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Interview de Michele Togni - brute

Interview du peintre tessinois Michele Togni par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une exposition à l'occasion quinzaine culinaire tessinoise Au Parc Hôtel de Fribourg, en novembre 1995.

00:01:00
Michele Togni se présente. Il a déjà fait plusieurs expositions au Tessin. IL et très content de présenter ses œuvres pour la première fois hors du canton.
Michele Togni explique que ses aquarelles présentent des caractéristiques de paysages de Tessin. Il est originaire de la Vallée Maggia.
Pour lui, la peinture signifie donner aux gens, inviter les gens, les inciter à venir voir les peintures. Une incitation à la découverte et au voyage, à venir voir les paysages tessinois sur place.

00:03:20
Michele Togni explique comment il travail. Il fait une interprétation très personnelle des paysages qu'il voit. Il se promène et fait des esquisses. Il met beaucoup de fantaisies dans ses peintures. Il a commencé à faire de l'aquarelle dans les années 1970. Il a fait une formation à Berne. Il est à la retraite depuis 1995, il a donc plus de temps. L'aquarelle est ce qui correspond le plus à ce qu'il veut montrer.

00:06:10
Thierry Savary lui parle de son livre "Le 4 stagioni alle bolle". Michele Togni explique comment et pourquoi il a écrit ce livre. Il parle des oiseaux migrateurs qui s'arrêtent au Tessin. Il parle d'un autre ouvrage qu'il a fait dans les années 80.

00:09:00
Michele Togni explique qu'il a aussi d'autres travaux qui ne sont pas sur les paysages à présenter. Il aimerait faire une rétrospective de ce qu'il a fait.

Thierry Savary lui parle de ses reproductions.
Michele Togni explique que c'est pour démocratiser la peinture, et permettre à plus de monde de s'en acheter.

Savary, Thierry

Interview de Gilbert Jacquet- brute

Interview de Gilbert Jacquet, chef technique des remontées mécaniques à Moléson, de Dominique Crausaz et d'autres participants par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion d'une série de sauts à l'élastique depuis une cabine des remontées mécaniques à Moléson.

00:00:16
C'est nouveau d'utiliser un téléphérique pour la réalisation de sauts à l'élastique. Gilbert Jacquet confie qu'il a une grande appréhension de ce saut. Ils espèrent que cela va intéresser les gens. C'est une bonne idée d'utiliser le téléphérique pour cela quand il n'y a pas de neige.

00:01:40
Gilbert Jacquet vient de sauter et confie ses impressions. Il a trouvé ça fabuleux et très impressionnant. Pour lui, ça vaut la peine et il aimerait refaire ça de jour.

00:03:14
Thierry Savary et Dominique Crausaz sont dans la cabine pour aller sauter. Dominique Crausaz est serein pour l'instant, mais il pense que la panique va le gagner lors de l'ouverture de la porte. Le saut se fait à 110 m de haut. Dominique Crausaz commence à avoir peur. Thierry Savary est assez tranquille. Description du processus avant que la première personne saute.

00:08:37
L'élastique est remonté par le treuil. Thierry Savary interroge une personne qui a déjà fait du parapente. Une personne qui est responsable des sauts explique que c'est différent de faire un saut depuis une grue, lui saute régulièrement et malgré l'habitude, la peur est toujours présente. Quand le saut est effectué attaché par la taille, il est possible de faire des figures.

00:11:59
Le suivant est tiré au sort. La sécurité est très importante, il y a à chaque fois un double contrôle. Dominique Crausaz dit qu'il a plus peur d'un saut en parachute, car dans ce cas, il n'est pas arraché, contrairement à un saut à l'élastique. La cabine bouge beaucoup lorsqu’une personne saute.

00:15:08
Thierry Savary interroge une personne responsable des sauts. La cabine est à 80 m du sol, l'élastique fait 17m et il y a un amarrage de 2m des longes de 2m ce qui fait une chute d'environ 20 m de chute libre. Il pense que le saut à l'élastique est plus impressionnant que le saut en chute libre. Les sangles peuvent supporter plusieurs tonnes et des mousquetons font la liaison entre l'amarrage et l'élastique. Un technicien décrit son travail comme sympathique.

00:17:26
Dominique Crausaz va bientôt sauter, il souhaite bonne chance à RadioFR. Il est encore assez relax. Il décrit le processus de préparation et saute. Thierry se prépare pour sauter.

00:25:58
Dominique Crausaz décrit ses impressions après le saut.

