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Savary, Thierry
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Interview de Scorpions

Interview de Matthias Jabs, guitariste du groupe allemand de hard rock Scorpions par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Face the Heat". Début de l'interview uniquement.

Ils parlent du début de la tournée à Budapest, il y a deux mois. Ils ont encore quelques concerts avant d'avoir une pause. Le fait de tourner on s'y habitue, et c'est amusant. On est plus en forme car on bouge tout le temps. Tout se passe bien.

00:01:25
Ils abordent la pause que le groupe a faite quelques années plus tôt. Ils l'ont déjà fait plusieurs fois dans leur carrière. Quand quelque chose de négatif se passe et qu'on n'arrive plus à trouver de positif dans rien, il faut trouver une solution pour voir la lumière au bout du tunnel. Ils ont changé de bassiste.

Savary, Thierry

Interview de An Emotional Fish

Interview du groupe de rock alternatif irlandais An Emotional Fish par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de leur passage au Leysin Rock festival en juillet 1993.

Il explique avoir eu envie de devenir une pop star à cause de sa cousine qui vivait chez eux et écoutait des disques de T.Rex. Ses premiers risques étaient aussi de T.Rex. Il était attiré par le côté glamour. Il a changé d'avis en rencontrant une pop star.

Dans sa famille ils l'ont toujours soutenu, même si il a eu des remarques parfois. Mais maintenant sa famille est très heureuse pour lui, sa mère le pousse à faire des albums.

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Il parle de Dublin. C'est une petite ville, ce qui a ses avantages et inconvénients. Les gens t'empêchent de te prendre la tête car c'est une petite ville, ils te remettent à ta place. Il a grandi en Angleterre, plus irlandais que les irlandais. Il a pu se faire son opinion. L'Irlande est un endroit très spécial.

00:02:45
Aujourd'hui en Irlande tout le monde est dans un groupe. Avant les gens voulaient devenir boxeurs pour sortir de la classe ouvrière, comme son père, car c'était un moyen facile de gagner de l'argent. Maintenant c'est la musique.

00:03:15
Faire un album c'est toujours un challenge, car on veut toujours s'améliorer, et faire quelque chose de différent, découvrir de nouvelles choses.

00:03:55
Il est content d'être musicien, il fait exactement ce qu'il a toujours voulu faire. Si ce n'était pas le cas il aurait fait autre chose qu'il voulait. Il faut faire ce que l'on veut et travailler pour être heureux.

00:04:40
La musique c'est une interprétation de ce que l'on vit. Une interprétation des expériences. On capture de petites choses et on les met dans la musique.

00:05:20
Il parle de l'anglais. Il a un problème avec l'anglais. S'exprimer est toujours difficile dans toutes les langues, surtout avec les mots. On peut parfois mieux communiquer avec les yeux.

00:06:00
Sur scène c'est nécessaire de voir les gens, de communiquer avec les yeux. Il n'aime pas avoir la lumière dans le visage et ne rien voir. Il aime imiter les gens, car ils remarquent qu'ils ont été surpris. Montrer aux gens qu'ils peuvent autant se distinguer que toi sur scène.

Savary, Thierry

Interview de Texas

Interview de Sharleen Spiteri, chanteuse et Ally McErlaine, guitariste du groupe de pop rock écossais Texas par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Ricks Road" en 1993.

Ils expliquent que comme tous les enfants ils rêvaient d'être des pop stars, ou des musiciens. C'est un rêve devenu réalité.
Elle explique que lorsqu'elle a rencontré le bassiste elle a compris qu'il se passait quelque chose. Pour Ally il a toujours voulu faire partie d'un groupe, et quand il a rejoint Texas tout s'est fait.

00:01:30
Ils parlent de Glasgow, leur ville natale. C'est une ville qui a beaucoup de cœur et d'âme, il y a quelque chose de spécial avec cette ville. Ce sera toujours leur maison.

00:02:20
Dans ce métier, avec les voyages, on grandi très vite, on rencontre des gens. Le fait d'être dans un groupe crée l'opportunité de voyager.

00:03:00
Il faut trouver un équilibre dans ce travail en acceptant ce qu'on fait, et faire ce que l'on aime. Ils sont tous très amis dans le groupe. C’est peut être leur secret.

00:03:35
Ils parlent de leur musique. A la base c'est du rock'n'roll. Ils aiment le fait de faire de la musique.
Cet album a été très chouette à écrire. Ils ont enregistré à Woodstock, c'est un endroit très inspirant, il y a une grande communauté artistique. On est entouré d'arts, c'est très inspirant.

00:04:45
Ils ont toujours été inspirés par le blues et le gospel, mais maintenant ils peuvent le faire car ils maitrisent plus leur voix et leurs instruments.

00:05:45
Ils parlent de l'amour dans leurs chansons, mais ils n'ont rien à dire en plus, tout se trouve dans leurs chansons.
La musique est une thérapie, écrire des chansons en est une.

