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Savary, Thierry
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Interview de Geoffrey Oryema_2

Interview du chanteur ougandais de rock et world music Geoffrey Oryema par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Night To Night", en mai 1996.

Thierry Savary lui parle de son initiation à la musique.
Geoffrey Oryema explique que son père lui a transmis le gout de la musique à 5 ans déjà, car il jouait de la harpe à 7 cordes.
Il a ensuite appris le piano portatif.
Il savait qu'il finirait dans le domaine artistique.
Il a aussi étudié l'art dramatique. Il faisait partie d'une troupe professionnelle, le Theater Limited.
Quand il est arrivé en France il a 19 ans, il a choisi la musique.

Geoffrey Oryema parle de son arrivée en France. Il a beaucoup voyagé, donc il n'a pas été trop dépaysé en arrivant en France, même si son pays lui manque.
Il n'a pas eu le choix de partir de son pays.

00:02:35
Thierry Savary lui parle de ce qui se passe en Afrique, et dans le monde.
Geoffrey Oryema pense que le monde est à l'envers depuis quelques années. Il parle notamment de la guerre ethnique au Rwanda. Il parle de la honte du vingtième siècle. Il parle des responsabilités plurielles. Il parle du génocide, qui est impardonnable. Pour lui, c'était impossible de rester les bras croisés. Il a notamment fait une chanson.

00:05:30
Thierry Savary lui parle de l'expression des sentiments et du fait d'être sensible quand on est musicien.
Geoffrey Oryema pense que l'on ne peut pas rester insensible. Il pense que tout le monde est engagé d'une certaine manière. Il parle du fait de voter. Il parle de l'importance d'agir.

Thierry Savary lui demande s'il sent que des forces essaient de s’unir en Europe.
Geoffrey Oryema sent plusieurs idéologies. Il y a des gens qui prônent la haine, et des gens qui essaient de casser cela. Il parle de la montée des extrémismes de droite, qui touche aussi les nouvelles générations, et cela l'inquiète. Il pense qu'il faut réagir.

00:07:50
Il laisse toujours un espace à l'espoir dans ses chansons. Il laisse un espace aux auditeurs pour qu'il puisse s'approprier la chanson, s'identifier.
Il parle de gens qui utilisent sa musique pour se ressourcer.

00:09:55
Geoffrey Oryema parle de la scène. Il explique devenir la musique elle-même.

Thierry Savary lui parle de son dernier album, et des voix très fortes.
Geoffrey Oryema parle de son album, conçu comme un rêve. Il parle des gens qui cherchent à s'évader, notamment par le rêve.
Il parle de la chanson "Medieval Dream".

Il parle de Jean-Pierre Alarcen, le guitariste. C'est quelqu'un avec qui il travaille beaucoup. Il parle de sa technique.

00:14:50
Thierry Savary lui parle d'hommages dans l'album à d'autres musiciens.
Geoffrey Oryema pense qu'inconsciemment il a fait ces clins d'œil. Il s'en est rendu compte en écoutant la maquette qu'il y a des inspirations de gens.
Il parle des producteurs sur l'album, qu'il a voulu remercier.

Thierry Savary parle de la notion de famille.
Geoffrey Oryema pense qu'il a aussi des racines occidentales. Il a été bercé par la musique anglo-saxonne. Il pense que ces influences rajoutent à sa musique. Mais il reste toujours ses racines ougandaises. Il parle de la musique africaine.

Savary, Thierry

Interview de George “Spike” Nealy

Interview du percussionniste de James Brown, George “Spike” Nealy par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1993. Diffusée lors de deux émissions spéciales consacrées à James Brown.

Il explique qu'il voulait devenir musicien depuis l'âge de 2 ans, devenir batteur professionnel. C'est un job ou tu sais que tu vas être heureux, aimer ce que tu fais. Son travail c'est sa vie et inversement.
Il est très heureux, il essaie d'être toujours positif. Jouer pour Mr Brown donne beaucoup d'énergie. Il aime beaucoup jouer pour lui, il le voit presque comme un père. Il est vraiment reconnaissant.

00:01:40
Il est dans la première ligue, la crème de la crème. Après avoir joué pour lui tu peux tout faire. Tant qu'il continue il sera là.

On peut être né pour être un artiste, c'est un talent divin que personne ne peut t'enlever. Il a ce don pour les percussions. Comme Mr Brown a un don.

00:02:45
Avant d'être avec Mr Brown il était dans un autre groupe, Sos Band, dans lequel il avait beaucoup de jouets dans les percussions. C'est sa spécialité.

00:03:30
Il parle du fait d'être sur scène avec Mr Brown. Il doit jouer exactement ce que Mr Brown veut. C'est comme une pâtisserie, il faut mettre les bons ingrédients. Mais après il peut ajouter ses propres épices. Brown est un homme incroyable, il l'impressionne tous les soirs. Il est dans le groupe et fan en même temps. Il se rappelle la première fois qu'il a joué avec lui, il devait se concentrer pour jouer.