Savary, Thierry

Interview d'Emmanuel Schmutz - brute

Interview d'Emmanuel Schmutz par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de l'exposition "Le cinéma en terre de Fribourg" au Médiacentre de la BCUF.

00:00:38
Pour célébrer le centenaire du cinéma, le Médiacentre de la BCUF organise une exposition. Elle présente la manière dont le canton accueille le cinéma en 1896. Elle montre aussi l'évolution du cinéma. Malheureusement, il y a peu de traces conservées de ce passé. L'exposition aborde aussi Fribourg comme lieu de tournage ainsi que le point de vue de la religion sur ce nouveau média.

00:03:43
Il y a des réalisateurs fribourgeois (Jacques Thévoz, René Bersier, Jean-Bernard Menoud, etc) mais également des réalisateurs qui se sont appropriés Fribourg (Peter Ustinov). De plus, le cinéma est maintenant enseigné à l'université de Fribourg et Wim Wenders a été récompensé à Fribourg.

00:04:40
Dans le cadre de cette exposition, deux projections auront lieu. La première présentera les films présentés par les Frères Lumière lors de la première projection à Paris et le second sera un des premiers films de fiction fribourgeoise "La chasse au chamois".

00:06:40
L'exposition est visible jusqu'au 31 janvier et elle sera à Bulle au collège à partir du mois de février.

Savary, Thierry

Interview d'Ultra orange - brute

Interview de Gil Lessage et Pierre Émery par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de leur album "Peep show 3000"

00:00:11
Thierry Savary souligne qu'ils sont un des premiers groupes à avoir mélangé le rock et la techno. Ils ont eu cette idée par hasard. Gil Lessage est comédienne à la base et elle jouait dans des spectacles avec de la musique contemporaine donc pour elle, c'est nouveau ce projet et c'est très intéressant. Elle joue aussi de la guitare. Ils ont essayé de faire une musique qui se différenciait des autres musiques et qui s'approche de l'an 2000 et cela a intéressé les gens. En parallèle d'Ultra Orange, ils font aussi d'autres choses donc ce groupe devient un peu un concept. Gil fait des costumes, elle a co-créé les "Atomic Girls", ils font des petits films, de la décoration et des lights-show donc ils font aussi tout ce qui tourne autour de la musique. Ils essaient de faire autre chose, car ils trouvent que tous les groupes de rock font un peu la même chose.

00.04:28
Gil aime bien investir des lieux et créer des ambiances musicales. Elle cite un projet avec des peep-show pour le groupe "Atomic girls". Ils essaient de faire un rapprochement avec la Factory d'Andy Warhold des années 60 dans laquelle, il y a avait plein de projets différents. La maison de disques qui les a signé a très bien accepté ce projet.

00:06:40
Pierre Émery souligne qu'il est important pour les gens de pouvoir comparer les différents groupes. Eux sont influencés par des choses qui sont très éloignées du rock et de la techno pour arriver à créer des choses qui sont différentes. Thierry Savary souligne leur succès avec un single assez agressif qui est un type de chanson que les radios en général ne passent pas. Pierre Émery dit qu'ils ont eu de la chance, couleur 3 les a beaucoup passé en Suisse. De cette manière, ils ont pu travailler rapidement et sortir l'album en 1 an. Pierre Émery et Gil Lessage parlent de leur single "Hippie Punky".

00:10:35
Gil Lessage parle de ses créations en stylisme. Elle a commencé à faire ça avant Ultra Orange. Cela colle bien à l’esprit d'Ultra Orange. Ils travaillent beaucoup en terme de recyclage aussi bien dans leur musique que pour les vêtements. Gil Lessage apprécie cette association de projets. Ils sont prêts pour l'an 2000, mais constatent que c'est bien différent de ce qui était représenté dans les films. Le monde a peu changé. Pierre Émery s'est intéressé à l'espace et au chamanisme. Il a voyagé dans les réserves indiennes. L'espace et le chamanisme, c'est le ying et le yang dans leur musique et le tout fait Ultra Orange.

Emery, Pierre

Interview d'Ismaël Lô - brute_2

Interview du chanteur Ismaël Lô par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album-compilation "Jammu Africa" en 1996.

00:00:12
Ce nouveau disque est composé d'anciennes chansons et des titres inédits. Il devait faire une tournée qui a finalement été annulée, mais l'album a du succès. En Afrique, comme en Europe, il y a un suivi lorsqu'un disque sort. Les disques se vendent moins en Afrique que les cassettes et les CD. Au Sénégal, les gens consomment et achètent des cassettes, mais le problème ce sont les cassettes piratées.