00:06:40
Ils pensent que ce n'est pas difficile d'être musicien, d'être célèbre. Ils font de la musique partout dans le monde. Ce qui est difficile c'est d'avoir un travail harassant.

00:07:30
Ils parlent du futur, mais ils trouvent difficile de se projeter. Pour l'instant ils ne se voient pas être producteurs car ils aiment trop faire des tournées.

00:09:20
Ils parlent de la relation du sport et musique. Ils pensent que le fait d'être musicien n'empêche pas de faire du sport. Les deux amènent de l'adrénaline.

00:10:30
Ils parlent de leur deuxième album qui a eu moins de succès que le premier. Ils expliquent cela car c'est un album beaucoup plus sombre, et il faut lui porter plus d'attention. Mais ils étaient quand même contents des ventes qu'ils ont faites.

00:11:30
Ils parlent de la scène. Ils adorent être sur scène. Ils aiment faire de la musique, ils sont dans leur élément.

Savary, Thierry

Interview de [Klaus Doldinger]

Interview du saxophoniste allemand Klaus Doldinger, probablement, Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1993.

Il explique qu'il est devenu musicien car il aimait vraiment la musique, et en écoutait beaucoup. Il voulait faire de la musique, puis il a été au conservatoire, il a formé un groupe. Puis c'est devenu sa vie. C'est une très longue histoire.
Peut-être que c'est une destinée. Mais il a aussi rencontré des gens qui l'ont influencé. Il écoutait du jazz alors qu'il n'était pas très populaire en Europe, et il avait des héros comme Sydney Bechet, Charly Parker, et il voulait aussi faire de la musique.

00:02:50
Il parle de la Nouvelle Orléans, il y a été et y a joué. Il avait toujours rêvé de l'Amérique et de sa musique, mais en fait c'est une ville normale. C'est une sorte de fantaisie.

00:03:50
Il parle du regain du saxophone, de la musique. Il y a 30 ans, il n'y avait qu'une minorité qui avait des instruments, mais le rock et les disques ont donné envie de jouer de la musique, c'est une évolution naturelle, l'intérêt de la musique a augmenté. Le saxophone est populaire mais aussi la guitare et le keyboard par exemple.

00:05:20
C'est difficile de trouver son propre son, et c'est le plus important. Mais il faut jouer très longtemps. Le saxophone n'est pas très difficile du point de vue technique, alors il faut travailler tout seul et jouer avec les nuances.

Savary, Thierry

Interview de Luca Carboni

Interview du chanteur italien Luca Carboni par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Diario Carboni" en 1993.

Luca Carboni explique qu'enfant il rêvait d'autre chose. A 14 ans il a commencé à rêver de faire de la musique, pas vraiment de chanter, mais d'écrire des chansons. Chanter a été une surprise, vers 19 ans, quand il a pu abandonner ses complexes et chanter ce qu'il écrivait.

Son père a toujours voulu faire de la musique, donc il a obligé ses 5 enfants à faire du piano. Il remercie son père car grâce à lui il a connu la musique. Son père l'a toujours soutenu.

00:01:50
Quand il a commencé la musique, il n'était pas prêt à être le centre d'attention, il était timide. Le fait de chanter, d'être entouré de gens tout le temps lui a permis d'être moins timide et moins fermé. Il est content car grâce à la musique et à la vie qu'il a eue il a pu s'ouvrir.

00:03:15
Il n'a pas vraiment besoin de chanter, mais il a besoin d'écrire. Il n'a jamais eu besoin de chanter, surtout devant les gens. Il ne chante pas en général, même les chansons qu'il aime bien, il les écoute et c'est tout. Il ne chante que les siennes. Chanter est donc secondaire par rapport à écrire. Ecrire c'est un besoin, peut-être une thérapie car un moyen d'essayer de se comprendre soi-même, de se chercher.

00:04:50
Il ne se sentait pas prêt à s'exposer, donc le succès a été très dur. Ça a été un traumatisme. Il avait peur de faire tout car il ne voulait pas être au centre de l'attention, même pour les interviews. Il a eu besoin de temps pour arriver à comprendre et accepter son rôle. Mais il lui a fallu 10 ans.

00:06:15
Il n'a pas vécu une expérience de changement quand il a commencé la musique, car il a commencé en formant un groupe avec ses amis. Il a vécu ses premières expériences avec des gens avec lesquels il était bien. Puis chacun a pris sa route, et le groupe s'est dissout. Il est le seul à avoir continué la musique. Et il vivait à Bologne où il y a beaucoup d'artistes donc il n'a pas dû déménager. Il n'a pas dû faire beaucoup de sacrifices pour la musique.

