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Interview de Patricia Kaas

Interview de Patricia Kaas, chanteuse.

Le journaliste souligne que c’est la seule artiste francophone à vendre plus de disques en Suisse allemande que romande. Patricia Kaas apprécie cela car elle se sent plus comme une artiste internationale.
Les concerts sont différents dans d'autres pays, mais cela relève surtout de la langue.
La chanson française a un public partout, c'est surement ce qui plait chez elle à l'étranger, et sa voix.
Le public japonais est très timide, mais elle a appris à "les prendre".
Elle raconte quelques anecdotes lors de concerts, une alarme incendie ou une chute de scène.
00:04:55
Elle va aller faire deux dates à Moscou, ne s'attarde pas trop sur les événements politiques, ce qui compte c'est de faire plaisir à son public.
Quand elle chante à l'étranger, elle ne touche pas de cachet, car propose pratiquement le même spectacle qu'en France. Comme cela coute cher elle ne touche pas de cachet. Elle veut plutôt montrer qu'un artiste français peut être aussi bien qu'un anglo-saxon, et finalement cela permet de récolter du public et des fans.
00:06:45
Elle a refusé de chanter en anglais, car elle ne le parle pas, et ne peut pas mettre d'émotion. Elle a aussi voulu que son album aux USA soit 100% en français car elle se présente comme une artiste française. Elle veut garder cette image de chanteuse française, et ne sortira jamais d'album entièrement en anglais.

00:08:55
Elle pense que son premier album était plus "top 50" que le deuxième, car le premier était plus fait par rapport à ce que le public voulait et le deuxième est plus pour elle. Elle ne pense plus être une artiste top 50, car il faut avoir un tube pour être reconnue. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir son public.
Elle va changer un peu son accompagnement musical pour sa tournée aux USA, mais ne va pas tomber dans de la musique moderne, ni dans le jazz ou le blues. Pense que son style va ressortir beaucoup plus dans son prochain album, de fin 1992. Il sera plus autobiographique au niveau des textes, va plus collaborer avec les auteurs des textes. Musicalement entre Piaf et Joe Cocker. Va plus chanter en piano voix, une balance entre ce qu'elle aime et ce qu'aime le public.

00:14:30
Elle ne fait pas de la musique pour danser, mais plutôt un album à écouter chez soi. Même si un peu triste parfois.
Elle a 24 ans, mais se sent parfois très mûre dans ses décisions, et se sent un peu plus femme qu'il y a quelques mois en arrière. Mais dans sa vie privée se sent quand même dans son âge.
Elle ne ressent pas le besoin d'une relation stable car travaille beaucoup, n'a pas vraiment le temps.
Elle aimerait être mère de famille, mais ne sait pas quand.
Parle de ses styles vestimentaires.

Kaas, Patricia

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Victor "Fizzé" de Bros

Interview de Victore Fizzé de Bros. Seul intervenant, pas de question.
Son parcours ponctué de morceaux de musique illustratifs.

Interview de Boris Santeff

Interview de Boris Santeff, chanteur, [par Jean-Michel Probst].

Enregistrée lors de son passage à l'Entracte de Denezy le 04.04.1992

Interview entrecoupée d'extraits de spectacles.

Besoin de développer l'imaginaire car la vie est pas belle.
Aime la scène, aimerait pouvoir chanter tous les jours.
Il parle très bien anglais, et aimerait faire une carrière internationale.
Auteur très irrévérencieux.

Santeff, Boris

Interview d'Elmer Food Beat

Interview du groupe Elmer Food Beat.

Enregistrée lors de leur passage à la patinoire Saint-Léonard de Fribourg le 25.05.1991.

Interview entrecoupée d'extraits musicaux du groupe.

La vulgarité
On aime pas les mots crus. On chante de la gaudriole et des choses pas très sérieux mais il n'y a pas de mots vulgaires dedans. Provocation des machos, deuxième degrés.
Tradition française suivie mais sans s'en rendre compte, Rabelais, Pierre Perret. (extrait musical du ZIZI de Pierre Perret)
Beaucoup de gens en France ont écrit sur l'amour ou le sexe, mais ce n'était pas délibéré de suivre cette tradition française. Mais se distancie car ne se considère pas dans la gaudriole, un peu plus suggéré.
Les membres du groupe ne sont pas tous d'accord.

