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Interview de Boris Santeff

Interview de Boris Santeff, chanteur, [par Jean-Michel Probst].

Enregistrée lors de son passage à l'Entracte de Denezy le 04.04.1992

Interview entrecoupée d'extraits de spectacles.

Besoin de développer l'imaginaire car la vie est pas belle.
Aime la scène, aimerait pouvoir chanter tous les jours.
Il parle très bien anglais, et aimerait faire une carrière internationale.
Auteur très irrévérencieux.

Santeff, Boris

En direct du Jazz Parade - interviews de Trilok Gurtu et Valérie Lou

Emission en direct.

Interviews du percussionniste indien Trilok Gurtu et de la chanteuse romande Valérie Lou, enregistrées en direct de la Jazz Parade, le 22 juillet 1994.

00:00:13 - 00:01:15 : [Extraits de la météo et journal des marchés financiers]

00:01:15 - 00:03:05 : Introduction de l'émission en directe du Jazz Parade
00:03:05 - 00:05:50 : [Chanson de Valérie Lou]

  • 00:06:00 - 00:16:20 : Interview de Trilok Gurtu
    La journaliste explique qu'il est le fils d'une grande chanteuse indienne Shobba Gurtu.
    Il explique qu'il n'arrête pas d'apprendre des choses sur la musique depuis son enfance.
    Il jouait des compositions de Miles Davis, et des œuvres de John Coltrane dans les hôtels de Bombay. Il avait l'habitude de jouer de tout.

En 1989, il a joué avec le John McLaughlin Trio, pendant plus de 4 ans.
Avant cela il jouait avec un groupe appelé Oregon. John l'a entendu jouer sur un projet avec Charly Mariano. Il l'a entendu jouer dans un festival en Allemagne et il a voulu jouer avec lui. Il a choisi de faire ses propres choses et de passer du temps avec sa famille. Mais il jouera peut-être encore un jour avec John

00:09:20
Il explique que s'il aime quelque chose il le fait. Il ne peut pas dire qu'il a tout fait, car la musique est toujours en train d'évoluer, on apprend toujours. Il fait aussi de la musique classique indienne.

00:10:00
La journaliste le questionne sur le fait que l'on dit qu'il a vécu dans ses vies précédentes en Afrique, au Brésil, aux Caraïbes et en Chine.
Il explique qu'il est né à Bombay et qu'il est autodidacte. Il ay passé du temps au Zaïre. A New York il a fait de la musique africaine. Il y a un danseur qui voulait que Trilok l'accompagne. Il ne sait rien sur ce qu'on a écrit sur lui, il aimerait déjà apprendre vivre cette vie.

00:11:50
L'instrument en tant que tel importe peu, le plus important c'est la musique. Avant il s'exerçait beaucoup, maintenant il ressent juste la musique. Il est toujours en train d'apprendre. Maintenant il sait que tout ce qu'il fait est de la composition. Mais il y a toujours un message. Quand on est dans un concert et qu'on s'arrête pour laisser les autres jouer cela a aussi un sens.
En Inde, il y a un langage des percussions. Sans le langage ils sont perdus, il a besoin de chante, de parler avec son instrument il est perdu.

00:13:55
On l'appelle le sorcier du rythme, dit Véronique.
On lui a déjà posé cette question. C'est parce qu'avant il n'avait pas d'instrument, juste un tabla et des timbales. Maintenant il a tout mis ensemble, c'est pour cela qu'il s'assied. Ça lui est venu naturellement.
Il a joué avec beaucoup de gens.

00:15:12
Il aimerait jouer de la bonne musique ce soir. Il faut qu'il soit heureux pour pouvoir la donner aux gens.
Son rêve le plus fou: le rêve n'est pas la réalité, donc il ne veut pas rêver mais être éveillé, conscient.

00:16:30 - 00:18:45 : [Chanson de Valérie Lou]

  • 00:19:00 - 00:27:30 : Interview de Valérie Lou

La journaliste rappelle le parcours de Valérie Lou.
Valérie Lou explique que les choses sont allées très vite. Elle est arrivée sur une scène et elle ne s'arrête plus. Elle aime dire qu'elle est née il y a 4 ans, une deuxième naissance. Pas uniquement pour la musique. Elle a découvert le monde de la musique, tout ce qui accompagne ce monde.

00:20:30
Valérie Lou explique qu'elle est en train de faire un nouveau spectacle. Elle pense qu'elle disparaitra quand elle n'aura plus rien à dire. Il y a quelques années elle s'est fait surprendre par le succès, maintenant elle a pris un peu de bouteille, elle est plus sereine et plus confiante.

00:21:40
Elle a la chance de fréquenter deux milieux, celui de la chanson et celui du jazz familial. Elle ne fait pas du jazz pur. Elle sera accompagnée pour le concert du soir par des musiciens de jazz, Christophe Tiberghien au piano, Jean-Luc Lavanchy à la batterie, Denis Favrichon à la basse et Franco Scalisi à la guitare.

00:23:00
La journaliste souligne la complicité des artistes suisses.
Valérie Lou explique que la Suisse est petite, c'est pour cela que les bons musiciens se croisent souvent, qu'ils travaillent ensemble. Il y a beaucoup de musiciens qui s'ouvrent à d'autres domaines. Si les gens sont ouverts et qu'ils ont des qualités, elle pense que c'est logique qu'ils se retrouvent.

00:24:21
La journaliste l'interroge sur son amour des mots.
Valérie Lou pense qu'il faut retrouver le sens du mot, que l'on a tendance à oublier. Elle parle de Nougaro et de MC Solar qui arrivent à mettre des mots sur des mélodies pour essayer d'ouvrir l'esprit.

