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Savary, Thierry
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Interview d'Hinterland

Interview du groupe de rock Hinterland par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Gerry Leonard, du groupe Hinterland, guitariste.
Ils viennent de Dublin, et jouent ensemble depuis 3 ans. Ont sorti un album, et commencent à faire une tournée. Leur musique a des influences pas très modernes, Lez Zepplin, STC. Ont de bonnes relations avec leur maison de disques, ont leur liberté de créer. Ont un contrat de 6 albums.
Vous préférez le studio ou la scène? Les deux.
Ils ont leur propre studio pour créer leur musique, ont un petit enregistreur, ils travaillent parfois seuls avant de présenter leurs idées aux autres membres du groupe.
Ils aiment voyager, mais en bus c'est difficile. Sont en tournée européenne avant d'aller à NY.
Qu'est-ce qui vous intéresse dans la vie? S'amuser, se faire du bien-. C'est très important de pouvoir se réaliser dans la musique.
Est-ce qu'il y a des problèmes qui vous touchent particulièrement? Pas vraiment maintenant, mais je pense que ça va se développer.
Est-ce que ça a été dur avant de pouvoir signer? Oui, pendant 15 ans. Quand on s'est rencontrés on savait qu'il allait se passer qqch.
En fait si vous soulez nous connaître, écoutez notre disque et vous saurez qui on est.

Savary, Thierry

Interview de Jungle Brothers

Interview du groupe de rap Jungle Brothers par Thierry Savary, traduit en simultané par Anne Baecher.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en 1990.

Que pensez vous du concert de ce soir?
Très sympa!
ils aiment jouer dans ce genre de festival jazz car ce sont leurs influences.
Le reggae et le rap ont une base commune avec le hip hop.
Le rap c'est de la poésie, de la musique des sensations qui viennent de la rue.
C'est aussi une façon de vivre, comme une religion.
On trouve du rap partout, c'est la culture, la religion.
Quel est le message de votre musique?
Notre but c'est de laisser le hip hop se développer. Le message c'est la paix l'amour et l'unité.
Qu'est-ce que vous pensez par exemple de Public Ennemy?
Ils ne détestent personne, c'est complétement faux.

Est-ce que votre musique s'adresse aux noirs?
elle est pour tous, mais elle a commencé pour les noirs. Pas de problème que d'autres jouent mais il doivent savoir d'où ça vient.
En France il y a des gens qui font du rap, c'est cool mais il faut être conscient que d'où ca vient.
Les jurons c'est pas grave, c'est la traduction du langage de la rue.

00:04:00 - 00:05:15 : font une impro de rap

Savary, Thierry

Interview de Hanafree

Interview du groupe fribourgeois Hanafree par Thierry Savary.

Enregistré à l'occasion de la sortie d'un 45 tours.

Interview avec le chanteur Simon Ilofo du Zaïre et le guitariste Doris Zaïco du Congo. Le groupse s'est créé de la scission d'un groupe de Fribourg car ils voulaient faire de la musique mélangée. Le groupe compte de grands professionnels comme Francis Coletta et Richard Pizzorno, mais aussi Salvatore Lombardo à la batterie et Alexandra Pasina au chant.
Leur rencontre permet d'arranger la musique africaine. Leur musique est métissée, le rythme africain avec une musique un peu plus sophistiqué, le funk. Les sentiments africains et la culture européenne. Le mélange du rythme africain et l'harmonie européenne.
Leur musique sur scène et sur le disque se ressemble. Mais en studio on ne peut pas se permettre de crier par exemple. Coletta, un des responsables du studio aussi a permis de créer un ambiance familiale, même africaine. La différence avec la manière de travailler en Afrique c'est que les morceaux arrivent prêts et sont travaillés en studio. Coletta et Pizzorno ont fait les arrangement.