00:04:55
Ismaël Lô essaie de démocratiser la musique sénégalaise au-delà du continent africain. C'est une façon de montrer une image positive de l'Afrique. Les artistes africains essaient d'encourager les jeunes à faire de la musique. Ismaël Lô se considère et considère les artistes africains comme des ambassadeurs. Il est fier de la musique africaine en général. Ismaël Lô travaille au Sénégal et exporte sa musique en Europe plutôt que de produire en Europe. Il parle de la colonisation. En tant que citoyens, ils peuvent faire quelque chose pour leur pays. Il est bien au Sénégal, c'est là-bas qu'il a sa famille et qu'il trouve son inspiration et ne voit pas pourquoi il déménagerait ailleurs. En général, les artistes entrent chez eux après leur tournée.

00:10:50
Thierry Savary souligne que l'Afrique est le berceau de la civilisation et qu'on a tendance à l'oublier et qu'on aurait beaucoup de choses à apprendre de ce continent plutôt que de le piller. Ismaël Lô souligne que les chanteurs et les footballeurs sont des ambassadeurs de l'Afrique actuellement. Il aime montrer aux gens qui viennent le voir au Sénégal que ce n'est pas comme ce qu'on montre à la télé. Pour connaître le monde, il faut voyager, cela apprend à connaître la vie. Il dit que c'est important de se confronter à d'autres conditions de vie et cite comme exemple le ramadan où les pratiquants entrent par la pratique du jeûne, en empathie avec les gens qui n'ont pas assez à boire et à manger.

00:14:17
Ismaël Lô essaie de soulager les gens avec sa musique. Il est touché quand les gens lui disent que sa musique leur fait du bien. Quand il est las de sa carrière, il se remémore que sa musique fait du bien. Il a fait plusieurs action pour les enfants de la rue et il continuera à aider au travers de son nouvel album.

00:18:00
Thierry Savary souligne qu'il s'attaque aussi au racisme dans cet album. Ismaël Lô explique que pour lui tous les humains sont nobles et on a tous le sang rouge. Il dit que le racisme ce n'est pas qu'une question de couleur, mais aussi une question de classe sociale. Ismaël Lô fait souvent des duo pour rencontrer et discuter avec d'autres musiciens. Il a un lien particulier avec Stefan Eicher, c'est un frère pour lui et ça lui permet d'atteindre le public Suisse et en échange, Stefan Eicher sera découvert en Afrique.

00:24:54
Ismaël Lô est très populaire en Afrique, les gens chantent ses chansons à la maison. Il y est très connu, plus qu'en Europe.

Savary, Thierry

Interview de Bergamote - brute

Interview de Gérald et Patrick Lapp par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la représentation du spectacle "Bergamote" à l'aula du Collège Saint-Michel pour soutenir le maintient du site de production de la brasserie Cardinal à Fribourg, en 1996.

00:00:48
Gérald explique que Claude-Inga Barbey a proposé de venir jouer gratuPièceent, car elle n'avait pas le temps d'écrire pour le journal "La Torgnolle".

00:01:48
Patrick Lapp explique que c'est rare qu'il joue gratuPièceent et que l’initiative vient de Claude-Inga Barbey et qu'ensuite, ils sont allés chercher Claude Blanc et Daniel Rosis. Le Spectacle Bergamote ce n'est pas un spectacle de café-théâtre, ni de théâtre, ni de cabaret, "Bergamote", c'est "Bergamote". Si on veut savoir à quoi ressemble le spectacle, il faut écouter le dimanche matin, l'émission "Bergamote" sur la première.

Savary, Thierry

Interview de Bernard Pichon - brute

Interview brute de Bernard Pichon par une journaliste

Enregistrée en mai 1997 à l’occasion de la sortie de son roman "Le Jour de beauté" aux éditions Anne Carrière.