00:05:15
Cela demande beaucoup de travail, beaucoup de concentration et de la discipline pour pouvoir être dans ce groupe.

00:06:10
Tout le monde peut avoir sa chance avec Mr Brown, même les jeunes. Mais il faut apprendre de ses erreurs, et les corriger. Tu peux faire l'erreur une fois, mais après il faut travailler pour ne pas la refaire.

[00:05:37-00:05:40 : Problème de son, réverbe]

00:06:55
Quand il ne tourne pas avec Mr Brown, il fait des choses, il joue pour des enfants handicapés. Il adore les enfants, et il essaie de leur donner le sourire. Il se voit bien faire quelque chose avec les enfants, comme le projet de Michael Jackson pour les enfants. Jouer dans des écoles, etc. Les enfants ne mentent pas.

00:08:30
Le fait d'être musicien, de voyager, ouvre l'esprit car tu vous tellement de choses, bonnes ou mauvaises. Il faut prendre les mauvaises choses et les tourner en positif. Il parle du fait que c'est sa première fois à Montreux, il apprécie les montagnes, la vue.

00:09:30
3 vœux: prendre soin du problème des inondations aux USA, arrêter toutes les tueries dans le monde, et la vie éternelle pour pouvoir jouer de la musique pour toujours.

Savary, Thierry

Interview de George Duke

Interview du pianiste et chanteur américain George Duke par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1992.

George Duke explique que l'église a joué un rôle norme dans son éducation musicale. C'est très important pour lui.

Le jazz est son style de prédilection, tout ce qu'il joue est toujours influencé par le jazz.

Il n'a pas d'activité préférée dans son métier, il aime tout. Il aime la production, il aime travailler avec de jeunes artistes qui ont quelque chose à dire. Mais s'il devait choisir il serait un musicien sans hésiter.

00:01:35
Il parle des contrats d'exclusivité de plus en plus courant avec le Japon. Il y a beaucoup d'argent là-bas

00:02:10
Dans le futur il aimerait produire d'autres styles, il a des projets mais ne peut pas encore en parler. Il va produire de grands artistes, des jeunes musiciens.

00:02:50
Il aimerait vraiment trouver un vrai chanteur de jazz classique. Il aimerait vraiment aller dans ce sens.
Il parle de Nathalie Cole qui prouve qu'il y a un public jazz classique.

00:03:45
Il n'est pas fan de Rap, mais il espère que les rappeurs vont durer. Il pense que la musique a subi un lavage, et que tout ce qui passe à la radio est trop doux, "smooth", alors il est content qu'il y ait des rappeurs.

00:04:50
Il parle de son album solo. Il a attendu longtemps car il voulait le faire d'une certaine manière. Il a fait un album jazzy ou il joue beaucoup de piano.

00:05:45
Il a pris plus de libertés avec son album qu'avec ceux des gens qu'il produit. Il voulait que le piano soit l'instrument principal.

00:06:15
Pour être un bon directeur artistique, c'est comme pour un producteur, il faut savoir écouter, lire, être un peu psychologue, etc. Tout le monde pense différemment, tout le monde a d'autres besoins il faut s'adapter.

Savary, Thierry

Interview de Georges Chelon

Interview du chanteur français Georges Chelon.

Enregistrée le 6 novembre à Lucens.

Georges Chelon voulait être diplomate ou journaliste. Il a participé à un concours à Grenoble en 64 car s'était acheté une guitare. Il a gagné, car c'était l'époque yéyé et il était à contre-courant.

00:00:50 - 00:01:25 : [Musique]

Après le concours il a fait un 33 tours. Et s'est installé durant les années 60, puis les modes ont changées et durant les années 70 il y a eu le déclin. Il a toujours fait de la scène. En ayant de moins en moins de succès sans s'en rendre vraiment compte car il aimait trop la scène

00:02:45 - 00:04:00 : [Musique]

Il pense qu’il a fait une carrière car il chante depuis longtemps, il a toujours vécu de la chanson, même s’il a connu des hauts et des bas, il fait une carrière.
Le monde de la scène a changé car avant c’était très amical, et ce qu’il présente n’est pas très compétitif sur le marché.

00:04:50 - 00:05:35 : [Musique]
Son public vieilli, mais il a aussi un public plus jeune par leurs parents peut-être, mais il aimerait qu'il y en ait plus. Il aimerait une reconnaissance de ces jeunes. Le but de la chanson maintenant ce n’est pas de se mettre à nu mais de faire un produit susceptible de marcher, donc s'il trouve le parolier, le son , le manager à la mode, on va le faire car le but c'est que ça marche. Son but n'est pas d'être idolâtré, même si à un moment les deux choses se sont rencontrées.