00:04:30
La signification de Hanafree: Hana signifie enfant: les enfants libres. On va dans un concert pour oublier le stress de la vie et s'éclater un peu.
Ils parlent de la signification de la musique, de la différence avec la Suisse et l'Afrique. Tout ce qu'on fait sur scène vient tout seul, la musique circule, tout le monde sent la musique. En Suisse la musique aussi est importante, mais il y a une différence de ressentir la musique.
Ils parlent du fait qu'ils ont participé u Passeport vacances, et ont expliqué aux enfants que tout est musique dans la vie.

00:06:45
Ils parlent de la signification de la pochette du disque. Elle représente l'importance de la musique dans la vie. signification un peu philosophique.
Ils chantent en lingala, langue d'Afrique centrale qui est parlée au Zaïre, au Congo et en Angola.
Ils parlent de quelques thèmes qu'ils abordent dans leurs chansons. S'inspirent un peu de leur vie.

00:09:10
Ils parlent de leur venu en Suisse.
Ils sont venus pour des raisons économiques et politiques. Ils se réunissent avec des membres de leur communauté.
Il est plus facile de faire de la musique en Afrique. En Suisse c'est plus difficile de percer, il faut de l'argent, par exemple pour produire un disque.
Pour écouler le disque, espèrent le vendre pendant les concerts. Mais ils n'ont pas de producteur, c'est très difficile et ce n'est pas suffisant.

00:11:43
Ils parlent de leur rencontre avec Coletta et Pizzorno. Jean-Doris a rencontré Coletta car c'était son professeur su conservatoire. L'idée de faire un groupe est née de là. Ils y a une bonne cohérence dans le groupe. Ils qualifie le groupe comme une équipe fantastique. Le mélange de cultures, de nationalité apporte beaucoup au groupe. C'est normal aujourd'hui, le monde actuel est pour l'ouverture, tous les pays s'ouvrent.

00:13:50
Ils parlent des influences du groupe.
Il y a une sorte d'admiration de Simon et Doris pour Pizzorno et Coletta. Ils s'inspirent aussi de leurs cultures. Simon aime beaucoup Ray Charles et s'en inspire pour le chant. Pour Jean-Doris les influences sont Ray Lema et Papa Wemba.

00:15:43
Ils parlent des souhaits et envies pour le futur.
Ils aimerait être connu et reconnu à Fribourg, et aussi trouver un producteur. Ils aimeraient pouvoir véhiculer leur culture par la musique. Commencer à Fribourg, au canton de Fribourg et s'étendre ensuite. Ils aimerait être connus comme un groupe du canton de Fribourg.
Le message qu'ils aimeraient faire passer aux auditeurs c'est qu'ils soutienne Hanafree, et qu'ils puissent les aider dans leur problèmes financer et trouver un producteur.

Savary, Thierry

Interview de Georges Chelon

Interview du chanteur français Georges Chelon.

Enregistrée le 6 novembre à Lucens.

Georges Chelon voulait être diplomate ou journaliste. Il a participé à un concours à Grenoble en 64 car s'était acheté une guitare. Il a gagné, car c'était l'époque yéyé et il était à contre-courant.

00:00:50 - 00:01:25 : [Musique]

Après le concours il a fait un 33 tours. Et s'est installé durant les années 60, puis les modes ont changées et durant les années 70 il y a eu le déclin. Il a toujours fait de la scène. En ayant de moins en moins de succès sans s'en rendre vraiment compte car il aimait trop la scène

00:02:45 - 00:04:00 : [Musique]

Il pense qu’il a fait une carrière car il chante depuis longtemps, il a toujours vécu de la chanson, même s’il a connu des hauts et des bas, il fait une carrière.
Le monde de la scène a changé car avant c’était très amical, et ce qu’il présente n’est pas très compétitif sur le marché.

00:04:50 - 00:05:35 : [Musique]
Son public vieilli, mais il a aussi un public plus jeune par leurs parents peut-être, mais il aimerait qu'il y en ait plus. Il aimerait une reconnaissance de ces jeunes. Le but de la chanson maintenant ce n’est pas de se mettre à nu mais de faire un produit susceptible de marcher, donc s'il trouve le parolier, le son , le manager à la mode, on va le faire car le but c'est que ça marche. Son but n'est pas d'être idolâtré, même si à un moment les deux choses se sont rencontrées.