00:25:14
La journaliste cite une phrase de Valérie Lou et l'interroge sur son troisième album
Elle parle de son troisième album, elle a voulu d'abord le faire sur scène plutôt que de commencer par le disque. C'est une bonne expérience car cela met les choses en place. Le disque est donc presque prêt, elle doit en discuter avec sa maison de production à Paris. Le spectacle de ce soir reprend une partie de l'album.

Son vœu le plus cher pour ce soir: il y a une phrase où elle se trompe toujours, elle aimerait arriver à la dire.

Pour le futur?
Aller le plus loin possible, être reconnue et pouvoir faire sa musique comme elle le veut.

00:28:00 - 00:28:50 : [Musique]

Vonlanthen, Véronique

Spéciale festival du rire "La Mâchoire d'or"

Emission spéciale sur le programme du festival "Mâchoire d'or" de Montreux par Jean-Michel Probst, le 02.03.1994.

00:00:01 - 00:00:15 : [Introduction de l'émission par Michel Courtemanche]

Jean-Michel Probst présente la première soirée de la cinquième édition du festival "Mâchoire d'or". Première soirée qui met le Québec à l'honneur et présentée par Cuche et Barbezat.

00:01:25 - 00:02:40 : Interview de Cuche et Barbezat par Jean-Michel Probst

Cuchet et Barbezat explique qu'ils ont participé au festival Juste pour Rire à Montréal, et que la décision de cette soirée québécoise a été prise dans ce cadre-là. Ils sont allés plusieurs fois au Québec, c'est pour cela qu'ils ont été choisis par le directeur du festival Grégoire Fuhrer pour présenter cette soirée. Ils ont de nombreux contacts et amis dans les humoristes québécois.

00:02:40 - 00:03:35 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst interviewe l'humoriste québécois François Massicotte.
François Massicotte explique comment il est venu à l'humour.

Cuche et Barbezat expliquent qu'ils vont aussi danser sur scène lors de la soirée. Leur chorégraphe parle de la mise en scène, de ce qui va être mis en avant pour faire rire.

Jean-Michel Probst parle de Roland Magdane, aussi présent su festival.

00:05:35 - 00:07:45 : [Extrait de spectacle]

Grégoire Fuhrer, directeur du festival explique que lorsque le festival début il angoisse, car son travail est terminé.
Il explique que depuis 5 ans, il a pu voir que l'humour est un marché en développement. Il parle de faire du festival de montreux un festival ancré dans le marché du rire.

Probst, Jean-Michel

Spéciale "Festival du rire" de Montreux

Emission spéciale sur le programme du sixième "Festival du Rire" de Montreux par Jean-Michel Probst, le 03.05.1995.

Jean-Michel Probst présente la soirée "Mondialement Suisse" du dimanche 30 avril 1995.

00:00:45 - 00:02:35 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst reçoit Virginie Lemoine et Laurent Gerra. Ils parlent de Michel Drucker, qu'ils remercient car il leur laisse une grande liberté.

Jean-Michel Probst reçoit Bouillon. Bouillon parle du fait de jouer sur une grande scène. On ne sait jamais comment le public va réagir. Ils parlent de la soirée "Mondialement Suisse".
Silac parle du fait de jouer dans des grandes salles. Il a l'habitude à la suite de ses tournées au Canada.

Bouillon et Silac font un petit sketch improvisé.

00:06:30 - 00:08:05 : [Extrait de sketch]

François Silvant parle du fait d'avoir une soirée d'humour francophone.

00:08:40 - 00:11:25 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst parle d'Yves Lecoq et André Lamy.

00:13:20 - 00:14:15 : [Extrait de sketch]

André Lamy parle de son nouveau spectacle, et de l'imitation. Il voulait revenir à quelque chose de plus intimiste. Il parle d'évolution.

00:15:45 - 00:18:15 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst parle de la soirée "Amours de femmes, femmes d'humour", le 29 avril.

Sylvie Joly parle de l'humour des femmes, elle pense qu'il n'y a pas de ségrégation dans l'humour.
Elle parle des sketches qu'elle a choisis pour cette soirée, et de la difficulté de reprendre des anciens sketches.

00:20:35 - 00:22:45 : [Extrait de sketch]

Yves Lecoq a présenté la soirée féminine. Il explique qu'il préfère les femmes comiques. Il imite souvent des femmes. Il parle de Zouk. Il parle de l'importance des mimiques chez Zouk.

00:24:55 - 00:25:45 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst présente les quatre premières soirées du Festival, qui ont fait le tour du monde.

00:26:50 - 00:27:50 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst parle de François Rolin.
François Rolin parle de montres.

00:28:55 - 00:30:00 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst parle de l'humour suisse avec Thierry Romanens et la Compagnie des Degrés-de-Poules

00:30:15 - 00:31:40 : [Extrait de sketch]

Thierry Romanens parle du fait de jouer à l'Auditorium Stravinski. Il parle du fait d'être en première partie d'humoristes, qui n'ont pas forcément le temps de voir leurs premières parties.

00:33:25 - 00:34:20 : [Extrait de sketch]

Thierry Romanens et les Degrés-de-Poules parlent de leurs chaussures.

Jean-Michel Probst parle de l'humour de François Rolin, Marc Jolivet ou encore François Pirette.

00:39:10 - 00:41:50 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst parle d'Hervé Devolder, découvert au Comedy Club.

00.42:15 - 00:43:50 : [Extrait de sketch]

00:44:15 - 00:46:45 : [Extrait de sketch]

Jean-Michel Probst présente la dernière soirée du Festival du Rire de Montreux, du vendredi 5 mai.
Il parle de Jean-Jacques Vannier

00:48:10 - 00:50:45 : [Extrait de sketch]

Jean-Jacques Vannier parle de la différence entre sa personnalité sur scène et dans la vie. Il est très calme dans la vie. Sur scène il y a une énergie supplémentaire, car il faut faire passer des choses.

