique sénégalaise au-delà du continent africain. C'est une façon de montrer une image positive de l'Afrique. Les artistes africains essaient d'encourager les jeunes à faire de la musique. Ismaël Lô se considère et considère les artistes africains comme des ambassadeurs. Il est fier de la musique africaine en général. Ismaël Lô travaille au Sénégal et exporte sa musique en Europe plutôt que de produire en Europe. Il parle de la colonisation. En tant que citoyens, ils peuvent faire quelque chose pour leur pays. Il est bien au Sénégal, c'est là-bas qu'il a sa famille et qu'il trouve son inspiration et ne voit pas pourquoi il déménagerait ailleurs. En général, les artistes entrent chez eux après leur tournée.

00:10:50
Thierry Savary souligne que l'Afrique est le berceau de la civilisation et qu'on a tendance à l'oublier et qu'on aurait beaucoup de choses à apprendre de ce continent plutôt que de le piller. Ismaël Lô souligne que les chanteurs et les footballeurs sont des ambassadeurs de l'Afrique actuellement. Il aime montrer aux gens qui viennent le voir au Sénégal que ce n'est pas comme ce qu'on montre à la télé. Pour connaître le monde, il faut voyager, cela apprend à connaître la vie. Il dit que c'est important de se confronter à d'autres conditions de vie et cite comme exemple le ramadan où les pratiquants entrent par la pratique du jeûne, en empathie avec les gens qui n'ont pas assez à boire et à manger.

00:14:17
Ismaël Lô essaie de soulager les gens avec sa musique. Il est touché quand les gens lui disent que sa musique leur fait du bien. Quand il est las de sa carrière, il se remémore que sa musique fait du bien. Il a fait plusieurs action pour les enfants de la rue et il continuera à aider au travers de son nouvel album.

00:18:00
Thierry Savary souligne qu'il s'attaque aussi au racisme dans cet album. Ismaël Lô explique que pour lui tous les humains sont nobles et on a tous le sang rouge. Il dit que le racisme ce n'est pas qu'une question de couleur, mais aussi une question de classe sociale. Ismaël Lô fait souvent des duo pour rencontrer et discuter avec d'autres musiciens. Il a un lien particulier avec Stefan Eicher, c'est un frère pour lui et ça lui permet d'atteindre le public Suisse et en échange, Stefan Eicher sera découvert en Afrique.

00:24:54
Ismaël Lô est très populaire en Afrique, les gens chantent ses chansons à la maison. Il y est très connu, plus qu'en Europe.

Savary, Thierry

Interview de Barrio Chino - brute

Interview brute de Sylvie et Gil Aniorte Paz du groupe français Barrio Chino par Thierry Savary.

Thierry Savary introduit le groupe. Sylvie et Gil sont frère et sœur.

Sylvie explique un peu l'histoire de la famille, qui est très multiculturelle. Ils ont beaucoup d'histoire. Sylvie explique comment le groupe et l'écriture de leur univers musical a commencé.

00:03:00
Gil parle des instruments qu'il joue, tant méditerranéens que de plus loin.

Sylvie et Gil parlent de l'univers musical dans lequel ils ont grandi. Ils ont eu des grands-parents musiciens, chanteurs, engagés. Ils pensent que c'est important de grandir dans cet environnement.

Gil explique qu'il n'aurait pas pu faire autre chose que de la musique.

00.05:00
Thierry Savary leur parle des chansons traditionnelles.
Sylvie pense que c'est quelque chose qui s'est perdus. Elle parle notamment de la période yéyé, qui a détruit la musique traditionnelle. Elle parle de l'Alcazar de Marseille qui a été détruit. Elle déplore le fait qu'il n'y a plus d'endroits pour apprendre les chansons traditionnelles et locales.

Thierry Savary parle de la tradition chorale fribourgeoise.

00:07:45
Thierry Savary leur parle de leur formation musicale.
Gil explique qu'ils ont appris avec leur famille, mais qu'ils ont aussi appris des choses plus classiques, de technique. Il parle de la musique flamenca, qui ne s'enseigne pas dans les conservatoires. Chaque région possède son flamenco, il y a des codes. Ensuite il y a eu un enseignement général, mais c'est encore autre chose. Il faut jouer avec des musiciens pour s'imprégner.