00:07:10 - 00:08:10 : [Musique]

Raconte des histoires un peu égoïstement dans ses chansons, mais à contre-courant, parce que ça le touche. Raconte des choses personnelles, et les gens s'y retrouvent. Une chanson ne peut pas être que pour soi, il y aura toujours des gens qui vont s'y retrouver. Une chanson sur l'amour c'est universel, mais qui ne chante pas des chansons d'amour? Hallyday, Cabrel? Lui parle d'amour, le véritable, universel, pas forcément l'amour d'une personne, l'amour en général. La haine c'est lié à l'amour, l'amour c'est ce qui nous fait avancer.

00:10:10 - 00:11:45 : [Musique]

Quand il fait une chanson, il se demande toujours si c'est lui qui les fait, car il se trouve inintéressant, il pense qu’il ne sait pas écrire. Mais il s'impressionne quand il fait une chanson, car les textes sortent...

00:12:30 - 00:13:30 : [Musique]

Il écrit des chansons simples, parfois il retient des choses, parfois non, puis il se lance dans l'écriture. C’est assez aléatoire

00:14:10 - 00:15:30 : [Musique]

Sur scène, il ne pense pas être assez imposant. Il les perd facilement. Il faut qu’il soit dans une bulle, et faire rentrer le public dans son univers. Il parle d’une lutte, d’un rapport de force sur scène avec le public, où il faut que chacun reste à sa place. Il critique le fait de parler sur scène. Il parle du fait qu’il se trompe régulièrement sur scène, et que cela l’humanise.

00:17:40 - 00:18:55 : [Musique]

Il aime les publics qu'on dit froids, car généralement c'est les plus chauds. Au moins il n'applaudit pas pour n'importe quoi. Il préfère un public dur, il y a plus de mérite.

Savary, Thierry

Interview de Michel Petrucciani

Interview de Michel Petrucciani, pianiste jazz, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage en solo à la salle Jolimont de Fribourg le 10.04.1991.

L'interview débute avec un morceau de jazz de Michel Petrucciani, et est entrecoupée de morceaux jazz de MP ou d'autres.
Parle de son parcours "assez long", il a débuté à 4 ans, puis a fait partie d'un trio familial, le Trio Petrucciani, surtout actif dans le sud de la France. A 16 ans rencontre Aldo Romano avec lequel il fait un disque, puis part à Paris et devient professionnel.
Après part aux USA à 18 ans, en Californie chez un ami. Il rencontre alors Charles Lloyd, il joue un peu avec lui, et Chalres Lloyd cherche à remonter un groupe et cherche un pianiste. Ils vont alors travailler ensemble pendant 5 ans.
Puis monte un trio, enregistre deux albums à NY. Il a fait en tout 25 disques.

00:06:30 - 00:10:45 : [interlude musical: " Mr KJ", de Michel Petrucciani]

Parle des solos, quelque chose qu'il ne fait pas beaucoup car est plus dans l'harmonisation mais c'est un exercice qu'il apprécie et en fait de plus en plus.

00:11:30 - 00:15:20 : [interlude musical: Solo de M. Petrucciani "Amalgame"]

Son premier disque, qui a changé sa vie. Parle de ses influences, des gens qu'il aime, et préfère parler des gens vivants. Meilleur pianiste pour lui Herbie Hancock, car il arrive tout faire, aussi bien du disco, du funk, du rock que du blues. Un peu ce que MP voudrait faire car il aime tout, et pense que mettre des étiquettes c'est un peu dépassé.

00:17:00 - 00:19:00 : [interlude musical: "Rock It", d'Herbie Hancock]

Parle de sa manière de composer. Il a besoin de projets concrets, de travailler sous pression. Il n'est pas un fou du travail. Il aime composer, mais il faut qu'il ait de la pression.
Il a deux enfants, et sa journée normal c'est de passer la journée à la maison avec ses enfants, surtout qu'il et souvent en tournée, il doit rattraper le temps perdu avec ses enfants.