00:08:00
Il pense que d'être le porte-parole d'une génération lui correspond, même s'il ne cherche pas à l'être. Il y a une génération qui se reconnait dans ce qu'il écrit et ce qu'il chante. C'est assez normal. Les jeunes sont ceux qui ont le plus de temps pour rechercher des réponses dans l'art, hors de la famille, et ils cherchent donc une sorte de grand frère.

00:09:20
Il écrit tout le temps, tout ce qui lui vient en tête. Donc écrire c'est facile, Mais les chansons ne viennent pas tout de suite, il faut qu'il trouve une mélodie qui l'inspire. Il écrit donc assez rarement des chansons. Ce n'est pas difficile car il ne s'efforce pas d'écrire des chansons, il attend que cela vienne naturellement.

00:10:45
Il croit que c'est naturel que la communication, l'art, la musique en général a toujours voyagé rapidement, au-delà des problèmes de races. La musique a encore plus de facilité à voyager au-delà des divisions, même si le monde n'est pas uni. Il pense que c'est une richesse pour l'humanité de connaitre des cultures différentes.

00:12:15
L'art et la musique suit un parcours naturel que l'homme cherche à ralentir. La musique se mélange plus rapidement que les races. C'est le voyage réel de l'homme que d'aller vers le mélange plus total. Ce qui se passe dans la musique c'est ce qui devrait se passer dans le monde. En Italie il y a beaucoup de discussions par rapport à l'arrivée de musique étrangère. Mais la musique italienne a évoluée ces dernières années grâce à l'influence de l'extérieur. Si elle n'évolue pas elle n'est plus contemporaine.

Savary, Thierry

Interview de Jean-François Cohen

Interview du chanteur et musicien français Jean-François Cohen par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "La tour de Pise" en 1993.

Il explique qu'il a commencé à jouer de la guitare classique à 10 ans. Il voulait devenir guitariste classique. Puis il voulait faire de l'électrique et il a été placé au conservatoire. Il a poursuivi ses études mais il ne voulait pas et est entré dans un groupe de rock, Modern Guy, durant 2 ans. Puis il a préféré faire autre chose pour gagner sa vie en faisant de la musique dans son temps libre. Après plusieurs rejets auprès des maisons de disques il a sorti un disque à 30 ans.

00:02:00
Il parle de Modern Guy. C'est une histoire d'amitié. Ils sont allés à New York enregistrer. C'est un rêve.
Il explique qu'après cela retourner à un travail normal c'était difficile. Il pensait pouvoir enregistrer un disque en travaillant à côté mais il ne pouvait pas, puis a décidé de tout arrêter pour faire un disque.

00:03:45
Il dit que c'est plus une obsession qu'une histoire de croire en soi de sortir un disque. Il parle de la notion de succès commercial. Le vrai plaisir c'est d'être content de ce que l'on a fait. Il n'est jamais satisfait mais comme il entend beaucoup de retours positifs il est content.

00:05:40
Il joue de plusieurs instruments sur son disque. Il ne pense pas être un bon instrumentiste mais il aime le studio. C'est sa manière de travailler que d'empiler des couches de musiques pour faire des morceaux.
C'est un album très travaillé en studio.
Il a eu des moments de frictions avec les ingénieurs du son.

00:07:40
L'essentiel pour lui c'était de faire exister ses chansons sur un disque et de ne pas les trahir. Il a essayé de tout contrôler mais c'est difficile.
Il est auteur-compositeur-interprète, et réalisateur du disque. Il pourrait se contenter d'être producteur et d'écrire des chansons mais pas d'être producteur. S'il fallait choisir il choisirait l'écriture de la musique et la production.

00:09:10
Il parle de la voix. Il y a des chansons où il n'y a eu qu'une seule prise, et pour d'autres c'était très compliqué. Il a même cassé un mur à coup de pied dans un studio.
Il a du se forcer de chanter devant d'autres, mais il a toujours chanté. Il raconte une anecdote où il a chanté devant des vaches!

00:11:00
Le chant est un plaisir, il y a quelque chose. C'est comme s'il parlait à quelqu'un.

00:11:35
La chanteuse Robert a participé à l'album. Il trouve que leurs voix se marient très bien, il y a une sorte d'osmose. Ils se sont rencontrés car ils sont dans la même maison de disques.

00:12:25
Il lui arrive d'avoir des moments où ses doigts jouent tous seuls. Il y a des moments où il joue quelque chose qui lui passe par la tête, il y a une sorte de magie.
Il n'a pas encore prévu de faire de la scène.

00:13:50
Il ne voyage pas beaucoup. Mais l'étiquette qu'il entend le plus c'est celle du cinéma, mais ce n'était pas prémédité. Il voyage plus par le cinéma.

00:14:50
Il y a un côté autobiographique dans ses textes. Ecrire des chansons c'est quelque chose d'impudique, mais il y a une frontière à ne pas dépasser. Il parle de Jacques Brel, qui est toujours sur le fil, il y a une tension et c'est impudique.