Sylvie explique que tant dans la musique arabe qu'andalouse, c'est à la personne d'apprendre et de s'imprégner. Les gens n’enseignent pas.
[Interview coupée, il manque la fin]

Savary, Thierry

Interview de François Dupeyron - brute

Interview du cinéaste François Dupeyron à l'occasion de la sortie de son film "La Machine", par Thierry Savary.

Enregistrée en novembre 1994

00:00:06
Françis Dupeyron raconte la genèse du film et explique que le producteur est très content du résultat.

00:02:20
Thierry lui demande de décrire la manière dont il a travaillé. Françis Dupeyron voulait réaliser une tragédie grecque depuis longtemps. Il dit que les thèmes mythiques réapparaissent au cinéma qui avaient déjà été adaptés dans le cinéma muet.

00:06:58
Françis Dupeyron explique que les notion de bien et du mal qui se retrouve aussi en nous, sont importants dans son film et c'est des notions que les occidentaux cherchent à oublier au travers du christianisme.

00:08:06
Françis Dupeyron s'est aussi renseigner sur ce qui se fait en terme de films d'épouvante. Il a essayé de trouver de la fluidité dans le film en travaillant au niveau du subjectif du regard. Il a retrouvé un plaisir à tourner.

00:12:40
Françis Dupeyron décrit le rapport qu'il a eu avec les acteurs ainsi que son rapport et le leur au film. Faire un film ça comporte des risques

00:20:46
Françis Dupeyron décrit son processus d'écriture.

Savary, Thierry

Interview de Tony Mortimer et John Hendy (East 17) - brute

Interview de Tony Mortimer et John Hendy du groupe de pop britannique East 17 par Thierry Savary.

Enregistrée en octobre 1994 à l'occasion de la sortie de leur album "Steam".

00:00:16
Tony Mortimer et John Hendy confirment qu'ils ont été surpris par le succès soudain du groupe. Ils étaient amis avant d'être ensemble dans le groupe. Ils décrivent le processus pour arriver à la formation du groupe et quand ils ont signé pour "East 17". John Hendy ne vient pas du tout d'une famille où il y a une pratique artistique mais Tony Mortimer a une famille de danseurs et de musiciens.

00:04:42
Thierry Savary leur demande quel type de musique ils écoutaient étant jeunes. Ils ont fait de la danse très jeune. Ils décrivent les influences qu'on retrouve dans leur dernier album et le type de musique qu'ils écoutent aujourd'hui. Actuellement, à Londres, tous les genres musicaux sont écoutés, c'est un grand mix car il y a des gens qui viennent du monde entier. Ils parlent des genres de musique sur leur album.

00:12:20
Thierry Savary leur demande quelle relation ils ont avec la musique venue des USA. Ils en écoutent beaucoup. Ils ont l'impression que leur second album est mieux pour aller en tourner là-bas. Ils discutent de la manière dont le groupe combine leurs voix dans les chansons. Ils expliquent que c'est assez difficile de faire quelque chose de nouveau actuellement. L'important c'est d'avoir une bonne chanson peut importe si ce n'est pas si innovant tant que c'est fait dans leur style de musique.

00:20:26
Ils parlent de l'importance des paroles dans leur chansons. Ils les écrivent rapidement, dès qu'ils ont les sujets dont ils veulent parler. Ils doivent parler de l'amour car c'est quelque chose d'universel. Ils décrivent la sortie de leur dernier album.

00:25:22
Thierry Savary leur demande s'ils on encore le temps de voir des amis. Ils veulent garder le contact avec leurs amis car c'est important pour eux. Ils aiment le résultat de leur dernier album.

Savary, Thierry

Interview de Manuel Malou - brute

Interview de Manuel Malou par Phil (Phil Bernard?).

Enregistrée en février 1994 à l'occasion de la sortie de son second album "Corazón Caliente" .

00:00:10
Manuel Malou parle de son second album "Corazón Caliente". Il déplore qu'on veuille toujours mettre des étiquettes aux artistes. Il n'aime pas les puristes. Il estime qu'il faut dépasser les bornes de la tradition pour aller plus loin tout en connaissant d'où l'on vient. Il a essuyé des critiques pour ce second album.