00:20:15 - 00:21:00 : [interlude musical]

Parle de ses influences musicales: la musique classique, musique brésilienne, musique africaine, jazz africain.

00:22:00 - 00:24:40 : [interlude musical: "O Nano Oye", de Michel Petrucciani]

Quand il joue si se laisse aller a l'impiression que qqn d'autre joue pour lui, qu'il est possédé.
Ses rêves: plein de rêves, pour ses enfants, et il a encore plein d'idées de disques. Aimerait faire un album piano voix avec un chanteur.

00:26:00 - 00:30:20 : [interlude musical : "Get away Jordan", Take 6]

Petrucciani, Michel

Interview de Jil Caplan

Interview de Jil Caplan, chanteuse, par Thierry Savary.

Parle de ses débuts, avec Jay Alanski. Ils se sont rencontrés il y a 4 ans. Jil Caplan ne se destinait pas à la chanson, a fait une école de théâtre. A rencontré Jay Alanski qui lui a écrit des chansons et l'a beaucoup aidé. Elle dit qu'il a changé le cours de sa vie. Se sont rencontrés dans un studio d'enregistrement, avec des amis communs. Ont découverts qu'ils avaient beaucoup de goûts en communs au niveau littéraire et musical.
Le nouvel album, "La charmeuse de serpent", a été élaboré durant 3 ans. Son deuxième album, a pris plus de temps pour réfléchir, dire ce qu'elle voulait faire, quels instruments, etc. Elle voulait beaucoup d'instruments acoustiques, comme des violons, des guitares, des cithares.
Elle aime les instruments comme la cithare, le marimba, les sons inattendus, ils rappellent l'eau. Elle aime bien les effets un peu bizarres et changer un peu les sons, les rendre inattendus. Sa musique va être de plus en plus épurée, avec des sons toujours plus inattendus.
Journée type de studio. Jay et les musiciens arrivaient avant et se mettaient en place avant qu'elle arrive. Les enregistrements des voix n'ont pas été faits d'un coup, plusieurs prises chaque jour et cela permet de garder les meilleures prises.
Les odeurs invoquent pour elle des possibilités, l'encens la décontracte. Les odeurs peuvent être rassurantes.
Pour l'album, elle n'a subi aucune pression de la maison de disque. Elle était complétement libre.
Le mixage de l'album ne l'a pas vraiment intéressée, a donné son avis sur les versions finales, mais a quand même donné son avis. A pu choisir selon les impressions d'ensemble.
Elle travaille avec une équipe, elle a le contrôle de tout ce qu'elle fait. On lui propose des choses mais c'est elle qui choisit, son avis qui prime. L'essentiel c'est d'être d'accord, souvent l'enthousiasme aide à la prise de décision. Elle est aussi entourée de managers. Elle se sent très libre, pense que cela ne rime à rien de faire des concessions. Il faut être content de son propre travail.
Le métier de chanteur s'apprend? Elle a appris à se taire, elle a appris ce qu'il faut dire ou non. Elle a appris à se méfier et à attendre.
Elle n'a pas travaillé sa voix, car elle pense, à tort selon elle, qu'elle s'en sortira toujours. C'est un métier ou il faut sentir les choses. Ce qui l'intéresse c'est de chanter, de rencontrer des musiciens et faire de la scène.
La musique la touche plus que les paroles. Elle ressent l'émotion de la voix et de la musique.
Quand elle chante, les textes ne lui invoquent rien, mais quand elle écoute ses chanson oui. Quand elle chante, elle ressent seulement.
Elle est de nature rêveuse.
Il faut être solide pour faire le métier de chanteuse, cela demande de la force et il ne faut pas être trop sensible et avoir une vie équilibrée à côté du métier. Ce qui n'est pas facile car c'est un métier qui appelle au déséquilibre. Mais en même temps accepter d'être faible à certains moments, et accepter cette faiblesse c'est une force.
Ce qui lui plait le plus dans le métier c'est chanter, être dans un studio ou sur une scène. Elle aime aussi construire ses propres clips, les réaliser elle-même. Aime aussi penser et construire la forme de son spectacle.
Elle conseille aux jeunes qui aimeraient se lancer dans la chanson de travailler et d'être honnête.
Son plus grand bonheur dans sa carrière c'est quand elle a entendu la maquette de son deuxième album.
Il y a des gens qu'elle a choisi de ne pas revoir, car ils appartiennent au passé, et d'autres gens qu'elle voit encore depuis qu'elle est devenue chanteuse. Elle a de moins en moins d'amis, comme si elle s'enfermait de plus en plus. Mais cela ne découle pas de son succès.
Elle adore voyager, il y a trop de choses à voir. Son rêve serait de pouvoir habiter dans chaque pays du monde pendant un an.
C'est une personne qui sent beaucoup les choses, mais elle a appris à moins se laisser porter par ses émotions et plus réfléchir.
Il y a des gens qu'elle admire et respecte, mais elle apprécie surtout les histoires des gens. Aime peut-être plus rencontrer un inconnu.
Ne pourrait pas abandonner sa carrière pour un idéal, on peut concilier les deux. Malsain d'abandonner sa carrière pour quelqu'un. Si on est épanoui dans sa vie, on fait forcément attention aux autres. Quelqu'un d'égoïste c'est quelqu'un qui se cherche encore dans sa propre vie.
La musique a toujours fait partie de sa vie. Elle a eu trois grandes étapes: les Beatles, David Bowie et le punk. Elle pense qu'il faut vivre en harmonie avec la musique, en fonction de sa vie et ses émotions.
Trois vœux:
Avoir le don d'ubiquité, être à plusieurs endroits au même moment, pouvoir vivre plein de vies car une seule vie ne suffit pas.
Etre dans la peau d'un homme pendant une semaine, pour décrypter, pour connaître comment un homme ressens les choses.
Pouvoir se mettre dans le cerveau des gens.