00:52:30 - 00:53:30 : [Extrait de sketch]

Sophie Forte parle de son humour sur scène, un humour noir. Elle explique que le décalage entre son humour et son physique ajoute au comique.

00:54:25 - 00:57:45 : [Extrait de sketch]

Sophie Forte parle de son expérience à Montreux, où elle a joué 3 soirs. Elle a beaucoup aimé.

00:58:30 - 01:01:15 : [Extrait de sketch]

Probst, Jean-Michel

L'Odyssée du rire

Interview d'humoristes et comédien.nes, répartie sur la semaine.
Diffusion quotidienne.
Reprise de la totalité de l'interview le samedi.

Probst, Jean-Michel

Jacques Bodoin

Interview de l'imitateur et chanteur français Jacques Bodoin par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:01:13 : Générique de l'Odyssée du Rire et introduction de l'invité par Jean-Michel Probst.
00:01:13 - 00:04:00 : [Extrait de sketch de Jacques Bodoin]

Jacques Bodoin parle de Philibert, son personnage le plus connu, et explique comment il est né. Il explique qu'il a eu un accident et s'est retrouvé en clinique. Gilbert Cesbron, l'auteur et directeur artistique de Radio Luxembourg l'a appelé pour prendre de ses nouvelles. Il lui a demandé de travailler pour lui depuis l'hôpital. Il a pensé au personnage de Philibert à l'hôpital.
Ils ont essayé, et l'émission a duré 20 ans.
Il explique que les intellectuels se sont souvent moqués du personnage.

00:06:20 - 00:09:25 : [Extrait de sketch]

Jacques Bodoin parle de la différence entre l'esprit et l'humour. L'esprit consiste à rire au dépend d'un tiers, et l'humour à rire de soi-même.

00:10:15 - 00:12:30 : [Extrait de sketch, chanson]

Jean-Michel Probst introduit la deuxième partie de l'émission.

00:13:00 - 00:15:00 : [Extrait de sketch]

Jacques Bodoin parle de l'affrontement du public. Il explique que le public n'est jamais le même. Il parle de la diversité des gens dans le public. Il faut arriver à faire quelque chose pour tout le monde. Il y a des procédés élémentaires, mais sinon il faut écrire pour être entendu. Il parle de générosité de l'artiste. Il parle des artistes généreux ou en creux. Il faut aimer les gens pour faire ce métier. Il parle des gens qui viennent lui parler.

00:18:35 - 00:23:05 : [Extrait de sketch]

Jacques Bodoin parle de la vie, du fait d'essayer de franchir les obstacles, car chaque expérience est source de découverte. Il parle de son expérience dans le chant lyrique ou le jazz. Il parle du jazz. Il parle des périodes artistiques. Il parle de la période artistique des années 30 aux années 60. Il s'est intéressé à tout.

00:25:20 - 00:27:45 : [Musique, Jacques Bodoin]

Probst, Jean-Michel

Michel Lagueyrie

Interview du comique français Michel Lagueyrie par Jean-Michel Probst.

Enregistrée à l'occasion de la sortie de son spectacle "Ma famille disjoncte", en 1991.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:00:25 : Générique de l'Odyssée du Rire et introduction de l'invité par Jean-Michel Probst.

Michel Lagueyrie explique qu'il vient tester ses spectacles sur le public suisse.
Il donne ses impressions avant la première de ce spectacle. Il est nerveux.

00:02:25 - 00:04:45 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle du fait de tester un spectacle sur le public.
Michel Lagueyrie explique que c'est important de faire des tournées de rodage pour les spectacles. Cela amène de bonnes et mauvaises surprises, et permet de faire des réglages.
Il pense que les spectacles pourraient être modifiés à l'infini, mais il faut décider au bout d'un moment que le spectacle est abouti.

00:06:30 - 00:09:20 : [Extrait de spectacle]

00:09:25 - 00:10:00 : [Michel Lagueyrie s'adresse aux auditeurs]

Michel Lagueyrie parle de Raymond Devos qui modifie constamment ses spectacles et qui fait des tournées de rodages de plusieurs années avant de retourner à Paris. Il pense que sa génération a tendance à changer beaucoup de choses. Il parle de conseils que lui a donnés Raymond Devos. Il pense que c'est important de garder des sketches chers au public.

00:11:15 - 00:12:00 : [Extrait de sketch, Raymond Devos]

Jean-Michel Probst souligne qu'il existait avant la nouvelle génération des humoristes.
Michel Lagueyrie explique qu'il a été révélé par l'émission de Bouvard, même s'il avait fait d'autres choses avant. Mais il fait partie d’un groupe qui a fait bouger les choses et évoluer l'humour. Il parle de Coluche.

00:13:10 - 00:13:25 : [Extrait de spectacle]

Michel Lagueyrie parle de ses débuts en 1975. Il faisait de petits sketches. Cela a évolué pour arriver à un spectacle plus long.

Jean-Michel Probst lui parle des fils rouge dans son spectacle.
Michel Lagueyrie explique que sur le dernier spectacle c'est la famille, ce qui lui permet de parler de sujets avec des yeux de différentes générations.

00:14:45 - 00:19:13 : [Extrait de spectacle]

Probst, Jean-Michel

Eric Le Roch

Interview de l'humoriste français Éric Le Roch par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:00:50 : Générique de l'Odyssée du Rire et introduction de l'invité par Jean-Michel Probst.
00:00:50 - 00:02:35 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle des jeux de mots dans son spectacle.
Éric Le Roch explique qu'une grande partie de son spectacle est basée sur les mots, mais il y a aussi une partie visuelle car il est comédien.