00:06:05
Manuel Malou est content de chanter en français aussi. Il a fait la première partie de Maxime (Leforestier?) à l'Olympia. Il a fait une reprise du métèque de Georges Moustaki sur son dernier album. Il aime beaucoup le texte. En lien avec son ouverture musicale, il a changé les musiciens qui l'accompagnent.

00:10:54
L'enregistrement du second album était plus court car il a été enregistré en direct au studio. Il y a une trentaine d'invités sur le disque. Ça été plus court car il a plus d'expérience en studio. Actuellement, il prépare avec ses musiciens un troisième album. Il écrit tout le temps et il reprend les choses en fonction des mélodies ou l'inverse. Il peut reprendre des textes bien des années après. Pour les arrangements musicaux, il le fait plus sur le moment mais les mélodies sont aussi produites parfois très longtemps à l'avance. Il a toujours un dictaphone avec lui.

00:15:17
Il se considère plus comme chanteur que comme guitariste. Il s'entour d'autres guitaristes pour l'accompagner. C'est fantastique de pouvoir jouer avec sa voix. Le chant et le fait de jouer d'un instrument introduit un rythme dans la marche et peut-être que c'est le cas aussi si on pratique d'autre art comme la peinture.

00:17:57
Phil lui demande d'il voyage beaucoup. Oui, il revient du Brésil où il a tourné un clip. Il connaît bien l'Amérique latine. Il n'a jamais ressenti de grande différence entre les publiques hispanophone et autre mais il pense que ceux qui comprenne ses textes cela leur permet de créer une connexion différente et de réagir à ses textes. Si le public réagit mal, c'est pas de sa faute mais de celle de l'artiste qui n'a pas été bon. Il a chanté dans la rue en faisant la manche. Il est actuellement de passage à Genève pour donner une série de récital de flamenco traditionnels.Il aime bien faire des choses à côté de ce qu'il fait sous le nom de Malou. Dans ce cas, il ne joue que des choses de tradition populaire ancienne. A l'inverse, sur son premier album, il a plaqué textes de sa composition sur de la musique traditionnelle.

00:24:35
Il prépare son troisième album dans lequel il a envie de mettre des rythmes rockabilly et country. Il a envie de toucher à des rythmes différents. Il joue déjà ses chansons sur scène avant de les mettre sur son album. Il préfère faire de la scène qu'enregistrer en studio.

Savary, Thierry

Interview d'Ismaël Lô - brute

Interview d'Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son concert au Miles Davis Hall de Montreux le vendredi 8 juillet 1994.

00:00:17
Thierry Savary lui demande s'il a toujours voulu être artiste. Il ne pensait pas être artiste. Il a commencé par faire ses guitares lui-même. Il n'est pas issu d'une famille avec une tradition musicale. Il a commencé à joué de l'harmonica en la clouant au mur. Il a joué de cet instrument très jeune et comme il voulait jouer de la guitare et de l'harmonica en même temps, il l'a fixé au mur. Il s'est intéressé à cet instrument car il se vend dans les magasins de jouets et il a grandit avec. Il dit que la musique moderne existe grâce au mélange d'instruments venus de différentes régions du globe.

00:05:10
Il a plein d'influence dans sa musique. Déjà quand il était petit, il écoutait toutes sortes de musique. Pour lui, toutes les musiques viennent d'Afrique, le jazz est à la base de tout et il a été créé par les esclaves noirs aux USA et il a des racines pop, reggae, salsa, etc. Il dit qu'en Europe et en Amérique, les gens ont tendance à comparer la musique faite par des africains à d'autres genres que les Africains ont connus depuis longtemps. Ils réimportent en Afrique des musiques qui en sont originaires.

00:06:44
Thierry souligne que dans le même sens, tous les hommes sont originaires d'Afrique, ce qui rend le racisme incompréhensible. Ismaëla Lô dit que la base musicale du monde, c'est le jazz. Il aimerait bien faire des recherche sur la provenance originelle des hommes. L'inspiration de beaucoup d'hommes blanc est en Afrique. Ismaëla Lô dit que les africains ont le rythme et la danse dans le sang. Elle est multiculturelle et une source inépuisable d'inspiration. C'est courant que l'on vienne piller les ressources de l’Afrique.