Savary, Thierry

Interview d'Elmer Food Beat

Interview du groupe Elmer Food Beat.

Enregistrée lors de leur passage à la patinoire Saint-Léonard de Fribourg le 25.05.1991.

Interview entrecoupée d'extraits musicaux du groupe.

La vulgarité
On aime pas les mots crus. On chante de la gaudriole et des choses pas très sérieux mais il n'y a pas de mots vulgaires dedans. Provocation des machos, deuxième degrés.
Tradition française suivie mais sans s'en rendre compte, Rabelais, Pierre Perret. (extrait musical du ZIZI de Pierre Perret)
Beaucoup de gens en France ont écrit sur l'amour ou le sexe, mais ce n'était pas délibéré de suivre cette tradition française. Mais se distancie car ne se considère pas dans la gaudriole, un peu plus suggéré.
Les membres du groupe ne sont pas tous d'accord.

Les chanson "le plastique" et "Daniela"
Parle de leur titre "le plastique c'est fantastique". Un chanson délire, mais pas pour promouvoir quoi que ce soit. On eu une proposition d'une grosse boite de publicité pour faire un chanson de prévention contre l'alcool au volant. Ce n'est pas du tout ce qu'ils veulent faire, montre bine le décalage entre ce qu'ils veulent et ce que les gens perçoivent.
Parlent de leur titre "Daniela". Daniela n'existe pas réellement, mais existe pour beaucoup de gens, fantasme masculin. Il faut que ce soit sain.

Le groupe
Pas de chef dans le groupe, il y a des échanges. Se connaissent bien, communiquent. Se fait très naturellement.
Ont peu de vie privée, mais en ont une entre les membres du groupe car arrivent à s'isoler durant les tournées, mais c'est assez compliqué. Peu de vie privée avec leur famille.
Se voient même en dehors des tournées, sont pratiquement toujours ensemble.
Ont pu prendre des amis en tant que techniciens, donc ont encore élargi le groupe, sont pas 5 membres du groupe musiciens mais 12.
Permet d'atténuer les tensions car pas obligé de se croiser, évite les problèmes

Les femmes
Sont bien perçus par les femmes, ont de bons rapports avec les femmes. La plupart comprennent ce qu'ils veulent dire, que leur textes sont pour rire. L'attirance physique fait que se sent plus proche.
Leur réaction lorsque des femmes sont venues seins nus après l'un de leur concert pour se faire signer des autographes.
Pas assez de femme en politique, comme dans les autres domaines. Les femmes sont leur moteur. Aucun problème avec leur mères noi leurs copines.