Les chanson "le plastique" et "Daniela"
Parle de leur titre "le plastique c'est fantastique". Un chanson délire, mais pas pour promouvoir quoi que ce soit. On eu une proposition d'une grosse boite de publicité pour faire un chanson de prévention contre l'alcool au volant. Ce n'est pas du tout ce qu'ils veulent faire, montre bine le décalage entre ce qu'ils veulent et ce que les gens perçoivent.
Parlent de leur titre "Daniela". Daniela n'existe pas réellement, mais existe pour beaucoup de gens, fantasme masculin. Il faut que ce soit sain.

Le groupe
Pas de chef dans le groupe, il y a des échanges. Se connaissent bien, communiquent. Se fait très naturellement.
Ont peu de vie privée, mais en ont une entre les membres du groupe car arrivent à s'isoler durant les tournées, mais c'est assez compliqué. Peu de vie privée avec leur famille.
Se voient même en dehors des tournées, sont pratiquement toujours ensemble.
Ont pu prendre des amis en tant que techniciens, donc ont encore élargi le groupe, sont pas 5 membres du groupe musiciens mais 12.
Permet d'atténuer les tensions car pas obligé de se croiser, évite les problèmes

Les femmes
Sont bien perçus par les femmes, ont de bons rapports avec les femmes. La plupart comprennent ce qu'ils veulent dire, que leur textes sont pour rire. L'attirance physique fait que se sent plus proche.
Leur réaction lorsque des femmes sont venues seins nus après l'un de leur concert pour se faire signer des autographes.
Pas assez de femme en politique, comme dans les autres domaines. Les femmes sont leur moteur. Aucun problème avec leur mères noi leurs copines.

Savary, Thierry

Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

Interview de Taj Mahal

Interview de Taj Mahal, musicien blues américain, par Thierry Savary, journaliste.
Réalisée durant l'été 1991, ou lors du passage de Taj Mahal à Fri-Son en octobre 1991.

Parle de son gout pour le voyage, de ce qu'il aime en Suisse, de ses activités de producteur, de son choix de travaille avec un petit label plutôt qu'un major. , de sa collaboration avec d'autres personnes pour l'écriture des textes de cet album et du fait qu'il écrive pour d'autres.
Taj Mahal explique comment il a appris à jouer du piano, de la guitare et du banjo.
Puis ils parlent de ce que représente la musique pour lui.
Du fait qu'il viennent d'une île, et que cela le rend plus indépendant.
Taj Mahal parle ensuite de l'évolution de la musique, du blues, de l'importance de la communication qui s'oublie souvent dans la musique pop et rock.

Savary, Thierry

Interview de David Sanborn

Interview en anglais de David Sanborn, saxophoniste américain, par Thierry Savary.
Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz Festival en 1991.

David Sanborn évoque le fait qu'il aime beaucoup de Montreux Jazz festival. Il parle aussi de son nouvel album, qui n'est pas vraiment jazz mais plutôt groove. David Sanborn pale de sa manière de composer, puis de sa perception du saxophone. Quand on lui dit qu'il est considéré comme un des plus grand joueurs de saxophone, il n'est pas du tout d'accord et cite de nombreux autres musiciens.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas

Interview de Caroline du groupe Les Maracas, par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'un passage du groupe à Lausanne.

Explique qui sont Les Maracas, qui sont les 5 membres, comment s'est formé le groupe originaire de Montpellier. Caroline raconte comment s'est fait le passage vers le professionnalisme, comment fonctionne la dynamique du groupe. L'interview aborde aussi les influences musicales du groupe et leur processus de composition. Caroline raconte aussi comment se prennent les décisions au sein du groupe, et on évoque aussi le succès grandissant des Maracas.

Savary, Thierry

Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Flying Pickets

Interview en français et en anglais de Flying Pickets par Thierry Savary.

Enregistrée en festival (un autre concert en fond sonore)

Parle de leur amour de la scène, de la différence entre enregistrer en studio et se produire en direct. Comme ils se produisent sans instrument et sans micro ils peuvent se produire n'importe où.
Dernier album qui reprend d'autres artistes, les qules ont déjà rentcontrés, lesquels ont envie de rencontrer. C'et toujours flatteur pour un artiste d'être repris pas quelqu'un d'autre. Le groupse s'est formé car les membres aimaient se chanter leur chansons préférées, mais aucun ne jouait d'un instrument, et peu à peu ils sont devenu un groupe, et sont assez uniques car il existent peu de groupe a cappella. Parlent de leurs influences musicales, beaucoup d'influences anglaises, et de plus en plus américaines.