00:16:00
Il n'a pas du tout une facilité d'écriture. Il est plus doué pour écrire des musiques que des textes.
Il a un ami, Mirwais (ex Taxi Girl, membre du groupe Juliette et les Indépendants) en qui il a confiance et à qui il demande conseil.
Il ne lit pas vraiment les critiques, il n'en a que des élogieuses. Il a eu une critique négative et il trouve cela désagréable.

00:17:30
Il parle de ses rencontres marquantes. Il parle de Mirwais. Il trouve que quand il demande de l'aide à des gens il a l'impression d'être perçu comme un concurrent. Il aimerait bien travailler avec Brian Eno. Mais il est assez obstiné, donc c'est difficile de travailler avec des producteurs.
Il aime être producteur, donc c'est difficile de travailler avec d'autres. Il écoute quand même les idées des autres, mais il a la tête dure.

00:19:30
Il aimerait bien écrire de la musique pour le cinéma, et écrire un scénario.
Sur son album il a écrit 10 mini scénarios.

Il y a une chanson instrumentale sur son album. Ce n'est pas calculé, c'est arrivé en studio et il l'a gardé. Il travaille comme cela. IL ne fait pas de plan, il réfléchit beaucoup mais les choses se construisent sur le tas. Il ne fonctionne pas à l'instinct. Il construit les choses au fur et à mesure, et fait des choix selon son goût.

00:21:20
Il a une chanson qui parle de Lucky Luke. C'est un film qui l'a inspiré.

00:22:30
3 vœux: pouvoir recommencer à zéro, voyager dans le temps, que son disque marche, pouvoir en faire un deuxième et habiter à la montagne.
Il pense être arrivé trop tard au succès, il pense que tout arrive trop tard car tout ce qu'on apprend c'est par des erreurs.

Savary, Thierry

Interview de Ace of Base

Interview du groupe de pop suédois Ace of Base par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Happy Nation" en 1993.

Ils expliquent leurs rêves d'enfant. Buddha voulait être une pop star ou travailler dans une grosse compagnie.
Jenny voulait devenir une princesse.

00:01:00
Leurs parents ont toujours été derrière eux, les ont soutenus tant dans l'éducation que dans la musique.
Leurs parents ont toujours poussé pour qu'ils deviennent quelque chose.

00:02:05
Ils trouvent très flatteur d'être comparé à Abba car ils étaient vraiment très connus, ils ont apporté quelque chose de nouveau à la pop.

Pour être original ils ont fait un nouveau son, entre la pop et la techno. Ils ont fait ce qu’ils avaient envie de faire.

00:03:30
Ils sont dans le show business, un des pires. Il faut toujours être au contrôle de ce qu'il se passe, être au courant. C'est vraiment une chose énorme.

00:04:20
Ils ont besoin de jouer. Mais après une tournée, il faut se calmer, et se retrouver. En studio tu deviens créatif au bout de 3 semaines. Tu mènes une vie spéciale, on mange n'importe quoi. Puis on va en tournée, on ne dort jamais mais on doit toujours avoir l'air bien, faire attention à ce que tu dis, ce que tu portes. Mais en studio c'est beaucoup plus sécurisant, tu as le contrôle sur tout. Quand tu es en studio tu ne peux plus attendre de sortir, et quand tu es en tournée, tu ne peux plus attendre de retourner en studio.

Savary, Thierry

Interview de Joe Sample

Interview du pianiste de jazz américain Joe Sample par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival, en juillet 1993.

Joe Sample raconte l'histoire de son frère dans la Navy qui jouait du piano avec un groupe qui se présentait dans les bases militaires durant la Deuxième guerre mondiale. Il les avait vus jouer et il était fasciné par la musique, par les instruments.

00:01:50
Il pense qu'il a été béni, et que ce n'est pas de la chance car il a dû travailler beaucoup. Il a toujours pensé dans sa jeunesse qu'à un point de sa vie il aurait réussi, et qu'à ce moment-là il pourrait arrêter de travailler. Puis à la trentaine il a compris que ça n'arriverait pas. Il faut toujours et toujours travailler, s'entrainer.

00:03:00
Il parle du travail entre l'esprit et ses doigts sur le piano. Il faut que les doigts soient forts et entraînés pour qu'il puisse jouer. Si toutes les conditions physiques sont bonnes, i peut se laisser aller à son feeling, car il ne réfléchit plus à la musique.

00:05:05
Il parle de la spiritualité et du mystère de la musique. Il raconte des moments où il a eu des chansons qui sont simplement venues à lui, où ses doigts bougeaient tous seuls. Il pense que l’on n’écrit pas une chanson, les choses viennent d'elles-mêmes. C'est une question de ressenti. Il faut savoir saisir l'opportunité. Il n'écrit pas ses chansons, elles lui sont données.