Savary, Thierry

Interview de Satan et Adam

Interview en anglais de Adam Gossow et Satan (Sterling Magee), duo blues, par Thierry Savary et Anne Baecher.

Enregistrée lors du passage du duo au festival de rue Buskers festival de Neuchâtel, le 11 ou le 17 août 1991.

Comment s'est fait leur rencontre. Il se sent rencontrés en 1996, alors qu'Adam était un musicien de rue en Europe. Puis il est retourné à NY. Il a trouvé un trtavail et un jour il était à Harlem, et a entendu quelqu'un jouer. Il est sorti de sa voiture et a demandé qui c'était. Tout le monde lui répondait que c'était Satan, comem si cela était évident. Il a demandé s'il pouvait prendre son harmonica et il est venu jouer le lendemain. Ils ont joué ensemble et il se sont tout de suite entendu.
Satan parle de pourquoi s'appelel ainsi.
Il parle de sa vie à Harlem, il a beaucoup de respct pour ce quqrtier. On parle beaucoup de problème d'armes à feu, mais on ne le voit pas tasnt que ça. Tout le monde mérite le même respect.

Adam est autant un auteur de texte qu'un musicien. Il écrit actuellement une nouvelle, il a un diplôme de Princeton. Satan l'a aidé a "parler le langage du blues". Très différent d'apprendre la cultre que d'apprendre à jouer le blues. Il doit apprendre à dépasser le cerveau et laisser le corps parler.

Il n'y a pas de leader car en ce qui conerne la musique c'est Satan, et le business c'est Adam qui gère. Satan chante la plus grande partie des chanson. Ce sont des amis, il n'y a pas de chefs si on est amis.

Satan parle de sa vision de la spiritualité, il pense que tout est physique plutôt que spirituel.

Satan est très connu à NY. Il pense que chaque personne doit respecter les autres comme ses frères ou comme une mère.

Satan hait la religion, car il n'y a pas de justice.

Au début Mister Satan travaillait seul, qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Adam? Il n'aurait jamais joué seul dans Harlem. La première fois qu'ils ont joué ensemble, il y a eu tout de suite du public, des gens qui l'encourageaient. Il est connu maintenant. Ils ont une place spéciale pour jouer à Harlem, ils jouent en face d'une compagnie de téléphone et d'un musée. Ils peuvent jouer aussi fort qu'ils veulent, même si ne gagnent pas beaucoup. Ils jouaient à cet endroit quand les membres du groupe U2 sont venus. Adam portait un chapeu de cowboy. Ils ne savaient pas qui étaient ces gens habillés en noir avec leur caméra. Ils les ont appelés un an après pour savoir s'ils pouvaient utilisé les images pour leur film.

Satan a peur de l'avion. Mais ils sont déjà venus en Europe un an avant, en Angleterre et en Ecosse.

Ils parlent ensuite du problème de la drogue à Harlem

Ils parlent du rap, ils aiment ça, car il y a un bon rythme.

Adam aime la manière de jouer de la guitare de Satan, car il joue de la manière de Mississipi, et du funk. C'est un mélange de blues, jazz, punk et rap. Même si Adam n'aime pas le rap ni le blues traditionnel de Chicago car il trouve que tout le monde joue de la même manière. Il faut faire du blues contemporain. Il faut connaitre les tradition mais aussi innover.

Satan n'aime pas trop voyager. Il a oué plus jeune jusqu'à ce que king XX meurt. Il est devenu mécanicien. Puis il est parti au Missisippi, et après 7 ans sans jouer de la guitare, il a rencontré qqn qui lui a redonné goût.

Satan et Adam se comprennent musicalement. Satan ne jouerait pas avec quelqu'un d'autre. Ils ne répètent pas, il sentent.