00:10:22
En Afrique, la musique est une distraction comme en Europe. Ismaël est souvent distrait par la musique car il compose en permanence dans sa tête que ça soit des paroles ou de la mélodie, même dans ses rêves. Pour lui, un musicien c'est un être très mystique et de magique bien qu'il ne soit pas magicien.

00:15:59
Sur son dernier album, il a fait une chanson avec Étienne Roda-Gil. C'est quelqu'un de très inspirant pour Ismaël Lô. Il parle des autres collaboration qu'il a fait. Pour lui, le duo est quelque chose d'important. Pour Ismaël, la richesse d'un individu c'est ses relations, pas son argent.

00:20:04
Ismaël Lô vient d'une famille polygame. Il est conscient que la femme africaine est très brave et il a donné une place importante aux femmes et en particulier africaines dans son dernier disque. Il parle de la polygamie et de ce que les femmes vivent dans la société sénégalaise.

00:22:24
Il a un seule vœux, c'est que les richesses soient réparties équitablement entre les humains, que chacun puisse être heureux et que le monde soit en paix.

Savary, Thierry

Interview de Jungle Brothers

Interview du groupe de rap Jungle Brothers par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en 1990.

Que pensez vous du concert de ce soir?
Très sympa!
ils aiment jouer dans ce genre de festival jazz car ce sont leurs influences.
Le reggae et le rap ont une base commune avec le hip hop.
Le rap c'est de la poésie, de la musique des sensations qui viennent de la rue.
C'est aussi une façon de vivre, comme une religion.
On trouve du rap partout, c'est la culture, la religion.
Quel est le message de votre musique?
Notre but c'est de laisser le hip hop se développer. Le message c'est la paix l'amour et l'unité.
Qu'est-ce que vous pensez par exemple de Public Ennemy?
Ils ne détestent personne, c'est complétement faux.

Est-ce que votre musique s'adresse aux noirs?
elle est pour tous, mais elle a commencé pour les noirs. Pas de problème que d'autres jouent mais il doivent savoir d'où ça vient.
En France il y a des gens qui font du rap, c'est cool mais il faut être conscient que d'où ca vient.
Les jurons c'est pas grave, c'est la traduction du langage de la rue.

00:04:00 - 00:05:15 : font une impro de rap

Savary, Thierry

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview de Patrick Juvet

Interview de Patrick Juvet, chanteur, par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie d'un nouvel album.

Patrick Juvet revient avec un album après 10 ans difficiles au niveau personnel et de santé. P:J. parle de l'importance de la musique pour lui, une drogue, après ses problèmes avec l'alcool.
Le fait d'être suisse à Paris est plutôt un frein dans une carrière, mais à partir du moment où on arrive à être connu on peut s'imposer.
Il y a eu plusieurs étapes dans sa carrière, des hauts et des bas. Quels seraient les conseils que PJ donnerait à un nouvel artiste: il faut passer des auditions, il faut tout faire, et imaginer qu'il faut être créateur pour faire ce métier. Il faut être original au niveau de la voix ou être auteur compositeur.
Quelles sont les choses qui ont évolué au niveau de la chanson française en 10 ans? Avant on imitait, on reprenait les chansons anglo-saxonnes, aujourd'hui on ne peut plus, il faut être créateur.
A collaboré avec Françoise Hardy, Marc Lavoine, Luc Plamondon pour ce nouvel album et a eu beaucoup de chance.
Aucune certitude avec la sortie de ce nouvel album, PJ espère faire de la scène si possible.
Il y a un morceau qui est un hommage à Gainsbourg.
PJ est content de son album. Pour la suite, espère réenregistrer des chansons en anglais pour pouvoir le diffuser plus.
3 vœux: trouver des solutions pour les maladies et les causes.

Savary, Thierry

Interview de IAM - brut

Interview du rappeur français Shurik'n, membre du groupe IAM, par Thierry Savary [Les Grands Espaces].

Enregistrée à l'occasion du passage du groupe à Fri-Son le 16.04.1994.

Il s'agit de l'interview brute diffusée en avril 1994 (S105). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

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