00:07:30
Il raconte une anecdote du Montreux Jazz festival, il y avait une soirée thématique sur les films. Claude Nobs lui a demandé de participer. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire. Il doit toujours être prêt pour jouer.

00:09:30
Il rebondit sur l'anecdote des films. Il avait prévu de faire certaines chansons, mais arrivé sur scène, il s'est surpris lui-même à faire complètement autre choses. Ses doigts bougent tout seul.

00:10:55
Joe Sample parle de politiques, des problèmes du monde. Il parle des dérives du capitalisme et du communisme. Il pense que la réponse est au centre. Il parle des dictateurs en Afrique. Il pense que les gens devraient plus apprécier les petites choses de la vie, comme la nature, la nourriture et la musique. Il pense que les gens devraient se contenter de moins, que les meilleures choses sont les moins chères. Il pense que quand l'humanité se sera débarrassée de la cupidité, le monde sera meilleur.

00:15:05
Il raconte que quand il a écouté son album une fois terminé, il a remarqué que c'était exactement ce qu'il voulait depuis le tout début. Il était complétement satisfait et content. En l'écoutant il l'apprécie.

00:17:30
3 vœux: avoir une très longue et significative vie et la santé. Il aimerait pouvoir jouer du piano jusqu'à très vieux. Il aimerait vivre dans une forêt d'arbres de musique, et pouvoir marcher entre ces arbres et s'en inspirer. Que tous les gens qu'il aime aient une très belle vie, et que les périodes de tristesse soient très rares.

Savary, Thierry

Interview de Laurence Jalbert (première partie)

Interview de la chanteuse québécoise Laurence Jalbert par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Corridors", en 1993.

Il s'agit d'un document prêt à diffuser. L'interview a déjà été diffusée les 22 et 23 novembre 1993 (S089-01) dans une version plus brute. Se référer à cette interview pour plus de détails.

Savary, Thierry

Interview de Axelle Red

Interview de la chanteuse belge Axelle Red par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Sans plus attendre" en octobre 1993.

Axelle Red explique qu'enfant elle voulait déjà devenir chanteuse. Mais elle a dû attendre et n'a pas été connue très rapidement, elle a eu une jeunesse comme tout le monde.
Elle avait un père très réaliste, et une mère très passionnée puis qu'elle avait une grande collection de disque.
Son père commence à peine à se rendre compte que ça marche et il est fier.

00:01:30
Ils parlent des artistes belges. Il faut faire une différence entre les artistes flamands et wallons. Les Wallons doivent réussir en France. En Flandre il y a une forte médiatisation. Elle a la chance de marcher dans les deux côtés du pays.

00:03:00
Elle a aussi fait de la danse. Elle ne pense pas qu'il y ait d'influence directe sur sa musique. Elle a fait de la danse classique et de la danse moderne. Pour elle la danse a toujours été un hobby.
Sur scène elle ne fait pas de grandes chorégraphies. Elle bouge beaucoup mais ce n'est pas la pratique de la danse.
Elle joue du piano, et elle continue de prendre des cours chaque semaine. C'est utile pour l'harmonie et la composition.

00:05:15
Elle pense que c'est sa mère qui lui a donné l'amour de la musique, notamment Motown. Ils avaient un Jukeboxe mais ils ont perdu beaucoup des albums. Elle trouve que c'est un avantage d'avoir connu cette musique si jeune. Mais elle ne se rendait pas compte que les sons étaient proches du fait d'être dans le même label.

Elle parle de la soul musique. Elle pense que c'est difficile pour elle d'imiter de la soul, mais elle a essayé de s'en inspirer et de faire son style personnel. Dans ses textes il y a toujours le côté intensité dans les sentiments.

00:07:40
Elle n'utilise pas de machines ou de boîtes à rythmes. Elle voulait un album intemporel, pas avec un son qui se démode.

Elle a sorti son premier 45 tours 10 ans avant cet album, en 1983. Elle a ramé. Il y avait peu de publicité en Belgique sur le moment. Elle voulait être une chanteuse internationale, et avait une maison de disques en Angleterre. Elle pense qu'il lui manquant toujours quelque chose, mais pour réussir il faut tout.

00:10:20
Elle parle du fait qu'il faut faire beaucoup d'efforts et de sacrifices pour faire4 ce métier. Elle a eu beaucoup de déception. C'est assez difficile. Mais elle n'a jamais fait de sacrifices artistiquement.

00:11:40
Elle trouve que c'est dur quand elle voit ses amis, ils veulent toujours parler de musique mais elle justement voudrait parler d'autre chose. Elle pense aussi que le danger quand on fait de la musique c'est de devenir égocentrique. C'est important de savoir écouter.

00:13:00
Elle fait écouter ses premiers jets et ses maquettes à sa maman. Elle est toujours très honnête. Et son père aussi, comme il n'est pas très musical. Si son père aime, cela veut dire que le grand public va aimer.