Jean-Michel Probst lui demande s'il est influencé par Raymond Devos ou Pierre Dac.
Éric Le Roch explique qu'il aime beaucoup ces humoristes qui ont joué avec les mots, mais ce ne sont pas eux qui l'ont influencé. Il est plutôt influencé par Alex Métayer. Il s'est dirigé vers les jeux de mots au fur et à mesure de la pratique.

00:04:40 - 00:07:10 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui demande ce qui prime chez lui entre les mots, l'humour et le théâtre.
Éric Le Roch explique que rien ne prime. Il essaie juste de faire ce qu'il aime.

00:08:05 - 00:11:00 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui demande si à l'école déjà il était attiré par les mots.
Éric Le Roch explique qu'il avait de la facilité pour la rédaction. Il a un bon souvenir de ses études mais il n'aimait pas vraiment cela, et faisait le minimum. Il pense que l'on peut travailler plus rapidement et avec plus d'imagination dans le français. Il adore l'absurde. La littérature peut amener le rêve et l'absurde, contrairement aux mathématiques.

00:12:45 - 00:15:35 : [Extrait de spectacle]

Éric Le Roch explique qu'il met entre 1heure et 1 heure trente pour écrire un sketch. Après il le retouche. Mais si le sketch ne vient pas rapidement il ne le conserve pas.

00:16:30 - 00:19:25 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de son sketch "Le mot de la fin", un sketch adapté aux grandes salles.
Éric Le Roch explique que dans une grande salle, le sketch prend tout son sens. Il est content de finir le spectacle avec ce sketch.
Jean-Michel Probst en parle comme d'un bouquet final.
Éric Le Roch explique qu'il voulait finir avec un sketch qui représente le spectacle dans son ensemble.

Probst, Jean-Michel

Michel Boujenah

Interview du comique français Michel Boujenah par Jean-Michel Probst, et une journaliste.

Enregistrée à l'occasion de son passage à Bulle le 19.12.1991 avec son spectacle "Elle et Moi", avec des extraits enregistrée en juin 1989.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:00:45 : Générique de l'Odyssée du Rire et introduction de l'invité par Jean-Michel Probst.

Michel Boujenah parle de son spectacle "Anatole", qu'il a brulé car il était trop mauvais. Il a tout détruit. Il ne reste que la musique du spectacle. Le spectacle a été joué pendant un an. Il a compris alors que le spectacle était mauvais. Il a même vu des gens s'endormir.

Jean-Michel Probst a rencontré Michel Boujenah en juin 1989, lors du spectacle "L'ange gardien".
Michel Boujenah explique qu'il fallait qu'il sorte du spectacle précédent, "Les Magnifiques", et de la Tunisie. Il parle de sa culture, de ses racines. Il fallait qu'il arrive à en sortir en termes de création. Il avait besoin de parler de solitude, de mal de vivre, des problèmes actuels.

00:03:30 - 00:05:35 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique qu'il aime être sur la route, sur scène. Il a besoin de ça.
Jean-Michel Probst parle de la collaboration de Michel Boujenah avec Smaïn.

00:06:20 - 00:09:20 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique que ce qui le fait rire c'est le désespoir. Il prend l'exemple de son sketch sur les jeux télévisés.

00:09:55 - 00:11:35 : [Extrait de spectacle, avec explications de Michel Boujenah sur les personnages et le désespoir]

Michel Boujenah explique que dans son spectacle il dit justement qu'il n'y a pas que "Elle et Moi". Il parle du fait de ne plus avoir de rêve.

00:11:25 - 00:13:50 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah parle du couple. Il n'a pas un discours sur le couple. Son travail c'est d'être clown, d'inventer des histoires.

00.14:30 - 00:18:05 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique qu'il ne montre pas le couple mais un couple. Il montre deux personnages. Il parle de la femme qui tombe enceinte et du fait qu’ils ne font plus rien d'autre.

00.18:40 - 00:20:50 : [Extrait de spectacle]

Le journaliste lui demande si son passage au théâtre lui a donné ce qu'il voulait.
Michel Boujenah explique que le passage par Molière lui a appris la rigueur. Avant, il lui arrivait d'aller dans tous les sens, parce que sur scène il est comme un enfant. Il pense que la rigueur est importante.

00:22:15 - 00:23:10 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique que l'autre leçon de Molière, que l'on retrouve dans ses grandes pièces, c'est qu'il va très loin dans ce qu'il dit sur le monde. Mais quand un personnage va très loin dans ce qu'il dit, l'autre personnage tourne cela à la dérision. Il a essayé de s'en inspirer.

Le journaliste lui parle de l'humour et du sérieux dans "L'ange gardien". Il souligne que Michel Boujenah connaissait Molière avant de faire du one man show.
Michel Boujenah explique qu'il a fait du théâtre bien avant de faire de l'humour. Mais il pense que de travailler sur Don Juan lui a permis de découvrir des choses, une manière de dire des choses.

00:25:30 - 00:29:15 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle d'un spectacle avec Guy Bedos et Smaïn.
Michel Boujenah explique que la soirée a été formidable. Ils n'ont répété que 2heures pour le spectacle. Il a appris le texte en 1 semaine.

00:30:20 - 00:34:30 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique que c'est très rare que les comédiens arrivent à faire "un bœuf", comme les musiciens. Ils l'ont fait ce soir-là à l'Olympia. Ça a été une soirée exceptionnelle, d'autant plus que c'était une soirée contre le racisme. Il explique que le chiffre 3 est important pour lui.