00:00:00
Il explique qu'il n'aime pas réchauffer les choses et faire durer un programme [radio] trop longtemps. La journaliste évoque le fait qu'arrêter "La ligne de cœur" a dût lui laisser une impression de vide, mais il répond qu'il avait déjà "Salut les p'tits loups " juste après. Il a pratiquement toujours eu des projets qui s'enchaînaient jusqu'à maintenant et il ne prend que 2 mois de vacances en été pour se ressourcer et voyager et le reste du temps, il est à l'antenne tous les jours. Ça arrive que les gens l'abordent dans la rue et ça lui fait toujours plaisir. Le monde de la télévision a changé depuis qu'il a commencé. C'est devenu beaucoup plus industriel et les gens ne viennent plus que pour vendre leur disque. La télévision est devenue un support de vente, mais il pense qu'il y a eu beaucoup de progrès au niveau artistique et visuel et en terme de rythme.

00:04:35
Il regarde encore parfois certaines de ses anciennes émissions qu'il a gardées sur cassette, mais c'est très rare et il pense que peut-être ses enfants ou ses petits-enfants seront, un jour, intéressés de voir ce qu'il faisait. Ses enfants ont plaisir à revoir des interviews qu'il avait fait avec des artistes disparus et de voir aussi les looks qu'il arborait à l'époque. Un de ses fils travaille dans la publicité, le second est juriste international et sa fille se forme pour travailler dans la police judiciaire, mais elle fait aussi du théâtre amateur.

00:06:10
Dans l'avenir, il va continuer "Salut les p'tits loups " pendant 2 ans et "Vérité Vérité", mais celle-ci sera sûrement bientôt remplacée. Pour ce qui est de l'écriture, il va faire un livre journalistique pour se reposer du roman et un second romand si celui qu'il a écrit rencontre un public.

Pichon, Bernard

Interview d'Enzo Enzo - brute

Interview brute d'Enzo Enzo par Thierry Savary .

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Oui".

00:00:14
Enzo Enzo avait demandé à la fin de sa tournée en décembre 1995 d'avoir 9 mois pour la préparation de son nouvel album. Ce métier lui apporte de la joie malgré le doute et l'inconfort qu'il peut parfois occasionner. Elle a cherché à prendre un chemin différent dans son métier. Donc, elle ne peut pas comparer son projet à un autre. Elle travaille au ressenti et à l'intuition. Elle a commencé sa carrière dans le rock et cette expérience lui a donné le goût du risque, de la bande et d'une certaine forme de liberté ce qui est aussi dans son caractère.

00:05:27
Elle souhaite avoir l'affection de son public au travers de ses créations, mais elle conçoit que la chanson ne soit pas forcément facile à écouter. Dans cet album, elle attend des gens qu'ils tendent un peu l'oreille, mais elle est sûre qu'ils ne seront pas déçus. Elle aime beaucoup ce disque et elle pense que le public est en mesure de l’appréhender. Elle a travaillé avec Kent et Vannier.

00:11:20
Elle a co-signé 2 titres pour les paroles et un pour la musique dans cet album, mais elle aime bien travailler en groupe et ne se sent pas assez parfaite pour faire tout, toute seule. Elle trouve très gratifiant d'avoir des gens qui écrivent pour elle. Pour cet album, elle a pris 3 arrangeurs différents et il y a 3 auteurs différents, mais cela n'enlève rien à l'unité du disque. Elle trouve qu'elle a fait des progrès au niveau de la voix. Où elle apprend le plus à ce niveau, c'est sur scène, car le public est là. Elle trouve que c'est difficile de se mettre dans le même état pour enregistrer un disque et quand on est sur scène. Ceci l'a amenée à réviser son opinion sur les enregistrements en live. Elle n'aime pas les enregistrements dans un studio.

00:16:13
Avec un accompagnement d'instruments acoustiques, cela influence la manière de chanter. C'était très fort enregistrer avec un orchestre. C'est le fait d'avoir souvent chanté sur scène qui lui a permis de s'améliorer. Sur scène, il lui arrive d'être happée par le texte et submergée par les émotions. Ils parlent des chansons "Femmes d'artistes" et "Youri". Lorsqu'elle écrit, cela lui prend beaucoup de temps, mais on lui a aussi demandé d'écrire pour les autres et elle aime bien le faire. Elle est actuellement en tournée avec cet album et elle prévoit de monter un nouveau spectacle en France et en Suisse à la rentrée. Quand elle fait un disque, elle se demande souvent comment le retranscrire en scène.

00:22:53
Elle a envie de se préparer pour la suite, mais actuellement, elle est totalement dans la tournée de cet album.

Savary, Thierry

Interview de François Couplan et Marc Veyrat - brute

Interview brute de François Couplan et Marc Veyrat par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de la sortie de leur livre de recettes "Herbier gourmand" chez Hachette.