Savary, Thierry

Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Tori Amos

Interview de la chanteuse américaine Tori Amos par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Tori Amos parle du fait de jouer au Montreux Jazz. Elle est très surprise et très honorée.

00:00:42
Elle joue au piano depuis son enfance, avant même de savoir marcher.
Elle ne vient pas d'une famille de musiciens, mais elle a grandi entourée des disques de sa mère. Elle rejouait au piano tout ce qu'elle entendait. Elle ensuite allée au conservatoire de ses 5 à ses 11 ans. Elle commencé dans les clubs à 13 ans.

00:02:20
Tori Amos ne pense pas que les études soient importantes, sauf si on pense pourvoir en retirer quelque chose. Elle pense apprendre en écoutant. Elle est très fan de Jimmy Hendrix. On peut étudier mais pourquoi faire la musique des autres alors qu'on peut faire la sienne

00:03:30
Elle a joué avec un groupe, mais ça n'a pas vraiment marché. Et quand elle était mal psychologiquement elle s'est remise au piano voix. Ce ne serait pas utile pour elle de jouer dans un groupe.
Elle pense que c'est super ce qu'on peut faire avec les programmes et les technologies mais ce n'est pas pour elle. Le piano est son instrument.

00:05:25
Elle ne pense pas trop au futur, elle préfère être dans le présent car il se passe tellement de choses. Elle essaie de plutôt vivre chaque jour, finir son album et se concentrer là-dessus

00:06:10
Elle est toujours nerveuse avant de jouer mais elle est plus excitée que nerveuse. Elle aime plus jouer que ce qu'elle est nerveuse.

00:06:45
3 vœux: que tout le monde voie le film "La petite sirène" qui est son film préféré, que tout le monde passe une merveilleuse nuit d'amour et que la terre continue d'exister.

Savary, Thierry

Interview de Toto

Interview de Jeff Porcaro, batteur du groupe de rock américain Toto par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Jeff Porcaro parle du fait de jouer au Montreux Jazz, que c'est comme un rêve de jouer ici et qu'il est très content. Le dernier rêve pour un musicien de venir jouer ici.

00:00:33
Il parle de la naissance du groupe. Ils ne sont pas des musiciens de studio, au contraire, ils se connaissent et jouent ensemble depuis qu'ils ont 13 ans, à l'école déjà. Musicien de studio n'était pas un job pour faire de l'argent. Ils ont été appelés par des musiciens comme Tommy Bolin, Steely Dan pour jouer sur leurs albums. Ils étaient surtout pris parce qu'ils n'étaient pas des musiciens de studio.

00:01:25
Il aime jouer parfois sur scène, parfois en studio. Parfois jouer en studio c'est jouer sur scène. La personnalité ne change pas entre les deux.
La musique c'est une manière de vivre amusante même s’il faut payer un peu pour ça. Il est toujours contente de travailler pour des groupes ou chanteurs dont il aime la musique. Il est très reconnaissant de pouvoir jouer aujourd'hui encore.

00:02:13
Il aimerait pouvoir aller au Brésil pendant le carnaval, jouer de la cloche dans la rue avec tout le monde. Il aime toutes les sortes de musique.

00:02:50
Les études ne sont pas vraiment utiles pour la musique car on perd un peu la connaissance de la musique des rues. A l'école on devient trop technique et on oublie le langage du cœur ou de l'âme.

00:03:51
Ses conseils pour devenir musiciens sont d'écouter et de jouer autant de musique que possible, de jouer avec d'autre gens. Ne pas jouer pour devenir une star, car ça ne marche pas. Il faut aimer la musique et jouer. C'est principalement dû à la chance, être au bon endroit au bon moment. Il faut jouer et peut-être que quelqu'un entendra.

00:05:00
Il aimerait bien produire de jeunes talents, de n'importe quel style musical.

00:05:30
3 vœux: ils sont un peu répétitifs: la paix dans le monde, plus de faim et plus de souffrance. Et aussi revenir au jardin d'Eden, avant la pomme (il rit).

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

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