00:35:10 - 00:36:25 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah raconte qu'on l'accuse souvent de ne parler que de lui. Il y a une grande mode du social. Mais quand il parle de lui, il ne parle que des autres. Les gens ne viendraient pas sinon. Le fou, le clown est comme nous, et il nous rassure. Il parle du clown qui tombe et qui se fait mal, mais on sait qu'il va se relever alors on peut rire. Si le clown tombe et qu'il se blesse vraiment, on ne rit plus du tout. Il aimerait que les gens comprennent que cela fait mal, mais rient, et que les gens comprennent que l'on est toujours entre les deux. Il parle de son spectacle "L'ange gardien". Il adore quand les gens rient quand c'est douloureux, mais triste en même temps.

00:39:35 - 00:44:45 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah parle de Charlie Chaplin. Il raconte qu'il l'a vu une fois de près. Il explique qu'il l'a découvert enfant, et que Chaplin exprimait ce qu'il avait en lui, la contradiction du rire aux larmes. Il s'est rendu compte plus tard qu'il fallait qu'il fasse cela.

00:45:45 - 00:46:25 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique qu'il fallait qu'il fasse comme Chaplin, sauf qu'il le fait moins bien.
Il rêve qu'un jour on dise de lui que c'est un grand clown. Il rêve de faire un grand spectacle qui touche beaucoup de monde.

00:47:20 - 00:48:30 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah parle de son spectacle Don Juan, et des discussions avec les gens. La Guerre du Golfe débutait mais personne n'en parlait. Les gens ne parlaient que de leurs relations. Il pense que c'est grave. Pour lui, le plus important dans Roméo et Juliette ce n'est pas le couple, mais la guerre entre deux familles, la haine, la lutte pour le pouvoir.

00.49:55 - 00:52:20 : [Extrait de spectacle]

Michel Boujenah explique qu'il a fait 25 dates en 27 jours. C'est un fou de travail.

00:52:55 - 00:56:20 : [Extrait de spectacle]

Probst, Jean-Michel

Olivier Lejeune

Interview du comique et chanteur français Olivier Lejeune par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:00:29 : Générique de l'Odyssée du Rire.
00:00:30 - 00:01:35 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst parle des débuts d'Olivier Lejeune.
Olivier Lejeune explique avoir débuté 18 ans auparavant, avec un album de chansons. Il explique qu'il prépare un nouveau disque pour les prochaines présidentielles.

00:02:55 - 00:03:30 : [Extrait de sketch]

Olivier Lejeune parle des chansonniers et des humoristes. Il parle de Raymond Devos ou de Pierre Palmade. Il parle d'une génération d'humoriste qui traite de l'actualité comme des chansonniers, mais on ne les appelle plus ainsi.

00:04:40 - 00:05:25 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune parle de ce qui l'a poussé sur scène. Il pense que quand on a un désir de création, il s'exprime par les opportunités de la vie. Il parle de ses débuts au théâtre avec la troupe du splendide. Lui se voulait être chanteur. Il parle de la Rue Blanche, il a passé le concours et a été reçu pour être comédien. Il faisait des cours de piano depuis des années, avec une grosse formation musicale. Il en a eu ras le bol et a décidé de faire du théâtre car il était amoureux d'une fille qui en faisait, il était jeune et il avait envie de changer et de s'amuser. Il s'est fait chasser de la maison. Il a dû subvenir à ses besoins.

00:08:40 - 00:12:10 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune parle de ses débuts à la Rue Blanche à Paris. Il parle de sa première audition. Il parle de ses premières rencontres avec les gens du théâtre. Il parle de son premier rôle, un remplacement de dernière minute.

00:16:35 - 00:19:30 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune explique qu'au centre de la rue Blanche, il écrivait de textes, des nouvelles. Il a écrit un monologue pour un ami, et un pour lui en une nuit pour une audition. Ils ont tous les deux été engagés. Ils ont fini par se mettre ensemble lui et Patrick Green. Ils ont gagné un concours de jeunes chansonniers. Ils ont fait un disque suite à cela.

00:22:20 - 00:23:15 : [Extrait de sketch musical]

Olivier Lejeune explique que le disque a connu un énorme succès. Ils ont arrêté de travaillé, ils ont vécu sur leurs acquis durant quelques années. Puis le rythme s'est ralenti, leurs relations se sont petit à petit dégradées. Ils ont travaillé ensemble pendant 10 ans. Par la suit il a mis deux ans à s'habituer à jouer seul, face au public.

00.24:50 - 00:26:00 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst parle de l'importance de ne pas s'endormir sur ses lauriers.
Olivier Lejeune explique que les choses avancent vite. Le fait de rechercher permet de rester vivant, et le public s'en rend compte. Le fait d'avoir compté sur ses acquis lui a fait perdre beaucoup de temps.

00:27:15 - 00:29:25 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de son travail avec La Classe.

00:29:45 - 00:35:30 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst explique qu'Olivier Lejeune a eu une pause de deux ans. Le retour à l'humour a été difficile.
Olivier Lejeune explique qu'il est retourné à l'humour après avoir investi dans un ordinateur. Il explique qu'il a joué durant deux ans. Il a été interdit de casino. Il a réussi à gagner sa vie durant deux ans, malgré les nombreuses pertes.

00:38:25 - 00:40:30 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune explique que quand il a commencé dans le monde des chansonniers, il y avait toujours des gens qui arrivaient en retard aux spectacles. Il y avait un employé qui devait ouvrir une petite porte entre chaque numéro, "faire la fenêtre". On envoyait les retardataires dans la salle pour leur faire des commentaires, et faire rire le public. Il raconte certaines de ces répliques.

00:43:05 - 00:46:30 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de virus du rire.
Olivier Lejeune explique que le rire est un besoin physique. Il faut que le besoin de rire et de faire rire de la personne sur scène soit aussi important que le besoin de rire du public. Il faut qu'il y ait une osmose. Si le courant ne passe pas c'est terrible, on se sent seul au monde. Il raconte une anecdote.