00:07:10 - 00:08:10 : [Musique]

Raconte des histoires un peu égoïstement dans ses chansons, mais à contre-courant, parce que ça le touche. Raconte des choses personnelles, et les gens s'y retrouvent. Une chanson ne peut pas être que pour soi, il y aura toujours des gens qui vont s'y retrouver. Une chanson sur l'amour c'est universel, mais qui ne chante pas des chansons d'amour? Hallyday, Cabrel? Lui parle d'amour, le véritable, universel, pas forcément l'amour d'une personne, l'amour en général. La haine c'est lié à l'amour, l'amour c'est ce qui nous fait avancer.

00:10:10 - 00:11:45 : [Musique]

Quand il fait une chanson, il se demande toujours si c'est lui qui les fait, car il se trouve inintéressant, il pense qu’il ne sait pas écrire. Mais il s'impressionne quand il fait une chanson, car les textes sortent...

00:12:30 - 00:13:30 : [Musique]

Il écrit des chansons simples, parfois il retient des choses, parfois non, puis il se lance dans l'écriture. C’est assez aléatoire

00:14:10 - 00:15:30 : [Musique]

Sur scène, il ne pense pas être assez imposant. Il les perd facilement. Il faut qu’il soit dans une bulle, et faire rentrer le public dans son univers. Il parle d’une lutte, d’un rapport de force sur scène avec le public, où il faut que chacun reste à sa place. Il critique le fait de parler sur scène. Il parle du fait qu’il se trompe régulièrement sur scène, et que cela l’humanise.

00:17:40 - 00:18:55 : [Musique]

Il aime les publics qu'on dit froids, car généralement c'est les plus chauds. Au moins il n'applaudit pas pour n'importe quoi. Il préfère un public dur, il y a plus de mérite.

Savary, Thierry

Interview de Gérald de Palmas_2

Interview du chanteur français Gérald De Palmas par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1995.

Thierry Savary parle de la sortie de l'album de Gérald De Palmas, qui a bien fonctionné.
Gérald De Palmas explique qu'ils ont fait beaucoup de concerts aussi, plus de 100. C'était son but, de faire une expérience sur scène.
Il se pose moins de questions maintenant, par rapport au son etc. qui peuvent bloquer. Le but c'est de faire passer de l'émotion aux gens. Au début il voulait faire pareil que sur l'album, mais ce n'est pas ce qu'il faut, c'est faire passer des émotions.

Il ne sait pas s'il a eu des états de grâce, mais il a souvent des coups d'adrénaline de quelques secondes. Il y a une comme une décharge, c'est enivrant.

00:02:25
Thierry Savary lui parle du contact avec les gens.
Gérald De Palmas explique qu'il n'est pas très fort pour cela, et il ne trouve pas cela important. Pour lui, il communique avec sa musique. Il ne ressent pas de parler au public.

00:03:20
Thierry Savary lui parle de la chansons "Sur la route", que les gens chantent
Gérald De Palmas voit cela comme un moment de fête. Cela aide une chanson que les gens connaissent.
Il explique que l'album a été enregistré il y a longtemps, mais que l'album est sorti en octobre, ce qui est relativement récent.
Il est content que cela marche, mais il a aussi envie de passer à autre chose.

Il parle de la télévision, du fait de devoir faire des chansons en playback. Mais il y en a de moins en moins. Le show business n'est pas contraignant dessus. Il fait surtout de la scène, et il peut faire de nouveaux morceaux s'il a envie. Mais il a envie d'enregistrer un nouvel album.

00:05:45
Thierry Savary lui dit que c'est quelqu’un qui est respecté.
Il pense qu'il y a des propositions qu'il ne faut pas forcément accepter. Cela dépend de ses intérêts. Il y a des choses qu'il faut payer par la suite, et perdre un peu de crédibilité. Il trouve qu'il a de la chance pour le moment. Il y a beaucoup de chance dans de milieu, de se trouver au bon endroit au bon moment.

00.07:00
Thierry Savary lui demande s'il se fait des plans pour la suite, de jouer avec certains artiste en particulier.
Gérald De Palmas n'a pas envie de ce genre de choses, il ne voit pas vraiment l'intérêt. Il aime bien jouer avec des gens, mais des gens qu'il aime, qui sont ses amis.
Il n'a pas lié de nouvelles amitiés depuis qu'il fait le métier, car il n'a pas le temps. C'est difficile.

Gérald De Palmas explique que c'est difficile de tenir tout un concert. Cela dépend du style de musique. Il prend l'exemple de Souchon et ses balades. Lui fait une musique plus énergique. Il faut tenir les gens, car ils ne connaissent pas l'album, il faut aller les chercher à l'énergie, ou les faire danser sur du groove.

Savary, Thierry

Interview de Gérard Blanchard - brute

Interview de Gérard Blanchard par Thierry Savary.