00:14:10
Les conseils qu'on lui a donnés.
Elle pense que quand cela ne marche pas, tout le monde a une explication, une raison à donner pour expliquer l'échec.
Mais il y a aussi des gens qui donnent des bons conseils. Dans le show business, il n'y a jamais d'ennemis ni d'amis. On ne sait jamais de qui on pourrait avoir besoin.
Elle a aussi des regrets de choses qu'on aurait dû lui dire. La première étape pour réussir c'est de trouver son style, et el lui a pris très longtemps. Elle pensait toujours en termes d'imitations. Il faut un style personnel pour réussir.

00:16:30
Elle chante en français un peu par hasard, car elle a signé en France et parlait la langue. Mais elle ne fait pas vraiment une musique française, donc c'est peut-être plus original. Si elle fait un album en anglais, elle aimerait que les textes soient aussi bons que ceux en français.
Elle a quand même des difficultés pour les textes avec le français pour les chansons un peu rythmées. Elle essaie de faire swinguer les mots tout en respectant les syllabes.

00:18:45
Elle a déjà écrit et composer des choses pendant la nuit.

00:19:33
Elle a toujours chanté, donc elle ne pense pas avoir été changée par le chant. Mais elle sent qu'elle évolue, et elle a plus de facilité pour faire sa musique. La première étape était difficile à faire.
Elle a trouvé que c'était difficile de travailler en studio, elle avait des idées très précises dans sa tête. Ils ont travaillé pendant 9 mois en studio. Le danger du studio c'est que l'on oublie ce qu'il se passe autours.

00:22:30
La réaction une fois le disque fini?
Elle n'a pas été surprise, car elle aime tout contrôler. Elle a décidé de tout, y compris la pochette. Elle ne supporte pas la surprise. Mais c'était quand même quelque chose de magique.

00:23:50
Les anecdotes vécues sur sa musique.

00:24:40
3 vœux: rester aussi heureuse que les 4 derniers mois, qu'elle puisse continuer à évoluer dans la musique et que les gens l'apprécient, et que la guerre s'arrête dans le monde.

Savary, Thierry

Interview de IAM

Interview de Shurik'n du groupe de rap français IAM par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de leur passage à Fri-Son le 16.04.1994.

"Jo", du groupe IAM

Il explique qu'il a toujours été très nerveux, depuis l'enfance. Mais il n'a pas fait trop de bêtises. A 18 ans, il était danseur, il a commencé le hip-hop par le break dance. Il écoutait du rap.

Vers 18 ans il lisait un peu de tout, mais pas de poésie. Il a commencé les arts martiaux très tôt, et il lisait sur les arts martiaux. Il y a toujours une emprunte de la spiritualité qui va avec les arts martiaux.

00:02:35
La rencontre?
Pour Kheops et Akhenaton, ils se sont rencontrés très tôt, car ils étaient le seul rapper et le seul DJ de la ville de Marseille.
Ils vivent un peu comme une famille dans le sens où ils se voient beaucoup, tous les jours. Ils se connaissent. Depuis 1989, ils se connaissent, puis avec les tournées ils sont vraiment ensemble tous les jours.

Il explique que Marseille n'a jamais été une ville de hip-hop. Les gens faisaient de la danse, du break. Mais pas le micro et les platines.

00:04:50
Le rap permet de dire des choses qu'on ne peut pas faire en chanson, car dans une chanson il n'y a pas la place. On étale deux phrases dans une mesure dans le rap.
Il y a aussi une différence de buts, il y a peu de chanteurs qui abordent des sujets, et ce sont des gens qui savent écrire. Des gens comme Brassens, Brel, Nougaro. Mais la chanson aujourd'hui n'est pas au niveau.

00:06:00
Il n'y a pas de mots qu'ils n'utilisent pas. Ils ne se posent pas de limites. Mais ils pensent aussi qu'il n'y a pas besoin d'être vulgaire, on est mieux compris quand on parle clairement.

00:06:50
Ils parlent du cosmos, dans leurs titres et dans les arts martiaux. L'Egypte et l'Asie sont les deux régions les plus spirituelles. Le cosmos c'est une volonté de resituer l'homme par rapport à son univers. Une re-situation physique et mentale car on est un peu trop prétentieux en ce moment.

Ils parlent des indiens d'Amérique. Shurik'n explique qu'il est en train de découvrir les indiens d'Amérique et leur culture. Ils ont un respect profond pour la nature et veillent à être en harmonie avec elle.

00:09:30
Il pense que le public comprend le message. Il dit que cela se voit en concert. Il y a des chansons où ils sentent l'adrénaline, et d'autres où tu sens qu'ils écoutent. Ils connaissent le groupe, ils savent très bien qu'il y a des morceaux à texte. Et après les gens viennent dire leur ressenti.
Ils font une balance entre le fun et les choses qui touchent l'âme. Le rap c'est du journalisme urbain.