Jouer dans la rue permet d'avoir une grande proximité avec le public. Le public américain est plus réceptif qu'en Europe, les noirs américain encore plus, La réponse du public est immédiate.

Leur producteur s'appelle Rachel Farel. Elle voulait les enregistrer en studio. Ils ont enregistré mais avec le même matériel qu'ils utilisent dans la rue.

Savary, Thierry

Interview de Taj Mahal

Interview de Taj Mahal, musicien blues américain, par Thierry Savary, journaliste.
Réalisée durant l'été 1991, ou lors du passage de Taj Mahal à Fri-Son en octobre 1991.

Parle de son gout pour le voyage, de ce qu'il aime en Suisse, de ses activités de producteur, de son choix de travaille avec un petit label plutôt qu'un major. , de sa collaboration avec d'autres personnes pour l'écriture des textes de cet album et du fait qu'il écrive pour d'autres.
Taj Mahal explique comment il a appris à jouer du piano, de la guitare et du banjo.
Puis ils parlent de ce que représente la musique pour lui.
Du fait qu'il viennent d'une île, et que cela le rend plus indépendant.
Taj Mahal parle ensuite de l'évolution de la musique, du blues, de l'importance de la communication qui s'oublie souvent dans la musique pop et rock.

Savary, Thierry

Interview de David Sanborn

Interview en anglais de David Sanborn, saxophoniste américain, par Thierry Savary.
Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz Festival en 1991.

David Sanborn évoque le fait qu'il aime beaucoup de Montreux Jazz festival. Il parle aussi de son nouvel album, qui n'est pas vraiment jazz mais plutôt groove. David Sanborn pale de sa manière de composer, puis de sa perception du saxophone. Quand on lui dit qu'il est considéré comme un des plus grand joueurs de saxophone, il n'est pas du tout d'accord et cite de nombreux autres musiciens.

Savary, Thierry

Interview de Les Maracas

Interview de Caroline du groupe Les Maracas, par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'un passage du groupe à Lausanne.

Explique qui sont Les Maracas, qui sont les 5 membres, comment s'est formé le groupe originaire de Montpellier. Caroline raconte comment s'est fait le passage vers le professionnalisme, comment fonctionne la dynamique du groupe. L'interview aborde aussi les influences musicales du groupe et leur processus de composition. Caroline raconte aussi comment se prennent les décisions au sein du groupe, et on évoque aussi le succès grandissant des Maracas.

Savary, Thierry

Interview de Gildas Arzel

Interview de Gildas Arzel par Thierry Savary.

Enregistrée lors d'une tournée avec Jean-Jacques Goldman.

Gildas Arzel parle de son premier album Solo, intitulé "gens du voyage". Il explique le choix du titre et les thématiques abordées dans les morceaux. Il parle de ses influences, ses origines bretonnes, mais aussi de Marseille où il a toujours vécu. Parle de ses processus de composition, et de l'importance de la scène. Parle de Jean-Jacques Goldman, dont il fait la première partie. Gildas Arzel a beaucoup voyagé, et ces expériences influencent sa musique, mais il ne pense pas pour autant faire de la World Music. Parle du groupe Canada dont il était membre auparavant, de la différence entre être membre d'un groupe et chanteur solo accompagné d'un groupe. Thierry Savary lui demande quels seraient ses projets futurs, les personnes avec lesquelles il aimerait travailler.

Savary, Thierry

Interview de Flying Pickets

Interview en français et en anglais de Flying Pickets par Thierry Savary.

Enregistrée en festival (un autre concert en fond sonore)

Parle de leur amour de la scène, de la différence entre enregistrer en studio et se produire en direct. Comme ils se produisent sans instrument et sans micro ils peuvent se produire n'importe où.
Dernier album qui reprend d'autres artistes, les qules ont déjà rentcontrés, lesquels ont envie de rencontrer. C'et toujours flatteur pour un artiste d'être repris pas quelqu'un d'autre. Le groupse s'est formé car les membres aimaient se chanter leur chansons préférées, mais aucun ne jouait d'un instrument, et peu à peu ils sont devenu un groupe, et sont assez uniques car il existent peu de groupe a cappella. Parlent de leurs influences musicales, beaucoup d'influences anglaises, et de plus en plus américaines.