Enregistrée en 1994 à l'occasion de la sortie de son album "Branle Poumons" .

00:00:43
Thierry Savary lui demande s'il avait des rêves de musique étant petit. Oui, car il s'embêtait beaucoup durant son enfance et il voyait les artistes à la télévision, il voulait faire comme eux. Il s'est acheté une guitare. Il n'avait pas un milieu familial favorable à la musique, c'était le milieu ouvrier. Il fallait survivre. L'accordéon vient de ce milieu, malgré le fait que ça soit un instrument assez cher. Il parle de ses premières expérience en tant que musicien. C'était le premier qui a fait de l'accordéon rock. Son premier album a été réalisé en 10 jour. Il a commencé au cabaret et au café-théâtre.

00:07:00
Thierry Savary lui demande comme s'est passé la période de creux qu'il a eu à partir de 1984. Il a eu peur, il a fait une dépression et s'est mis à boire mais il n'a jamais cessé d'écrire des albums. Au début des années 90, il est retourné dans les cafés théâtres et il a essayé des nouvelles chansons. Puis, il s'est mis à la peinture. Des producteurs lui ont accordés leur confiance et il a refait un album et il prépare son prochain album.

00:12:42
Il parle de Léo Ferré et Richard. Léo Ferré a fait une carrière sans la presse. Maintenant, il faut être médiatique. Il n'aiment pas du tout l'aspect médiatique de son métier, ça l'angoisse. Il trouve que c'est difficile d'être authentique et indépendant. Ils parlent de la poésie. Thierry lui dit que son album est très éclectique et Gérard Blanchard lui répond qu'il l'a toujours été. On lui l'a reproché. Il a aussi des goûts musicaux éclectiques. Il aime les

00:18:16 - 00:19:03
[grésillements et coupures]

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Gianna Nannini parle du fait de jouer au Montreux Jazz, c'est la deuxième fois pour elle après 1984. Toujours une bonne atmosphère. Il y a beaucoup d'amis ce soir à Montreux. Un endroit où on peut être soi-même.

00:01:05
La différence entre jouer dans un stade ou dans une petite salle, c'est qu'il y a plus de vibration, on est plus proche du public dans une petite salle. Dans les open airs ou les grandes salles on ne peut pas toucher tout le monde.

00:01:45
La musique c'était la liberté, par rapport à sa famille très droite. Elle se sent libre, c'est différente de ce que ses parents voulait, elle a l'impression d'être elle-même.
Elle a du succès partout, même si elle chante en italien. La langue c'est important pour exprimer une émotion musicale.
En Italie, il y a une vague du rock italien, différent de ce qu'on connait de la musique italienne. C'est important que ça s'exporte dans d'autres pays. Le public italien écoute le rock d'une autre manière, elle est plus sur l'écoute. Mais il y une nouvelle tendance qui est en train de naître.

00:04:41
Plus les gens sont sudistes, plus ils font un rock violent. C'est aussi vrai en Italie. Le nord est un peu plus individuel. Beaucoup de nouveaux groupes italiens viennent du sud

00:05:15
Elle s'intéresse beaucoup à la musique pure, la musique ethnique. On a perdu un peu l'essence de la musique. Elle aime apporter de l'électronique au folk, et les faire vivre. Elle a travaillé avec Yellow, qui est aussi dans cette tendance.

00:06:35
Elle s'intéresse beaucoup aux nouvelles techniques, à la musique électronique. Elle a pris des cours, elle pense que c'est le nouvel instrument. C'est important de savoir.

00:07:20
La musique c'est un esprit de la nature, une chose qui peut parler avec le monde. Compare avec un arbre, une plante qui ne meurt jamais.
Chanter c'est un besoin vital, si elle ne joue pas elle se sent mal. La musique c'est se dépasser soi-même. Elle espère apporter beaucoup d'énergie aux gens, de la communication avec sa musique.
La musique c'est un instrument d'amour

00:09:00
3 vœux: Que les gens soient plus libres et plus heureux.

00:09:30
Sur scène, on ne pense à rien. En studio c'est plus réfléchi. C'et deux mondes différents, comme faire du théâtre ou faire un film. Sur scène on s'oublie soi-même.

00:10:40
Dans la musique il y a toujours encore quelque chose à faire. Elle aime travailler avec n'importe qui qui aime la musique. La musique c'est l'échange. Les maisons de disques ont un peu trop individualisé la musique.

00:12:00
Chante une chanson typique italienne.

Savary, Thierry

Interview de Gianna Nannini_2

Interview de la chanteuse italienne Gianna Nannini par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Dispetto", en mars 1995.

Thierry Savary pense qu'elle est une artiste européenne.
Elle explique qu'elle travaille avec des musiciens de toute l'Europe. C'est intéressant de voir que les différences sont prises pour faire un groove de rock, véritablement européen.