00:11:30
Les médias sont une source d'inspiration. Il y a aussi les livres. Et la ville de Marseille.
Ils apprécient quand on parle de leur musique comme d'une musique ethnique. Il pense que les gens ont compris ce qu'était Marseille.

00:12:30
Ils parlent du concert de Fribourg. Les gens doivent s'attendre à quelque chose de mystique.

00:13:00
Ils ne se sentent pas comme des porte-paroles. Ils disent ce qu'ils pensent, comme ils le pensent, et sur n'importe quel sujet. Ils ont déjà été qualifiés de subversifs et d'agitateurs.
Mais il pense que les auditeurs ont très bien compris, ils sont de plus en plus nombreux.

La fusion de la technologie et de la grâce de la spiritualité.
Ils travaillent avec toutes les musiques qui leur plaisent. La musique ethnique amène une profondeur à leur musique. Ils travaillent avec des sampler. Le mariage se fait très bien. Il y a aussi une volonté de maintenir la tradition.

Ils font un parallèle entre modernisme et homme, progrès, spiritualité.

00:16:20
Ils parlent du respect. Ils ont un respect des racines, des parents, respect de certaines valeurs mais sans pousser non plus. Ils ont le respect de leurs racines, d'où ils viennent, de ce qu'ils sont.

00:17:15
A Marseille, ce qui manque, c'est l'argent. Il parle de jeunes qui travaillent, car les parents ne peuvent pas leur acheter les livres pour aller à l'école. Il y a des gens qui n'ont pas la chance de pouvoir faire des études. Il y a aussi des jeunes qui passent leur vie dans la rue.

00:19:00
Il parle de voyage astral et de voyage dans l'espace.

00:19:45
IAM c'est un groupe de scène. Ils ont toujours un bon accueil partout. Pour la scène il faut être complet.
Sur scène, ils essaient de briser la barrière avec le public. La symbiose avec le public se fait souvent dès le début.

00:21:20
Ils parlent du nombre de choses qu'ils arrivent à dire dans une chanson. Tout cela dépend des tournures de phrases. Il ne faut pas trop compliquer non plus. Il faut penser à la compréhension, et aller au but. Tout dépend de comment le texte est construit. Et pour faire cela la lecture sert beaucoup.
L'écriture n'est pas facile, ils cherchent toujours à pousser plus loin. L'inspiration vient vite. Mais il faut quand même pousser, les textes ne sont jamais de premiers jets.

00:23:20
Le dernier album est un double album. Ils n'ont plus tourné durant 2 ans. Ils ont changé de label. Et ils ont utilisé le temps pour composer. Ils ont gardé 30 morceaux. Le label était un peu réticent après tout a suivi.

00:24:55
Ils sont allés mixer l'album aux USA pour le son. Les ingénieurs ont une autre façon de travailler, ils connaissent le rap aussi.

Une fois l'album terminé, dans les mains, il s'est dit que c'était finie t que la deuxième phase commence. C'est la moitié du chemin. Mais ça fait plaisir!

00:26:20
3 vœux: pouvoir continuer à faire ce qu'il fait pendant très longtemps dans le milieu de la musique et à Marseille. Qu'on comble notre manque de spiritualité en Occident et que cela rééquilibre des choses.

Savary, Thierry

Interview de Robert Plant - PAD

Interview du chanteur britannique Robert Plant par Thierry Savary

Enregistrée à l'occasion de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1993, et de la sortie de son album "Fate of Nations" en 1993.

Il s'agit d'un document prêt à diffuser. L'interview a déjà été diffusée le 07 septembre 1993 (S081-05) dans une version plus brute. Se référer à cette interview pour plus de détails.

Savary, Thierry

Interview de Cruzeiro do Sul

Interview du groupe de musique brésilienne basé à Genève Cruzeiro do Sul.

Enregistrée en 1994, à l'occasion de la sortie d'un album. L'interview ne contient que les réponses, entrecoupées de passages musicaux.

Il explique que le groupe a été fondé en 1981 à Genève, et a changé de nom en 1985, lors de la sortie du premier disque. Au début, ils n'étaient que des percussionnistes, et peu nombreux. Puis ils ont intégré des guitares et commencé à faire des reprises de musique brésiliennes. Puis ils ont commencé à faire leur propre musique, et la structure du groupe a changée.

00:01:10 - 00:03:40 : [Musique]

Il explique qu'il y a 3 cuivres, 1 basse, 1 batterie, 2 à 3 percussions, 1 guitare et 1 chanteuse. Actuellement ils sont 11 sur scène.
Il n'y a pas que des Brésiliens. Il y a aussi un Argentin, un Vénézuélien, des Français, des Suisses, mais quand même majoritairement des Brésiliens.
Tous les musiciens qui ne sont pas brésiliens, ont tous eu un contact avec la musique sud-américaine, ou un lien avec le Brésil et ils amènent d'autres influences musicales.