00:49:20 - 00:50:50 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune parle du public, du talent du public. Il pense que certains publics ont plus de talent que d'autre. Mais il souligne que le plus important c'est l'artiste.

00:52:45 - 00:55:00 : [Extrait de spectacle]

Olivier Lejeune parle du réflexe d'avoir de l'humour dans toute situation, de voir le côté positif et d'avoir de la dérision. Il parle de l'importance de rire dans les moments difficiles.

Probst, Jean-Michel

Alain Chevallier

Interview du comédien et humoriste suisse Alain Chevallier par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:01:10 : Générique de l'Odyssée du Rire et introduction de Jean-Michel Probst
00:01:10 - 00:03:28 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle du sketch du chocolat Sbrinz.
Alain Chevallier parle du disque sur lequel le sketch est paru. Il explique avoir pris l'accent que les Français appellent l'accent suisse, qui est l'accent vaudois. Il parle de son accent genevois. Il explique qu'on l'a accusé de ne pas avoir le bon accent. Il se défend en disant qu'il faisait de l'humour sur la Suisse et pas de l'humour suisse, comme l'a fait par exemple Gilles.

00:05:15 - 00:05:45 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier explique qu'en Suisse on ne voulait pas de son spectacle. Alors il se produisait à la frontière, et les Suisses venaient. Puis ils ont loué une salle à Vevey, qui a été un grand succès.
Il parle de son spectacle qu'il a fait avec différents partenaires, partout en France.

00:08:15 - 00:11:55 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle du fait de faire un spectacle de ce genre en France.
Alain Chevallier raconte une anecdote d'un spectacle inauguré le jour de la fête nationale à Paris. Il explique avoir pris des sketches de Lova Golovtchiner. Le spectacle a été présenté comme politique. La première a été complète, puis le spectacle est devenu à la mode. Mais tout était surfait. Le spectacle avec les accents a duré 5 ans, c'est très long!

00:16:20 - 00:17:30 : [Extrait de spectacle]

00:17:30 - 00:19:00 : [Publicités]

00:19:15 - 00:20:30 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier explique qu'il a eu plusieurs types de spectacles. Il a débuté avec des choses très intellectuelles. Il a aussi fait des feuilletons. Il aime bien monter un spectacle tous les deux ans, qu'il l'écrive ou qu'il le commande. Il se fait un plaisir, en essayant de ne pas perdre d'argent. Il parle de son spectacle "San Antonio".

00:23:20 - 00:26:00 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier explique qu'il a récupéré tous les livres de San Antonio. Il a contacté Frédérique Dard, qui lui a transmis un livre des meilleurs moments. Le spectacle est basé la dessus. Le spectacle est basé sur le personnage de San Antonio qui est en fait Frédérique Dard.

00:27:35 - 00:29:00 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier parle de Bernard Haller, qui est dans le spectacle San Antonio. Ils sont amis. Bernard Haller a fait la mise en scène, et c'est lui qui a eu toutes les idées autours des mots. Alain Chevallier parle des qualités de Bernard Haller.

00:30:35 - 00:33:30 : [Extrait de spectacle]

00:33:45 - 00:34:40 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui demande si sur scène il est lui ou San Antonio.
Alain Chevallier explique que dans le spectacle tout est réglé et carré. Il trouve que c'est bien car cela permet d'avoir toujours une bonne prestation. Il explique qu'avec les Deux Suisses il y avait un peu d'improvisations, mais il n'aime pas trop cela. Il y a des soirs où c'est possible, mais c'est difficile de le faire tous les jours, il ne pourrait pas.

00:36:25 - 00:39:15 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier parle de Michel Galabru a qui il a fait une farce, et qui a réussi à rebondir encore mieux. Ils ont eu de grands moments d'improvisation. Il y a des pièces qui permettent plus d'improvisation que d'autres. Dans San Antonio il ne veut pas faire d'improvisation.

00:40:50 - 00:42:55 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier parle de ses amis comédiens. Jean-Luc Bideau, Jean-François Amstuz, Bernard Haller, etc.

00:44:30 - 00:48:20 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst souligne que les comiques suisses ont le vent en poupe.
Alain Chevallier explique qu'il y a depuis longtemps des comiques, une tradition. Il parle de Gille, de Dudan, de Zouk.

00:49:15 - 00:50:15 : [Extrait de spectacle]

Alain Chevallier parle de la tradition des humoristes suisses. Il parle de Grock, le clown et de Max.

00.51:15 - 00:53:05 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst parle des voyages d'Alain Chevallier.
Alain Chevallier parle d'un show qu'il a fait à la télévision américaine, lorsqu'il était à New York. Il a réussi à avoir une audition pour la télévision. Il explique qu'ils ont fait tellement n'importe quoi qu'ils ont été pris. C'était en 1971.
Il est content d'avoir bourlingué.

00:55:20 - 00:57:30 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst clôt l'émission et présente l'invité de la semaine suivant, Bruno Coppens.

Probst, Jean-Michel

André Lamy

Interview de l'humoriste et imitateur belge André Lamy par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:02:30 : [Extrait de spectacle, musique]

Jean-Michel Probst lui parle de l'évolution de sa carrière.
André Lamy explique qu'il a beaucoup travaillé. Il vient de faire une pause pour se consacrer à sa vie de famille. Il parle de la chance de pouvoir travailler tant en France qu'en Belgique. Il va sortir un nouveau spectacle prochainement.

00:03:55 - 00:07:25 : [Extrait de spectacle, musique]

Jean-Michel Probst parle de son côté chansonnier.
André Lamy explique qu'il voulait faire un spectacle qui va au fond des choses, avec le spectacle sur Mitterrand. Il y a une part de critique.