Elle parle du fait qu'il faut comprendre la différence, les cultures des autres. Elle pense que le métissage c'est de confronter les cultures des autres avec la nôtre.

Elle pense que nous sommes tous un peu racistes, car c'est difficile de comprendre les autres, qui ont des façons de faire complétement opposées aux nôtres. Elle pense que nous devons essayer de comprendre si nous sommes ouverts vis à vis des autres.

00:03:00
Elle parle de la musique africaine. C'est un principe de vie, qui sert à des rituels. On chante car il y a un motif. La musique sert à faire des bonnes choses, pour se nourrir, pour le soleil ou la lune. Dans notre société individuelle, on perd cela et c'est un danger. Cela éloigne la perte de la collectivité.

Thierry Savary lui demande si cela se retrouve dans ses textes.
Elle essaie de mettre ses émotions et ses visions dans ses textes. C'est un ensemble pour essayer de faire voir quelque chose. Elle travaille avec Conny Plank, qui partage cette vision de la musique.

00:04:50
En tant qu'artiste solo, il faut toujours trouver un groupe?
Elle explique que maintenant elle joue avec les mêmes musiciens depuis plusieurs années. Elle pense qu'ils sont arrivés à former un groupe. Elle se sent comme une chanteuse d'un groupe. Il y a quand même un esprit de liberté car tout le monde est libre, c'est ce qui crée leur unité.

00:06:00
Thierry Savary lui parle de son succès en Allemagne.
Elle explique que quand elle a commencé en 1980, il n'y avait pas de public rock en Italie alors qu'en Allemagne oui. Il y avait aussi des structures, donc plus de possibilités de jouer. Elle pense que l'originalité de sa musique lui a ouvert des portes en Allemagne.
Au début elle avait un discours qui dérangeait en Italie, mais maintenant les choses ont changées.

Il y a toujours une notion de combat pour la musique.

00:07:30
Thierry Savary lui parle du fait qu'elle fait une musique ethnique, et de recherche depuis longtemps.
Elle n'aime pas le concept de World Music. Elle pense que c'est déjà difficile de connaitre la musique de son propre pays. Elle parle d'une guitare sicilienne qu'elle vient de découvrir. C'est intéressant cette recherche, mais il faut la mettre en relation avec les autres musiques. Elle aime la musique acoustique, mais surtout électrique.

00:09:00
Elle pense que son album est comme un petit film, une histoire à suivre.
Elle explique qu'elle est comme possédée par la mélodie. Ce n'est pas facile de faire du groove avec la mélodie. C'est difficile de changer souvent d'accord, surtout pour le bassiste et le batteur. Elle commence à trouver comment mettre les choses en commun.

00:10:55
Il lui arrive de se réveiller avec des mélodies, elle ne dort pas beaucoup quand elle écrit un disque.
Elle travaille plutôt le matin, elle a de bonnes idées au réveil.

00:11:55
Thierry Savary lui demande si la musique prend le dessus sur la vie normale, avec les gens.
Cela peut lui arriver un peu partout. Elle explique qu'elle a composé Bellatrix en cuisinant.

00:12:30
Thierry Savary parle de rencontres dans le disque, Dave Stewart notamment.
Elle parle aussi d'une chanteuse italienne, Mara Redeghieri qui l’a aidée pour les textes. Elle avait besoin de quelqu'un qui comprenne le texte. Elle l'a beaucoup aidé, elle aime beaucoup travailler avec elle.
Avec Dave Stewart, il y avait un passé. Ils se sont rencontrés plusieurs fois déjà. Elle a entendu des riffs chez elle et a eu envie d'importer des mélodies italiennes dessus. C'est comme cela qu'est née la chanson.

00:14:45
Thierry Savary lui demande comment se fait l'écriture, si c'est facile.
Elle explique que parfois cela prend 5 minutes, parfois des mois.

Thierry Savary lui parle de son évolution constante, de ses prises de risques.
Elle n'aime pas se répéter, refaire des choses qu'elle a déjà fait. Elle ne veut pas que les gens s'habituent.

Thierry Savary pense que l'album est proche des gens.
Elle explique que la guitare est unique. Il y a un grand mélange sur le disque dans le son. C'est très spontané. Il n'y a pas d'ordinateur.

00:16:40
Thierry Savary lui parle de son travail avec les radios.
Elle a fait sortir son single à nouvel an. Comme un commencement. Elle pense que la radio c'est très important, c'est un bon moyen pour faire connaitre les choses. La télévision c'est plus ennuyant, il y a plus de cachoterie, de distorsion des choses. La radio est plus réelle.

00:18:00
Elle a fait une thèse sur le corps dans la voix.
Elle pense que la voix doit naitre du mouvement. Il ne fait pas qu'il y ait de contraction. Pour la vois il faut faire des exercices de respiration qui sont important pour trouver un équilibre. Il y a une philosophie dans la voix. Il faut la découvrir. Cela peut prendre du temps. La voix est l'un des moyen de communication les plus importants dans notre société.