00:05:40 - 00:08:50 : [Musique]

Les compositions sont très différentes, car il a eu la chance de vivre partout au Brésil. Les influences sont très variées, des différentes régions du Brésil. Le fait d'avoir des musiciens d'autres influences permet d'avoir un apport d'autres musiques.

Il parle de gens très connus au Brésil pour parler de leurs influences, au niveau des textes, et de la musique populaire, de la musique de rue.

00:12:00 - 00:13:30 : [Musique]

Il parle du succès, de la recherche du succès. Ils ont une tournée prévue au Brésil, c'est la première fois qu'ils vont aller jouer là-bas. Il pense que ce sera plus facile pour eux au Brésil.
Ils ont du succès auprès du public en France, notamment en Corse, et en Suisse allemande.

Ils sont passés au Montreux Jazz, c'est exceptionnel d'être programmé à Montreux. Ils n'ont pas rejoué depuis un an sur scène, ils viennent de sortir un disque.
Ils sont trois à composer pour l'instant.

Il parle des influences musicales du groupe, des musiques qu'ils aiment.

00:19:00
Il parle du Live à Montreux. Leur dernier disque permet de trouver des choses nouvelles par rapport à Montreux, et aussi une musique moins jazz. Dans leur dernier disque, on trouve d'autres influences.

00:20:20 - 00:24:00 : [Musique]

Savary, Thierry

Magazine consacré au Camel Trophy 1994 - enregistrements bruts

Plusieurs interviews et enregistrements divers lors du Camel Trophy 1994 en Argentine, par Thierry Savary.

  • S376-02 : Carine Duret, l'une des deux premières femmes à participer au Camel Trophy, en 1994. Enregistrée à l'aéroport de Buenos Aires. Durée: 00:11:53
  • S376-03 : Martin Krauer, journaliste au Blick, assistant dans l'équipe suisse, habitué du Camel Trophy. Enregistrée à Iguazu (départ de la course aux chutes). Durée : 00:12:18
  • S376-04 : Stefan Waeber, candidat fribourgeois du Camel Trophy. Enregistrée pour les informations. Durée : 00:16:59
  • S376-05 : Enregistrement d'une conférence de presse pour l'ouverture du Camel Trophy, office du tourisme, en espagnol et anglais. Durée : 00:10:35
  • S376-06 : Bruno Kneubuhler, membre de l'équipe suisse. Durée: 00:09:05
  • S376-07 : Enregistrement d'une conférence de presse de Iain Chapman, directeur du Camel Trophy. Durée : 00:01:42
  • S376-08 : Interview d'un garde du parc national d'Iguazu, descendant d'ancêtres suisses. Il raconte l'histoire et l'origine des chutes d'Iguazu. Il parle aussi du parc national. En espagnol. Durée : 00:13:09
  • S376-09 : Bruits de la nature dans le parc et bruit des chutes. Durée : 00:05:44
  • S376-10 : Guy de Luigi, journaliste et participant au Camel Trophy. Durée : 00:04:04
  • S376-11 : Roger Juillerat, journaliste, participant du Camel Trophy en 1993 en Malaisie. Durée : 00:07:13
  • S376-12 : Bruits de voitures, de motos, divers bruits de la compétition. Durée : 00:13:14

Savary, Thierry

Interview de Ben Harper

Interview du chanteur américain Ben Harper par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de son passage au Paléo festival en juillet 1994.

Ben Harper explique que la musique fait partie de sa vie depuis qu'il est enfant. C'est un honneur pour lui que de faire de la musique et qu'elle soit entendue dans le monde. C'est naturel pour lui.
Il pense que c'est un donc, une bénédiction de pouvoir faire de la musique de sa vie. C'est un rêve et sa réalité. Il a toujours voulu faire cela. C'est une volonté divine.

00:01:30
Il a de la musique dans la tête tout le temps. Parfois quand il parle avec des gens il se fait rattraper par la musique. Parler avec les gens devient comme une tâche car cela l'éloigne de la musique.
Il rêve de musique. Il joue une heure avant de dormir et fait de la musique dès le réveil.

00:02:30
La musique parle aux gens. La musique joue un rôle aussi important dans la vie des gens que la nourriture ou les interactions humaines. Il pense que sans musique on aurait déjà disparu de la planète. La musique vient du cœur. Elle donne de l'espoir et inspire les gens.

00:03:50
Les gens peuvent prendre ce dont ils ont besoin de sa musique. Il chante sa réalité, la vérité qu'il croit depuis qu'il est né. Que tout le monde est important sur terre.

Il parle des politiciens. Ils ne le sont pas pour les gens mais pour eux-mêmes. Ils protègent les intérêts du pouvoir, et continuent la séparation entre les élites au pouvoir et la classe ouvrière. Il parle de la société, de son état. La société manque de modèles, d'influences positives.

[Enregistrement coupé]

Savary, Thierry

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