00:02:22
Thierry Savay leur demande de s'exprimer à tour de rôle sur l'amour qu'ils portent à la nature. Ils ont beaucoup travaillé pour ce projet : ce sont deux hommes passionnés de botanique qui ont décidé de faire de la cuisine. Toutes les années, Marc Veyrat introduit 30 nouvelles plantes dans ses plats donc 30 goûts nouveaux. Ils pensent que ce type de collaboration va faire des petits.

00:06:29
Ils font constamment des recherches. Pour Couplan, c'est intéressant de travailler au niveau des saveurs, car c'est un aspect des plantes qu'il ne traite pas d'habitude, voir le regard du cuisinier sur la plante. Veyrat trouve magique de travailler avec Couplan. Couplan a appris à Veyrat à toucher les plantes. Ils sont heureux dans leur métier. Ils ont touché un plantain en venant et l'odeur qui s'en dégageait, c'était du champignon. Pour Veyrat, une plante, c'est comme du vin, il faut la décanter, l’oxygéner avant de la mettre dans l'assiette. Veyrat, dit que certaines plantes ont des arômes qui sortent tout de suite. C'est le côté fascinant des plantes.

00:13:24
Veyrat, dit que la nature ça se mérite que c'est elle qui domine. Pendant les services au restaurant, c'est le moment où il peut, il y avoir le plus beau compliment pour eux. Couplan apprend à analyser les saveurs avec Veyrat qui crée les recettes. Ce qui est fabuleux, c'est qu'il y a énormément de possibilités dans leur collaboration. Il faudrait qu'ils vivent 2000 ans pour l'exploiter à fond.

00:18:00
François Couplan habite à Massonnens et organise des stages de cueillette de plantes, en particulier en Gruyère. Il pense qu'un livre ce n'est pas suffisant, il faut aller à la rencontre de la plante dans la nature et généralement, les gens ont un blocage avec ça. Lui et Marc ont eu la chance d'être éduqué à la botanique depuis l'enfance. Le petit-fils de Couplan a appris quelles plantes étaient comestibles dès l'enfance. Couplan appelle à faire découvrir les plantes et le monde aux enfants.

00:26:25
Veyrat pense qu'il faut mettre en avant les valeurs de la terre dans l'éducation des enfants. Il anime des cueillettes pour les enfants également. Et ceux qui vivent dans un environnement bétonné en ont d'autant plus besoin. Veyrat pense que les endroits préservés sont un trésor. Actuellement, il y a une redécouverte du monde rural.

00:33:05
Thierry Savary demande qu'ils pensent que les gens changent leur comportement à leur contact. Marc Veyrat dit qu'un tiers de ses clients lui disent qu'ils sont content d'avoir découverts des arômes nouveaux, mais qu'ils étaient venus à reculons. Il pense que sa cuisine respecte les plante, mais n'en abuse pas. Il fait 50% de ses plats avec des plantes et aujourd'hui, il est reconnu de même que François Couplan. Il constate une évolution et que petit à petit les gens sont convaincu. Couplan souligne que c'est un moment important actuellement, avant la pratique de l'agriculture, nos ancêtres mangeaient ses plantes. Elles ont été oubliées et maintenant, elles reviennent sur le devant de la scène. Pour lui, l'avenir ne peut se baser que sur le passé.

00:42:11
Veyrat souligne que ses références, c'est aussi le passé. Il parle de ses références de goût. Thierry Savary souligne que le respect de la clientèle amène aussi une forme d'éducation. Veyrat dit que ses clients lui ont tout appris. Il est autodidacte et se remet tout le temps en question, pour lui, il faut savoir s'effacer au bon moment et c'est ce qu'il appelle le grand service.

Savary, Thierry

Interview de Michael Jones - brute

Interview brute de Michael Jones par Thierry Savary.

Enregistrée en mai 1997 à l'occasion de son nouvel album "À Consommer sans modération"

00:00:46
Il a déjà sorti un album, mais pour lui, c'est son premier vrai album. C'est lui qui a tout produit puis il a signé avec une maison de disques. Il a décidé d'aller à l'encontre de sa maison de disques. Il raconte son enfance, le Pays de Galles, ses origines celtes, son premier groupe de folklore celte. Il y a des consonances blues dans ce disque. C'est quelqu'un d'optimiste. Cet album est un hymne à la vie.