Jean-Michel Probst souligne qu'il donnait ses techniques d'imitation.
André Lamy explique qu'en 5 ans de travail à Paris il a beaucoup évolué. Il se rend compte maintenant que ce qui prime c'est le texte.
Il pense que l'imitation ne surprend plus donc il faut aller plus loin dans le texte.

00:09:35 - 00:12:50 : [Extrait de spectacle]

André Lamy parle de la politique. Il préfère garder ses opinions pour lui. Il essaie de montrer les travers des hommes politiques dans leur travail. Il pense que si l'on attaque un peu plus profondément, cela peut faire réagir. Il pense que le travail d'un humoriste qui s'attaque à la politique, c'est justement de ne pas prendre parti, de s'attaquer à tout le monde.

00:14:25 - 00:16:50 : [Extrait de spectacle, musique]

André Lamy explique que son imitation préférée est De Funès. Il pense que c'est le plus grand comique. Il a mis 30 ans à construire son personnage.

00.17:25 - 00:22:30 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de l'évolution de l'imitation.
André Lamy pense que c'est la télévision qui a fait évoluer l'imitation. Il n'y a plus de caractère original. On a souvent des imitateurs d'imitateurs, il n'y a plus de création. Il pense que le public veut que le spectacle soit complet et qu'il y ait un fond. Il pense qu'il faut se concentrer sur les hommes politiques.

00:23:55 - 00:28:15 : [Extrait de spectacle

Probst, Jean-Michel

Marc Hermann

Interview de l'humoriste belge Marc Hermann par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:02 - 00:00:25 : Générique de l'Odyssée du Rire

Jean-Michel Probst présente Marc Hermann.
Marc Hermann souligne que sa dernière visite en Suisse date de 8 ans.

Il parle des humoristes belges. Il pense qu'il n'y en pas beaucoup mais que cela est du à la taille du pays.

00:02:00 - 00:04:15 : [Extrait de spectacle]

Marc Hermann parle de ses débuts. Il a commencé au festival de Rochefort, en Belgique. Il faisait du cabaret en amateur avec cela. Puis il est entré du jour au lendemain dans le métier.
Il y a des cabarets et des cafés concerts en Belgique, mais ce n'est pas comme un Paris où l'on peut se produire tous les jours. Ils sont peu nombreux, et généralement ouverts le week-end.

00:05:45 - 00:10:20 : [extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de Paris et de La Classe.
Marc Hermann explique que c'est un concours de circonstance qui l'a amené à La Classe. Il a rencontré Pompon en Belgique.

00:11:55 - 00:14:15 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui demande comment il écrit ses textes.
Marc Hermann explique qu'il part toujours de choses vécues, de situation et de personnages. Il ne parle pas de politique. Iparle de ses sketches qui sont visuels. Ce sont les sketches qu'il préfère. Il parle de l'importance de la chute pour avoir une bonne blague. Il parle de la différence entre une blague et un sketch.

00:16:55 - 00:21:15 : [Extrait de spectacle]

Marc Hermann parle d'un esprit loufoque dans ses personnages. Il explique être toujours à la recherche de sketches qui seront intemporels. Il pense que pour avoir du plaisir il faut pouvoir jouer sans penser au texte.

00:22:45 - 00:27:37 : [Extrait de spectacle]

Marc Hermann parle du fait qu'il conserve toujours des anciens sketches dans ses spectacles. Il y a des sketches qui s'ajoutent et d'autres qui disparaissent. Il adapte aussi les sketches en fonction du public ou de l'endroit où il se trouve.

00:28:50 - 00:32:45 : [Extrait de spectacle]

Marc Hermann parle de sa relation avec le public. Il joue en fonction du public, et avec le public lorsqu'il le faut. Il aime ces moments d'impro. Il ne prend pas des gens dans le public comme cible.

Jean-Michel Probst lui parle de galères sur scène.
Marc Hermann explique que cela arrive, surtout au niveau technique.

00:35:00 - 00:37:40 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui demande s'il a un sketch qu'il préfère.
Marc Hermann explique qu'il a des sketches qu'il préfère, notamment celui de la parodie du chanteur de playback. Il date de 1983 ou 1984. Il a aussi de la tendresse pour le sketch qui l'a lancé.

00:39:20 - 00:41:05 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de son sketch de la lampe rouge, son sketch le plus connu.
Marc Hermann explique que c'est sa carte de visite. Il a écrit ce texte en 15 minutes, il y a 12 ans. Le sketch a évolué depuis les débuts.

00:42:45 - 00:44:40 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst lui parle de Pierre Dac.
Marc Hermann explique qu'il a beaucoup d'influences. Il parle de Pierre Dac, et de Jerry Lewis. Il parle aussi d'un comique hollandais.

00:47:05 - 00:50:45 : [Extrait de spectacle]

Jean-Michel Probst parle d'un mot que Marc Hermann utilise.
Marc Hermann explique le terme: comique, audio, visuel et thérapie.

00:51:30 - 00:5 : [Extrait de spectacle]

Probst, Jean-Michel

Pierre Saka

Interview de l'humoriste français Pierre Saka par Jean-Michel Probst.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:02 - 00:00:25 : Générique de l'Odyssée du Rire

Jean-Michel Probst lui parle de l'émission "L'Oreille en Coin".
Pierre Saka explique que l'émission a marqué la radio France Inter. Il était dans les débuts de l'émission, qui était diffusée le dimanche matin. C'était l'idée de diffuser les chansonniers, et de faire rire.

00:01:55 - 00:06:40 : [Extrait d'émission radio]

Jean-Mi souligne qu'il y est resté 20 ans.
Pierre Saka explique que ce qui a fait leur succès c'est qu'ils demandaient aux auditeurs les sujets qu'ils avaient envie d'entendre. Ils improvisaient la chanson au dernier moment.
Il explique qu'ils ont rénové le style des chansonniers. Ils ont transformé le genre et on fait des parodies sur l'actualité et des imitations.