Une fois que l'on utilise bien la voix, on a moins de problème de santé.

00:20:15
Elle ne se pense pas capable d'enseigner, elle sait juste faire du rock sur scène!

00:20:41
Elle écoute beaucoup Janis Joplin, elle a beaucoup appris d'elle. Elle aime aussi écouter les nouvelles choses qui se font.
Elle fait écouter sa musique à son groupe de travail mais sinon à peu de gens.

Thierry Savary lui demande si elle a eu envie d'écouter l'album une fois terminé.
Avec le dernier album oui, ce n'est pas toujours le cas.

00:22:00
Thierry Savary lui demande si les gens lui racontent des anecdotes sur sa musique.
Elle explique que cela lui arrive souvent. Elle trouve cela intéressant.

Elle fait un peu de sport parfois, elle trouve que c'est bien pour l'équilibre.

00:23:00
Thierry Savary lui demande s'il faut aimer les gens pour faire des chansons proches d'eux.
Elle pense qu'il faut aimer leur parfum.

Savary, Thierry

Interview de Gilbert Jacquet- brute

Interview de Gilbert Jacquet, chef technique des remontées mécaniques à Moléson, de Dominique Crausaz et d'autres participants par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une série de sauts à l'élastique depuis une cabine des remontées mécaniques à Moléson.

00:00:16
C'est nouveau d'utiliser un téléphérique pour la réalisation de sauts à l'élastique. Gilbert Jacquet confie qu'il a une grande appréhension de ce saut. Ils espèrent que cela va intéresser les gens. C'est une bonne idée d'utiliser le téléphérique pour cela quand il n'y a pas de neige.

00:01:40
Gilbert Jacquet vient de sauter et confie ses impressions. Il a trouvé ça fabuleux et très impressionnant. Pour lui, ça vaut la peine et il aimerait refaire ça de jour.

00:03:14
Thierry Savary et Dominique Crausaz sont dans la cabine pour aller sauter. Dominique Crausaz est serein pour l'instant, mais il pense que la panique va le gagner lors de l'ouverture de la porte. Le saut se fait à 110 m de haut. Dominique Crausaz commence à avoir peur. Thierry Savary est assez tranquille. Description du processus avant que la première personne saute.

00:08:37
L'élastique est remonté par le treuil. Thierry Savary interroge une personne qui a déjà fait du parapente. Une personne qui est responsable des sauts explique que c'est différent de faire un saut depuis une grue, lui saute régulièrement et malgré l'habitude, la peur est toujours présente. Quand le saut est effectué attaché par la taille, il est possible de faire des figures.

00:11:59
Le suivant est tiré au sort. La sécurité est très importante, il y a à chaque fois un double contrôle. Dominique Crausaz dit qu'il a plus peur d'un saut en parachute, car dans ce cas, il n'est pas arraché, contrairement à un saut à l'élastique. La cabine bouge beaucoup lorsqu’une personne saute.

00:15:08
Thierry Savary interroge une personne responsable des sauts. La cabine est à 80 m du sol, l'élastique fait 17m et il y a un amarrage de 2m des longes de 2m ce qui fait une chute d'environ 20 m de chute libre. Il pense que le saut à l'élastique est plus impressionnant que le saut en chute libre. Les sangles peuvent supporter plusieurs tonnes et des mousquetons font la liaison entre l'amarrage et l'élastique. Un technicien décrit son travail comme sympathique.

00:17:26
Dominique Crausaz va bientôt sauter, il souhaite bonne chance à RadioFR. Il est encore assez relax. Il décrit le processus de préparation et saute. Thierry se prépare pour sauter.

00:25:58
Dominique Crausaz décrit ses impressions après le saut.

Savary, Thierry

Interview de Gilberto Gil

Interview du chanteur et guitariste brésilien Gilberto Gil par Thierry Savary et d'autres journalistes.

Enregistrée lors de son passage au Cully Jazz festival en mars 1992.

[Interview très philosophique, spirituelle, beaucoup de digressions]

Il parle des musiciens de sa génération qui se caractérise par la guitare et la voix. Au fur à mesure de leurs carrières il y a eu une évolution, vers la guitare électrique ou la musique folklorique, mais ils ont tous débuté par la guitare et voix.

00:01:25
Quand ils chantent en solo, cela devient plus profond. On peut faire passer plus clairement la qualité d'âme, la personnalité, le détail de la voix et des paroles. La communication est alors plus chaude et plus intense.

00:03:00
Avec un groupe, la proportion de chansons calmes, douces et romantiques est moins importante que les musiques énergétiques. Dans un concert seul, il fait au moins la moitié de chansons plus calmes.

00:03:43
Il parle de sa vision de la politique, de son expérience politique, Pour lui ce n'était pas un but en soi, mais plutôt une expérience complémentaire. Il a une vision un peu naïve de la politique.