Savary, Thierry

Interview de Moody Blues

Interview de Justin Hayward et John Lodge du groupe de rock anglais Moody Blues, par Thierry Savary.

Enregistrée lors de leur passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Ils expliquent que c'est la première fois qu'ils jouent au Montreux Jazz et que c'est très important pour eux car c'est un événement important. Ils se réjouissent de jouer.

Les Moody Blues existent depuis plus de 20 ans. Ils ont eu une vie passionnante, ils sont connus et on ont tourné dans le monde entier.
Ils ont eu beaucoup de succès auprès des jeunes aux USA durant les 5-6 dernières années. Ils ont donc un public plus jeune.
Leur public est peut-être même plus jeune maintenant qu'au débuts.

00:02:45
Ils parlent du processus de composition d'une chanson. Les meilleurs chansons arrivent quand on a l'esprit calme et en paix.
Les nouvelles technologies peuvent apporter à la musique, mais la musique doit rester le plus important.

00:03:55
Tout leur dernier album pourrait être joué en acoustique.
Ils pensent que la nouvelle génération est sensée développer de nouvelles techniques. Les Moody Blues ont toujours étét un groupe live. Il est important d'être un groupe live pour commencer.

00:05:05
Ils sont toujours intéressés à aider de nouveaux talents. Par exemple John a produit le groupe Trapeze qui a beaucoup de succès.
Pour être un vrai artiste il faut être prêt à travailler, écrire ses propres chansons et développer un style propre..

00:06:00
La musique a apporté beaucoup dans leur vie et aussi de la tristesse. Mais il ne sert à rien d'avoir des regrets.

00:06:45
Leur album "Keys of the kingdom" est l'expression de la manière dont le groupe perçoit la musique et les relations. L'importance de la musique dans leur vie. La musique est la clé du bonheur.

00:07:27: 3 voeux: que leur concert se passe bien, que les gens dans le showbusiness disent la vérité et que les gens soient heureux.

Savary, Thierry

Interview de Tori Amos

Interview de la chanteuse américaine Tori Amos par Thierry Savary.

Enregistrée lors de son passage au Montreux Jazz festival en juillet 1991.

Tori Amos parle du fait de jouer au Montreux Jazz. Elle est très surprise et très honorée.

00:00:42
Elle joue au piano depuis son enfance, avant même de savoir marcher.
Elle ne vient pas d'une famille de musiciens, mais elle a grandi entourée des disques de sa mère. Elle rejouait au piano tout ce qu'elle entendait. Elle ensuite allée au conservatoire de ses 5 à ses 11 ans. Elle commencé dans les clubs à 13 ans.

00:02:20
Tori Amos ne pense pas que les études soient importantes, sauf si on pense pourvoir en retirer quelque chose. Elle pense apprendre en écoutant. Elle est très fan de Jimmy Hendrix. On peut étudier mais pourquoi faire la musique des autres alors qu'on peut faire la sienne

00:03:30
Elle a joué avec un groupe, mais ça n'a pas vraiment marché. Et quand elle était mal psychologiquement elle s'est remise au piano voix. Ce ne serait pas utile pour elle de jouer dans un groupe.
Elle pense que c'est super ce qu'on peut faire avec les programmes et les technologies mais ce n'est pas pour elle. Le piano est son instrument.

00:05:25
Elle ne pense pas trop au futur, elle préfère être dans le présent car il se passe tellement de choses. Elle essaie de plutôt vivre chaque jour, finir son album et se concentrer là-dessus

00:06:10
Elle est toujours nerveuse avant de jouer mais elle est plus excitée que nerveuse. Elle aime plus jouer que ce qu'elle est nerveuse.

00:06:45
3 vœux: que tout le monde voie le film "La petite sirène" qui est son film préféré, que tout le monde passe une merveilleuse nuit d'amour et que la terre continue d'exister.

Savary, Thierry

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