00:09:10 - 00:10:40 : [Extrait d'émission radio]

Pierre Saka parle de Jean Amadou. Il était une sorte de nouveau chansonnier, que Jacques Mayo a suivi.
Il parle de l'origine des chansonniers, au cabaret du Chat Noir à Paris, dans lequel des jeunes venaient traiter de l'actualité. C'est un programme qui se différenciait des autres cabarets.

Jean-Michel Probst souligne que le style chansonnier est propre à la France.
Pierre Saka explique que c'est propre à la France. Il y a des chansonniers partout, mais dans aucun pays on n'attaque autant les politiciens. L'humour français est différent.

00:13:40 - 00:17:20 : [Extrait d'émission de radio]

Pierre Saka explique que les hommes politiques au début ne voulaient pas venir. Ils blaguaient les hommes politiques avec assez de gentillesse. Cela faisait même changer leur image auprès du public. Il y a des politiciens qui ont gagné en popularité grâce à l'émission.

00:19:25 - 00:22:40 : [Extrait d'émission de radio]

Probst, Jean-Michel

Les Inconnus

Interview des humoristes français Les Inconnus par Steve Axentios.

Emission prête à diffuser, avec des interludes théâtraux et musicaux.

00:00:02 - 00:01:20 : [Sketch, chanson]

Les Inconnus parlent du fait que le public a adopté leur vocabulaire et leurs expressions. Ils pensent que les jeunes sont très à l'écoute de ce qu'ils font, et aiment récupérer des phrases. Les adultes aussi récupèrent des mots et expressions.
Ils soulignent que la clé c'est qu'ils s'amusent en premier lieu, et les gens ont envie de s'amuser avec eux.
Ils parlent du fait que les gens les reconnaissent dans la rue, troublant et touchant à la fois.

00:03:35 - 00:05:35 : [Sketch, chanson]

Les Inconnus parlent de la chanson "Isabelle a les yeux bleus". C'est devenu un tube alors qu'il n'était même pas édité. Ils se sont rendu compte de la force de leur vocabulaire.

Le journaliste demande s'ils vont se produire en concert.
Ils expliquent qu'ils n'ont pas prévu de concert, mais plutôt intégrer des chansons dans un spectacle, ou même faire un spectacle plus musical.

00:07:30 - 00:11:35 : [Sketch, chanson]

Les Inconnus parlent du fait de mettre en scène leurs chansons.
Ils parlent de l'importance pour eux d'avoir autant le fond que la forme.

00:12:40 - 00:15:00 : [Sketch, chanson]

Les Inconnus parlent du fait qu'ils ne s'attendaient pas à un tel succès avec leurs chansons. Elles étaient conçues comme des sketchs d'abord. Ils ne pensaient pas que le public récupérerait autant cela.
Tout ce qu'ils font, c'est en premier pour se faire plaisir. Comme pour les récompenses, ils ne s'attendaient pas à un tel succès.

00:16:15 - 00:20:30 : [Extrait de sketch]

Le journaliste souligne qu'ils sont considérés comme les représentants des nouveaux comiques, et la pression qui en découle.
Ils expliquent que cela est le revers de la médaille, que désormais il faut aussi s'adapter au public, mais ils essaient de garder de la spontanéité.

00:21:20 - 00:25:00 : [Extrait de sketch]

Ils expliquent qu'après avoir fait beaucoup de télévision, ils sont un peu en panne d'inspiration. Ils vont retourner à la scène, car c'est une autre approche. Ils ont envie de faire autre chose.

00.25:50 - 00:31:00 : [Extrait de sketch]

Les Inconnus parlent du fait qu'avec le succès il est tentant de se reposer sur ses lauriers. Ils parlent aussi du fait d'être à l'aise financièrement. Ils ont encore envie de travailler, mais ils vont aussi prendre le temps de se reposer et de vivre.

00:32:30 - 00:38:00 : [Extrait de sketch]

Le journaliste parle de Paul Lederman.
Les Inconnus expliquent qu'il leur a facilité la voix, mais qu'eux aussi l'ont aidé. Ils parlent de l'évolution des artistes. Paul Lederman les poussent à évoluer.
La forme de leur humour a évoluée, même si le fond est resté le même. Le monde et la société autours d'eux évoluent aussi.

00:40:00 - 00:45:25 : [Extrait de sketch]

Les Inconnus parlent des comiques vulgaires et de la censure. Ils n'ont jamais eu de problème avec la censure, mis à part pour un sketch qui parlait de religion. Ils expliquent qu'il y a des sujets qui touchent leur vie privée et qu'ils évitent. Les seuls sujets tabous sont ceux pour lesquels ils n'ont pas trouvé de biais humoristique.

00:46:35 - 00:52:15 : [Extrait de sketch]

Les Inconnus expliquent qu'être comédien est un métier. Il y a une part de talent, et une part de travail et de technique.
Ils pensent que les gens drôles ne le sont pas forcément naturellement. Ce sont plutôt des gens angoissés. L'humoriste est tourmenté dans la vie de tous les jours. Il n'est pas forcément drôle.
Ils parlent du fait que personne n'est drôle tout le temps, cela serait insupportable.
Le public demande que les humoristes soient toujours drôles. Ils parlent du fait que les gens qui sont dans un rôle public sont enfermés dans ces rôles.

00:55:15 - 00:59:10 : [Extrait de sketch]

Ils parlent du fait que les gens leur reprochent souvent d'être plus drôle sur scène ou à la télévision que dans la vie quotidienne. Il arrive qu'ils s'énervent car les gens n'ont pas de recul.
Ils racontent des anecdotes de remarques que les gens leur ont faites.

Probst, Jean-Michel

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