00:06:40
Il parle de Bahia, il y a beaucoup d'artistes qui viennent de là-bas. Il y a peut-être un peu de magie là-bas. Ils font partie de la base, une impulsion, ce qui donne à la ville qui a beaucoup de créativité.

00:08:45
Il parle de la couverture de son album, sur laquelle figure une sorte d'antenne. C'est un symbole de la vie communautaire, simple, traditionnelle des gens de Bahia. C'est un symbole de la communication, des nouveaux moyens de communication qui vont très vite, par rapport à la tradition.

00:10:45
Après la conquête du monde par les technologies, la science, etc., on retourne à un monde où les qualités régionales manquent, et on commence à s'apercevoir de la nécessité de retourner aux ressources. Il parle de la dualité du monde, de la standardisation et en même temps l'émergence de la dimension régionale.

00:13:00
En Europe, avec la standardisation musicale, on voit que les musique cherchent les éléments traditionnels régionaux.
[Discussion presque philosophique, sur l'être humain, la vie et la mort]

00:16:25
Il parle de sa reprise de Djavan, "Sina" , un morceau qui a beaucoup été repris. C'est une chanson qui va surement rester comme un symbole d'une génération, symbole de transition musicale.

Savary, Thierry

Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Gotthard

Interview du groupe de rock suisse Gotthard par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Dial Hard" en 1994.

Ils expliquent pourquoi 2 ans se sont écoulés entre les deux albums.
En 1992 ils ont fait une tournée avec plus de 100 concerts. Pour faire de bonnes chansons il faut du temps. Ils sont fiers de ce nouvel album.

Ils sont partis durant 3 mois aux USA, et ils ont été influencés pour l'album. C'est vraiment bien de travailler à L.A. Ils sont plus professionnels.

00:01:20
L'album est plus blues car le guitariste le voulait. C'est un retour aux racines. Mais l'album est aussi plus dur. Il reflète notre évolution.
L'album est représentatif de notre joie de jouer. Tout le monde s'est amélioré au niveau instrumental.

00:02:30
Le message principal de l'album était de parler de communication. C'est une bonne équipe, et ils voulaient faire quelque chose de nouveau. La communication doit commencer par chacun de nous dans le monde. On doit se parler et s'écouter. Les gens parlent mais ils n'arrivent pas à écouter.

00:03:50
Ils aiment les animaux, c'est pour ça qu'ils ont fait une chanson qui parlent de ça. Ils voulaient prendre la musique comme un moyen important de dire sauver les animaux. Ils ont ouvert un compte pour faire des dons, avec Brigitte Bardot qui va les aider.

00:04:55
Ils ont fait une reprise des Beatles, "Come together". Ils la jouent souvent sur scène. Une bonne chanson est toujours une bonne chanson. Pourquoi ne pas la jouer et lui donner une touche de Gotthard. C'est bien de retourner aux sources.

00:05:45
Ils ont repris aussi une chanson de Cobra car c'est très bien écrit et il y a un bon son bluesy. C'était un groupe connu en Suisse mais qui n'a pas eu beaucoup de succès. Ils auraient dû. Alors ils reprennent la chanson pour la faire connaitre, en lui donnant leur touche.

00:06:45
Ils parlent de "Mountain Mama", qui est une sorte de satyre de la Suisse, à double sens. La Suisse comme une cage dorée. Mais les paroles parlent d'apprécier la vie, de faire la fête et s'amuser. La musique de Gothard doit permettre aux gens de s'évader.

00:08:10
Ils expliquent pourquoi ils sont allés travailler aux USA. Le prix premièrement, c'était moins cher aux USA. Le producteur aussi les connait, et il comprend ce que le groupe veut. Ils ont aussi été sponsorisés par American Airlines pour pouvoir y aller pour peu.

00:09:55
Ils parlent de leurs projets futurs. Ils auront une tournée en Suisse, Allemagne et Japon. Ils seront au Rock am Ring.

Savary, Thierry

Interview de Grant Lee Buffalo

Interview du groupe de rock américain Grant Lee Buffalo par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Paléo festival en juillet 1994.

Grant Lee explique que la musique a toujours été une grande partie dans sa vie. Il en a toujours fait. Être musicien c'est quelque chose qui colle à la peau. La musique a toujours été une façon naturelle d'exprimer ce qu'il vivait et ressentait.

Il parle du fait que c'est quelque chose d'accessible, plus que le théâtre par exemple. Il allait à l'église enfant avec sa famille et il a été formé avec ces chants d'église. Il n'a jamais eu de formation musicale. Il a toujours vu la musique comme accessible, avec l'image de la guitare au coin du feu. Il y a eu des périodes où cette image a changée, mais avec l'arrivée du punk rock, les gens ont vu la musique comme plus accessible.