00:09:50
Il a eu la chance d'être au bon moment au bon endroit pour pouvoir faire ce métier. Son disque est sorti depuis 3 semaines, il n'est pas mécontent. La sortie a pris les médias par surprise. Il aime bien faire la promo dans les radios. Il fait une tournée dans les cafés-concerts actuellement, il trouve ça génial et magique. Il a l'impression que ces lieux vont revivre. Il écoute beaucoup de chansons françaises.

00:15:53
Jean-Jacques Goldman n'a pas participé à l'écriture de l'album, mais il a donné son avis pour le mixage. Ils ont développé un langage commun au fils des années à l'exception du fait que Jean-Jacques est très cérébral et Michael est plutôt un fonceur, mais ça se complète très bien.

00:18:37
Michael Jones tenait à faire cet album en français et il a travaillé avec plusieurs autres jeunes artistes pour cet album. Il a appris la guitare seul et il joue spontanément. En concert, il y a toujours un petit peu d'impro. Il n'est pas le même musicien quand il joue dans un piano-bar ou dans une grande scène. Ça faisait longtemps qu'il voulait chanter en français, il trouve que c'est mieux que les chanteurs français chantent dans leur langue plutôt qu'en anglais, car il faut bien parler la langue pour pouvoir la chanter et pour la plupart, ce n'est pas le cas.

00:27:45
Il veut se focaliser sur la diffusion du disque dans les pays francophones. Actuellement, cette vie lui convient. Même si le succès s'arrête, il pourrait sans problème changer de métier et continuer à faire de la musique avec les copains. Il ne croit pas en l'amour éternel, mais en l'amitié éternelle, oui. Il va continuer à travailler avec Fredericks Goldman Jones avec qui il travaille pour cette tournée de piano-bar. Il a un projet de partir en tournée avec Jean-Jacques Goldman et Carole Fredericks. On le sollicite aussi pour faire des chansons pour d'autres chanteurs. Il n'a pas la même faculté de faire plusieurs choses à la fois comme Jean-Jacques Goldman.

Savary, Thierry

Interview de Barrio Chino - brute

Interview brute de Sylvie et Gil Aniorte Paz du groupe français Barrio Chino par Thierry Savary.

Thierry Savary introduit le groupe. Sylvie et Gil sont frère et sœur.

Sylvie explique un peu l'histoire de la famille, qui est très multiculturelle. Ils ont beaucoup d'histoire. Sylvie explique comment le groupe et l'écriture de leur univers musical a commencé.

00:03:00
Gil parle des instruments qu'il joue, tant méditerranéens que de plus loin.

Sylvie et Gil parlent de l'univers musical dans lequel ils ont grandi. Ils ont eu des grands-parents musiciens, chanteurs, engagés. Ils pensent que c'est important de grandir dans cet environnement.

Gil explique qu'il n'aurait pas pu faire autre chose que de la musique.

00.05:00
Thierry Savary leur parle des chansons traditionnelles.
Sylvie pense que c'est quelque chose qui s'est perdus. Elle parle notamment de la période yéyé, qui a détruit la musique traditionnelle. Elle parle de l'Alcazar de Marseille qui a été détruit. Elle déplore le fait qu'il n'y a plus d'endroits pour apprendre les chansons traditionnelles et locales.

Thierry Savary parle de la tradition chorale fribourgeoise.

00:07:45
Thierry Savary leur parle de leur formation musicale.
Gil explique qu'ils ont appris avec leur famille, mais qu'ils ont aussi appris des choses plus classiques, de technique. Il parle de la musique flamenca, qui ne s'enseigne pas dans les conservatoires. Chaque région possède son flamenco, il y a des codes. Ensuite il y a eu un enseignement général, mais c'est encore autre chose. Il faut jouer avec des musiciens pour s'imprégner.

Sylvie explique que tant dans la musique arabe qu'andalouse, c'est à la personne d'apprendre et de s'imprégner. Les gens n’enseignent pas.
[Interview coupée, il manque la fin]

Savary, Thierry

Interview de Diane Tell - brute

Interview de la chanteuse québécoise Diane Tell par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Désir Plaisir Soupir", en février 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S177-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Maurane - brute

Interview de la chanteuse belge Maurane par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de l'album "Différente", en février 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S179-01). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

Interview de Lokua Kanza - brute

Interview du chanteur congolais Lokua Kanza par Thierry Savary.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son album "Wapi Yo" en 1995, et de son passage à Fri-Son le 01 mars 1996.

Il s'agit de l'interview brute (S174-02). Se référer à cette notice pour les détails.

Savary, Thierry

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