00:03:00
Ils racontent leur rencontre. Il a rencontré Joe en 1986 et Paul en 1988. Ils se sont rencontrés en tant que musiciens, mais maintenant ils sont aussi amis.

Il parle de leur album "Fuzzy". Ils voulaient faire le meilleur album possible. Ils avaient beaucoup de foi dans leurs chansons pour réussir. Ils ne pensaient pas que les gens seraient aussi enthousiasmés. Ils sont vraiment contents.

00:05:00
Il parle de la musique dans les années 40, des guitaristes. Il faut toujours être humble des opportunités qui sont données. Ils sont très humbles d'avoir eu l'opportunité de faire cet album.

Il parle d'une chanson de leur album.

00:06:50
Ils expliquent qu'ils fonctionnent avec l'instinct, l'intuition, c'est ce qui fonctionne le mieux pour eux.

00:07:30
Thierry Savary demande si le fait de chanter donne un équilibre dans la vie.
Il pense que oui, et la musique en général. Il a besoin de la musique pour rester sain.

00:08:30
Thierry Savary parle du dernier album. Les chansons sont très puissantes.
Ils expliquent qu'ils voulaient vraiment faire un album cohérent, mais tout en pensant que chaque titre est une fraction de l'album. Les choses se combinent naturellement.

00:09:45
3 vœux: il ne sait pas. Il pense que tout ce que l'on veut on peut l'obtenir si on veut vraiment. Il aimerait que le groupe se développe assez pour qu’ils puissent se distancer de la machine du marché. Il aimerait que tous ses amis soient accomplis. Il aimerait que l'on puisse ajuster les inégalités dans le monde.

Savary, Thierry

Interview de Grant Lee Buffalo_2

Interview par téléphone de Grant-Lee Phillips du groupe de rock américain Grant Lee Buffalo par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Copperopolis", en mai 1996.

Thierry Savary parle de ce troisième album du groupe, et parle du nom.
Grant-Lee Phillips explique que le titre de l'album est le nom d'une ville proche d'où il a grandi, et qui l'a toujours attiré.
L'album parle de grandir, de changer.
Il y a aussi beaucoup d'humanité dans l'album, des problèmes humains et personnels, des questions.
Il parle des fonctions de la musique, il y a des musiques pour s'échapper de nos problèmes et d'autres pour aider à surmonter les obstacles par exemple.
Grant-Lee Phillips explique que dans cet album il parle des peines et de la vulnérabilité de l'enfance.

00:03:20
Thierry Savary lui parle de sa manière de chanter dans l'album.
Grant-Lee Phillips explique qu'il avait envie d'explorer une nouvelle manière de chanter. Il se sent beaucoup plus à l'aise dans le chant. Il a eu une révélation dans cet album.

Thierry Savary lui parle du fait de chanter de de ce que cela apporte.
Grant-Lee Phillips pense que chanter est très physique et très spirituel.
Il y a quelque chose de mystique et magique dans le chant.

Il parle du fait d'être sur scène. Le fait de pouvoir être face à un public et créer une connexion est quelque chose de spécial. La musique est quelque chose de mystique.
Il explique que le groupe veut créer une connexion et ne pas faire une musique dansante.
Il parle des feelings dans la musique, de l'ambiance qui peut être créée entre le groupe et le public.
Grant-Lee Phillips explique que pour faire de la musique et être sur scène il faut lâcher prise sur tout ce qui le retient.

00:07:30
Thiery Savary lui parle des grandes salles.
Grant-Lee Phillips explique qu'ils ont joué dans les plus grandes salles, les stades et festivals et que c'est très spécial.

Grant-Lee Phillips parle de l'enregistrement de l'album. Ils savaient ce qu'ils voulaient faire mais ils ont aussi fait de l'expérimentation. Ils sont très contents de cet album, ils ont utilisé de nouveaux instruments.
Ils voulaient donner un style 70's à l'album.

Ils parlent des instruments sur l'album. Il raconte une anecdote sur un orgue trouvé dans un magasin de deuxième main.

00:10:50
Thierry Savary parle de l'esprit du groupe, tout le monde est impliqué.
Grant-Lee Phillips pense qu'ils ont une manière de travailler qui leur est propre, c'est un vrai travail de groupe.
Ils ont trouvé une bonne formule. Grant-Lee Phillips aime le minimalisme sur scène. Il aime cette formation à trois.
Chacun doit donner le meilleur de lui.

00:13:30
Thierry Savary lui demande la suite.
Grant-Lee Phillips explique qu'ils sont en promotion, et qu'ils vont repartir en tournée prochainement.

Thierry Savary lui demande ce que l'album représente pour lui.
Grant-Lee Phillips explique que cet album est une énigme. Il ne sait pas s'ils vont refaire un album comme cela, mais il le perçoit comme un album crucial pour le groupe, une étape très importante.

Savary, Thierry

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